Le remède de Dieu contre le rejet

Le rejet ultime

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Tout ce que Dieu nous donne dans les Evangiles est basé sur des faits. Cela peut être résumé dans les trois étapes suivantes : les faits, la foi et les sentiments. L'Evangile est basé sur trois simples faits : 1) Christ est mort pour nos péchés selon les Ecritures ; 2) il a été enseveli ; 3) il est ressuscité le troisième jour (voir 1 Corinthiens 15.3-4). Ces trois faits sont la base de tout l'Evangile. Ce sont des faits. La foi s'approprie ces faits. La foi commence par ces faits ; elle croit et agit d'après eux. Puis après la foi, viennent les sentiments.

Cela fait toute la différence dans votre vie si votre foi est basée sur ces faits ou sur des sentiments. Si elle est basée sur des sentiments, vous serez une personne inconsistante et instable. Vos sentiments vont changer quand les circonstances vont changer ; les faits ne changent jamais. Si nous voulons faire des progrès en tant que chrétiens, il nous faut apprendre à croire les faits, même si nos sentiments nous en font douter. Pour recevoir la provision de Dieu pour le rejet, il y a deux faits de base qu'il vous faut vous approprier.

  1. Dieu n'a pas donné plusieurs solutions différentes aux divers besoins de l'humanité. Il a pourvu à une seule solution globale qui couvre tous les besoins de tout le monde : la mort en sacrifice de Jésus sur la croix.

  2. Ce qui s'est passé à la croix est un échange que Dieu lui-même avait planifié. Toutes les circonstances mauvaises de nos péchés sont déversées sur Jésus afin qu'en retour, tous les bénéfices de son obéissance sans péché puissent nous être accessibles. Pour notre part, nous avons droit de le réclamer. Cela provient uniquement de l'amour insondable de Dieu.

C'est pourquoi il serait vain de s'approcher de Dieu sur la base de quelque mérite ou d'une vertu que nous pourrions nous vanter de posséder. Rien de ce que nous pourrions offrir de nous-mêmes ne peut être comparé au mérite du sacrifice que Jésus a fait à notre place. Par comparaison, “tous nos actes de justice sont comme un vêtement souillé” (Esaïe 64.5). Cette merveilleuse révélation a été résumée dans un simple couplet.

“Combien l'amour de Dieu envers moi, pécheur, est souverain, merveilleux et gratuit !”

En lisant les versets suivants, vous découvrirez les différents aspects de l'échange qui a eu lieu à la croix.

“Celui qui n'a point connu le péché, il (Dieu) l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu” (2 Corinthiens 5.21).

“Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, afin que la bénédiction d'Abraham eût, pour les païens, son accomplissement en Jésus-Christ” (Galates 3.13-14).

“Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ qui pour vous s'est fait pauvre de riche qu'il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis” (2 Corinthiens 8.9).

“Afin que, par la grâce de Dieu, il souffrit la mort pour tous” (Hébreux 2.9).

Voyez-vous l'échange ? Christ a pris nos péchés afin que nous puissions avoir sa justice. Il a pris notre malédiction afin que nous puissions avoir sa bénédiction. Il a pris notre pauvreté afin que nous puissions avoir sa richesse. Il a souffert notre mort afin que nous puissions avoir sa vie. N'est-ce pas beau ? Cet échange a aussi des implications pour nous en ce qui concerne la honte et le rejet. Hébreux 12.2 dit :

“Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprise l'ignominie” (les italiques sont rajoutés).

Jésus était bien conscient de l'ignominie et de l'humiliation publique qu'il allait éprouver sur la croix. En fait, l'un des objectifs primordiaux de la crucifixion était de faire honte à la personne. Alors que la personne était suspendue nue sur la croix, les gens qui passaient pouvaient l'insulter, et même faire des choses obscènes que je ne décrirai pas.

Dans une vision prophétique, Esaïe a entrevu les souffrances de Jésus sept siècles avant leur accomplissement :

“J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe ; je n'ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats” (Esaïe 50.6).

Jésus a volontairement enduré la moquerie pour nous à la croix. Qu'est-ce que Dieu nous offre en retour ? Tournons-nous à nouveau vers Esaïe.

“Au lieu de votre opprobre, vous aurez une portion double ; au lieu de l'ignominie, ils seront joyeux de leur part” (Esaïe 6.7).

Au lieu du mot “ignominie”, j'emploierais plutôt gêne. Au lieu de la honte et de la gêne, Dieu nous offre l'honneur et la joie. Hébreux 2.10 nous dit un peu plus loin que le but de la mort de Jésus était de “conduire beaucoup de fils à la gloire”.

La joie, l'honneur, la gloire – tout cela nous est offert à la place de la honte et de l'humiliation. Maintenant nous venons à la plus profonde des blessures : le rejet. Jésus a souffert un double rejet : d'abord de la part des hommes, ensuite de la part de Dieu lui-même. Esaïe a dépeint de façon très vivante le rejet de Jésus par ses compatriotes.

“Méprisé et abandonné (anglais : rejeté) des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas.” (Esaïe 53.3)

Mais le pire est ce qui suit. Les derniers moments de Jésus sur la croix sont décrits dans Matthieu 27.45-51.

“Depuis la sixième heure (midi) jusqu'à la neuvième (trois heures de l'après-midi), il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voie forte : ‘Eli, Eli, lama sabachtani ?’ – c'est-à-dire : ‘Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?’ Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent : ‘Il appelle Elie’. Et aussitôt l'un deux courut prendre une éponge, qu'il remplit de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. Mais les autres disaient : ‘Laisse, voyons si Elie viendra le sauver.’ Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit.”

Pour la première fois dans l'histoire de l'univers, le Fils de Dieu a prié, mais le Père ne lui a pas répondu. Dieu a détourné son regard de son Fils. Dieu a fermé ses oreilles à son cri. Pourquoi ? Parce que Jésus, à ce moment-là, s'est identifié à notre péché. L'attitude de Dieu le Père envers Jésus devait être l'attitude de la justice de Dieu envers notre péché – le refus de la communion. Un rejet complet et absolu. Jésus n'a pas enduré cela pour lui-même mais pour faire de son âme une offrande de péché pour nous.

Je trouve très significatif qu'à ce moment-la sur la croix Jésus ait parlé en araméen. J'ai observé cela durant mes visites dans les chambres d'hôpitaux. Quand les gens sont sous une grande pression, désespérément malades, peut-être à la porte de la mort, leurs réflexes reviennent souvent à la langue qu'ils ont apprise dans leur enfance. J'ai observé cela plusieurs fois. Je me rappelle très bien de ma première femme, Lydia. Alors qu'elle expirait son dernier souffle, elle a murmuré : “Tak for blodet ; tak for blodet” – “Merci pour le sang”, en danois, sa langue maternelle.

Ce passage donne une image tellement vivante de l'humanité de Jésus – car ses pensées sont revenues à la langue qu'il avait parlée dans son enfance. Il a crié en araméen.

Pensez à ces horribles ténèbres. Pensez à la solitude, au sentiment d'être complètement abandonné – d'abord des hommes, ensuite de Dieu. Vous et moi avons peut-être expérimenté une certaine mesure de rejet, mais jamais jusqu'à ce point. Jésus a bu la coupe amère du rejet jusqu'à la lie. Il aurait pu vivre encore plusieurs heures sur la croix, mais il est mort parce que son cœur était brisé. Qu'est-ce qui a brisé son cœur ? Le rejet. Et regardez alors la conséquence – si dramatique, si immédiate.

“Et voici : le voile du temple se déchira en deux depuis le haut jusqu'en bas.” (Matthieu 27.51)

Qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie que la barrière entre l'homme et Dieu a été enlevée. Le chemin a été ouvert à l'homme afin qu'il vienne vers Dieu sans honte, sans culpabilité, sans peur. Jésus a porté notre rejet afin que nous puissions expérimenter son acceptation. C'est là la signification du voile déchiré. Le rejet de son Père était plus qu'il ne pouvait supporter. Mais, Dieu merci, le résultat pour nous est un accès direct à Dieu.

Regardons maintenant les résultats de notre acceptation par Dieu.

“Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! En lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé.” (Ephésiens 1.3-6)

Quel était le plan éternel de Dieu – même avant la création ? Que nous devenions ses enfants, ses fils et ses filles. Cela ne pouvait être accompli qu'à travers la mort substitutive de Jésus à la croix. Quand Jésus a porté nos péchés et souffert notre rejet, il a ouvert le chemin pour notre acceptation. Pendant juste cette période il a perdu son statut de Fils de Dieu, afin que nous puissions gagner le statut de fils et de filles de Dieu.

Au verset 6, la version anglaise “King James” apporte un éclairage particulier pour “célébrer la gloire de sa grâce, dans laquelle il nous a acceptés dans le bien-aimé.” C'est là le remède face au rejet : réaliser que Jésus a porté votre rejet afin que vous puissiez avoir son acceptation.

Méditez sur la profondeur de cette révélation ! Nous sommes l'objet du soin et de l'attention pleins d'amour, de Dieu. Nous sommes inscrits en premier sur sa liste de ce dont il prend soin dans l'univers.

Il ne nous écarte pas dans un coin en disant : “Attends. Je suis occupé. Je n'ai pas le temps pour toi maintenant.” Aucun ange non plus ne dit : “Ne fais pas de bruit. Papa dort.”

Dieu dit : “Je m'intéresse à toi ; je te veux. Tu es le bienvenu. Viens. Je t'ai attendu si longtemps.”

Il est comme le père de la parabole du fils prodigue (voyez Luc 15.11-32), qui était dehors à l'attendre. Personne n'était venu lui dire : “Ton fils revient à la maison.” Cependant, le premier à savoir cela, c'était le père. L'attitude de Dieu envers nous en Christ est comme celle de ce père. Nous ne sommes pas rejetés ; nous ne sommes pas des citoyens de deuxième classe ; nous ne sommes pas des employés.

Quand le fils prodigue revint à la maison, il était même prêt à se faire serviteur. Il voulait dire : “Père, traite-moi comme l'un de tes employés.” Mais quand il eut confessé ses péchés, le père ne l'a pas laissé continuer. Il ne lui a jamais permis de dire : “Traite-moi comme l'un de tes employés.”

Au contraire, le père a dit : “Apportez vite la plus belle robe et mettez-la lui ; mettez-lui une bague au doigt, et des sandales aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est rétrouvé.”

Toute la maison a été mise sens dessus dessous pour accueillir le fils prodigue. C'est pareil au ciel. Jésus a dit qu'il y a plus de joie pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance (voir Luc 15.7). C'est ainsi que Dieu nous accueille en Christ.

Voici les deux faits qu'il vous faut bien saisir :

  1. Christ a porté notre rejet à la croix, avec toute l'agonie et la douleur que cela impliquait pour son cœur. En fait, il mourut de ce que son cœur fut brisé.

  2. Nous sommes acceptés à cause de son rejet. Nous sommes acceptés en Jésus, le Bien-aimé. C'est un échange. Jésus a porté le mal afin que nous puissions recevoir le bien.

Parfois, tout ce dont nous avons besoin, c'est de saisir ces deux faits.

Il y a quelques années, lors d'une grande convention sous chapiteau, je me dirigeais vers un lieu de réunion où je devais prêcher quand je suis tombé sur une femme qui se rendait rapidement dans la direction opposée. A bout de souffle, elle me dit : “Oh, frère Prince, j'ai prié que si Dieu voulait que je vous parle, nous puissions nous rencontrer.”

“Eh bien,” ai-je dit, “nous nous sommes rencontrés ! Quel est votre problème ? Je n'ai que deux minutes à vous accorder car je dois aller prêcher.” Elle a commencé à parler et au bout d'une demi-minute, je l'ai interrompue : “Arrêtez ! Je connais votre problème. Je n'ai pas besoin d'en entendre plus”, lui ai-je répondu. “Votre problème, c'est le rejet. J'ai la solution. Ecoutez. Je veux que vous répétiez ces paroles après moi.”

Je ne lui avais pas dit à l'avance ce que j'allais lui dire. J'ai simplement prié d'une façon improvisée, et elle m'a suivi phrase après phrase.

“Dieu merci de ce que tu m'aimes, de ce que tu as donné Jésus ton Fils, afin qu'il meure pour moi ; de ce qu'il a porté mon péché ; de ce qu'il a pris mon rejet ; de ce qu'il a payé le prix pour moi. Et comme je viens à toi à travers lui, je ne suis pas rejetée ; je ne suis pas indésirable, je ne suis pas exclue. Tu m'aimes vraiment. Je suis réellement ton enfant. Tu es réellement mon Père. J'appartiens à ta famille. J'appartiens à la meilleure famille de l'univers. Le ciel est ma maison. Je lui appartiens réellement. Oh Dieu, merci, merci.”

Après avoir terminé, j'ai dit : “Amen – au revoir – je dois partir,” et je me suis sauvé.

Au bout d'un mois, j'ai reçu une lettre de cette femme. Après avoir décrit notre rencontre, elle a écrit : “Je veux vous dire que ces deux minutes que vous avez passées avec moi et cette prière que j'ai priée ont complètement changé ma vie. Je suis une personne différente depuis.”

Comme je lisais sa lettre, j'ai compris ce qui lui était arrivé au moment de la prière : elle était passée du rejet à l'acceptation.

La famille de Dieu est la meilleure famille. Il n'y a pas de famille égale à la famille de Dieu. Même si votre propre famille ne prend pas soin de vous, si votre père vous a rejeté et si votre mère n'a jamais eu de temps pour vous, ou si votre mari ne vous a jamais montré de l'amour, gardez à l'esprit que Dieu vous veut. Vous êtes accepté ; vous êtes hautement favorisé ; vous êtes l'objet de son affection et de ses soins particuliers. Tout ce qu'il a fait dans l'univers tourne autour de vous.

Paul disait aux Corinthiens – qui n'étaient pas vraiment des chrétiens de haut niveau – :

“Car tout cela arrive à cause de vous” (2 Corinthiens 4.15).

Tout ce que Dieu fait, il le fait pour nous. Réaliser cela ne nous rend pas prétentieux, mais humbles. Voir la grâce de Dieu ôte toute place à la vanité.

C'est très significatif que les dernières paroles de Jésus à ses disciples avant sa crucifixion, concernent notre relation avec Dieu en tant que Père.

“Père juste, le monde ne t'a point connu ; mais moi, je t'ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m'as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom…” (Jean 17.25-26a).

Comment Jésus nous a-t-il fait connaître Dieu ? En tant que Père. Les Juifs avaient connu Dieu en tant que Jéhovah pendant quatorze siècles, mais la seule Personne qui pouvait le présenter comme Père était son Fils. Six fois dans cette prière pour les disciples, Jésus s'adresse à Dieu comme Père.

“Et je leur ferai connaître…” (v. 26b).

Jésus disait qu'il continuerait à leur révéler Dieu comme Père. Puis nous parvenons au but de cette révélation.

“…afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et que je sois en eux” (v. 26c).

Je comprends que cela veut dire que, puisque Jésus est en nous, Dieu a exactement le même amour pour nous qu'il a pour Jésus. Nous sommes aussi chers à Dieu que Jésus lui-même. Mais il y a un autre aspect à ceci. Puisque Jésus est en nous, nous pouvons aimer Dieu de la même façon que Jésus l'aime.

Voici le but ultime du ministère terrestre de Jésus : nous amener dans la relation d'amour qui existe entre le Père et le Fils. Cette relation a deux aspects : d'abord, le Père a pour nous le même amour que pour Jésus ; ensuite, nous pouvons rendre la réciproque en ayant pour le Père le même amour que Jésus.

Jean nous dit :

“La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte” (1 Jean 4.18).

Alors que nous développerons cette relation d'amour avec Dieu, il n'y aura plus de place pour la culpabilité, pour l'insécurité, pour le rejet.

Peut-être que vous avez de mauvais souvenirs d'un père humain. Dieu avait prévu que chaque père démontre ce qui est Lui-même, mais beaucoup de pères ont échoué. Cependant vous avez toujours un Père céleste qui vous aime, qui vous comprend, qui pense le meilleur de vous et qui prévoit le meilleur pour vous. Il ne vous abandonnera jamais, n'aura jamais de malentendus à votre sujet et ne sera jamais contre vous.

Pour quelques-uns, la simple déclaration de l'acceptation de Christ et de la paternité de Dieu, résout le problème du rejet. Mais pour d'autres, cela ne suffit pas. Si vous sentez que votre problème n'est pas encore résolu, il se peut que vous ayez besoin de davantage d'aide. Suivez-moi dans le chapitre suivant. Je vais expliquer certaines étapes pratiques que vous pouvez suivre pour rendre la solution de Dieu efficace dans votre vie.

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