L'exode, le sentier de la vie

7ème CAMPEMENT : LE DÉSERT DE SIN

Exode 16.1

C’est peut-être, aussi, la raison de la longue durée du campement à cet endroit. Cet arrêt prolongé expliquerait, aussi, pourquoi le peuple n’arrivera au 7ème campement du désert de Sin, que le 15ème jour du 2ème mois après leur départ d’Égypte.

Exode 12.6-11, 18, 51
Exode 13.18 ; 14.1-31
Exode 16.1
Exode 16.16, 22, 30  17.1

En effet, si d’une part ils arrivèrent au campement d’Élim une dizaine de jours environ après leur départ de Ramsès, d’autre part, ils arrivèrent au campement de Sin, un mois et quinze jours après leur départ de Ramsès, et ils y restèrent sept jours.

Nombres 33.10-11

Ce qui laisserait une durée de trente-cinq jours entre l’arrivée à Élim et celle de Sin (45 - 10) (le campement de la mer Rouge inclus).

L’autre raison du campement groupé, entre Élim et la mer Rouge, c’est la présence d’un massif montagneux qui tombe abrupte dans la mer, au sud de cette plage, et qui empêche le passage vers le Sud (voir photo).

Exode 15.27
Nombres 33.9-10

Ce qui laisse supposer que les Hébreux ont eu le temps de faire des réserves importantes d’eau potable à Élim et de nourriture provenant de la mer Rouge avant de partir par le chemin de la montagne qui est très long et très désertique, jusqu’au Mont Horeb.

Mais par quel chemin le peuple des Hébreux a-t-il quitté les campements d’Élim et de la mer Rouge pour se rendre au désert de Sin ? Faute de preuves visibles, beaucoup d’hypothèses ont été imaginées par les hommes. En plus, le désert du Sinaï possède de nombreux « wadi ». Les « wadi » ou « oued » sont des cours d’eau des régions semi-désertiques à régime hydrologique très irréguliers. Leurs vallées sont souvent utilisées pour se déplacer dans les déserts montagneux. Certains « wadi » sont beaucoup trop exigus pour permettre le passage d’un peuple aussi nombreux avec ses troupeaux.

La nuée de L’ÉTERNEL aurait pu conduire le peuple plus au sud, le long de la mer rouge, pour prendre le défilé du Wadi Mokatteb, ou du Wadi Feyran qui conduit directement au Mont Horeb.

Mais cette hypothèse est peu plausible pour plusieurs raisons :

  1. l’obligation d’au moins 2 campements entre Élim et le campement de la mer Rouge, plus au Sud, à cause de la distance.
  2. La présence de mines de cuivre et de turquoise dans le Wadi Maghara, exploitées par les Égyptiens, et qui est accessible par le Wadi Mokatteb, depuis la vaste plaine de Markha le long de la mer rouge. Par conséquent, la présence d’unités de l’armée égyptienne dans le massif montagneux du bord de mer où étaient installées des mines des Pharaons, avec accès des bateaux à cette plage depuis l’Égypte.
  3. Le Wadi Feyran, avec accès depuis le sud de cette plage, subissait la même surveillance.
Exode 16.2-3, 14
  1. Le passage du Wadi Mokatteb au Wadi Feyran semble trop étroit pour le passage du peuple, et la végétation abondante du Wadi Feyran ne permet pas de qualifier de « désert » le campement de Sin, comme le dit la Bible.
Nombres 33.11
  1. Il n’y a pas de désert qui puisse s’appeler « désert de Sin » en passant par les défilés des Wadis Mokatteb ou Maghara ou Feyran. Or, dans le livre des Nombres (Nombres 33.11), la Bible dit que les Hébreux quittèrent la mer Rouge et campèrent dans le désert de Sin.
Nombres 1.30-33
Exode 13.21-22

Ces handicaps et dangers n’étaient pas anodins ; et L’ÉTERNEL qui conduisait le peuple le jour par sa nuée, et la nuit par sa colonne de feu, les connaissait parfaitement.

Ceci incite à imaginer que le peuple prit la direction du désert de Sin plus au nord, depuis Élim, par le Wadi Charandal qui débouche sur la grande plaine sablonneuse de Debbet-er-Ramleh. Cette plaine désertique pourrait facilement s’appeler le désert de Sin (voir carte).

D’autres évènements bibliques futurs vont d’ailleurs appuyer cette hypothèse.

Mais notre hypothèse n’est qu’une pensée humaine, car, en vérité, tout fut organisé sous la conduite de la nuée et de la colonne de feu divines, bien heureusement.

Car certains hommes ont suffisamment profité de cette incertitude pour l’utiliser à des fins touristiques et non pas spirituelles. Ces organisateurs sont d’ailleurs aussi bien des descendants d’Abraham par Isaac, que par Ismaël. Car l’argent a plus de valeur pour la majorité d’entre eux, que les commandements de DIEU. Le message de DIEU, au travers de l’édification du peuple d’Israël et de nous tous, est rétrogradé derrière l’orgueil, le mensonge et le profit des hommes.

Ils partirent donc de la mer Rouge (et peut-être d’Élim) et se dirigèrent vers le désert de Sin, par un chemin que L’ÉTERNEL DIEU seul connaît, bien heureusement (voir carte).

Exode 16.1
Nombres 33.11

Le 15ème jour du 2ème mois après leur départ d’Égypte, ils campèrent dans le désert de Sin. Ils avaient donc quitté l’Égypte depuis 1 mois et 15 jours.

Nombres 33.11-15

La Bible dit que ce campement était situé entre Élim et Sinaï. Le nom de Sinaï est désigné pour la première fois. Ce détail annule une nouvelle fois la thèse du passage de l’exode par le nord de la péninsule.

Les enfants d’Israël murmurèrent contre Moïse et Aaron :

Exode 16.3

« Pourquoi ne sommes-nous pas morts de la main de l’ÉTERNEL en Égypte quand nous avions des marmites de viandes et nous rassasiant de pain, tandis que vous nous avez amenés dans ce désert pour faire mourir de faim tout ce peuple »

C’est une nouvelle preuve que ce campement ne pouvait se situer que dans un désert sans eau et sans nourriture, et non pas dans une vallée ou un wadi. Un lieu d’isolement immense pour un peuple de 2 millions de personnes, comme dans le Debbet-er-Ramleh.

Exode 16.4-5

Voyant leur désespoir et leur incrédulité dans cette épreuve, malgré tous les prodiges qu’ils avaient vu s’accomplir, L’ÉTERNEL promit à Moïse de faire pleuvoir du pain, depuis le ciel, pour chaque jour. En réalité, ce pain céleste devait être à la disposition pour tout ce peuple nomade, et en quantité suffisante pendant 6 jours consécutifs. Le 6ème jour, cette nourriture serait doublée à cause du 7ème jour qui sera le jour du sabbat, jour du repos.

Exode 16.4
Exode 15.23-26 ; 16.4
Exode 14.15-31

Par cette obligation incontournable de la faim, L’ÉTERNEL voulait mettre le peuple des Israélites à l’épreuve de l’obéissance et de la foi en LUI, pour la 3ème fois, depuis leur délivrance des Égyptiens au passage de la mer Rouge.

Les cailles et le pain célestes

Exode 16.6-8

Moïse et Aaron annoncèrent au peuple que, le soir même, ils comprendraient enfin que c’était L’ÉTERNEL qui les avait fait sortir d’Égypte, et que le lendemain ils seraient témoins, une nouvelle fois, de la Gloire de DIEU.

Car, tous ces murmures du peuple étaient adressés à Moïse et Aaron, comme les responsables de cette situation.

Cette affirmation de Moïse et Aaron montre qu’ils avaient une totale confiance en DIEU et qu’ils étaient convaincus de sa Gloire.

Nombres 11.4

Mais ce simple message s’adressait, aussi, aux incrédules et au « ramassis » de personnes qui voulant déjà profiter de cette occasion pour mettre le doute dans le cœur des plus faibles, afin de les entraîner à leur suite.

Moïse, en grand serviteur de DIEU, annonça immédiatement au peuple, avec plus de précision, ce que L’ÉTERNEL DIEU allait faire :

Exode 16.8

« L’ÉTERNEL vous donnera ce soir de la viande à manger, et au matin du pain à satiété, parce que l’ÉTERNEL a entendu les murmures que vous avez proférés contre lui »

Moïse dit à Aaron de transmettre à nouveau cet ordre au peuple :

Exode 16.9

« Approchez-vous de l’ÉTERNEL, car il a entendu vos murmures »

Exode 16.10
Psaumes 119.75

En même temps qu’Aaron leur parlait, Ils se tournèrent du côté du désert, et la Gloire de L’ÉTERNEL leur apparut dans la nuée. Quelle manifestation divine de fidélité, pour humilier ce peuple incrédule !

Exode 16.13

Le soir même, des cailles arrivèrent en grand nombre et couvrirent le camp. Étant donné l’immensité du camp, qui devait s’étendre, certains lecteurs pourraient dire que l’expression « couvrirent le camp » généralise une situation particulière qui n’est pas forcément à la hauteur de cette expression, par rapport à cet évènement.

Exode 16.1

En effet, le peuple des Israélites était arrivé dans le camp du désert de Sin le 15ème jour du 2ème mois après leur départ d’Égypte, soit au 2/3 du mois de mai de notre calendrier.

Psaumes 78.26-29

Chaque année, au printemps, de grandes quantités de cailles (ou perdrix) quittent les régions tropicales pour se rendre dans les régions plus tempérées au nord, en suivant les rives de la mer Rouge. Ce sont des oiseaux migrateurs qui volent rapidement en essaim, à la faveur des vents. Lorsque les vents changent de direction, et que ces cailles sont épuisées par un vol prolongé, elles tombent ensemble subitement sur le sol.

Exode 16.12

Dans ces conditions, il est possible d’en saisir de grandes quantités, de les assommer et de les étaler sur le sol. Pourtant, jamais ces oiseaux ne seraient en quantité suffisante pour nourrir un peuple de 2 millions de personnes. D’autant plus, que selon la promesse divine, ils en mangèrent à partir du coucher du soleil et toute la nuit. Et comment se serait accompli cet évènement à ce moment précis, et annoncé la veille par L’ÉTERNEL DIEU ?

Matthieu 8.26, 27
Psaumes 148.5-10

Pour cela, l’intervention divine était nécessaire, et incontestable, pour l’accomplissement de la promesse de DIEU à qui obéissent tous les éléments de l’atmosphère et tous les animaux de la terre.

Mais un autre évènement allait confirmer la souveraineté de DIEU.

La manne céleste

En effet, dès le lendemain :

Exode 16.13, 14

« … au matin, il y eut une couche de rosée autour du camp. Quand cette rosée fut dissipée, il y avait à la surface du désert quelque chose de menu comme des graines… »

La Bible dit bien que ces évènements se sont accomplis sur le camp et autour du camp qui était installé dans le désert et non pas dans un « wadi ».

Mais comment cette rosée pouvait-elle se manifester seulement le matin sur le sable du désert ?

Nous savons que la rosée est le résultat de la condensation de l’humidité de l’air. Plus l’air est chaud, plus il peut contenir de l’humidité. Or le soir, l’air se refroidit dès le coucher du soleil. Quand ce refroidissement atteint un niveau critique au-dessous duquel l’humidité ne peut conserver sa forme de vapeur, celle-ci se condense sur toutes les surfaces qu’elle rencontre. Ainsi, la rosée commence à se déposer dès le soir ! Au matin, elle reste apparente jusqu’au lever du soleil qui l’évapore par sa chaleur, en ne laissant aucune trace.

Exode 16.15

Et ils dirent « Mân » (l’hébreu « Mân hû » signifie « qu’est-ce que cela ? »). Car ils ne connaissaient aucun nom à attribuer à cette chose mystérieuse.

Exode 16.15

« C’est là le pain que l’ÉTERNEL vous donne pour nourriture » leur dit Moïse.

Exode 16.16
Exode 16.36

L’ÉTERNEL ordonna qu’ils en ramassent le nécessaire pour leur nourriture soit un orner (omer) par personne, multiplié par le nombre de personnes de chaque « tente ». L’unité de mesure pour les solides était l’épha, et l’orner (l’omer) était le dixième de l’épha (voir tableau ci-dessous).

Si les unités de mesure de l’antiquité ne peuvent être converties, avec précision, en mesure de notre époque, nous savons que les unités de mesures hébraïques ont été très influencées par celles des empires voisins, malgré le fait qu’ils aient des étalons variables et différents. La conversion de valeur des unités de mesure de cette époque, par rapport à notre système décimale ou métrique, ne peut être rigoureusement déterminée.

Toutefois, la valeur approximative de ces mesures de capacité est théoriquement la suivante :

Pour matières sèches :

  • le homer (valait 10 éphas) = 363,80 litres
  • le léthek (valait un ½ homer) = 181,80 litres
  • l’épha (même valeur que le bath) = 36,36 litres
  • le séah (la mesure) (valait 1/3 d’épha) = 12,12 litres
  • l’orner (omer) (valait 1/10e d’épha) = 3,636 litres
  • le kab (valait 1/18e d’épha) = 2,020 litres

Pour matières liquides :

  • le cor (valait 10 baths) = 363,60 litres
  • le bath (valait 6 hins) = 36,36 litres
  • le hin (valait 12 logs) = 6,06 litres
  • le log (valait 1/72e du bath) = 0,505 litres
Exode 16.16-17
Exode 16.18
Matthieu 6.31-34
2 Corinthiens 8.13-15

Cet ordre de L’ÉTERNEL fut respecté. Car après avoir ramassé la manne de manière inégale, on mesura un orner (omer) maximum destiné à chacun. Il est vrai que 3,636 litres de « pâte » journalière et par personne, pouvait suffire aux plus affamés. Ainsi, chacun ramassait pour que tous en ait suffisamment, et pourtant, personne n’en avait de trop. Ce détail montre combien DIEU connaît les besoins de chacun avec précision. Mais c’est une démonstration de résultat que peuvent atteindre les chrétiens qui partagent ce qu’ils ont avec ceux qui sont dans le besoin, de manière réciproque. Ce système « des vases communicants » aboutit à une parfaite égalité de tous dans l’Église de DIEU.

Exode 16.19
Luc 12.22, 29-30

Moïse ordonna que personne n’en laisse jusqu’au lendemain. Car DIEU avait bien prévu la nourriture nécessaire pour tout ce peuple : Rien de moins ! Rien de plus ! Juste ce qu’il faut !

Exode 16.20

Certains, qui n’étaient pas très courageux, en laissèrent jusqu’au lendemain ; mais la manne fourmilla de vers et se gâta.

Exode 16.21

Moïse se mit en colère afin que le peuple tout entier obéisse à l’ordre divin, et que chacun ramasse la quantité qui lui était attribuée. Lorsque venait la chaleur du soleil, la manne restée sur le sol fondait. Ainsi, les incrédules devaient se soumettre à l’obéissance ou se retrouver en situation d’affamés.

Exode 16.22

Convaincus d’obéir, ils ramassèrent toute cette nourriture « gratuite » pendant 6 jours consécutifs. Mais le 6ème jour de la semaine, ils ramassèrent, avec surprise, une quantité double des autres jours (7 litres chacun). Les principaux du peuple vinrent en informer Moïse.

Exode 16.23

« C’est ce que l’ÉTERNEL a ordonné. Demain est le jour du repos, le sabbat consacré à l’ÉTERNEL ; faites cuire ce que vous avez à faire cuire, faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir, et mettez en réserve jusqu’au lendemain tout ce qui restera »

Exode 20.8-10
Exode 31.15-17

Tous obéirent à cet ordre du jour du repos sans imaginer qu’il deviendrait un commandement pour tous les enfants de DIEU.

Ils firent cuire la manne et bouillir la viande nécessaire à leur nourriture pour ce 6ème jour (vendredi), et gardèrent en réserve, jusqu’au lendemain matin, ce qui restait.

Exode 16.24

Leur obéissance fut récompensée, car le reste de la manne ne devint pas infect, et il ne s’y mit point de vers comme le 1er jour.

Matthieu 6.31-34

DIEU n’a pas besoin de réfrigérateur ou de congélateur dans le désert, pour conserver intacte la nourriture de ses enfants quand ils LUI obéissent. Cette nourriture n’est pas une denrée périssable, car DIEU sait qu’ils en ont besoin pour vivre et qu’elle leur est suffisante.

Exode 20.11
Exode 35.2
Exode 31.15-17

Pour la première fois, DIEU instituait le 7ème jour de la semaine comme un jour de repos pour les hommes et les femmes sur la terre. Un jour de repos semblable à celui que DIEU s’est réservé pour se reposer après avoir créé toutes choses. DIEU a béni ce jour et l’a sanctifié jusqu’à la fin du monde.

Exode 16.27-30

Le matin même du 7ème jour, Moïse expliqua au peuple, qu’en ce jour personne ne pourrait trouver la manne céleste répandue dans la campagne ; ceci serait pour eux la confirmation du commandement de DIEU. Mais les plus incrédules, et ceux qui avaient un esprit de rébellion, décidèrent de s’en rendre compte par eux-mêmes pour ébranler l’autorité de Moïse, et par conséquent celle de DIEU.

La manne : nourriture physique et nourriture spirituelle

Exode 16.27-28

Bien entendu, ils ne trouvèrent rien ; mais ils provoquèrent la colère de DIEU, qui l’exprima à Moïse, jusqu’à ce que le peuple tout entier se repose le 7ème jour.

Exode 16.31
Nombres 11.7
Nombres 11.8
Exode 16.35
Exode 16.4
Psaumes 78.24
Exode 16.14
Jean 6.31
Job 38.28
Jacques 4.7-8

La manne rappelait la graine de coriandre qui est une ombellifère à fleurs blanches. La manne avait la saveur d’un beignet au miel, et une fois cuite dans une marmite (ou pot), elle avait le goût d’une pâtisserie à l’huile. Le peuple la broyait avec des meules ou la pilait dans des mortiers, et la faisait cuire dans des marmites pour en faire des gâteaux. La manne continua de tomber tous les jours pendant 40 ans. Si le terme « tomber du ciel » est employé ici, c’est pour rappeler que L’ÉTERNEL fit « pleuvoir » sur eux le pain du ciel qui apparut sur le sol quand la rosée du matin se fut dissipée. La manne est comparée à une pluie de pain céleste. La manne était le pain descendu du ciel. La rosée est une œuvre de DIEU sur la terre. Elle est le résultat de l’humidité de l’air qui se condense sur le sol pendant la nuit. Mais en aucun cas elle ne peut avoir une nature solide, comme la manne, qui avait l’apparence de graines qu’il fallait broyer. Le fait que la manne était présente six jours de la semaine, en quantité double le 6ème jour pendant quarante ans, démontrent la grandeur de ce miracle de DIEU pour le peuple d’Israël.

Exode 16.32

L’ÉTERNEL ordonna à Moïse de prélever un omer (3.5 litres) de manne, et de la mettre dans un vase, afin que les descendants des Israélites se souviennent du pain que DIEU avait donné à son peuple pour le nourrir dans le désert après l’avoir fait sortir d’Égypte.

Exode 16.34

Aaron exécuta les ordres de L’ÉTERNEL, transmis par Moïse.

La manne : nourriture spirituelle
Deutéronome 8.2-3
Matthieu 4.4
Genèse 2.16-17 ; 3.6-7
Exode 16.15
Nombres 14.3-4

La nourriture venue du ciel leur fut donnée afin qu’ils comprennent que l’homme peut vivre non seulement de pain, mais de toute Parole qui sort de la bouche de DIEU. Car, depuis Adam et Ève, l’être humain se pose les mêmes questions lorsqu’il doit d’obéir aux ordres de DIEU : « Qu’est-ce que cela ? » « Pourquoi Lui être soumis ? ».

Hébreux 3.7-19  4.7
Jacques 4.7-10

Pourtant, DIEU nous rappelle toujours de faire ce qu’IL nous dit !

Jean 6.47-51
Jean 6.53-58
1 Jean 1.7
Romains 3.23, 24

Ce pain descendu du ciel était la préfiguration de CHRIST comme le Pain vivant descendu du ciel. Car la manne ne pouvait nourrir que les corps de ce peuple, alors que JÉSUS-CHRIST, le vrai Pain de vie, a offert sa chair et son sang, une fois pour toutes, pour nourrir nos âmes et nous purifier de tous nos péchés, afin que par cette offrande unique, nous puissions acquérir la vie éternelle par la grâce divine qui nous est accordée gratuitement.

Romains 6.23
Jean 6.40
Jean 1.14

Cette offrande est un don gratuit de DIEU pour tous ceux et celles qui ont reconnu JÉSUS-CHRIST comme le Pain de vie descendu du ciel pour les sauver. Chaque croyant doit chercher, en CHRIST, sa nourriture spirituelle, chaque jour, avant toutes choses, afin d’obtenir, par le moyen de la foi, le don divin du salut éternel qui ne peut s’obtenir que par JÉSUS-CHRIST, qui est la Parole de DIEU.

Jean 6.33
Jean 6.35

Car le pain de DIEU, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Celui qui vient à JÉSUS-CHRIST, Pain de vie, n’aura jamais faim, et celui qui croit en LUI, n’aura jamais soif.

Exode 16.30

Le peuple d’Israël resta une bonne semaine dans ce campement du désert de Sin, à cause du 7ème jour qui était le jour du sabbat.

Ainsi, nous pouvons estimer que les Israélites quittèrent ce camp la 3ème semaine du 2ème mois après leur départ d’Égypte, soit à la fin du mois de mai de notre calendrier.


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