Préparation évangélique

LIVRE II

CHAPITRE I
ABRÉGÉ DE LA THÉOLOGIE ÉGYPTIENNE ET SON INTRODUCTION CHEZ LES GRECS

« Selon l’opinion des Égyptiens sur l’origine du monde, les premiers hommes ont dû naître en Égypte, et la raison qu’ils en donnent, c’est la température du climat et la nature du Nil, car la prodigieuse fécondité de ce fleuve et les productions qui croissent d’elles-mêmes sur ses rives pouvaient procurer un aliment facile aux êtres nouvellement créés. Les dieux, dans le principe, n’étaient que des mortels ; mais leurs connaissances, et surtout leurs bienfaits envers les hommes, leur acquirent l’immortalité. On compte parmi eux plusieurs rois. Les uns portent le nom des corps célestes : d’autres ont des dénominations particulières. Ainsi, il y a le Soleil, Saturne, Rhéa, Jupiter, appelés par quelques-uns Ammon, Junon, Vulcain, Vesta et Mercure. Le Soleil, dont le nom est celui de l’astre qui brille au ciel, fut le premier qui régna sur l’Égypte, quoique quelques prêtres attribuent cette prérogative à Vulcain, l’inventeur du feu. Après lui régna Saturne, qui eut de son mariage avec sa sœur Rhéa, selon quelques-uns Osiris et Isis, selon d’autres Jupiter et Junon, auxquels leurs vertus méritèrent l’empire universel du monde. Ils engendrèrent cinq dieux : Osiris, Isis, Typhon, Apollon et Vénus. Or, Osiris est le Bacchus des Grecs, et Isis leur Cérès. Osiris épousa sa sœur, succéda au trône de son père, et fut le bienfaiteur de ses peuples. Il bâtit dans la Thébaïde une ville à cent portes, que quelques-uns appellent la ville de Jupiter, d’autres, Thèbes. Il éleva aussi un temple à Jupiter et à Junon, ses parents. Pour les autres dieux il construisit des temples d’or dans chacun desquels il établit des cérémonies religieuses et institua des prêtres pour en prendre soin. Il découvrit la vigne et fut le premier qui apprit aux hommes l’usage du vin et celui de l’agriculture. Il avait une vénération spéciale pour Mercure, parce que ce Dieu était merveilleusement ingénieux à découvrir les arts utiles à la vie humaine. C’est lui, en effet, qui avait imaginé les caractères alphabétiques, institué les sacrifices en l’honneur des dieux, inventé la lyre, et donné aux Grecs la connaissance de toutes ces choses ; ce qui le fit nommer Hermès ou Mercure ; enfin c’est lui qui trouva l’olivier. Dans un voyage qu’il fit par tout l’univers, Osiris donna pour roi à la Phénicie, Busiris, et, à l’Éthiopie et la Libye, Antée. Il entreprit ensuite une expédition avec Apollon, son frère, auquel on attribue la découverte du laurier, il était aussi accompagné de ses deux fils Anubis et Macedo ; enfin il s’adjoignit le dieu Pan qui est en singulière vénération chez les Égyptiens. Ils ont même construit une ville à laquelle ils ont donné son nom. Les satyres vinrent se joindre à Pan auprès de Taphosiris ; et comme la musique faisait ses délices, il s’entoura d’une troupe de musiciens, parmi lesquels se trouvaient neuf jeunes filles qui excellaient, non seulement dans l’art de chanter, mais encore dans la connaissance de tous les autres arts : ce sont celles que les Grecs connaissent sous le nom de Muses ; elles avaient à leur tête Apollon. Les bienfaits d’Osiris le firent recevoir comme un dieu, par tous les peuples chez lesquels il passa ; car il laissa partout des monuments de sa bienfaisance. Il bâtit un grand nombre de villes dans les Indes ; il visita les divers peuples de la Phrygie ; il passa jusqu’en Europe en traversant l’Hellespont. Il laissa son fils Macedo dans la Grèce, et l’établit roi du pays qui porte son nom. Il donna à Triptolème le soin de sa culture des campagnes de l’Attique. Ensuite la mort l’ayant enlevé du milieu des hommes, il passa au rang des dieux. Isis et Mercure lui bâtirent des temples et instituèrent, en son honneur, les plus solennelles cérémonies du culte religieux, savoir : des sacrifices et un grand nombre de mystères. Il avait été mis à mort par Typhon, son frère, scélérat impie, qui fit du cadavre vingt-six lambeaux, et en donna un à chacun des meurtriers qui avaient été ses complices, pour leur imprimer à tous la tâche du crime. Isis, épouse et sœur d’Osiris, avec le secours d’Horus son fils, lava le meurtre de son époux dans le sang de Typhon et de ses complices. Puis, elle fixa le siège de sa puissance royale près d’un village d’Égypte, nommé aujourd’hui Antée, lorsqu’elle eut retrouvé les membres mutilés d’Osiris, excepté les organes de la génération, elle fit revêtir chacun d’eux de cire mêlée de substances aromatiques, et fit donner à chacun de ces lambeaux une forme humaine, à peu près de la grandeur naturelle d’Osiris : ensuite elle envoya ces emblèmes aux prêtres pour les proposer à la vénération de toute l’Égypte, en leur ordonnant de consacrer au culte de son époux, parmi les animaux du pays, celui qu’ils voudraient. Ils lui consacrèrent les taureaux sacrés, sous le nom d’Apis et de Mnévis, et il fut ordonné à tous les Égyptiens de leur rendre les honneurs divins : ce qui leur valut cette prérogative, fut le secours qu’en avaient tiré les premiers inventeurs du froment, soit pour ensemencer la terre, soit pour les autres travaux de l’agriculture. Isis fit alors le serment de ne jamais donner sa main à aucun autre époux. A sa mort on lui rendit aussi les honneurs divins et elle fut ensevelie aux portes de Memphis. Quant aux membres d’Osiris qu’on n’avait pu retrouver, nous avons vu quelle espèce de sépulture leur avait été donnée. Pour la partie qui n’avait pu être découverte nulle part, parce que, dit-on, les meurtriers d’Osiris l’avaient jetée dans le fleuve, elle n’en fut pas moins comprise dans les honneurs divins qu’Isis fit rendre aux autres membres. Elle avait aussi son idole dans des temples où lui étaient offerts les mêmes honneurs, le même culte, les mêmes sacrifices qu’au Dieu lui-même. C’était ce membre qu’honoraient sous le nom de Phallus, les Grecs qui avaient emprunté aux Égyptiens leurs orgies et leurs bacchanales : c’était à lui qu’ils rendaient des honneurs particuliers dans les sacrifices et les mystères qu’ils célébraient en l’honneur de Bacchus. C’est donc à tort que quelques-uns font naître ce Dieu à Thèbes en Béotie, de Jupiter et de Sémélé. Voici l’origine de cette fable. Orphée avait passé chez les Égyptiens et avait été initié à leurs mystères. Lorsqu’il fut instruit des rites des bacchanales, il transporta à Thèbes la naissance de Bacchus, pour complaire aux descendants de Cadmus dont il était aimé et honoré. Puis les peuples, en partie par ignorance, peut-être aussi par le désir de donner au dieu une origine grecque, reçurent avec empressement ses fêtes et ses mystères. Du reste, voici ce qui fournit à Orphée l’idée et l’occasion de transporter en Grèce la naissance et les fêtes de Bacchus. Cadmus, originaire de Thèbes, en Égypte, eut plusieurs enfants entre lesquels était une fille appelée Sémélé. Elle fut séduite par Jupiter ; elle conçut et mit au monde un fils au bout de sept mois, circonstance qui, selon les Égyptiens, avait aussi accompagné la naissance d’Osiris. L’enfant étant venu à mourir, Cadmus fit revêtir d’or son cadavre, institua en son honneur un culte solennel, et prétendit que Jupiter en était le père, tant pour concilier à Osiris la vénération publique, que pour effacer la tache imprimée à l’honneur de sa fille. De là s’accrédita chez les Grecs, cette fable que Sémélé, fille de Cadmus, avait eu Osiris de son commerce avec Jupiter. Ensuite vinrent les poètes avec leurs fictions, qui achevèrent d’établir cette fable, et lui donnèrent un crédit inébranlable parmi les générations postérieures. En général, on convient que les Grecs se sont approprié les principaux dieux et héros des Égyptiens. Ainsi. Hercule était égyptien d’origine. Entraîné par son courage, il parcourut une grande partie de l’univers. La Grèce s’attribue l’honneur de lui avoir donné le jour, bien qu’il ne soit nullement le fils d’Alcmène, qui naquit longtemps après. On dit aussi que Persée naquit en Égypte. Isis elle-même, les Grecs la font naître à Argos, et supposent que c’est cette Io métamorphosée en génisse. Les uns lui donnent le nom d’Isis, les autres croient que c’est Cérès, d’autres Thesmophore, d’autres la Lune, d’autres Junon. Osiris est selon les uns Sérapis, selon d’autres Bacchus, ou Pluton, ou Ammon, ou Jupiter, ou Pan. Ils attribuent à Isis l’invention de beaucoup de remèdes et de la médecine elle-même. Elle découvrit le remède qui donne l’immortalité. Son fils Horus était tombé dans les pièges des Titans ; elle retrouva son cadavre dans le fleuve, et au moyen de ce breuvage, non seulement elle lui rendit la vie, mais elle le fit même participant de l’immortalité. Horus fut le dernier des dieux qui régnèrent en Égypte. L’interprétation de son nom prouve qu’il n’est autre qu’Apollon. Il apprit de sa mère l’art de la médecine et de la divination. Ses oracles et ses guérisons lui méritèrent la reconnaissance des peuples. C’est une opinion généralement admise qu’au temps d’Isis, des hommes d’une stature gigantesque, couverts d’une armure formidable, déclarèrent la guerre aux dieux Jupiter et Osiris. On croit aussi qu’Osiris imposa aux Égyptiens la loi d’épouser leurs sœurs ; ce sentiment est fondé sur ce qu’il avait épousé lui-même Isis, sa sœur. »

Voilà ce que l’histoire rapporte des hommes que les Égyptiens ont divinisés. Voyons maintenant ce qu’elle dit des animaux qui ont part à leur culte. Voici l’origine que quelques-uns donnent à ce culte.

« Dans le principe, les dieux étaient en petit nombre, et par cette raison, ils succombaient sous la multitude des hommes impies que la terre avait produits. Pour échapper à leurs ennemis, ils revêtirent la forme de divers animaux ; puis, plus tard, ils donnèrent par reconnaissance à ces animaux les prérogatives de la divinité, en échange du salut qu’ils avaient trouvé en empruntant leur figure. D’autres, au contraire, établissent cette hypothèse : lorsque les Égyptiens en venaient aux mains avec leurs ennemis, leurs chefs portaient sur la tête de petites figures artistement travaillées, représentent les animaux qui sont maintenant l’objet de leur culte. C’était là l’emblème du commandement et le signe auquel étaient reconnus les chefs. Or, s’ils tenaient à remporter la victoire, ils l’attribuaient aux animaux dont leurs généraux portaient l’image ; de là ces animaux passaient au rang des dieux. D’autres enfin donnent une troisième raison de ce culte, et cette raison c’est que l’utilité de ces animaux fut le motif des honneurs qu’on leur rendit. Ainsi, la vache donne des petits et sert pour le labourage. La brebis donne des agneaux, et les hommes trouvent le vêtement dans sa toison, la nourriture dans son lait et son fromage. Le chien sert à l’homme pour la chasse, et est son gardien fidèle. C’est pour cela qu’ils donnent à leur dieu Anubis une tête de chien, pour marquer qu’il avait été le défenseur d’Osiris et d’Isis. D’autres aiment mieux dire que c’est à cause qu’Isis allant à la recherche de son époux se faisait précéder par des chiens qui éloignaient les animaux féroces, ou tout autre ennemi qui se serait rencontré sur son passage. Ils reconnaissent dans le chat les services qu’il rend contre les aspics et les autres reptiles venimeux. L’ichneumon brise les œufs du crocodile et le tue lui-même et voici de quelle manière : il se place dans la vase à la rencontre du monstre, pénètre ainsi dans sa gueule béante, puis il lui ronge les intestins jusqu’à ce qu’il l’ait laissé mort. Quant aux oiseaux, ils trouvaient dans l’ibis l’ennemi des serpents, des sauterelles et des chenilles : dans l’épervier, le destructeur des scorpions, des serpents à cornes et des plus petits des animaux à la dent venimeuse, outre qu’il est d’un grand usage dans la divination. L’aigle avait à leurs yeux quelque chose de royal. Ils avaient divinisé le bouc, comme les Grecs Priape, à cause de sa lubricité ; c’est en effet le plus lascif des animaux. Or ils croyaient convenable d’honorer d’un culte spécial la source de la génération et tout ce qui a rapport à la reproduction des animaux. D’ailleurs, ce n’est pas seulement chez les Égyptiens que l’on trouve des traces de ce culte, il était en usage chez beaucoup d’autres peuples qui honoraient par des sacrifices le principe générateur des animaux. Les prêtres égyptiens sont initiés aux mystères de cette divinité, comme par droit de succession paternelle. C’est aussi pour la même raison que certains peuples rendent un culte religieux à Pan et aux satyres ; aussi ils sont souvent représentés dans leurs temples sous la forme d’un bouc, parce que cet animal est de la dernière lubricité. Ils honorent les taureaux sacrés Apis et Mnévis presque à l’égal des dieux, d’abord parce qu’ils servent à l’agriculture, ensuite parce qu’on leur attribue la découverte des fruits. Ils adorent le loup d’abord à cause de sa ressemblance avec le chien, ensuite parce qu’autrefois lorsque Isis allait avec Horus son fils, combattre Typhon, Osiris vint des enfers au secours de son épouse et de son fils sous la forme d’un loup. D’autres disent que c’est parce que dans une expédition contre les Égyptiens, les Éthiopiens furent mis en fuite par une troupe de loups, ce qui fit appeler cette contrée, pays de Lycopolis. La raison de leur culte envers le crocodile, c’est disent-ils, que les brigands de l’Arabie et de la Libye n’osent passer le Nil par la crainte de ce monstre. Ils racontent aussi qu’un de leurs rois poursuivi par ses propres chiens, se réfugia dans un marais, où il trouva dans un crocodile un secours inespéré ; l’animal le prit et le transporta de l’autre côté du fleuve. Ils donnent encore d’autres raisons de ce culte qu’ils rendent aux animaux. Le peuple fatigué du joug de ses rois, voulut abolir la royauté : or, un ami du gouvernement royal imagina, dans le dessein d’empêcher qu’une nouvelle tentative de conjuration pût jamais avoir lieu, de faire honorer par les divers peuples de l’Égypte des animaux différents ; ainsi, chacun d’eux honorait les animaux dont le culte était reçu dans la contrée, et méprisait ceux qui étaient vénérés ailleurs. De la sorte il devenait impossible que tous les habitants de l’Égypte pussent jamais s’entendre dans une même pensée. Lorsqu’un des animaux sacrés vient à mourir, ils l’enveloppent dans un linceul, et l’ensevelissent en poussant des gémissements et se frappant la poitrine. Celui qui, de propos délibéré, tue un de ces animaux, est mis à mort ; et même la sévérité des lois est plus grande lorsqu’il s’agit du chat et de l’ibis, car le meurtre, soit volontaire ou involontaire de ces animaux, est toujours puni de la peine capitale. Lorsqu’un chien est trouvé mort dans une maison, les habitants de cette maison se rasent tout le corps en signe de deuil ; et si la maison contient du vin, du froment, ou quelque autre approvisionnement de vivres, il n’est permis à personne d’en faire usage. On nourrit Apis à Memphis, et Mnévis à Hiéropolis ; le bouc à Menda, le crocodile dans le marais de Myris. Les autres animaux divins sont nourris dans des cours sacrées ; on leur donne de la farine, du gruau cuit dans le lait, des gâteaux de toutes sortes pétris de miel, de la chair d’oie, bouillie ou rôtie. Pour les animaux carnivores, on leur jette quantité d’oiseaux. Ils entretiennent avec les mâles, les femelles les mieux choisies, auxquelles ils donnent le nom de concubines. A la mort du taureau Apis, après l’avoir enseveli avec toute la pompe funèbre qui se peut imaginer, ils en cherchent un autre de la même forme. Aussitôt qu’il est trouvé, la crainte et le deuil du peuple cessent. Il est conduit d’abord à Nicopolis. Là, il n’est permis qu’aux femmes de le voir ; elles se présentent devant lui dans le maintien le plus immodeste : après cela tout accès auprès du dieu leur est interdit pour toujours. C’est un dogme chez les Égyptiens qu’à la mort d’Osiris, son âme passa dans le corps du dieu Apis. »

Telle est la doctrine des Égyptiens sur la divinité, ou plutôt tel est leur athéisme ; car c’est là que conduit une semblable théologie : et ce n’est pas sans rougir que nous en avons exposé les infamies, bien que ce soit dans le but de les combattre. Aussi, nous sommes-nous hâté de la rejeter avec mépris, aussitôt que nous avons pu secouer le joug de semblables turpitudes : et où avons-nous trouvé l’affranchissement de ce culte abominable, sinon dans la doctrine salutaire de l’Évangile est venu rendre la lumière aux âmes aveugles ? Plus tard, nous examinerons leur système de la nature, et les théories qu’ils en tirent, et au moyen desquelles ils prétendent couvrir d’un voile plus honnête toutes ces grossières images. Mais auparavant il faut que nous disions quelque chose de la mythologie des Grecs. Les antiques erreurs que nous voyons dominer chez la plus grande partie des peuples, sont un mélange des fables égyptiennes et phéniciennes. Maintenant donc il nous reste à parler de la mythologie grecque. Il est vrai que nous avons déjà eu souvent occasion d’en parler, en citant les auteurs dont nous avons extrait des fragments, puisqu’il est certain que toute cette théologie n’est qu’une sorte de lambeau des plus remarquables d’entre les fables égyptiennes interprétées arbitrairement. Cependant l’examen de cette mythologie en elle-même nous convaincra encore davantage que dans leurs traités sur la divinité, les Grecs n’ont rien puisé dans leur propre fonds, mais tout emprunté à des fictions étrangères. C’est ce que prouvent leurs idoles et leurs mystères où l’on remarque une ressemblance frappante avec ceux des peuples qui les ont précédés. On en trouve aussi un témoignage formel dans le troisième et le quatrième livre de leur histoire, ouvrage d’un auteur déjà cité, l’auteur qui a recueilli et réuni en un seul corps tous les livres historiques anciens. Son histoire des Grecs reprend les événements au temps de Cadmus. Or, Cadmus, selon les calculs des plus habiles chronologistes, vivait après Moïse, comme nous aurons occasion de le prouver : d’où il suit que Moïse est antérieur à tous les dieux de la Grèce, puisqu’il vivait avant Cadmus, et qu’il est clair que tous ces dieux sont postérieurs au temps de Cadmus. Mais écoutons Diodore.

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