Entière consécration

II. LA BÉNÉDICTION DE LA PLÉNITUDE DU SAINT-ESPRIT

Je désire vous montrer combien une vie remplie du Saint-Esprit est bénie.

Je ne crois pas que je puisse vous faire comprendre la bénédiction qu’il y a à être rempli du Saint-Esprit plus clairement qu’en vous montrant le changement extraordinaire qui se produisit dans la vie des disciples’ après la Pentecôte. Je crois que c’est l’une des plus merveilleuses « leçons de choses » contenues dans toute la Parole de Dieu—celle de ces douze hommes qui, ayant été à l’école du Christ pendant trois ans et ayant reçu; son enseignement, restaient cependant, en apparence, si éloignés de la vie qu’ils auraient dû vivre; et tout à coup, par l’effusion du Saint-Esprit venant sur eux, devenant absolument ce que Dieu désirait qu’ils fussent.

Considérez d’abord le changement que la Pentecôte a apporté dans leurs relations avec Jésus. Pendant Sa vie avec eux, sur la terre, ils ne pouvaient pas l’avoir en eux—Il leur était extérieur—très proche, très aimant, mais séparé d’eux. Jusqu’à la Pentecôte, quel échec (si je puis dire) fut l’enseignement du Christ à ses disciples ! Christ leur avait enseigné, jour après jour, l’humilité. Il leur disait : « Apprenez de Moi, car je suis doux et humble de cœur. » Il leur répétait : « Celui qui s’abaisse sera élevé. » Et pourtant, à la table de communion, ils discutaient encore pour savoir quel était le plus grand. Christ n’avait pas fait la conquête de leur orgueil. Ce n’était pas que l’enseignement divin eût manqué. Pourquoi donc, alors ? A cause d’une chose : Christ leur était extérieur, Il ne pouvait venir habiter dans leur cœur. C’était une chose impossible, le temps n’était pas encore venu ; et cependant, ils avaient le tout-puissant Rédempteur avec eux ; mais Il était encore en dehors d’eux. Comme ils étaient différents de Lui! Ceci doit nous montrer que ce n’est pas l’enseignement extérieur, même l’enseignement provenant du Christ lui-même, ou de Sa parole dans l’Ecriture Sainte, qui peut nous apporter la bénédiction réelle et entière, tant que le Saint-Esprit n’a pas fait son œuvre en nous.

Mais quel changement se produisit le jour de la Pentecôte ! « Ce jour-là, vous connaîtrez que Je suis en vous », avait dit Jésus à ses disciples. Qu’est-ce que cela signifie ? Christ en nous, comme nous sommes dans une maison ? Non, car nous pouvons sortir de cette maison et y rentrer ensuite sans souffrir le moins du monde. La maison dans laquelle nous habitons ne fait pas partie de nous-même. Mais le Seigneur Jésus vient pour être partie intégrante de ses disciples, pour remplir leur cœur et leurs pensées ; ce que Pierre, et Jacques, et Jean avaient quand le Christ était au milieu d’eux, vous et moi nous l’avons dans une bien plus grande mesure, si nous avons le Christ vivant en nous.

 Et comment ce changement se produit-il ? Par le Saint-Esprit. « En ce jour-là—à la venue du Saint-Esprit—vous connaîtrez que Je suis en vous. » {Jn 14.20} « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui. » {Jn 14.23} Notre cœur ne désire-t-il pas ardemment cette présence ?

J’ai souvent médité sur Jésus à Bethléem, et sur Jésus au calvaire, et sur Jésus assis sur le trône, et je l’ai adoré, et je l’ai aimé, et je me suis profondément réjoui en Lui ; mais j’ai toujours désiré quelque chose de meilleur, de plus profond: et de plus intime. N’est-ce pas là ce que vous désirez : avoir le Christ vivant en vous ? Et c’est là ce que le Saint-Esprit vous donnera. Ne voulez-vous pas vous donner vous-même pour recevoir cette bénédiction, pour être rempli du Saint-Esprit, afin que Jésus puisse prendre possession de vous ? N’est-ce pas là ce que votre cœur souhaite ? Jésus en vous, Jésus lui-même, le Tout-Puissant, celui qui mourut sur la croix et qui est assis sur le trône, et qui condescend à être notre vie.

Et voici pourquoi le Saint-Esprit vient en nous. Jésus a dit : « Il me glorifiera, car il prendra de ce qui est à Moi et il vous l’annoncera. » {Jn 16.15} Et quelle est la gloire de Jésus? Son amour et Sa puissance. Le Saint-Esprit nous révélera le Christ; et le merveilleux amour de Christ nous possédera entièrement et réellement, et la puissance de Christ sera maîtresse de notre vie. Vous connaissez cette magnifique prière, au chapitre 3 de l’épître aux Ephésiens, où l’apôtre demande à Dieu « qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en; sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi ». {Eph 3.16-17} L’immense puissance du Saint-Esprit peut le faire. Le Saint-Esprit fait habiter Jésus en nous.

Et voici l’autre changement apporté par le Saint-Esprit en ce qui concerne les disciples : non seulement Jésus était extérieur à eux, mais de plus, il n’était pas toujours avec eux. Vous vous rappelez comment, un soir, il les fit monter dans une barque pour traverser le lac, tandis que lui-même restait sur la montagne pour prier. Vous vous rappelez comment, une autre fois, il emmena trois de ses disciples avec Lui sur la montagne, tandis que les autres restaient en bas ; et ces derniers rencontrèrent des Pharisiens, et ils furent incapables de chasser le mauvais esprit. Et puis vint l’heure de la séparation, et à la fin cette mort horrible, cette séparation définitive d’avec eux en ce monde. Oui, Christ était leur vie, mais ils étaient tantôt avec Lui, et tantôt séparés de Lui; quelquefois, ils se trouvaient près de Lui, mais quelquefois la foule l’entourait et ils ne pouvaient arriver à Lui.

Mais la présence de Jésus par le Saint-Esprit est ininterrompue, constante, et dure toujours. N’est-ce pas là ce que nos cœurs désirent ? Ne savez-vous pas ce que c’est que de vivre pendant une semaine, ou pendant un mois, dans une telle joie que votre cœur chante toute la journée ? Et puis un changement se produit, les nuages et l’obscurité surviennent, et vous ignorez pourquoi; quelquefois, c’est à cause d’une maladie ou d’un moment de dépression physique; quelquefois, c’est à cause des soucis et des difficultés de la vie : quelquefois, c’est à cause de l’expérience que nous faisons de notre propre incapacité. Oh ! que je puisse vous le dire et que je puisse le voir moi-même: Jésus vous aime; Il désire ne pas être séparé de vous, même une minute; Il ne peut pas l’endurer. Nous avons besoin de croire à cet amour de Jésus. Nulle mère ne s’est autant réjouie du bébé qu’elle serre dans ses bras que Jésus se réjouit en vous. Il désire être encore plus intime avec vous, et avoir une communion constante avec vous. Saisissez cette promesse et dites aujourd’hui : « S’il est possible, avec l’aide de Dieu, je dois avoir cette plénitude du Saint-Esprit, afin que Jésus puisse venir habiter dans mon cœur pour toujours. »

Considérez ensuite le changement qui se produisit dans la vie intérieure des disciples. Jusqu’à la Pentecôte, leur vie fut une vie de faiblesse et d’échecs. J’ai parlé de leur orgueil. Christ devait les reprendre bien souvent à cause de leur orgueil. Vous savez qu’ils désiraient ardemment être fidèles, et cependant leur orgueil et leur confiance en eux-mêmes les conduisirent à l’échec final. Pierre dit à Jésus : « Quand il me faudrait mourir avec Toi, je ne te renierai pas ! » Et tous les disciples dirent la même chose. {Mt 26.35} Et pourtant, quelques heures après, ils l’abandonnèrent, et Pierre le renia. Tel fut le résultat de l’orgueil et de la confiance en soi-même. Ils ne savaient pas combien leur propre nature était mauvaise. Jésus avait tout fait pour leur enseigner l’humilité, mais Il avait échoué, et de là venait leur faiblesse. Pierre avait dit : « J’irai avec toi en prison et à la mort », mais en entendant les paroles d’une servante, il commença à jurer et à déclarer qu’il ne connaissait pas cet homme. Quelle profonde faiblesse !

Mais quel changement à la Pentecôte ! Je ne dirai pas qu’ils remportèrent la victoire sur le péché, car je ne pense pas que ce fut le résultat d’un combat. Mais quand le Saint-Esprit, l’Esprit de Dieu, vint dans leur vie, ils furent remplis de la force et du pouvoir du Christ vivant, de Celui qui nous sauve du péché.

Jésus est venu, vous le savez, pour ôter le péché. Et comment l’enlève-t-il ? Beaucoup de chrétiens considèrent qu’il l’a enlevé en mourant sur la croix. D’autres vont plus loin et disent : « Non seulement Christ a ôté le péché en mourant sur la croix, mais Il l’enlève du haut du ciel, Il me purifie et me garde jour après jour. » Mais voici de quelle manière le péché a été véritablement enlevé: Quand la lumière vient, elle dissipe les ténèbres. C’est la présence de Jésus venant habiter en nous par le Saint-Esprit qui nous rend saints. Et voyez quel changement chez les disciples! Voyez maintenant avec quelle hardiesse ils parlent en présence de ceux qui les menacent de mort. « Nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes », disent-ils. On les jette en prison, et ils chantent des cantiques au milieu de la nuit. Oh ! quel merveilleux changement le Saint-Esprit a apporté dans leur vie !

Qu’est-ce que cela doit nous enseigner ? Nous parlons très souvent de notre propre vie et de la vie selon l’Esprit. Avez-vous dit à Dieu—peut-être l’avez-vous dit souvent— : « Seigneur, comment puis-je être délivré de mon moi ? » Eh bien, cela vous a-t-il été révélé ? Le doigt de Dieu a-t-il atteint les profondeurs de votre cœur, et avez-vous été amenés à dire : O Dieu, mes échecs proviennent de ma confiance en moi-même, de ma propre volonté, de mon désir de faire ce qui me plaît ? C’est ce maudit moi qui veut dire son mot à propos de tout, et il n’y a aucune puissance qui puisse l’expulser, excepté la puissance de la présence de Jésus.

Vous, pouvez être troublés au sujet de quelque définition théologique concernant la manière dont ceci s’accomplit; vous pouvez vous demander dans quelle proportion le péché subsiste, et dans quelle proportion nous en sommes délivrés; mais voici ce que vous devez croire : bien que vous ne puissiez l’expliquer, croyez que l’Esprit de sainteté qui vous est donné est la sainteté même de Jésus dans votre cœur ; que ceci vous suffise. Remplis du Saint-Esprit, vous avez en vous la puissance de la sainteté de Dieu qui accomplit dans votre cœur l’œuvre bénie de la sanctification.

Et voici maintenant le troisième point. Considérez l’amour qui unissait les disciples en un seul corps. J’ai parlé tout à l’heure de leur rivalité. Ils s’étaient montrés égoïstes ; souvent, ils avaient manqué d’amour; mais quand le Saint-Esprit vint, il les unit en un seul corps, et ils eurent conscience qu’ils étaient membres de Christ, et ils s’aimèrent les uns les autres, de sorte qu’ils accomplirent des choses dont on n’avait jamais entendu parler auparavant. Bien qu’ils n’eussent entre eux, pour la plupart {1}, aucun lien de parenté, ils se mirent à vendre leurs biens et leurs propriétés, et à mettre en commun tout ce qui leur appartenait. Ce fut le résultat de la venue du Saint-Esprit et de l’amour de Dieu dans leurs cœurs.

Ne trouvez-vous pas que la plus grande des difficultés que vous rencontrez dans la vie provient de vos relations avec les autres chrétiens ? N’est-ce pas là que nous rencontrons le plus fréquemment l’occasion de pécher, dans nos rapports avec nos frères en la foi ? Très souvent, des personnes qui doivent travailler ensemble diffèrent de caractère et de tempérament, et très facilement des frictions se produisent. Il y a des personnes qui n’ont pas les mêmes idées concernant certain point de la doctrine chrétienne ou concernant la façon de travailler pour Dieu. Et de quelle façon ces personnes parlent l’une de l’autre, soit de vive voix, soit par lettre ! Hélas ! combien nous voyons de divisions au sein de l’Eglise de Christ sur la terre ! Même parmi ceux qui professent aimer Dieu, et qui déclarent être sanctifiés et entièrement consacrés, que de divisions ! C’est vraiment triste. Considérons seulement notre pays. Combien de chrétiens se dénigrent mutuellement ! Certains chrétiens peuvent montrer en quoi j’ai tort, et moi de mon côté je puis montrer en quoi ils ont tort ; mais combien il y a peu de chrétiens, ayant des opinions différentes, qui peuvent dire : « Au-dessus de toutes nos différences, il y a une unité que nous devons exprimer ; nous désirons une communion continuelle en présence de Dieu notre Père. »

Désirez-vous avoir un cœur débordant d’amour pour chaque enfant de Dieu, pour tous les enfants de Dieu appartenant à un autre milieu que le vôtre ? Désirez-vous avoir cet amour brûlant qui embrase aussi les autres ? Désirez-vous que l’amour divin remplisse votre cœur et déborde au dehors ? Désirez-vous que l’amour de Jésus, cet amour qui va jusqu’au sacrifice, prenne possession de vous, de sorte que vous puissiez supporter et pardonner, de sorte qu’avec la patience, la tendresse et la douceur de Christ, l’agneau de Dieu, vous puissiez être le serviteur de tous, même de ceux qui sont désagréables ou antipathiques ? Alors, vous avez besoin d’être remplis du Saint-Esprit. Suppliez Dieu de vous accorder cette plénitude du Saint-Esprit, ne vous donnez aucun repos jusqu’à ce que vous l’ayez obtenue. Le Saint-Esprit, c’est l’Esprit d’amour, c’est l’Esprit de Jésus crucifié. Si nous recevons le Saint-Esprit, l’amour de Dieu se répandra dans nos cœurs, et Dieu nous unira les uns aux autres comme jamais auparavant.

Et maintenant, considérons leur travail. Voyez quelle différence après la Pentecôte ! Et je suppose que nous sentons tous que c’est là une des choses principales en rapport avec la plénitude du Saint-Esprit.

Je suis certain qu’il y a de nombreux serviteurs de Dieu qui peuvent remercier Dieu pour la façon dont Il les a conduits jusqu’ici et qui, cependant, sentent qu’il leur manque quelque chose. Ils n’éprouvent pas toujours, en parlant de Jésus, un sentiment de joie, ils n’ont pas toujours conscience que Dieu les emploie comme instruments. Cependant, c’est là ce que Dieu désire de chacun de ses serviteurs. Combien de moniteurs d’école du dimanche ou de chefs de classes bibliques {2}.

peuvent dire: je suis faible, timide, ignorant, mais je sais que c’est Dieu qui m’emploie, car j’ai consenti à faire tout ce qu’il voudrait; bien que mon travail soit faible, et que parfois j’en sois honteux, je ne me tourmente pas à ce sujet, car j’ai tout remis entre les mains de Dieu et me suis donné à Lui, afin qu’il m’emploie pour Son service ?

Ne sentez-vous pas que ce serait une joie indicible de travailler constamment dans cet esprit d’humilité, de dépendance et d’effacement absolus, tout en croyant, avec une foi d’enfant, que Dieu se servira de vous ? Oh ! comment pourrais-je obtenir cela ? Regardez les apôtres, regardez les disciples. Nous lisons dans l’Evangile que Jésus les envoya pour faire trois choses : pour prêcher l’Evangile, pour guérir les malades et pour chasser les démons. Quand ils revinrent, ils lui parlèrent seulement des deux dernières : ils avaient guéri des malades et chassé des démons ; mais l’Evangile ne nous dit pas qu’ils aient parlé des âmes converties. Je ne crois pas que leur prédication avait eu de grands résultats.

Mais quand le jour de la Pentecôte vint, écoutez leur prédication, pas seulement celle de Pierre; ils proclamaient tous les merveilles de Dieu. Et quelle bénédiction en fut la suite !

Quelle fut leur hardiesse, et quelle largeur de cœur ! Ils allèrent à Samarie et à Césarée, et ensuite à Antioche, et là, ils attendirent de connaître la volonté de Dieu; quelques années plus tard, l’Evangile était apporté en Europe.

C’est par la puissance du Saint-Esprit que toutes ces choses furent accomplies. Et nous avons besoin de cette puissance pour faire l’œuvre de Dieu, et nous avons besoin d’être éclairés par le Saint-Esprit pour voir le champ de travail qui s’étend devant nous, même dans notre entourage immédiat.

Je remercie Dieu pour l’intérêt que les chrétiens portent actuellement aux missions en terre lointaine et parmi les païens. Je remercie Dieu pour les efforts qui sont faits en faveur des pauvres, des parias, des ivrognes et de ceux qui sont en danger moral, mais qui osera apporter l’Evangile aux classes moyennes et aux gens riches ? N’y a-t-il pas parmi vous des gens qui font partie d’une église ou d’une assemblée, et qui assistent au culte dimanche après dimanche, aux côtés de gens dont beaucoup sont inconvertis ? N’avez-vous pas besoin de la sagesse divine et de la puissance du Saint-Esprit pour parler à ces gens ? N’avez-vous pas besoin d’être éclairés par le Saint-Esprit et d’être inspirés par Lui ? N’avez-vous pas besoin de la puissance divine, de l’amour divin et d’une hardiesse nouvelle pour prier, pour attendre et pour travailler ? Ce ne sont pas seulement ceux qui sont en Chine, ou en Afrique, ou dans des pays lointains qui ont besoin de l’Evangile ; l’Evangile doit être annoncé à ceux avec lesquels nous sommes en contact chaque jour. Nous remercions Dieu de ce que, au cours des trente dernières années, les chrétiens ont évangélisé comme jamais auparavant ; mais nous devons comprendre que ce n’est qu’un commencement. Si les chrétiens demandent à Dieu de les diriger, si, dans la prière, ils Lui demandent de leur faire connaître Sa volonté, et s’ils Lui disent qu’ils sont prêts à travailler pour Lui, ne croyez-vous pas que Dieu est capable de faire beaucoup plus que tout ce qui a été fait jusqu’ici ?

Mais une chose est nécessaire. C’est l’Esprit qui agit, le jour de la Pentecôte et par la suite. C’est l’Esprit qui donna l’audace, c’est l’Esprit qui donna la sagesse, c’est l’Esprit qui donna le message, c’est l’Esprit qui donna la puissance pour amener des âmes à la conversion.

Mon frère, ma sœur, n’est-ce pas là ce que vous désirez obtenir ? N’est-ce pas là le vœu de votre cœur ? Jésus ne nous envoie pas au combat sous notre propre responsabilité ; Il ne nous dit pas d’aller prêcher l’Evangile avec notre propre force ; Jésus veut que nous ayons la plénitude du Saint-Esprit, même si nous devons rester chez nous et évangéliser nos domestiques et les membres de notre famille. Même si c’est là notre seule tâche, pour cette tâche-là il nous faut la puissance du Saint-Esprit. Que nous ayons seulement un groupe à l’école du dimanche, ou que nous soyons chargés de faire des études bibliques, ou que nous ayons un travail plus important, ce dont nous avons besoin, c’est d’être remplis du Saint-Esprit.

En conclusion, permettez-moi de vous demander : « Etes-vous prêt maintenant à recevoir de Jésus ce don ? » Il aime à l’accorder. La joie de Dieu, c’est d’honorer son Fils, et c’est un honneur pour Christ quand les âmes possèdent la plénitude du Saint-Esprit, parce que Christ montre ainsi ce qu’il peut faire pour elles. Ne réclamerons-nous pas ce don ?

Et maintenant, si vous désirez obtenir cette bénédiction, dites tout d’abord : « Je dois être rempli du Saint-Esprit. » Dites-le à Dieu et du fond de votre cœur.

Dites ensuite: « Je puis être rempli du Saint-Esprit. » La promesse est pour moi. Saisissez cette assurance et que tout doute s’évanouisse. Les apôtres, auparavant remplis d’orgueil et d’égoïsme, furent remplis du Saint-Esprit parce qu’ils s’attachèrent à Jésus. Et vous, bien que pécheur, vous pouvez être rempli du Saint-Esprit si vous vous attachez à Jésus.

Après cela, dites: « Je veux être rempli du Saint-Esprit. » Pour obtenir « la perle de grand prix », vous devez vendre tout ce que vous possédez, vous devez tout abandonner. Etes-vous disposé à le faire ?

Enfin, voici le dernier pas. Dites : « Je serai rempli du Saint-Esprit. »

Dieu désire vous accorder ce don ; vous devez l’obtenir. Peu importe qu’il vienne comme un torrent, ou dans un profond silence. Peu importe qu’il vienne ce soir ou demain matin. Dites : « Je serai rempli du Saint-Esprit. » Si je me confie en Jésus, Il ne peut pas me désappointer. C’est Sa nature même, c’est Son travail dans le ciel, c’est Sa joie d’accorder aux âmes la plénitude du Saint-Esprit. Oh ! réclamez-la aujourd’hui même ! Dites : « Je serai. » Seigneur, c’est tellement solennel, c’est presque effrayant; c’est une telle bénédiction. Seigneur, ne veux-tu pas me l’accorder ? Mon cœur qui tremble dit : « Je serai rempli du Saint-Esprit. » Oh ! dites à Dieu : « Père, je le serai, car le nom de mon Sauveur est Jésus, celui qui sauve de tout péché, celui qui remplit du Saint-Esprit. Gloire à Son nom ! »

{1} L’auteur dit: pour la plupart ; en effet, Jacques et Jean étaient frères, de même que Pierre et André.

{2} En Angleterre et aux Etats-Unis, ce sont souvent des laïques qui sont chargés des réunions d’études bibliques (que l’on appelle : classes bibliques).

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