Démonstration évangélique

LIVRE V

PRÉFACE

Les deux caractères de notre Sauveur Jésus-Christ ont été exposés dans le livre précédent de la Démonstration évangélique ; l’un est sa nature si fort relevée : ainsi nous l’avons montré fils unique de Dieu ou Verbe substantiel du Père, seconde cause du monde ou substance intelligente, la nature même et le premier-né du père ; la puissance qui préexiste à toute chose, et qui n’a pas de limites, enfin l’image intelligente de l’être sans principe : l’autre, sa consanguinité et sa parenté avec nous ; et alors nous avons montré le Verbe de Dieu révélant le culte de son Père par l’homme qu’il s’est uni ; ainsi apparut-il autrefois aux fidèles qui vécurent vers le temps d’Abraham, ce père des nations, si célèbre parmi les amis de Dieu ; enfin il fut prédit comme devant paraître au milieu des hommes par la naissance humaine et dans une chair semblable à la nôtre pour subir des supplices honteux. Or, pour procéder directement et avec ordre dans l’exposition des prophéties qui se rapportent à Jésus, il faut d’abord, ainsi que nous l’avons promis, que nous développions ce qui est le plus important de notre matière, et que nous établissions par les témoignages des anciennes prophéties ce que les Evangiles nous font connaître de Notre-Seigneur. Mais il est nécessaire de bien comprendre auparavant le mode de l’inspiration des prophètes hébreux auxquels nous devons ce que nous avons exposé précédemment.

Comment les prophètes hébreux annonçaient l’avenir et révélaient la véritable science divine.

De l’aveu des Grecs et des Barbares il y eut dans toutes les contrées du monde des oracles et des lieux où se rendaient des prédictions. La sollicitude de l’auteur du monde, disent-ils, les a accordés pour l’usage et la commodité des hommes, de sorte que rien ne distingue les prophètes des Juifs des oracles des autres nations. Ainsi, par le canal des prophètes pour les Hébreux, comme par les oracles pour les autres peuples, le Dieu du monde répond aux hommes et leur fait connaître ce qui leur est nécessaire. Il n’est pas, en effet, seulement le Dieu des Juifs, mais encore celui des autres habitants de la terre : sans préférence en sa prédilection, sa providence s’étend sur tous également. Ainsi, il n’accorde pas seulement aux Hébreux, mais à tous les hommes, le soleil et les secours annuels des biens de la vie ; tous sont créés semblables : leur naissance est la même et leurs intelligences sont de même nature. Ainsi encore donne-t-il à tous la connaissance de l’avenir sans aucune préférence, à ceux-ci par le ministère des prophètes, à ceux-là par les réponses des oracles ; aux autres par le vol des oiseaux, l’examen des victimes, l’explication des songes, les augures, les agitations extraordinaires, ou d’autres signes encore. Car ils disent que ce sont les bienfaits que la Providence prodigue aux hommes, et les prophètes hébreux n’ont rien à revendiquer en leur faveur.

Tels sont les propos qu’ils tiennent, et voici ce que nous y répondrons : si l’on établit que c’étaient les dieux, les puissants divines ou les bons génies qui présidaient aux oracles, aux augures et aux autres pratiques désignées, il faut convenir que le Dieu suprême en a accordé la connaissance pour l’utilité de ceux qui y recouraient. Mais si des preuves irrécusables et l’aveu des Grecs eux-mêmes démontrent que c’est l’œuvre d’esprits mauvais et auteurs du mal, comment peut-on les regarder comme les prophètes de Dieu ? Or, déjà la Préparation évangélique a fait ressortir leur perversité en montrant la généralité des sacrifices humains dans l’antiquité, les tromperies que leur ignorance de l’avenir les contraignait île faire, les mensonges nombreux où ils ont été surpris d’une manière évidente, où malgré cette ambiguïté de leurs réponses, faisaient tomber dans un abîme de malheurs les infortunés qui avaient recours à leurs impostures. Cet ouvrage a encore établi que c’est une engeance immonde et impure, puisqu’ils prennent plaisir aux chants obscènes et lascifs qui les célèbrent, à des hymnes, des fables et des histoires pleines d’irréligion et de maximes dangereuses. Ils ont été convaincus de les appuyer contre eux-mêmes et de les autoriser comme véridiques. Enfin la dernière preuve de leur faiblesse est cette cessation absolue des oracles de leurs anciennes réponses, qui ne date que du jour de la manifestation de notre Sauveur Jésus. Du moment, en effet, que la parole de l’Évangile se fut répandue chez les nations, dès lors les oracles se turent et la chute des dieux fut constatée. Ces preuves et mille autres encore sont les autorités par lesquelles les esprits dont il est traité dans la Préparation évangélique, ont été convaincu » d’être des démons pervers. Si telles sont leurs inclinations, comment croire jamais que les oracles des démons soient des inspirations du Dieu de l’univers ? Comment les comparer aux prophètes de Dieu ? Quelles étaient ces réponses formulées sur l’événement ? Ne roulaient-elles pas sur des hommes tarés, vils et grossiers en l’honneur desquels elles exigeaient des sacrifices ? Que l’on pèse ce qui concerne les sacrifices humains, car c’est là un point capital. Laissèrent-elles possibles quelques excès nouveaux de cruauté ? Si ce dieu, sauveur de l’humanité, et ces génies bienfaisants contraignirent leurs adorateurs et leurs suppliants d’immoler ce qu’ils avaient de plus cher comme ils l’eussent fait de leurs troupeaux, n’accusèrent-ils pas leur soif de sang humain plus grande que celle, des bêtes féroces, leur avidité pour le sang et la chair de l’homme, et leur amour de la destruction ? Que l’on me dise si l’on peut montrer quelque principe d’honnêteté et de justice des prédictions ou des promesses avantageuses a l’humanité entière, des lois ou des constitutions qui régleraient la conduite des hommes, des préceptes de sagesse et des renseignements donnés par les dieux aux amis de la philosophie. Mais jamais on ne dira que rien de tel soit provenu des oracles les plus vantés. Alors les hommes qui ont reçu leurs lois de la Divinité, n’eussent pas été gouvernés par des législations absolument contraires. Dieux bons par essence, comment n’eussent-ils pas indiqué des règles conformes entre elles, des institutions sages et pleines de justice ? Quel besoin les Grecs et les Barbares avaient-ils donc des Solon, des Dracon et des autres législateurs, tandis que les dieux leur étaient si fort accessibles, et révélaient par les oracles ce qui était nécessaire ? Dira-t-on que ce sont bien les dieux qui ont donné les lois qui gouvernent chaque nation ? Mais qu’on me dise quel est ce dieu qui a ordonné aux Scythes, par exemple, de dévorer leurs semblables. Quel est ce dieu qui a sanctionné le commerce avec les mères et les sœurs ; ce dieu qui met le bien à jeter aux chiens les vieillards, celui qui consacre le mariage avec les sœurs et le commerce contre nature. Faut-il que j’aille ici recueillir ces récits impies des Grecs et des Barbares pour prouver que loin d’être des dieux, ces merveilleux législateurs qui imposèrent à la pauvre humanité ces absurdités contre nature, ne furent que des génies impies et sanguinaires, tandis qu’on ne saurait établir que ces dieux si vantés dans la Grèce, et ces devins fameux aient jamais rendu quelque oracle utile et avantageux à ceux qui les consultaient ? Pourquoi donc les Grecs renonçaient-ils à ces moyens si faciles de posséder la vérité pour se répandre cher les Barbares, afin d’y acquérir pour ainsi dire une moisson de préceptes, tandis qu’ils pouvaient s’instruire auprès des dieux ? Car si ces dieux et ces bons génies manifestaient leur puissance par leur connaissance de l’avenir et leurs merveilleuses actions ; s’ils révélaient la véritable sagesse par l’infaillible justesse de leurs préceptes, pourquoi les philosophes ne prenaient-ils pas leurs leçons, pourquoi cette diversité d’enseignements, et cette multitude de sectes philosophiques qui proviennent de leur grande opposition, si la multitude était sourde à leur voix ? Au moins les hommes religieux, ceux qui entouraient les autels devaient recevoir de leur bienfaisance une morale assurée. Or, quels furent-ils jamais ? Tous ceux que vous désignerez sont accusés d’erreur par les sectateurs des opinions contraires. Cependant, comme il convenait, les démons avertissaient dans leurs réponses des tentatives d’un voleur, de la destruction d’un meuble ou de circonstances semblables, dont ils ont facilement la connaissance, répandus qu’ils sont dans l’air qui environne notre globe. Mais jamais ils n’ont suggéré une maxime belle et sage ; jamais ils n’ont établi un principe d’utilité générale ou une loi conforme à la droite raison ; et, pour parler avec franchise, jamais ils ne se sont montrés que les auteurs des maux du monde. Ils entendent célébrer dans les chants les cantiques et les récits des hommes durant les cérémonies cachées des nuptives, leurs adultères, leurs rapprochements contre nature, leurs unions avec leurs mères, leur commerce avec leurs sœurs, une multitude de rivalités mutuelles, des inimitiés et des combats de dieux contre les dieux, et jamais l’un d’eux ne s’indigna de semblables discours comme d’impiétés et de faits messéants à la pensée et à la parole d’un homme sage.

Pourquoi m’étendrais-je davantage quand je puis faire sentir tout ce qu’il y eut de cruel, d’atroce et d’abominable dans leurs institutions par le plus barbare de leurs préceptes, la nécessité des sacrifices humains, et se plaire non seulement au sang des animaux, mais encore à celui de l’homme ; n’est-ce pas le comble de la cruauté ? Cependant, comme je l’ai dit, toutes ces infamies ont été confirmées dans la Préparation évangélique, par les témoignages des philosophes et des littérateurs de la Grèce ; elles montrent que les mauvais esprits ont perverti l’homme par des trames subtiles, soit par les oracles, soit par les auspices, les présages, les sacrifices et les autres superstitions semblables.

Ainsi donc, il faut reconnaître que ces oracles n’avaient pas pour auteur le Dieu du monde. Il serait donc injuste de les confondre avec les prophètes des Hébreux, dont le premier hiérophante et le docteur fut Moïse. Considérez quels biens il procura aux hommes : il transmit les livres sacrés des doctrines évangéliques et véritables sur le Dieu créateur et ordonnateur du monde, sur celui qui est la seconde cause des intelligences placées au-dessous de lui, sur la création du monde et celle de l’homme. Quand il esquissa l’histoire des anciens Hébreux amis de Dieu, il fit comme des tableaux, de vertu pour exciter son peuple à l’imitation des justes ; il orna de la splendeur de la parole les préceptes de la loi divine et proportionnée à ceux qui devaient la suivre : il établit un culte vraiment religieux. Enfin il prédit ce qui devait arriver longtemps après loi, comme nous le verrons plus bas. Tel fut ce législateur, tels furent aussi les prophètes qui vinrent après lui. Il leur eût été hors de propos de répondre à de futiles questions sur les événements du jour ; leur mission ne roulait que sur de grandes circonstances. Ce n’était pas, en effet, à la révélation des événements du jour et du moment actuel qu’ils rapportaient l’inspiration divine ; mais les splendeurs de l’esprit de Dieu en eux embrasaient le genre humain tout entier et ne se bornaient pas à la santé d’un malade ou aux vicissitudes de cette vie passagère et exposée à mille maux, à la perte de quelque objet ou à quelque autre de ces choses indifférentes qui ne rendent pas meilleur, et dont la privation ne saurait nuire et porter préjudice, quoique cependant les prophètes révélassent quelquefois des événements semblables, non pas suivant la fin de l’inspiration divine, toujours, au contraire, pour concilier les esprits à des avertissements plus graves ; car le but en était bien plus noble.

Or, si le lecteur examine avec soin l’ensemble des écrits de Moïse et des prophètes qui lui ont succédé, il y verra des exhortations à embrasser le cuite qu’il faut rendre au Dieu qui a créé le monde, l’enseignement de ce culte, la connaissance et la théologie sublime de la seconde cause de l’univers. Il y verra encore la condamnation de l’idolâtrie, le souvenir de ces patriarches fidèles qui les premiers ont pratiqué cette religion, les prédictions et les promesses qui concernent ces hommes de volonté qui dans les jours à venir régleront leur conduite sur la vie de ces premiers fidèles, éclairés qu’ils seront par l’avènement et la manifestation de Dieu, le second Seigneur, le Dieu inférieur seulement au Père suprême, le docteur de la piété, le Sauveur des hommes, qui devait appeler tous les peuples, Grecs ou Barbares, au culte qui suivirent les anciens Hébreux. Telles étaient les prédictions que Moïse et les prophètes faisaient d’une commune voix. Le motif de l’inspiration divine était donc la connaissance de Dieu et la science sublime du Père et du Fils, l’enseignement de la vraie piété, le souvenir de ceux qui s’étaient montrés fidèles autrefois, l’accusation longuement formulée des vices des temps postérieurs, l’avènement futur du Christ, sauveur et docteur du monde, et le culte des anciens Hébreux que celui-ci devait introduire chez les nations. Voilà ce que portaient dès le commencement, et d’un commun accord, les monuments et les livres sacrés des prophètes ; voilà ce qu’il nous a été donné de voir de nos yeux accompli maintenant après de si longues années. D’une commune voit, tous, animés de l’Esprit saint, ils révélaient aux hommes la lumière de la vraie religion ; formés à la continence, ils enseignaient à ceux qui les écoutaient à garder chastes leur corps et leur Ame, et leurs affections toujours pures. Ardents à éloigner leurs disciples de toute action criminelle, ils pressaient ceux qui les approchaient de se soustraire aux superstitions du polythéisme, de fuir toute opération des idoles, et ces sacrifices humains si recherchés autrefois ; d’oublier ces infâmes récits des fautes de la Divinité ; ils en écartaient les hommes, et les ramenaient au Créateur du monde, comme au juge suprême des actions humaines ; ils les exhortaient à ne pas méconnaître le Christ de Dieu qui devait venir parmi les hommes, sauveur de l’humanité et docteur de la vraie religion, pour les barbares et les Grecs. Voilà la différence entre les hommes qu’animait l’Esprit saint et ceux qui se targuaient de prédire par l’efficacité des démons. L’esprit des ténèbres, qui chérit l’obscurité, remplissait de ténèbres et d’obscurité l’âme qui recevait ses communications ; il distendait sa victime comme un mort, et la privait de raison, de sorte qu’elle ne comprenait plus les paroles et les actions que lui suggérait son délire, et qu’elle était insensible et dans la démence ; aussi cette affreuse dégradation tirait son nom de la fureur où l’on tombait. Au contraire, l’Esprit véritable et divin, débordant de lumières, et la lumière même, se communiquait-il à une âme ? Il y formait aussitôt un jour nouveau et plein de splendeur ; il la rendait bien plus pure, bien plus contemplative qu’elle n’était d’abord ; de sorte qu’elle se livrait aux jeûnes, aux veilles, et comprenait et distinguait plus que tout autre le sens des prophéties : c’est pourquoi nous les appelons prophètes, à juste titre, ce semble, puisque l’esprit de Dieu leur manifeste et leur révèle dans le lointain la connaissance exacte et claire du présent et de l’avenir. N’est-il pas plus juste et plus vrai de croire que l’esprit de Dieu se communique aux âmes pures qu’une intelligence droite et lumineuse a préparées à le recevoir ? ou faut-il accorder confiance à ceux qui restreignent l’esprit divin dans une matière insensible et des réduits ténébreux ? dans les âmes de femmes ou d’hommes souillées d’obscénités ? à ceux qui l’attachent au vol du corbeau, de l’épervier ou des autres oiseaux ; aux caprices des chèvres ou des autres animaux ; aux eaux, aux agitations du foie des victimes, à l’effusion du sang des bêtes immondes, aux corps des reptiles venimeux, du dragon, par exemple, et des belettes, ou de tout être semblable, par lesquels ces hommes si admirables prétendent que le Dieu de l’univers manifestait l’avenir ? Ces idées ne furent conçues que par des esprits qui ignoraient l’essence divine, qui ne considéraient pas que la puissance de l’esprit de Dieu ne s’attache pas à des animaux sans âme et sans raison, ni même à toutes les créatures intelligentes, mais à celles-là seules qu’orne la vertu, telles, en un mot, que nous venons de dépeindre les prophètes des Hébreux ; l’esprit divin, avons-nous dit, daignait descendre en leur âme pour leur inspirer les grandes actions qui devaient tourner au salut du genre humain.

Si quelquefois dans leurs prophéties se montrait, comme une ombre légère, quelque prédiction d’événements indifférents ou de circonstances du moment inconnues à ceux qui les consultaient, ils les donnaient de nécessité à ceux qui recouraient à eux. Leur aride ardeur de connaître l’avenir les eût entraînés aux oracles des Gentils, s’ils n’eussent eu des prophètes particuliers.

Ces preuves suffisent pour établir l’inspiration divine des prophètes des Hébreux. Voici le moment où ces hommes, animés de l’esprit de Dieu, guidés par une sagesse surnaturelle, et formés par l’impression de l’Esprit saint, doivent nous faire connaître les dogmes qui leur ont été révélés, la science infaillible et sainte, sans y laisser d’obscurité, afin de ne sembler rien introduire d’étranger à la vertu et à la vérité.

Nous reprenons donc notre exposition de nouveau pour établir par le témoignage des prophètes ce que l’Evangile nous apprend de notre Sauveur Jésus-Christ.

L’Evangile dit du Christ : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu. Toutes choses ont été faites en lui, et sans lui rien n’a été fait » (Jean, I, 1). Il l’appelle lumière intelligente ; il l’appelle encore Seigneur, et souvent aussi Dieu. Telle est encore la pensée de l’admirable Paul, disciple du Christ et apôtre, quand il en parle ainsi : « Il est l’image du Dieu invisible, et il est né avant toute créature, car par lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre : les trônes, les dominations, les principautés, les puissances, tout a été créé par lui et pour lui ; et il est avant tout, et toutes choses subsistent par lui » (Col., I, 15). Il est nommé puissance de Dieu et sagesse de Dieu.

Voilà ce qu’il nous faut retrouver dans les écrits des prophètes juifs, εξανα ισασθαι, afin que leur concours établisse la vérité. Remarquons cependant que les oracles divins qui renferment dans la langue hébraïque des traits que l’on ne peut ni exprimer ni saisir, ont eu diverses interprétations en grec, à cause de leur sublimité ; mais comme plusieurs Hébreux réunis se sont accordés sur le sens qu’ils devaient recevoir, nous les suivrons d’autant plus volontiers, que l’Eglise du Christ a reçu leur interprétation. Et s’il est nécessaire, nous ne balancerons pas à recourir à des interprètes plus récents, comme les Juifs aiment à le faire ; par-là, nos preuves auront plus d’autorité encore. Cela posé, nous exposerons les prophéties divines.

chapitre précédent retour à la page d'index chapitre suivant