Homilétique

Demi-preuves ; indices

Qu’on ne confonde pas les demi-preuves, c’est-à-dire les mauvaises preuves, avec les indices. Quand on n’aurait, sur une question, que des indices à fournir, ce serait déjà quelque chose : on réprimerait par là au moins la témérité des négations.

Quand on a des preuves, les indices ou présomptions préparent bien aux preuves ; et souvent, par une sorte d’effet rétroactif, la preuve administrée donne aux présomptions une valeur qu’elles n’avaient pas paru avoire.

e – Voyez Saurin, tome III, page 265, nouvelle édition. Un bel exemple d’une argumentation serrée et pressante se trouve dans le sermon de Bourdaloue sur le Jugement dernier

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