Théologie Systématique – IV. Sotériologie et Eschatologie

Section III : De la consommation de l’univers

« L’humanité, a écrit encore M. de Rougemont, a terminé sa carrière terrestre.

Chaque race, chaque nation a dit son dernier mot et fait tout le bien et tout le mal dont elle est capable. On presserait le cœur et le génie de l’humanité qu’on n’en ferait pas sortir une bonne œuvre ou un crime de plus, d’autres découvertes scientifiques, d’autres inventions industrielles, d’autres chefs-d’œuvre, d’autres institutions politiques, plus de vérités ou plus de mensonges, plus de piété ou plus de blasphèmesb. »

bIbidem, le Jugement dernier, pages 360 et 361.

Mais ce n’est pas l’humanité seule qui est arrivée, soit dans le bien soit dans le mal, au terme de son existence ; c’est l’univers moral tout entier dont cette humanité elle-même n’est qu’une minime fraction. Et comme la création de notre terre fut comprise dans la création de l’univers, la fin de l’existence de cette terre et de l’humanité qui l’aura habitée ne sera elle-même que l’épisode d’une révolution cosmique, d’où sortiront les cieux nouveaux et la terre nouvelle.

Cette troisième section se divise également en quatre articles traitant :

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