Les Pseavmes

Psaume 28.

Ô Dieu, ma haute forteresse
(Théodore de Bèze)

Le prophète, consterné de voir Dieu déshonoré par les méchants, prie pour sa délivrance. Il demande leur châtiment, et recommande avec confiance tous les fidèles à Dieu.

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— 1 —
1 Ô Dieu, ma haute forteresse,
C’est à Toi que mon cri s’adresse !
Si tu restais dans le silence
Mon désarroi serait immense,
Et je pourrais me comparer
À ceux que l’on doit enterrer.
— 2 —
2 Entends ma voix lorsque je crie,
Et quʼà mains jointes je te prie
En ton saint lieu. Veuille répondre,
3 Mon Dieu, et ne pas me confondre
Avec ceux dont le seul plaisir
Est de penser à mal agir.
— 3 —
 Leur bouche parle de concorde,
Mais leur cœur à tout mal sʼaccorde.
4 Paye-les selon leur mérites
Et leurs intentions maudites ;
Oui, que chacun dʼeux soit traité
Ainsi quʼil lʼaura mérité.
— 4 —
5 Puisquʼils se sont prétendus sages
Sans considérer ses ouvrages,
Sans tâcher dʼavoir connaissance
Des hauts effets de sa puissance,
Dieu ne veut pas les élever,
Nous les verrons tous sʼécrouler.
— 5 —
6 Loué soit Dieu que ma prière
A touché dans son sanctuaire,
7 Mon bouclier, ma citadelle,
Le salut de tous les fidèles !
En Dieu mon cœur sʼest réjoui ;
Mon cantique est monté vers Lui.
— 6 —
8 Dieu conserve son peuple en vie,
Il lʼaffermit en son messie.
9 Sauve ton peuple, et dʼâge en âge
Fais du bien à ton héritage ;
Sois toujours le berger, Seigneur,
Qui porte lʼagneau sur son cœur.

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