Le Saint-Esprit oui ! mais...

LES HORIZONS NOUVEAUX

Pourquoi Dieu baptise-t-il les chrétiens dans le Saint-Esprit ? Quels résultats attend-il ?

Pour répondre à ces questions, il nous faut commencer par faire la lumière sur certaines méprises qui, bien souvent, préoccupent des gens qui ont été baptisés dans le Saint-Esprit, au point de les empêcher de pénétrer plus profondément dans la bénédiction que Dieu désire leur accorder.

Le Saint-Esprit n'est pas un dictateur !

Le Saint-Esprit ne joue jamais le rôle d'un dictateur dans la vie du chrétien. Quand Jésus promit le don du Saint-Esprit à ses disciples, il leur parla du consolateur, de celui qui les enseignerait. Le Saint-Esprit ne s'impose pas.

Hébreux 10.29 l'appelle « l'Esprit de la grâce » : il est celui qui ne s'impose pas comme un intrus, mais qui désire que le chrétien le reçoive comme un hôte.

“Or, le Seigneur c'est l'Esprit ; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.” (2 Corinthiens 3.17)
“Et vous n'avez pas reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père !” (Romains 8.15)

Le Saint-Esprit conduit et conseille le chrétien dans la mesure où ce dernier lui en laisse la liberté.

“Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l'Esprit avec mesure.” (Jean 3.34)

La question n'est pas de savoir combien Dieu donne, puisqu’il donne sans mesure ! La question est plutôt de savoir si nous sommes prêts à accepter ce qu'il nous offre. Nous ne recevons que ce que nous désirons recevoir.

Beaucoup de chrétiens ont une attitude bizarre quand ils recherchent le baptême dans le Saint-Esprit : ils s'imaginent que l'Esprit doit leur tomber sur la tête et les forcer à parler en d'autres langues, sans qu'eux-mêmes aient quoi que ce soit à accepter ou à refuser.

Mais Dieu propose, et l'homme dispose. Le libre arbitre entre aussi en ligne de compte pour le baptême dans le Saint-Esprit.

“Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.” (Actes 2.4)

Si les disciples n'avaient pas commencé à parler d'eux-mêmes, le Saint-Esprit ne les y aurait pas forcés. Toutefois, le chrétien ne peut rien faire qui satisfasse Dieu sans l'aide du Saint-Esprit ; et ce dernier n'agira jamais au travers d'un chrétien sans sa permission.

Cette collaboration entre le chrétien et le Saint-Esprit continue (heureusement !) après le baptême dans le Saint-Esprit.

Ici encore, beaucoup de gens font fausse route : ils croient, parce qu'ils ont manifesté les signes de la plénitude du Saint-Esprit, que Dieu va continuer automatiquement à diriger leur vie sans qu'ils aient à prendre de décisions. Voilà une idée assez répandue, mais archi-fausse.

Pour que le Saint-Esprit puisse véritablement régner dans la vie du chrétien, il faut que ce dernier soumette volontairement chaque parcelle de son être au Seigneur.

Le baptême dans le Saint-Esprit n'est pas un but, une fin en soi : c'est une porte qui nous permet d'accéder à de nouveaux aspects de la vie chrétienne. Celui qui franchit cette porte s'engage à prendre la peine de découvrir toutes les richesses et les bénédictions que lui offrent ces « nouvelles régions ».

chapitre précédent retour à la page d'index chapitre suivant