Les Pseavmes

Psaume 129.

Dès ma jeunesse on m’a livré l’assaut
(Théodore de Bèze)

L'Église est appelée à se réjouir de ce qu'après avoir été dès le commencement affligée par les adversaires, Dieu l'a délivrée. Le psalmiste prédit ensuite la destruction des méchants, malgré leur arrogance et leur force apparente.

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— 1 —
1 Dès ma jeunesse on m’a livré l’assaut,
En vérité, Israël peut le dire,
2 Dès ma jeunesse on m’a fait mille maux,
Mais sans pouvoir me vaincre ou me détruire.
— 2 —
3 Jʼen porte encore les marques jusquʼaux os,
Et lʼon dirait même quʼune charrue
Mʼait labouré tout au travers du dos,
Traînant le soc sur ma pauvre chair nue.
— 3 —
4 Mais le Seigneur a jugé, en tranchant
Les nœuds serrés par cette étrange haine ;
5 Telle est la fin honteuse des méchants,
Contre Sion toute énergie est vaine.
— 4 —
6 Quʼils soient ces gens comme lʼherbe du toit,
La touffe dʼherbe au creux dʼune muraille ;
Elle verdit au soleil, elle croît,
Le lendemain, elle nʼest plus que paille.
— 5 —
7 Nul nʼa pu voir quʼun jour le moissonneur
En rapportât des gerbes entassées,
Jamais non plus que le pauvre glaneur
Puisse en tirer une seule brassée.
— 6 —
8 Jamais non plus ceux qui passent par là
Ne disent-ils : Le Seigneur vous bénisse !
Au nom de Dieu, puissiez-vous trouver là
Le plus beau grain que la terre fournisse.

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