La révélation

La révélation
Apocalypse 22

Les cinq premiers versets de ce chapitre, se rattachent encore à la description de la nouvelle Jérusalem.

Du trône sort un fleuve d'eau de la vie qui coule vers la place de la ville de chaque côté du fleuve, au milieu de la place il y a un arbre de vie.

(Cela nous rappelle évidemment le paradis perdu, par Adam, dans le jardin d'Éden). Cet arbre produit des fruits chaque mais (12 fois par an). Et ce qui est surprenant c'est que les feuilles servent de guérison aux nations.

Pourquoi les nations ont-elles besoin d'être guéries, je l'ignore.

Est-ce qu'il appartiendra aux serviteurs de Dieu de veiller à leur santé, c'est possible...

Mais encore une fois il est frappant de savoir qu'une chose assez semblable existera préalablement sur la terre actuelle pendant le millénium, où Christ règnera à Jérusalem. Au sujet de cette période, beaucoup plus proche de nous, le livre d'Ezéchiel, chapitre 47, nous apprend que du temple sortira un torrent qui se jettera dans la Mer Morte. Celle-ci deviendra aussitôt une mer (vivante). Et Tes poissons y vivront en grand nombre.

« Sur les deux côtés du torrent pousseront des arbres qui donneront du fruit 12 fois par an. Et dont les feuilles serviront de remède. »

De nouveau les arbres du millénium seront pour le peuple un symbole des choses éternelles.

A partir du verset 6 nous abordons la conclusion du livre. Elle est en beaucoup de points semblable à l'introduction nous retrouvons l'accent mis sur l'importance de ce livre et la certitude ou la véracité de ses paroles et aussi sur le fait que le Seigneur, le Dieu des esprits des prophètes, a envoyé lui-même son ange pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt.

Ici le fait saillant est que Dieu veut montrer ces choses à ses serviteurs. C'est-à-dire tous les chrétiens sauvés par leur foi en l'œuvre accomplie par Christ pour leur rachat. Il n'est pas question des seuls apôtres ou disciples, mais de tous les serviteurs ! Quant aux autres ils refuseront de toute façon de voir ce qui leur est montré, comme ils refusent de voir le salut que Christ leur offre. Non seulement ils ne voudront point voir, mais encore chercheront à tordre la prophétie et la ridiculiser afin d'empêcher les autres de voir. Et quand ces choses arriveront ils trouveront des quantités de prétextes pseudo scientifiques, évoquant les coïncidences, les psychoses de masse, cherchant des explications rationnelles pour refuser de voir ce qui se passera sous leurs yeux, car leurs cœurs seront tellement endurcis qu'ils auront des yeux pour ne point voir et des oreilles) pour ne point entendre.

Le verset 7 reprend presque textuellement le verset 3 du premier chapitre : « Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre », donc lui obéit.

Nous retrouvons une fois de plus la preuve de l'importance que Dieu donne à ce livre. A nouveau Jean confirme que c'est lui qui a vu et entendu ces choses. Il en est tellement ébloui qu'il tombe aux pieds de l'ange pour l'adorer. Mais l'ange l'en empêche et lui dit d'adorer Dieu seul (ce qui est conforme à la Bible).

Le verset 10 est intéressant car l'ordre est donné à Jean « de ne pas sceller les paroles de la prophétie de ce livre car le temps est proche. »

C'est un contraste avec ce que l'ange avait dit à Daniel par deux fois, la première fois au chapitre 8, verset 26 :

« Et la vision des soirs et des matins, dont il s'agit, est véritable. Pour toi, tiens secrète cette vision, car elle se rapporte des temps éloignés. »

La deuxième au chapitre 12, verset 4 :

« Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera. »

Pourquoi cette différence entre Jean et Daniel ?

Je crois que la réponse est assez simple. Daniel était le prophète du peuple Juif et il lui a été donné de prophétiser jusqu'à Christ. Jusqu'à ce que l'oint soit retranché. En ce qui concerne la dernière septaine, lui-même en a une vision assez brève, et il lui est dit de la tenir secrète « car elle se rapporte à des temps éloignés. »

La raison est que ce temps ne vient qu'après l'Église; or la période de l'Église n'ayant pas été révélée aux prophètes, il en découle que le temps concernant directement son peuple s'arrête à Christ.

Pour la septaine qui est à venir, Daniel en a une vision et le décompte mais pas le détail car cela aurait compliqué la compréhension du peuple Juif actuel, alors que maintenant il peut comprendre que cette septaine se rapporte à un proche futur. Ainsi Daniel devait tenir secret, Jean au contraire doit le révéler, car la vision concerne directement la période pour laquelle il doit prophétiser : l'Église, son enlèvement, la grande tribulation et le retour de Christ.

Ce n'est pas pour rien que l'ange lui répète à plusieurs reprises « cris »...

Le verset 11 vient confirmer qu'il n'y aura pas d'autre révélation de la part de Dieu, n'en déplaise à tous ceux, qui depuis le moyen âge à nos jours, prétendent avoir des révélations directes autres que c'elles de la Bible.

Ce verset 11 nous montre que jusqu'au retour de Christ Dieu laisse chacun libre de faire ce qu'il a décidé... Car tout a été dit et fait par Dieu pour que chaque homme puisse faire le bon choix. Il n'y aura plus d'intervention de sa part jusqu'à ce que Christ revienne en gloire. Et le verset 12 en témoigne: C'est Christ qui déclare : Je viens bientôt et ma rétribution est avec moi.

A nouveau Jésus confirme qu'il est bien Dieu : « Le commencement et la fin. »

Une dernière fois il rappelle LA CONDITION pour avoir droit à l'arbre de vie et entrer dans la ville (Jérusalem éternelle) :

« Il faut avoir lavé sa robe. »

Nous avons vu dans les chapitres précédents que cela ne peut être fait qu'avec le sang de l'agneau.

Autrement dit on ne peut être sauvé qu'en se reconnaissant pécheur, donc coupable devant Dieu (et non par rapport à autrui), et en acceptant alors d'être racheté par son sacrifice.

Pour les autres, verset 15 : « Dehors les chiens, les magiciens, les débauchés, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! »

Il n'y aura plus aucun recours. « Dehors » c'est le lieu où il y a des pleurs et des grincements de dents... C'est l'étang de feu et de soufre.

Au verset 16 Christ dit qu'il a envoyé son ange pour attester ces choses dans les églises. Ce qui confirme notre commentaire du chapitre premier disant qu'il y avait une bénédiction ou un enrichissement particulier pour les églises ou l'Apocalypse est lue.

Le verset 17 est bouleversant et pathétique: C'est l'attente de Christ. L'esprit et l'épouse disent : viens ! Ce qui n'est pas surprenant car ici l'épouse représente l'église, et l'Esprit ne peut en être dissocié. Les deux disent: Viens, car ils l'attendent ardemment.

Ensuite, c'est un appel, une invitation à celui qui lit : « Qu'il puisse lui ou (elle) aussi, dire : viens. »

Ce qui signifie se mettre en règle avec lui et l'attendre au lieu de le craindre.

Et enfin l'invitation ultime adressée à quiconque a soif de vérité et de justice divine.

Qu'il vienne quel qu'il soit ! Qu'il se dépêche de prendre de l'eau de la vie gratuitement ! C'est Christ qui l'offre ! Pour lui le salut des âmes n'a jamais été un question d'argent ! Mais le temps presse, bientôt il sera trop tard.

Enfin les versets 18 et 19 scellent ce livre; nous les avons déjà vus tout au début mais ils méritent d'être relus, ils expliquent pourquoi la Bible est invulnérable :

« Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre, et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. »

Celui qui atteste ces choses dit : Oui je viens bientôt !

Puisse chaque lecteur être en mesure de dire, avec les derniers mots de la Bible :

« AMEN ! VIENS SEIGNEUR JESUS. »

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