“J'ébranlerai toutes choses”

Deuxième partie
L'Église

« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis sans faillir en rien. »
Jacques 1.2-4

Combien d'entre vous veulent être accomplis et parfaits sans faillir en rien ? Eh bien la clé c'est la patience ou l'endurance.

Nous allons revenir au thème que nous avons commencé à traiter dans le chapitre précédent, l'ébranlement de toutes choses, ce que Dieu a prédit à travers ses prophètes. Je ne vais pas revenir sur ce que nous avons dit, simplement souligner que Dieu dit :

« J'ébranlerai toutes choses, j'ébranlerai le ciel, j'ébranlerai la terre, j'ébranlerai le sec, j'ébranlerai la mer, j'ébranlerai toutes les nations, j'ébranlerai tout ce qui peut être ébranlé. »

Le but étant que ceux d'entre nous qui ont reçu le royaume qui ne peut être ébranlé soient en quelque sorte filtrés du reste de l'humanité.

Maintenant je voudrais aborder une question pratique : comment allons-nous répondre ? Si nous croyons vraiment que Dieu va vraiment faire ce qu'il a clairement dit, comment allons-nous réagir ? Allons-nous ne rien faire ou allons-nous chercher dans la Bible à connaître le déroulement pratique et biblique des événements ?

Le fondement de la Parole

Tout d'abord, d'après ce que nous avons étudié dans le chapitre précédent, il est évident que si nous voulons demeurer inébranlables, nous devons construire un fondement sur la parole de Jésus, en écoutant et ne mettant en pratique sa Parole. Ainsi, tout ce que nous allons voir maintenant découle de cela. Autrement dit, dans quelle mesure allons-nous écouter et appliquer les enseignements de l'Écriture ?

Je veux commencer avec deux versets dans 2 Pierre 3, un chapitre qui traite de cette période, la période de l'ébranlement. Je vais lire ces versets, 11 et 12. 2 Pierre 3.11-12 :

« Puisque donc toutes les choses doivent se dissoudre, quelle ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété, tandis que vous attendez et hâtez l'avènement du jour de Dieu. »

Nous allons nous arrêter là. Pierre pose une question très sensée et c'est la bonne question. La question n'est pas de savoir en premier ce que nous allons faire, mais quel genre de personne devons-nous être ? Ce que nous sommes est plus important que ce que nous faisons. Et cela donne une esquisse de réponse qui contient trois éléments. Il dit tout d'abord en toutes choses une conduite sainte et pieuse. Deuxièmement, il dit attendre. Et troisièmement, hâter la venue du jour de Dieu. Ce devrait être notre réponse première : la sainteté, attendre la venue du jour de Dieu et hâter la venue de ce jour.

La sainteté : mis à part pour Dieu

Je vais traiter brièvement cela, tout d'abord en ce qui concerne la sainteté. Je vais juste regarder un passage qui est 2 Corinthiens 6, en commençant au verset 17 et en continuant au chapitre 7 verset 1. Vous devez vous souvenir que les divisions de chapitres n'étaient pas présentes dans le texte original, elles ont été mises bien des siècles après par les traducteurs. Et parfois, elles en obscurcissent le sens. Nous allons donc commencer maintenant avec 2 Corinthiens 6.17. Et la plupart du texte cite l'Ancien Testament.

« C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout puissant. Ayant donc de telles promesses, bien aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. »

Ainsi, Dieu fait la promsse d'être un Père pour tous ceux qui remplissent ses conditions. Mais souvenez-vous qu'il y a des conditions qui sont énoncées. Et la première est :

« Sortez du millieu d'eux... »

Il s'agit de sortir des incroyants. Pas de sortir des autres chrétiens, mais des inconvertis.

« ... et séparez-vous. »

Soyez mis à part pour Dieu.

« Ne touchez pas à ce qui est impur et je vous accueillerai. »

Il y a différentes façons de toucher à ce qui est impur, mais la façon la plus courante qui pose le problème pour pratiquement chacun d'entre nous, ce sont nos attitudes mentales et les choses que nous entretenons dans notre esprit. Et aussi les choses que nous regardons. En particulier, je voudrais vous dire que, selon mes critères, beaucoup de programmes télé sont impurs. Si c'est plus fort que nous, c'est une autre histoire et plus d'aide sera nécessaire.

Je ne dis pas que nous n'allons jamais au cinéma mais c'est très rare que Ruth et moi allions voir des films au cinéma parce qu'ils sont impurs. Il y a eu un film il y a quelques années qui était vraiment excellent, il s'appelait Frisco Kid. C'était vraiment hilarant. C'était tellement bien et c'était basé sur la vie d'un jeune Juif qui voulait devenir rabbin et qui a dû quitter la Pologne pour Los Angeles. Je veux dire c'était tellement fidèle à la pensée du peuple juif, l'histoire était excellente. Et les acteurs étaient extraordinaires. Mais au milieu de tout cela, alors que ce n'était pas nécessaire, il y avait un langage ordurier. Cela n'avait rien à voir avec l'intrigue. Ruth et moi avions décidé de le revoir.

Mais finalement, nous nous sommes dit : « Je ne me sens pas libre d'exposer le Saint-Esprit en moi au genre de langage qui vient de ce film. » C'est une décision personnelle, mais c'est un exemple de ce que peut signifier toucher ce qui est impur. Ne vous exposez pas à des choses qui vont vous souiller mentalement si vous n'y êtes pas obligés.

J'ai été sauvé alors que j'étais dans l'Armée Britannique et j'ai passé encore quatre ans et demi dans l'armée après cela. Vous ne pouvez pas éviter d'être exposé à des choses qui sont impures dans l'armée. Je veux dire que les soldats britanniques sont incapables de parler sans blasphémer et jurer à moins d'avoir été sauvés. Mais je ne m'y suis pas exposé. Je ne pouvais pas l'éviter. Je ne me suis jamais délibérément, par la grâce de Dieu, exposé à quelque chose qui m'aurait souillé.

Garder son cœur pur

En tant que prédicateur, je suis particulièrement attentif parce que je sais que si je laisse entrer quelque chose dans mon esprit, tôt ou tard cela sortira par ma bouche quand je prêcherai. Je garde mon esprit. Ruth en est témoin. Je ne laisse pas entrer délibérément dans mon esprit quelque chose qui pourrait corrompre la parole de Dieu que Dieu m'a donné de proclamer.

Je vous suggère d'y réfléchir. Vous n'êtes pas obligé d'avoir la même attitude que moi, mais demandez-vous si vous touchez à ce qui est impur. Suis-je exposé de façon non nécessaire à des choses qui souillent mon esprit ?

Jésus a dit heureux ceux dont le cœur est pur, car ils verront Dieu. Et le livre des Proverbes dit de garder son cœur plus que toute autre chose car de lui viennent les sources de la vie. Tout ce qui est dans la vie sort de votre cœur. Si vous avez un cœur pur, vous aurez une vie pure. Et si votre cœur est impur, votre vie sera impure. C'est une loi inaltérable qui régit tout comportement humain.

Et souvenez-vous que ce que vous faites entrer dans votre cœur détermine le cours de votre vie. Vous ne pouvez avoir de mauvaises choses dans votre cœur et vivre correctement. Et vous ne pouvez pas avoir de bonnes choses dans votre cœur et vivre mal. Ainsi, ce que vous avez dans votre cœur détermine le cours de votre vie.

Je me rappelle que lorsque j'étais enseignant en Afrique, au Kenya, je me suis intéressé à différents dialectes africains, dont un appelé looragili, qui est parlé par le peuple maragoli. J'étais principal de collège pour former des enseignements africains. Je ne sais pas pourquoi mais je suis allé dans le dortoir de certains étudiants et j'ai lu Proverbes 4.23 en looragili. Cela disait et leur langage était un peu plus simple :

« Garde ton cœur de toute ta force, car tout dans la vie sort de lui. » (Proverbes 4.23)

Je n'ai jamais oublié cela. Tout ce qui est dans la vie vient de ton cœur. Si vous voulez une bonne vie, ayez un bon cœur, pur et propre. Et si vous vous souillez, en fin de compte c'est vous qui en souffrirez le plus. Obéir à la Bible n'est pas vraiment faire montre d'une grande piété. C'est avoir du bon sens. Parce que cela marche.

Puis Dieu dit :

« Je serai pour vous un Père et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur Tout-Puissant. » (2 Corinthiens 6.18)

Dieu n'offre pas d'être inconditionnellement un Père à tous ceux qui le veulent. Il dit qu'il est un Père pour ceux qui remplissent les conditions.

Et Paul ajoute « donc » au début du chapitre 7. Et vous m'avez probablement entendu dire, certains d'entre vous, que si vous trouvez un donc ou un c'est pourquoi dans la Bible, vous devez vous demander pourquoi il est là. Et ce donc est là à cause des deux versets précédents.

« Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous donc de toute souillure... » (2 Corinthiens 7.1)

Il y a des choses que Dieu fait pour nous et d'autres que nous devons faire par nous-mêmes. Il y a beaucoup d'aspects à la sainteté que seul Dieu peut faire. Mais voici quelque chose dont nous avons la responsabilité.

L'occultisme : la souillure de l'esprit

« ... purifions-nous donc de toute souillure de la chair et de l'esprit. » (2 Corinthiens 7.1)

La souillure de la chair, je crois que la plupart d'entre nous ont une idée claire de ce que cela sous-entend. L'immoralité sexuelle, l'ivrognerie, la colère, les jurons. Mais qu'est-ce que la souillure de l'esprit ? Je pense que toute forme de contact avec l'occultisme est une souillure de l'esprit. Beaucoup de chrétiens aujourd'hui sont impliqués sans le savoir dans l'occultisme. Beaucoup de chrétiens lisent l'horoscope, n'est-ce pas ? Peut-être pas vous. Mais si vous viviez en Israël sous la loi de Moïse, et que vous lisez l'horoscope, vous auriez été mis à mort. C'est le tarif de Dieu pour ces choses.

Je ne vais par lire la liste des choses occultes, ce n'est pas mon but. Mais j'ai découvert dans ma propre vie qu'il fallait pas mal d'efforts de ma part pour éliminer l'occultisme. Par exemple, à Cambridge mon sujet d'étude principal sur lequel j'ai écrit ma thèse de doctorat, était la philosophie de Platon. Et beaucoup de gens admirent Platon. Vous trouvez de nombreux chrétiens, en fait il y a même une forme de chrétienté appelée néoplatonisme.

« ... purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » (2 Corinthiens 7.1)

C'est donc une responsabilité qui nous incombe. Je pourrais passer le reste de la soirée à vous dire comment le faire mais ce n'est pas mon sujet. Mon sujet, c'est que c'est à nous de le faire. Ce n'est pas quelque chose que Dieu fera pour nous c'est quelque chose qu'il nous demande de faire.

La sainteté liée à l'attente du retour du Seigneur

Nous retournons maintenant à 2 Pierre 3 et regardez la deuxième exigence : attendre l'avènement du Seigneur. Je veux juste regarder deux passages. Le premier; c'est Tite 2.11-13.

« Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ. » (Tite 2.11-13)

Et remarquez que Paul appelle Jésus, Dieu. Le grand Dieu et notre Seigneur Jésus-Christ. Et la motivation pour une vie sainte est principalement l'attente du retour du Seigneur. Je crois que si vous analysez l'enseignement du Nouveau Testament sur la sainteté, vous verrez que dans pratiquement tous les cas elle est liée à l'attente du retour du Seigneur. Et personnellement je crois que quand l'Église perd le sens de l'attente du retour du Seigneur, les critères de sainteté du Nouveau Testament sont impossibles. Parce que je crois que c'est la motivation clé.

Et de même dans 1 Jean 3.1-3 :

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu. Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur. » (1 Jean 3.1-3)

Vous pourriez me dire que vous croyez en la doctrine du retour du Seigneur mais je veux en avoir la preuve dans votre vie. Parce qu'il est dit « quiconque a cette espérance en lui, » l'espérance de son retour, « se purifie comme lui-même est pur. » Encore une fois, l'Écriture nous donne cette responsabilité. Il y a des façons dont Dieu nous purifie, il y a des façons par lesquelles nous devons nous purifier nous-mêmes. Et Dieu n'a qu'un seul standard de pureté, c'est Jésus. Tout comme il est pur, nous devons être purs.

Hâter le retour du Seigneur

Puis en revenant à 2 Pierre encore une fois, chapitre 3 verset 12, il est dit :

« ... vous attendez et hâtez l'avènement du jour de Dieu. » (2 Pierre 3.12)

Certaines versions disent « hâter jusqu'à ». Mais ce n'est pas une traduction vraiment appropriée. La bonne traduction est celle qui est utilisée dans le texte moderne, hâtant l'avènement du jour de Dieu. Il ne suffit pas simplement de l'attendre, nous devons le hâter. Comment pouvons-nous le hâter ? La Bible nous le dit très clairement. Regardez Matthieu 24. Au commencement de ce chapitre, les disciples demandent à Jésus quel sera le signe de sa venue à la fin des temps. Et dans sa réponse Jésus cite un certain nombre de signes : tremblements de terre, épidémies, impiété... mais il ne répond pas à la question avant le verset 14. Quel sera le signe de ta venue ? Et dans Matthieu 24.14, il donne une réponse spécifique :

« Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » (Matthieu 24.14)

Quand viendra la fin ? Quand l'évangile du royaume aura été prêchée dans le monde entier comme témoignage envers les nations.

Qui est responsable de prêcher l'évangile du royaume ? Nous, l'Église. Nous pouvons hâter sa venue en prêchant l'évangile du royaume.

D'un autre côté si nous ne le faisons pas, nous ne hâtons pas son retour, nous retardons sa venue. Et si vous considérez toute l'angoisse et la souffrance du monde aujourd'hui, être responsable de prolonger cela plus longtemps est une terrible responsabilité. Mais cela repose sur nous, chrétiens, si nous ne faisons pas ce que nous pouvons pour hâter la venue de ce jour.

L'Épouse doit se préparer

Et une autre réponse dans Apocalypse 19.7-8. C'est la louange qui continue dans le ciel :

« Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée. » (Apocalypse 19.7)

Ainsi le mariage ne peut avoir lieu tant que la femme, son épouse, ne s'est pas préparée. L'état de l'Église affecte la venue du Seigneur. Le Seigneur ne peut pas venir pour son épouse tant qu'elle ne s'est pas préparée.

J'ai vécu dans beaucoup de cultures et de nations différentes. Je n'ai jamais vécu dans une culture ou nation où une fiancée ne prend pas la peine de se préparer pour le jour de son mariage. C'est universel, peu importent votre couleur ou votre langue. Il en va de même pour l'Église. L'Église doit se préparer.

Puis au verset suivant, il est question de notre vêtement de noce. Verset 8 :

« Et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. » (Apocalypse 19.8)

Remarquez ce qui est dit : nous devons porter du lin, pur, blanc, éclatant. Et le lin éclatant, ce sont les actes justes des saints. Quand vous et moi croyons sincèrement en Jésus, que nous lui remettons nos vies, sa justice nous est imputée. Et l'Écriture dit que nous sommes justifiés, nous sommes reconnus justes. Mais ce n'est pas de cela dont parle l'Écriture ici. Elle parle des actes justes des saints. Nous devons traduire la justiceimputée en la justice mise en œuvre. Et c'est à partir de ce tissu, créé de nos actes de justice, que notre vêtement sera fait. Ce sont les actes justes des saints.

Je me permets de constater quelque chose parfois à partir de ce que j'ai observé. L'Église contemporaine a tout juste assez de tissu pour faire un bikini. Mais ce n'est pas concevable pour un mariage. Ainsi l'autre moyen par lequel nous pouvons hâter la venue du Seigneur, c'est en accomplissant des actes justes, nous fournissant assez de tissu pour faire le genre de vêtement que nous devons porter.

Exprimer notre obéissance à la parole de Dieu

Maintenant que j'ai posé une sorte de fondement, je veux parler de quatre façons pratiques dont nous pouvons exprimer notre obéissance à la parole de Dieu.

La première est de s'aligner sur le dessein de Dieu. Dieu a un dessein qui est clairement révélé au début du Nouveau Testament. Dieu n'a jamais changé de dessein ; Il y travaille avec persévérance. Et il est affirmé dans un passage familier que nous appelons le Notre Père. Matthieu 6.9-10 :

« Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié. » (Matthieu 6.9)

Ce n'est pas encore une prière, c'est une approche à la prière. Et la première prière spécifique est :

« Que ton royaume vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » (Matthieu 6.10)

Quel est l'objectif prioritaire de Dieu ? Que son royaume vienne. En nous pouvons seulement nous mettre en accord avec Dieu et avec son dessein, quand nous sommes en accord avec la venue du royaume de Dieu, quand tout ce que nous faisons est en fin de compte dirigé vers la venue du royaume de Dieu.

Dans le même chapitre de Matthieu, verset 33, il est dit :

« Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu et toutes ces choses vous seront données en plus. » (Matthieu 6.33)

Et quand Dieu dit premièrement, il veut dire premièrement, pas en deuxième ou en troisième. Autrement dit, notre première préoccupation dans la vie doit être la venue du royaume de Dieu.

Je suis assez naïf pour croire qu'il n'y a pas d'autre solution pour les maux de l'humanité. Nous sommes confrontés chaque jour à travers les médias, à toute l'angoisse et les tourments de l'humanité. Personnellement, je pense que les gens sont naïfs s'ils croient que l'homme peut résoudre ce problème par lui-même.

Mais l'homme a entretenu l'idée depuis des centaines d'années qu'il pouvait résoudre ses propres problèmes ; apporter la paix et la justice sur terre. J'aimerais dire aujourd'hui que nous sommes probablement plus loin de cet objectif que jamais dans toute l'histoire de l'humanité.

Ainsi, je n'ai pas honte de dire que je crois que la seule et ultime solution réaliste pour la race humaine, c'est l'établissement du royaume de Dieu sur la terre sous le règne de son souverain désigné, Jésus-Christ. Je ne me sens pas intellectuellement inférieur parce que je crois cela, je ne crois pas que ce soit une superstition pieuse ; je crois que c'est une évaluation réaliste de la situation du monde et de la nature de l'homme. Ainsi, je suis engagé dans la venue du royaume de Dieu. Et dans la mesure où cela réside en moi, avec mes faiblesses et mes fragilités, mas vie est consacrée à ce but.

Il se trouve que je suis prédicateur. J'ai un ministère d'enseignement. Et par la grâce de Dieu, mes enseignements atteignent maintenant pratiquement toutes les nations de la terre sous différentes formes : radio, vidéo, audio et imprimés. C'est l'expression pratique dans ma vie de mon engagement pour la venue du royaume de Dieu.

Nous sommes tous appelés à faire quelque chose

Cependant, vous n'êtes pas appelé à faire ce que je suis appelé à faire. Mais vous êtes appelé à faire quelque chose. Et tout d'abord vous devez mettre vos priorités en ordre. Il ne s'agit pas de chercher le royaume de Dieu quand cela vous convient ou quand vous avez fait toutes les autres choses qui vous concernent, mais cherchez-le premièrement. Et quand Dieu dit premièrement, il veut dire premièrement.

En travaillant sur ce message j'ai une image claire du prophète Jonas dans mon esprit. J'aimerais m'y arrêter un instant. La plupart d'entre vous connaissent l'histoire de Jonas. Dieu lui dit : « Va à Ninive pour prêcher ce que je te dis ». Ninive était à l'Est et Jonas est parti dans la direction opposée, il est allé à l'Ouest. Je crois que la raison pour laquelle il ne voulait pas prêcher aux Ninivites, c'est parce qu'il avait peur qu'ils se repentent. Les Ninivites étaient l'ennemi politique numéro un du peuple d'Israël. Alors il ne voulait rien faire qui aurait pu faire avancer leur cause. C'est mon opinion personnelle.

Et ce qui est remarquable, c'est que lorsque Dieu a finalement obtenu ce qu'il voulait avec Jonas, la plus grande expérience de conversion rapportée de l'histoire s'est produite grâce à lui. Une ville entière, on pense qu'il y avait au moins cent vingt mille personnes, s'est convertie.

Mais avant que cela n'arrive, Jonas a dû apprendre une leçon. C'est très intéressant. Il vivait dans les montagnes de Galilée. Et quand il a tourné le dos à Dieu, chaque pas qu'il faisait, était un pas vers le bas. Il est passé des montagnes à la plaine, de la plaine au port, du port au bateau. Et ce n'était pas fini. Du bateau dans la mer.

Que cela soit un avertissement pour chacun d'entre nous. Quand vous tournez le dos à Dieu, chaque pas que vous ferez sera un pas vers le bas.

Mais Dieu suivait Jonas et quand le bateau a mis les voiles, il est dit : « Mais l'Éternel fit souffler sur la mer un vent impétueux. » Tous les païens ont commencé à crier à Dieu et à demander de l'aide. Où était Jonas, le seul qui connaissait le vrai Dieu, le seul qui avait la réponse ? Permettez-moi de lire. Verset 5 :

« Les mariniers eurent peur, ils implorèrent chacun leur dieu, et ils jetèrent dans la mer les objets qui étaient sur le navire, afin de le rendre plus léger. Jonas descendit au fond du navire, se coucha, et s'endormit profondément. » (Jonas 1.5)

Vous savez ce qui le faisait dormir ? Une mauvaise conscience. Il ne pouvait pas affronter la vie. J'ai rencontré des gens qui trouvaient refuge dans le sommeil. Je connaisais une femme qui, lorsque les choses tournaient mal, allait dormir durant seize heures. C'était son échappatoire dans la vie.

« Le pilote (qui était un incroyant) s'approcha de lui, et lui dit : Pourquoi dors-tu ? Lève-toi, invoque ton Dieu ! peut-être voudra-t-il penser à nous, et nous ne périrons pas. » (Jonas 1.6)

Vous savez, il y a beaucoup de Jonas dans le monde aujourd'hui. Ils ont été appelés par Dieu ; ils savent parfaitement ce que Dieu les appelle à faire. Mais cela ne leur convient pas, alors ils ont tourné le dos à Dieu et maintenant alors que le monde est dans la tempête, où sont-ils ? Au fond du navire prodondément endormis. C'est une situation tragique.

Il y a certainement quelques Jonas parmi ceux qui lisent ce livre. Vous savez que Dieu vous a appelés et vous avez délibérément tourné le dos à Dieu. Et qui sait comment vous êtes venus à lire ce livre ? Alors réfléchissez-y.

Pensez-y, que faisait le seul homme qui connaissait le véritable Dieu, le seul homme qui avait la réponse. Tous les païens autour de lui priaient sincèrement, et il était au fond des cales du bateau endormi profondément. Quelle image réaliste de beaucoup de chrétiens aujourd'hui, endormis au fond du bateau parce qu'ils ne veulent pas affronter la réalité.

Voici ma recommandation numéro un. S'aligner sur le dessein de Dieu qui est la venue de son royaume. Il ne varie jamais, il ne changera jamais. C'est son objectif.

Culviver la persévérance

Numéro deux, cultivez la persévérance. Nous allons revenir à Matthieu 24. Le verset que j'ai cité était le verset 14.

« Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » (Matthieu 24.14)

Mais le verset précédent dit :

« Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. » (Matthieu 24.13)

Et Jésus a parlé des problèmes, des troubles, des angoisses qui vont venir sur la nation. Puis il dit :

« Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. » (Matthieu 24.13)

C'est la traduction française, mais le grec est plus spécifique. Il dit : « Celui qui aura persévéré jusqu'à la fin sera sauvé. » En fait, c'est plus précis que cela. Jésus a dit que celui qui aura persévéré jusqu'à la fin sera celui qui sera sauvé. La traduction française ne le fait pas ressortir suffisamment clairement. Qui sera sauvé ? Celui qui aura persévéré jusqu'à la fin. Mais pour demeurer dans le salut, vous devez persévérer.

Luc 21, qui est un passage parallèle, encore un discours de Jésus, dit au verset 17 et suivants :

« Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom. » (Luc 21.17)

Bien entendu, cela doit se référer à des chrétiens parce que ce sont des gens qui sont haïs à cause du nom de Jésus. C'est l'une des promesses que les chrétiens ne veulent pas mettre dans leur boîte à promesses !

Mais plutôt la promesse suivante :

« ... mais il ne se perdra pas un cheveu de votre tête. » (Luc 21.18)

Cela se réfère à la résurrection parce que beaucoup de chrétiens ont été des martyrs et leurs corps ont été complètement détruits. Mais dans la résurrection, si vous y passez, vous en ressortirez avec une tête pleine de cheveux. Par un seul ne manquera ! C'est garanti par Jésus.

Puis il dit :

« Par votre persévérance vous sauverez vos âmes. » (Luc 21.19)

Mais cela ne rend pas vraiment la signification. Je vais vous donner ma version, la version Prince.

Acheter non pas avec de l'argent, mais avec la prière

Vous pouvez vérifier si vous le souhaitez mais j'ai regardé les mots. Voici ce que je comprends. Autrement dit, quel est le prix que vous devez payer pour le salut de votre âme ? En un mot, la persévérance.

Vous voyez, ce sont des choses que nous devons acheter, mais pas avec de l'argent. Il y a une autre monnaie avec laquelle nous achetons des choses. Dans Ésaïe 55.1, il est dit :

« Venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! » (Ésaïe 55.1)

Vous devez les acheter mais sans argent. Dans la parabole des dix vierges, les vierges sages disent aux vierges folles d'aller chercher de l'huile. Mais quand elles sont allées acheter de l'huile, le fiancé est arrivé et elles l'ont raté. L'huile a toujours été considérée comme un type du Saint-Esprit. Vous ne pouvez pas acheter le Saint-Esprit avec de l'argent mais vous devez acheter le Saint-Esprit avec la prière, en recherchant Dieu, avec du temps passé dans la Parole. Autrement, quand votre lampe s'éteindra, vous n'aurez rien pour la recharger.

Puis dans Apocalypse 3, en parlant à l'église de Laodicée, Jésus dit :

« Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu ... et des vêtements blancs. » (Apocalypse 3.18)

Ce n'est pas acheté avec de l'argent, mais c'est acheté. Et selon moi, ici dans Luc, Jésus dit que vous devez acheter le salut de votre âme par votre persévérance. Si vous ne persévérez pas, vous serez perdu.

Voici le passage que Ruth et moi proclamons :

« Considérer comme un sujet de joie complète les diverses épreuves... » (Jacques 1.2)

Pouvez-vous le proclamer ? Je veux dire, je sais que vous pouvez prononcer les mots, mais est-ce vrai ? En fait, nous proclamons ce passage parce que Dieu nous a montré, il nous a convaincus que ce n'était pas comme ça pour nous. Quand nous nous trouvons dans certaines épreuves, je ne sais pas si nous nous plaignons mais nous ne les avons certainement pas considérées comme une joie. Alors nous avons confessé cela comme un péché. Et nous essayons de progresser. Mais Jacques dit de considérer comme une joie les diverses épreuves auxquelles nous commes confrontés. Pourquoi ?

Parce que l'épreuve de notre foi produit la persévérance.

J'ai observé dans le Nouveau Testament que chaque épreuve pour le chrétien est en fin de compte un test de foi. Cela peut prendre différentes formes mais ce qui est testé, c'est votre foi. Puis Jacques dit :

« ... il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre. » (Jacques 1.4)

N'abandonnez pas avant, ne commencez pas à endurer poura abandonner.

« Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. » (Jacques 1.4)

Je pense que beaucoup d'entre vous voudrait être parfaits et accomplis ne manquant de rien ? Quelle est la condition ? La persévérance. Il n'y a pas d'autre voie.

Il n'y a qu'une seule façon d'apprendre à persévérer, savez-vous laquelle ? En persévérant. La version NBS de Jacques 5.11 dit : « Nous disons bienheureux ceux qui ont enduré », tandis que d'autres disent « Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. » Un des termes utilisés dans une ancienne version anglaise était « qui souffre longuement » et vous savez comment vous apprenez à souffrir patiemment ? En souffrant longuement. Il n'y a pas d'autre moyen.

Une femme est un jour venue voir un frère, un serviteur que je connais, pour la prière, et lui a dit : « Frère untel, priez pour moi, pour que je sorte de cette situation, je ne supporte plus le patron pour lequel je travaille. » Il lui dit : « Non, je ne prierai pas pour vous, vous n'avez pas souffert assez longtemps. »

La persévérance est liée au retour du Seigneur

J'aimerais me tourner vers la fin de Jacques. J'aimerais souligner combien la persévérance est liée à la préparation du retour du Seigneur. Jacques 5, lisons simplement les versets 7 à 11. Ici le mot utilisé est principalement patience. Permettez-moi de vous offrir une petite leçon de français. Il y a trois mots qui se ressemblent en français : la patience, la persévérance et l'endurance. Ils se ressemblent, mais ils sont distincts et tous ont leur place dans la vie chrétienne.

La patience vient de la même racine latine qui a donné le mot passif. La patience, c'est essentiellement ne rien faire. Et Dieu exprime la patience. Pierre dit que la patience de Dieu a attendu dans les jours de Noé. Dieu n'a rien fait. Durant cent vingt ans il a laissé l'homme avancer. Beaucoup de gens en ont conclu que Dieu ne s'en souciait pas. Ce n'est pas le cas dans la patience de Dieu. Souvent Dieu exerce la patience, il ne fait rien. Vous vous demandez comment il a pu laisser Hitler faire ce qu'il faisait ? La patience de Dieu. Ainsi, la patience, en un sens, dans le bon sens, c'est de ne rien faire.

Puis il y a la persévérance qui pourrait être interprétée comme faire quelque chose et le faire sans relâche. Le faire encore et encore. Sans s'arrêter.

Puis il y a l'endurance qui est le mot que nous trouvons le plus. Le mot grec signifie rester sous. Vous êtes sous toutes ces pressions et l'endurance, c'est de rester là. C'est résister à toutes ces choses mais c'est de ne pas essayer d'y échapper.

Nous avons donc ici trois aspects de la conduite chrétienne : la patience, la persévérance et l'endurance. Et elles sont toutes impliquées dans la préparation de la venue du Seigneur. Je vais donc lire ces quelques versets de Jacques 5.7 :

« Soyez donc patients, frères jusqu'à l'avènement du Seigneur. » (Jacques 5.7)

Vous savez, je trouve que pour la plupart des serviteurs de Dieu la patience est la chose la plus difficile à acquérir. Je pense que les femmes sont meilleures dans ce domaine que les hommes. Cela ne veut pas dire qu'elles sont bonnes. Mais ce que je veux dire c'est que j'ai été chrétien pendant au moins trente ans avant de réaliser que mon péché mignon était l'impatience. Je n'en étais même pas convaincu. Et quand j'ai commencé à l'affronter, j'ai commencé à réaliser la prise qu'elle avait sur moi.

Continuons.

« Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu'à ce qu'il ait reçu les pluies de la première et de l'arrière-saison. Vous aussi, soyez patients, affermissez vos cœurs, car l'avènement du Seigneur est proche. Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés : voici, le juge est à la porte. Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. » (Jacques 5.7-10)

Je rencontre beaucoup de gens aujourd'hui qui veulent se proclamer prophètes. Mais je ne suis pas sûr qu'ils suivent le modèle biblique parce qu'il n'y a rien d'attirant à vouloir être un prophète selon la Bible. C'est douloureux. Cela signifie l'isolement, la persécution.

J'ai prêché une fois au Ghana, en Afrique, sur les ministères du Corps de Christ : apôtres, prophètes, évangélistes... J'avais un auditoire d'environ trois mille personnes je crois, pour la plupart de jeunes hommes, c'était merveilleux. Après avoir parlé du ministère d'apôtre pendant un bon moment, j'ai demandé : « Combien d'entre vous veulent devenir apôtres ? »

Beaucoup d'entre eux ont levé la main. Je leur ai dit : « Attendez, laissez-moi vous lire la description du job avant que vous ne posiez votre candidature. » Je me suis tourné vers 1 Corinthiens 4 qui est très parlant. Voici ce que cela disant ; je crois que cela s'applique vraiment aux chrétiens charismatiques aujourd'hui. J'avais coutume d'appeler cela le mouvement charismatique mais je ne le fais pas parce que je ne pense pas qu'il “mouve” beaucoup. C'était le cas mais il s'est enlisé quelque part. Voici 1 Corinthiens 4, en commençant au verset 8 :

« Déjà vous êtes rassasiés, (Il s'adresse aux chrétiens de Corinthe) déjà vous êtes riches. » (Ils ont reçu le plein évangile.) (1 Corithiens 4.8)
« ... sans nous vous avez commencé à régner. Et puissiez-vous régner en effet, afin que nous aussi nous régnions avec vous ! Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ ; mais vous, vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés, et nous sommes méprisés ! Jusqu'à cette heure, nous souffrons la faim, la soif, la nudité ; nous sommes maltraités, errants çà et là ; nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains ; injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons ; calomniés, nous parlons avec bonté ; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu'à maintenant. » (1 Corithiens 4.8-13)

Voici la description d'un apôtre dans le Nouveau Testament. Si vous voulez une description de ce que c'est d'être un prophète, je crois que vous pourrez la trouver dans Hébreux. Hébreux 11, les deux derniers versets. C'est le ministère prophétique.

« Ils furent lapidés, sciés, (il s'agit d'Ésaïe) torturés, ils moururent tués par l'épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n'était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. » (Hébreux 11.37-38)

Combien d'entre vous veulent devenir prophète ?

Vous voyez ce qu'il faut ? De l'endurance.

Nous continuons maintenant avec ce que nous avons lu ici. Nous revenons au verset 10 de Jacques 5.

« Prenez pour modèles de patience dans la souffrance les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. » (Jacques 5.10)

Non pas un exemple de gloire mais de souffrance.

« Nous disons heureux ceux qui persévèrent. Vous avez entendu parler de la persévérance de Job et vous avez vu la fin que le Seigneur lui a accordée, car le Seigneur est plein de tendresse et de compassion. » (Jacques 5.11, Segond 21)

Si vous parcourez ces versets, vous verrez que le thème est la patience, la persévérance, l'endurance. Et c'est le modèle pour le peuple de Dieu qui se prépare pour le retour du Seigneur.

Je dois dire que cela s'applique à moi-même autant qu'à quiconque. Je tremble souvent quand j'entends avec quelle irresponsabilité les gens parlent aujourd'hui des ministères et des dons. Il est difficile d'avoir un ministère dans le Corps de Christ. Plus vous ferez du mal au diable, plus il vous combattra. Si vous n'êtes pas préparé au conflit et à l'angoisse, oubliez.

L'importance de l'attente

Nous en arrivons au numéro trois. C'est encore pire ! Savez-vous ce que c'est ? L'attente. L'importance de l'attente est presque totalement négligée dans l'Église contemporaine, tout du moins par le genre de personnes que je fréquente. Et pourtant c'est une partie centrale de notre préparation pour le retour du Seigneur. Hébreux 9.28 :

« ... de même Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut. » (Hébreux 9.28)

À qui apparaîtra-t-il ? A ceux qui l'attendent avec impatience. Certaines traductions ne mettent pas « avec impatience » mais c'est une double préposition en grec. Je crois que « avec impatience » représente bien la réelle signification de cela. Il ne s'agit pas seulement de l'attendre, mais de l'attendre avec impatience.

J'ai un ami prédicateur. Nous avons travaillé ensemble dans le passé. Il avait une drôle de façon de s'exprimer et il disait que quand le Seigneur allait revenir il s'attendait à recevoir quelque chose de plus que « Content que tu sois de retour. » Si nous l'attendons avec impatience, nous aurons plus à dire que cela !

Puis dans 1 Thessaloniciens, un passage vraiment remarquable, chapitre 1, versets 9 et 10 qui parle du témoignage des incroyants à l'expérience des chrétiens de Thessalonique.

« Car on raconte, à notre sujet, quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu'il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. » (1 Thessaloniciens 1.9-10)

Ainsi ces gens se sont tournés vers Dieu grâce au ministère de Paul pour faire deux choses. Et rien ne laisse penser que l'une est plus importante que l'autre. Servir de Dieu vivant et attendre le retour de son Fils du ciel.

En tant que chrétiens, nous devons tous servir mais nous sommes aussi appelés à attendre. Et j'ai parlé à des ministres et à des travailleurs chrétiens dans différents endroits, en posant parfois cette question : « Qu'est-ce qui demande le plus de foi ? Travailler ou attendre ? » Et je n'ai jamais entendu personne me répondre qu'il fallait plus de foi pour travailler que pour attendre. Le véritable test de la foi, c'est l'attente. Et c'est un test auquel nous serons tous soumis parce que nous sommes appelés à nous détourner des idoles pour servir Dieu, pour attendre son Fils.

Nous allons voir un verset dans Ésaïe 64, verset 3 qui est très parlant dans cette traduction que j'aime citer, la version Darby. Chapitre 64, verset 3. Cela décrit un aspect unique du véritable Dieu, il est dit :

« Et jamais on n'a entendu, jamais on a ouï de l'oreille, jamais l'œil n'a vu, hors toi, ô Dieu, ce que Dieu a préparé pour celui qui s'attend à lui. » (Ésaïe 64.3, Darby)

Quelle est l'unique caractéristique de Dieu et ce qui le distingue ? Il agit en faveur de ceux qui s'attendent à lui.

Dans Jean 9.4, Jésus dit :

« Il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. » (Jean 9.4)

Comprenez-vous cela ? Il y aura la venue sur terre d'une nuit sombre quand le travail sera terminé et où nous ne ferons qu'une seule chose, à savoir, attendre. Nous attendrons satisfaits si nous avons fait notre travail. Mais cela sera extrêmement frustant si la nuit descend et que vous pensez : « Mais j'aurais dû faire ceci, j'aurais dû faire cela, j'aurais dû être là. » Parce que ce sera trop tard. La nuit vient où personne ne pourra travailler. La seule chose que nous pouvons faire est d'attendre et nous ne savons pas combien de temps nous devons attendre.

Vous savez ce que j'ai remarqué au sujet des épreuves de Dieu ? Il ne vous dit pratiquement jamais : « C'est une épreuve et si tu tiens bon six mois tu passeras le cap. » Et certains d'entre nous tiennent cinq mois et vingt-neuf jours et abandonnent. Nous ne savions pas qu'il ne nous restait plus qu'un jour. N'abandonnez jamais ! Il n'y a pas de précédent dans la Bible pour l'abandon. C'est Dieu qui détermine la durée de l'épreuve, pas nous.

L'épreuve de l'attente

L'attente est une épreuve auxquelles Dieu soumet invariablement les serviteurs qu'il veut utiliser. Je vais vous faire une petite liste. Abraham : « Tu vas avoir un fils qui sera à la tête d'une grande nation qui sera unique au monde. » Combien de temps a-t-il dû attendre ? Vingt-cinq ans. Pendant ce temps, sa chère épouse Sarah a essayé de l'aider et a compliqué les choses. C'est intéressant, elle a dit : « Écoute-moi, fais ce que je te dis. » Tout d'abord elle lui dit d'avoir un enfant avec Hagar, et ensuite elle lui dit de se débarrasser de l'enfant. C'est le conseil de la chair, ce n'est pas cohérent. Elle dit une chose et plus tard l'annule.

Mais Abraham est devenu l'homme qu'il était en attendant. Il a dû voir sa femme dépasser l'âge de porter des enfants, et continuer à attendre. Cela m'étonne qu'Abraham soit bien noté dans la Bible, car qu'a-t-il fait ? Il était essentiellement un éleveur de bétail prospère et errait dans la région à l'extrémité est de la Méditerranée, gardant ses moutons et ses troupeaux. Il n'a rien fait de très spectaculaire jusqu'au moment où il était prêt à offrir son fils Isaac.

Je me suis souvent demandé pourquoi Dieu estimait si fort Abraham pour qu'il soit appelé l'ami de Dieu. Je ne suis pas sûr de connaître vraiment la réponse, mais je crois que l'une des raisons est qu'il a gagné la faveur de Dieu en attendant. Certains d'entre vous vont perdre la faveur de Dieu si vous n'attendez pas.

Puis il y a eu Joseph. J'aime ce passage du Psaume 105 qui parle de Joseph. Je crois que je peux m'identifier à cela dans une certaine mesure avec ma propre expérience. Psaume 105.17 et suivants :

« Il envoya devant eux un homme : Joseph fut vendu comme esclave. On serra ses pieds dans des liens, on le mit aux fers. » (Psaumes 105.17-18)

Certains disent que les fers sont aussi entrés dans son âme.

« Tant que le moment de sa parole n'était pas arrivé, la parole de Dieu l'a testé. » (Psaumes 105.19)

Vous voyez, c'est une épreuve. Le Seigneur vous donne une promesse glorieuse et extraordinaire. Et après cela, tout va à l'opposé. Au lieu de devenir le dirigeant de votre frère, vous finissez dans une geôle en Égypte. Et je ne peux pas imaginer un endroit pire que d'être en prison en Égypte. Que faisait Dieu ? Quelle était l'épreuve ? L'attente.

Et ensuite si vous en voulez d'autres, Moïse. Il est dit dans Nombres 12.3 que Moïse était l'homme de plus doux de la terre. Comment Moïse a-t-il appris la douceur&nbs;? En attendant quarante ans.

Quelqu'un a demandé à un de mes amis pasteurs : « Pourquoi Dieu a-t-il laissé Moïse attendre quarante ans ? » La réponse a été : « Parce qu'il ne pouvait pas le faire en trente-neuf. »

L'autorité vient avec la douceur

Dieu n'arrêtera pas tant que l'épreuve ne sera pas complète. Quand Moïse a d'abord pensé qu'il pouvait délivrer Israël de l'Égypte, c'était un jeune homme très arrogant. Quarante ans plus tard, il était l'homme le plus doux de la terre. Et personne, mis à part Jésus, n'a jamais exercé une telle autorité que Moïse. Alors si vous voulez avoir de l'aurorité, vous savez ce que vous devez cultiver ? La douceur. Dieu ne peut pas confier son autorité à quelqu'un d'arrogant, de fier et de sûr de lui.

Connaissez-vous la condition pour être promu dans le royaume de Dieu ? C'est très simple. C'est de s'abaisser. Celui qui s'abaisse sera élevé. Mais à l'inverse, celui qui s'élève lui-même sera abaissé. Vous avez le choix. C'est une loi inaltérable qui gouverne l'univers. Les gens parlent de briser les lois de Dieu, ce n'est pas vrai. Nous ne brisons pas les lois de Dieu, les lois de Dieu nous brisent si nous les brisons.

Et David, un autre jeune homme à qui Dieu a fait des promesses extraordinaires. Et il a passé les années suivantes, je pense probablement une quinzaine d'années à vivre, comme il le dit lui-même, comme un chien ou une perdrix dans les montagnes, fuyant l'homme à qui il devait succéder en tant que roi.

Pourquoi Dieu a-t-il permis cela ? En fait, pourquoi Dieu a-t-il ordonné cela, que cherchait-il ? En un mot, l'endurance. Vous ne pouvez pas éviter l'endurance et entrer dans les promesses de Dieu. Vous pouvez avancer jusqu'à un certain point, mais la plénitude ne vient qu'à travers l'endurance. Et juste quand il semble impossible de tenir le coup, arrive le temps de résister. Ne renoncez pas. J'aimerais dire cela à plusieurs d'entre vous individuellement. Vous êtes dans l'épreuve, vous vous en sortez bien, tenez bon. Ne reculez pas, n'abandonnez pas. Dieu est fidèle.

On m'a parfois demandé si j'avais un message à laisser pour la postérité, quel serait-il ? Je dis toujours que je peux vous le donner en trois mots, « Dieu est fidèle ».

L'attente réalise la dépendance

Je voudrais préciser autre chose à propos de l'attente. Cela nous permet de réaliser toujours plus notre dépendance à l'égard de Dieu. Je ne peux rien faire. Je ne peux pas faire que les choses arrivent. Je ne sais pas quand cela viendra. Je dépends simplement de lui.

Si par exemple l'électricité est coupée pour des raisons que nous ne comprenons pas. Et nous sommes en train de faire la cuisine ou quelqu'un repasse, nous appelons et en fin de compte on arrive à avoir un électricien. Il est midi et il dit : « Je vais essayer d'être là pour 16 heures. » Alors qu'est-ce qu'on fait pendant quatre heures ? On attend. Et à la fin des quatre heures nous savons une chose, nous avons besoin d'un électricien. Nous dépendons de lui.

Ainsi attendre nous permet de réaliser dans une toute autre mesure notre dépendance à Jésus.

La quatrième recommandation que je donnerais, c'est de cultiver une attitude positive dans l'attente. Quelqu'un a dit que toute personne naît optimiste ou pessimiste. Je sais très bien comment je suis né. Je suis né pessimiste. De plus, j'ai été élevé pour être pessimiste. Je veux dire que mes parents étaient de braves gens mais chez moi si vous ne vous inquiétez pas, il fallait vous inquiéter du fait que vous ne vous inquiétez pas. Quand j'ai été sauvé, bapstisé dans le Saint-Esprit et que j'ai eu un ministère, je n'avais pas vaincu le pessimisme. Et l'expression qu'il a prise dans ma vie était la dépression. Et bien que d'autres personnes soient sauvées, je luttais sans cesse contre ce nuage noir qui descendait sur moi. Et je faisais tout. Ce que je veux dire c'est que je connaissais plutôt bien les Écritures, je savais qu'on devait se considérer mort et je me suis reconnu mort tant de fois que cela n'avait plus de sens. Mais cela ne résolvait pas le problème.

Un jour je lisais Ésaïe 61.3 et je vis :

« ... un esprit de louange au lieu d'un esprit d'abattement. » (Ésaïe 61.3)

Et quand j'ai lu l'expression « esprit d'abattement », le Saint-Esprit me dit : « Voilà ton problème. » Soudain, j'ai réalisé qu'il ne s'agissait pas de moi. Ce n'était pas mon attitude mentale ; c'était une personne qui me tourmentait nuit et jour. J'ai réalisé que c'était une personne qui me connaissait depuis mon enfance. Il connaissait toutes mes faiblesses et il savait exactement quand m'attaquer.

De plus, j'ai réalisé que c'était ce que nous appelons un esprit générationnel. C'était un esprit qui était descendu à travers ma famille. J'ai identifié exactement le même état chez mon père. J'ai fait appel au nom du Seigneur et j'ai été délivré de ce démon. Eh oui, j'étais sauvé, je parlais en langues, je prêchais l'évangile. Mais j'avais besoin d'être délivré d'un démon.

J'avais tellement honte de cela que je n'ai rien dit à personne pendant dix ans. Puis le Seigneur m'a forcé à le révéler quand j'ai été confronté à une femme possédée d'un démon devant la chaire un dimance matin. Je venais juste de prêcher que peu importe ce que le diable fait, Dieu a le dernier mot. Il y avait cette femme qui se tordait comme un serpent devant le pupitre, cette même femme qui jouait du piano pendant la louange. Je savais que je devais prouver ce que je venais de dire ou arrêter de dire. Et c'est là que j'ai été poussé à me dévoiler. Et cette femme a été délivrée. Mais il m'a fallu dix ans à partir de ce moment où j'ai été délivré avant que je puisse en parler en public.

Mais si je mentionne cela c'est parce qu'une fois que j'ai été délivré, Dieu m'a montré qu'il avait fait pour moi ce que je ne pouvais pas faire pour moi-même. Mais il n'allait pas faire pour moi ce que je pouvais faire moi-même. Et il m'a montré que je devais changer ma façon de penser. Chaque fois qu'une suggestion ou une réaction négative venait à mon esprit, je devais y faire face avec un passage positif de l'Écriture. Et cela ne s'est pas fait en un jour, il m'a fallu au moins trois ans. Mais à la fin de ce temps, je n'étais plus pessimiste.

Alors je comprends ce que cela implique. Je dirais en fait que, en tant qu'Anglais moi-même, l'un des principaux problèmes des Britaniques, c'est le pessimisme. Les Anglais sont plus enclin au pessimisme que n'importe quel autre grand pays que je connais. Je crois que c'est certainement une influence spirituelle.

Vaincre, ou être vaincus

Revenons à cette idée d'avoir une attitude positive et concluons. Romains 12.21 dit :

« Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien. » (Romains 12.21)

Nous avons donc deux options et seulement deux. Nous pouvons vaincre ou nous pouvons être vaincus, mais il n'y a rien entre les deux. Et quand nous sommes confrontés au mal, il n'y a qu'une seule chose assez forte pour vaincre le mal, et c'est le bien. Nous ne pouvons pas adopter une attitude négative, nous ne pouvons pas dire que ce n'est pas notre problème. Nous devons pratiquer activement ce qui est bien. Ne vous laissez pas vaincre par le mal, mais surmontez le mal par le bien.

Et Romains 8.35 et suivants dit :

« Qui nous séparera de l'amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée ? Selon qu'il est écrit : C'est à cause de toi qu'on nous met à mort tout le jour, Qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. » (Romains 8.35-36)

C'est un enseignement plutôt négatif, n'est-ce pas ? Certaines personnes ont des objections face à un enseignement négatif, elles disent : « Frère, soyez positif. » Mais le négatif est aussi vrai. Les gens qui vendent de fausses actions en bourse sont très positifs mais ils sont malhonnêtes. Je crois qu'en tant que chrétiens, nous devons faire face au négatif. Nous ne pouvons pas fermer les yeux ou détourner le regard.

Le trouble va venir. Je pense qu'il y a plus de trouble devant nous que ce que la plupart d'entre nous peuvent imaginer. Mais cela ne signifie pas que nous devons être pessimistes.

Quel est le commentaire de Paul ?

« Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. » (Romains 8.37)

Que sont “toutes ces choses” ? Il y a une liste. La tribulation, la détresse, la persécution, la famine, la nudité, le péril ou l'épée. Et Paul dit ensuite que dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs.

J'ai demandé une fois au Seigneur ce que signifiait “plus que vainqueurs” et j'ai senti que la réponse qu'il me donnait était celle-ci : être plus que vainqueur signifie que tu es dans le trouble, que tu le vaincs et que tu en ressors avec plus que quand tu y es entré. Tu as pu obtenir un butin.

Dans 1 Jean 4.4 il est dit :

« Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les (toutes les forces du mal) avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. » (1 Jean 4.4)

En fait, il est incroyablement stupide pour le diable de croire qu'il puisse s'en prendre à Dieu. Nous ne pouvons pas avaler cette stupidité. Le Dieu qui a créé tout l'univers et l'a gardé en ordre parfait, et une certaine créature défie ce Dieu. Un philosophe américain a dit à propos du diable : « C'est un parfait idiot. » Je n'utilise pas de mots vides de sens, je ne fais que souligner que ce qu'a fait le diable atteint le comble de la stupidité. Mais celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde.

Un autre passage avant de conclure. Apocalypse 21.7 :

« Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. » (Apocalypse 21.7)

J'ai cherché dans le Nouveau Testament et je ne trouve aucune promesse ici mis à part pour ceux qui vainquent. Et vous n'avez que deux options ; soit vaincre, soit être vaincu. Ainsi nous tous devons décider. Je peux vaincre, plus grand est celui qui vit en moi que celui qui est dans le monde, mais je dois me décider. Je dois remplir les conditions.

Maintenant nous allons mettre en pratique ce que je viens d'exposer très brièvement. Il se peut que vous soyez un “Jonas”, qui a entendu l'appel de Dieu et l'a refusé. Et peut-être que vous êtes dans la cale du bateau endormi profondément. Mais par une action de la providence de Dieu, vous lisez ce livre et vous avez entendu la description et vous vous reconnaissez : Je suis un Jonas. Je fuis Dieu. Et chaque pas que je fais depuis que j'ai tourné le dos à Dieu a été un pas vers le bas. Mais maintenant je veux revenir à Dieu. Je veux reconnaître ma rébellion, revenir à lui et lui soumettre ma vie.

Je veux vous dire que Dieu vous aime toujours, mais vous devez prendre une décision. Si vous voulez revenir à Dieu, faites une chose simple. Dites au Seigneur : « Je suis un Jonas. J'ai fui le Seigneur et je veux revenir. »

Je veux que vous sachiez que Dieu vous aime. Il ne vous a jamais abandonné. Vous l'avez peut-être abandonné mais lui ne vous a jamais abandonné.

J'aimerais que vous fassiez cette simple prière là où vous êtes.

« Seigneur Jésus, je suis désolé de t'avoir tourné le dos, et d'avoir fait mon propre chemin. Maintenant je me repens. Je me tourne vers toi, je me soumets à toi, et je te demande de faire un chemin dans ma vie. Prends-moi comme je suis et fais de moi ce que tu veux que je sois. Dans le nom de Jésus, amen. »

Que Dieu vous bénisse !

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