L'exode, le sentier de la vie

L’ENSEIGNEMENT DE LA LOI : 1. Les ordonnances concernant l’hygiène et les conditions sanitaires indispensables à la vie du peuple

Lévitique 11
Deutéronome 14.3-21
a) Les animaux purs et impurs pour la nourriture

Pour protéger le peuple de différentes maladies qui pouvaient l’affecter, L’ÉTERNEL DIEU désigna les animaux purs et les animaux impurs. Car, IL voulait protéger la santé de Son peuple par l’interdiction de se nourrir de la viande de certains animaux, qui pouvait entraîner des épidémies à une époque où la réfrigération et la congélation n’existaient pas, ainsi que la vaccination et les antibiotiques qui étaient inconnus pour le bétail et les êtres humains.

Lévitique 11.3-8, 26-28

En ce qui concerne les animaux terrestres qui marchent :

Pour être purs, ces animaux devaient avoir les sabots fendus et les pieds fourchus pour ne pas marcher sur la plante des pieds. Ils devaient ruminer en étant herbivores. Car ceux qui étaient carnivores étaient impurs, même s’ils avaient des sabots fourchus, parce qu’ils mangeaient du sang et des charognes.

Josué 1.8
Psaumes 1.2 ; 63.7 ; 119.97
Luc 4.4 ; 11.28
Lévitique 20.24
Jean 15.19 ; 17.14-16
1 Jean 4.5-6
Romains 12.9

Pour tous les enfants de DIEU, le symbole de ruminer est de méditer la Parole de DIEU, après s’en être nourrit. Avoir les sabots fendus symbolise leur séparation d’avec le monde, ou leur séparation du bien avec le mal en restant toujours attachés au bien avec sincérité.

  • Exemple d’animaux purs : bovins, caprins, ovins, cerfs, daims, bouquetins, mouflons, gazelles, antilopes, élans, rennes, bisons, girafes, etc…
Lévitique 11.26-28
  • Exemples d’animaux impurs : lapins, lièvres, damans, porcs, sangliers, ânes, mulets, chevaux, chameaux, chats chiens, loups, renards, coyotes, lions, léopards, tigres, panthères, hyènes, ours, etc… Toute personne qui touchait un animal impur terrestre mort, de cette catégorie, était impure jusqu’au soir et devait même laver ses vêtements qui l’avaient touché.
Lévitique 11.9-12

En ce qui concerne les animaux et bestioles aquatiques :

Pour être purs, ils devaient avoir des nageoires et des écailles. En plus, parmi ceux qui étaient impurs, il y a ceux qui sont carnivores et qui mangent du sang.

  • Exemples d’animaux purs : anchois, bar, barracuda, brochet, carpe, daurade royale, hareng, maquereau, merlan, merlu, mérou, morue, perche, sardine, saumon, sole, thon, truite, etc…
  • Exemples d’animaux impurs : anguille, baleine, calmar, conque, coquille Saint-Jacques, crabe, crevette, dauphin, écrevisse, espadon, esturgeon, homard, huître, langouste, loutre, marsouin, méduse, morse, moule, otarie (phoque), palourde, pieuvre, poisson-chat, requin, seiche, etc…
Lévitique 11.10-11

Tous les animaux impurs, de cette catégorie, étaient considérés comme abominables. C’est-à-dire qu’il fallait en avoir horreur autant que pour une idole païenne.

Lévitique 11.13-19

En ce qui concerne les oiseaux :

Ceux qui sont carnivores parce qu’ils mangent du sang et des charognes, étaient considérés comme impurs.

Lévitique 11.13-19
Deutéronome 14.11, 19
  • Exemple d’oiseaux purs (inconnus, mais en déduisant les oiseaux impurs) : volaille (poulet, dinde, pintade), caille, colombe, faisan, oie, passereaux, perdrix, pigeon, etc…
Lévitique 11.13-19
Deutéronome 14.12-18
  • Exemple d’oiseaux impurs : aigle, aigrette, albatros, autour, autruche, bécasse, buse, chat-huant, chauve-souris, chouette, corbeau, cormoran, épervier, faucon, héron, hibou, huppe, milan, mouette, orfraie, pélican, plongeon, perroquet, vautour, etc…
Lévitique 11.13

Comme pour la catégorie précédente, les oiseaux impurs étaient considérés comme abominables, et qu’il fallait en avoir horreur.

Lévitique 11.20-25

En ce qui concerne les insectes ou oiseaux (bestioles ailées) qui marchent sur quatre pattes :

Pour être purs, ils devaient voler et marcher sur quatre pieds. Ils devaient aussi avoir des jambes articulées au-dessus de leurs pieds pour leurs permettre de sauter.

  • Exemple d’animaux purs : sauterelle, solam, hargol, hagab, etc…

Tous ceux qui n’ont pas des jambes articulées sont impurs.

Lévitique 11.20, 23-25

Toute personne qui touchait une bestiole ailée impure à quatre pattes morte, était impure jusqu’au soir et devait même laver ses vêtements qui l’avaient touchée.

Lévitique 11.29-38

En ce qui concerne les petits animaux terrestres qui pullulent sur le sol (qui rampent sur la terre ou se traînent sur le ventre ou marchent avec quatre pieds ou avec une multitude de pieds) :

  • Exemple d’animaux impurs : taupe, souris, rat, hérisson, grenouille, limace, reptiles (lézard, gecko, salamandre, tortue, caméléon), etc.
Lévitique 11.31

Toute personne qui touchait un de ces petits animaux impurs morts, de cette catégorie, était impure jusqu’au soir.

Lévitique 11.32

Si les corps morts de ces animaux impurs tombaient sur un objet ou un récipient quelconque, ou un vêtement, ou les touchaient, il fallait laver cet objet, ce récipient ou ce vêtement dans l’eau et il était impur jusqu’au soir.

Lévitique 11.33-34

Si l’animal impur tombait dans un récipient en argile, ce qu’il contenait devenait impur, et le récipient devait être brisé. Si l’on versait de l’eau, provenant de ce récipient, sur des aliments qu’il est permis de manger, ces aliments devenaient impurs à leur tour. Et toute boisson deviendrait impure dans tous ces récipients contaminés par cette eau.

Lévitique 11.35

Tout objet sur lequel tombait le cadavre de ces animaux, ou en partie, devenait impur ; et si c’était sur un four ou un foyer, il devait être démoli parce qu’il était considéré comme impur.

Lévitique 11.36

Toutefois, les sources d’eau et les citernes (réserves d’eau en milieu naturel), n’étaient pas considérées comme impures à la suite d’un contact avec ces animaux impurs.

Lévitique 11.37-38

S’il tombait le cadavre d’un de ces animaux impurs, ou en partie, sur de la semence destinée à être semée, elle restait pure. Mais si cette semence avait été mise dans l’eau, et qu’il y tombe un cadavre ou en partie d’un de ces animaux impurs, cette semence était considérée comme impure pour être consommée.


Lévitique 11.41-43

Parmi tous ces animaux qui rampent sur le sol, il y a les reptiles qui sont tous impurs. Les raisons de leur impureté physique est la conséquence qu’ils rampent sur le sol, mais aussi que certains d’entre eux mangent du sang et des charognes.

Genèse 3.1-6, 12-14

Mais cette première raison physique des reptiles, de ramper sur la terre, est le résultat de leur malédiction consécutive à la tentation et la séduction de l’être humain par le serpent ancien dans le jardin d’Éden.

Lévitique 11.41-43

D’ailleurs, par une mise en garde sévère, L’ÉTERNEL DIEU rappela en quelque sorte à Moïse, à Aaron et aux enfants d’Israël, l’abomination qui s’était répandu sur toute l’humanité à la suite de l’intervention déguisée de Satan au travers d’un serpent.

Lévitique 11.44-45

La présence de L’ÉTERNEL DIEU parfaitement Saint, permettait aux Israélites d’être sanctifiés par Sa présence, Son enseignement et Sa protection, à condition qu’ils LUI obéissent et qu’ils ne se laissent pas séduire à nouveau comme le furent Adam et Ève.

Lévitique 11.29-30
  • Exemple de reptiles : serpent, crocodile, lézard, salamandre, gecko, tortue, caméléon, etc…
Lévitique 11.39-40

Enfin, en ce qui concerne les animaux purs dont les enfants d’Israël pouvaient se nourrir, ils devaient être égorgés pour être mangés. Tout Israélite qui touchait ou portait ou mangeait un animal pur, trouvé mort pour toutes sortes de raisons, était considéré comme impur. La personne qui touchait ou mangeait cet animal pur et mort sans être égorgé, était impure jusqu’au soir. Cette personne-là devait laver ses vêtements pour pouvoir s’en revêtir, après être considérée pure à partir du soir.

Lévitique 3.17 ; 7.23-27
Lévitique 7.3-4, 23-25
Exode 29.13
Lévitique 17.10-14
Lévitique 22.8

Il était d’ailleurs interdit aux Israélites de manger la graisse et le sang d’un animal pur. D’un point de vue de santé physique, se nourrir de la graisse animale pouvait entraîner des maladies graves au sein du peuple de DIEU, telles que l’artériosclérose. D’un point de vue spirituel, la graisse animale appartenait à l’ÉTERNEL DIEU ; elle devait être brûlée sur l’autel, et il ne fallait pas la manger. Quant au sang, il était interdit de le manger parce qu’il est la vie. Pour que l’animal soit comestible, il fallait enlever le sang de son corps par l’égorgement. C’est la raison pour laquelle un animal pur, déjà mort, ne pouvait être mangé par un Israélite, et surtout pas par Aaron et ses descendants Sacrificateurs pour ne pas se souiller.

Lévitique 7.27
Lévitique 11.39-40
Lévitique 17.15-16
Deutéronome 14.21
Exode 23.19 ; 34.26
Deutéronome 14.21

D’ailleurs, l’Israélite qui mangeait de cet animal mort avec son sang, et qui ne reconnaissait pas son impureté, était exclu définitivement du peuple. Mais celui qui reconnaissait son impureté en l’ayant mangé inconsciemment, ou touché, ou porté, était impur jusqu’au soir. L’Israélite, comme l’étranger vivant au sein du peuple, s’ils mangeaient de cet animal avec son sang, ils devaient se laver et laver leurs vêtements pour être purs le soir même. Sinon, ils porteraient la peine de leur faute et seraient punis en conséquence. Malgré ce risque de sanction, l’étranger vivant au sein du peuple d’Israël pourra manger cet animal pur déjà mort, s’il lui a été donné par un Israélite. Et s’il s’agit d’un immigré, il pourra le manger si un Israélite le lui a vendu. Enfin, il était interdit de faire cuire un chevreau dans le lait de sa mère. Car on ne devait pas sacrifier le fruit de la vie qu’une mère porteuse pure avait donné, en utilisant les moyens nutritifs issus d’elle-même pour le faire vivre.

Lévitique 11.44
Deutéronome 14.21
1 Pierre 1.15-16

Par Ses ordonnances très détaillées, au sujet des animaux purs et des animaux impurs, L’ÉTERNEL DIEU enseignait à Son peuple une leçon nécessaire à sa sainteté par l’obéissance, pour qu’il devienne saint comme Lui-même est parfaitement SAINT.

Marc 7.18-19
Psaumes 24.1
1 Corinthiens 10.25-31
1 Timothée 4.1-5

Quel changement depuis que le Seigneur JÉSUS-CHRIST nous a déclaré que tous les aliments sont purs. Car la terre, et tout ce qu’elle renferme, appartient à DIEU. Mais ces aliments sont purs à la condition qu’ils soient pris avec actions de grâces et non avec hypocrisie ou par idolâtrie. Car tout est sanctifié par la Parole de DIEU et la prière.

Jean 3.16
Ephésiens 2.8-9
Romains 3.21-26 ; 6.22-23
Galates 3.21-28

En réalité, ce n’est pas un changement que le Seigneur JÉSUS nous a enseigné, mais c’est la confirmation que nous pouvons être sanctifiés par l’obéissance aux commandements de DIEU, à Sa Parole, avec amour et fidélité, et non pas en nous attachant à des doctrines humaines. Car la grâce de DIEU en JÉSUS-CHRIST, qui est une faveur imméritée à notre égard, est l’accomplissement de la loi pour tous ceux qui LUI obéissent. En LUI obéissant, nous sommes sous la loi de CHRIST notre Sauveur.

1 Jean 1.7

Car seul le sang de JÉSUS-CHRIST versé sur la croix nous purifie de tous nos péchés.

Lévitique 11.41-44
Genèse 3.14-15

Mais tous ceux qui refusent de reconnaître JÉSUS-CHRIST Fils de DIEU, Seigneur et unique Sauveur, et qui se nourrissent de l’idolâtrie, se rassasient spirituellement des animaux impurs qui produiront sur eux la malédiction que L’ÉTERNEL DIEU a prononcée sur tous les animaux impurs au travers des reptiles, c’est-à-dire du serpent ancien qui séduisit toute l’humanité.

Lévitique 12.1-8
b) La purification des femmes après un accouchement

Cette ordonnance traite des délais d’impureté et d’isolement d’une femme après l’accouchement d’un enfant.

Si elle avait mis au monde un enfant mâle, la mère était impure pendant sept jours comme pour son indisposition menstruelle. Le garçon nouveau-né devait être circoncis le huitième jour après sa naissance. Puis, la mère devait rester chez elle (isolée) pendant trente-trois jours pour se purifier au cours desquels elle ne devait toucher aucune chose sainte, et ni se présenter à l’entrée du Parvis du Tabernacle (plus tard le temple).

Lévitique 12.5

Pour l’accouchement d’une fille, la mère était impure pendant deux semaines (14 jours). Ensuite, sa période d’isolement devait être de soixante-six jours, soit le double de celle de la naissance d’un fils.

Lévitique 12.6-8
Luc 2.22-24

Lorsque le délai d’impureté était accompli, soit quarante jours après la naissance d’un garçon et quatre-vingt jours pour une fille, la mère devait présenter au Sacrificateur, dans le Parvis, un agneau âgé d’un an pour l’holocauste, et un jeune pigeon ou une tourterelle pour l’expiation. Le Sacrificateur devait sacrifier ces animaux sur l’autel, selon le rituel, et ainsi, la mère était purifiée du flux de son sang. Si elle n’avait pas les moyens de se procurer un agneau, elle pouvait présenter deux tourterelles, ou deux jeunes pigeons, l’un pour l’holocauste et l’autre pour le sacrifice d’expiation : ce qui fût le cas pour Marie après la naissance de JÉSUS, qui nous montre la pauvreté dans laquelle notre Sauveur est né.

Genèse 1.27-28
Romains 3.10-11, 23
Romains 5.12-14, 18
Psaume 51.7
Luc 1.34-35

Si l’impureté est liée à la naissance d’un être humain, le rite de l’expiation ne symbolise aucune expression négative relative à l’enfantement qui est une bénédiction divine. Mais elle rappelle que tous sont pécheurs dès qu’ils viennent au monde, et sont privés de la gloire de DIEU. Car ils sont tous conçus par un couple de pécheurs depuis Adam et Ève, à l’exception de notre Seigneur JÉSUS qui a été conçu du SAINT-ESPRIT.

La période d’isolement d’une mère, pendant laquelle elle peut se consacrer à son enfant, est un temps ordonné par L’ÉTERNEL DIEU qui leur permet, à l’un et à l’autre, d’être protégés du monde extérieur durant cette période pendant laquelle leur faiblesse physique peut générer à la fois l’infection et les mauvaises rencontres.

Genèse 1.27-28
Genèse 2.24 ; 4.1
Genèse 3.6, 16

Toutefois, il semble étonnant que le délai d’impureté et d’isolement de la mère soit lié au sexe d’un enfant qui, pourtant, est le fruit de l’union d’un homme et d’une femme, instituée par L’ÉTERNEL DIEU. Mais, le délai doublé d’impureté de la mère, pour la naissance d’une fille, rappelle que la femme a été la première à pécher et que cette culpabilité est peut-être symbolisée, en quelque sorte, par ce « double temps » d’impureté et d’isolement.

Lévitique 13.1 à 14.57
c) Les diagnostics de la lèpre et sa purification

Cette ordonnance traite tous les sujets liés à la lèpre depuis les examens des symptômes, les diagnostics, la contamination, les soins, et la purification jusqu’à la guérison.

Nous ne voulons pas nous étendre dans le domaine médical sur ce sujet qui appartient à la médecine spécialisée. Mais si les avis sont différents sur la nature de la lèpre évoquée dans la Bible, nous pouvons parler du rôle du Sacrificateur en qualité de médecin désigné par L’ÉTERNEL DIEU.

Lévitique 13.18-44 ; 14.54-57

Le Sacrificateur avait, en effet, une mission de médecin pour cette maladie, dont la contagion par un contact humain n’est pas certaine. Car les cas évoqués dans cette ordonnance concernent aussi d’autres maladies de la peau, que la lèpre.

Dans tous les cas, le Sacrificateur devait :

Lévitique 13.1-4
  • Faire un premier examen physique de la personne qui était peut-être atteinte, et un diagnostic.
Lévitique 13.4, 46
Nombres 5.2-4
  • Si les symptômes laissaient présager la maladie, le Sacrificateur enfermait la personne pendant sept jours hors du camp.
Lévitique 13.5-44
  • Au bout de sept jours, le Sacrificateur faisait un nouvel examen de la personne qu’il déclarait pur ou impur en fonction de l’évolution des symptômes. S’il n’y avait aucune évolution, la personne était déclaré pure et devait laver ses vêtements. Mais si le Sacrificateur constatait une évolution, il déclarait la personne impure.
  • Pour certains symptômes, dont le Sacrificateur n’était pas certain de l’évolution, la personne était à nouveau enfermée pendant sept jours.
Lévitique 13.45
Nombres 12.14-15
Lévitique 13.47-58
  • Si la personne était reconnue lépreuse par le Sacrificateur, elle devait porter des vêtements déchirés, rester tête nue, et crier : impure ! impure ! Elle devait alors habiter hors du camp. Et ses vêtements, confectionnés en fils de lin ou de laine tissés ou noués, devaient être brûlés lorsque la contamination était reconnue irréversible par le Sacrificateur.

La lèpre était réputée très dangereuse, car l’impureté qu’elle provoquait était considérée comme pouvant se diffuser. Ce qui signifie que tous les objets et autres se trouvant dans une tente lépreuse devenaient impurs. Ainsi toute personne y pénétrant devenait elle-même également impure. L'isolement du lépreux était en réalité utile, afin de juger si la personne malade était devenue impure ou non.

Purification physique et spirituelle du lépreux

Lévitique 14.1-3
Lévitique 13.45
Lévitique 14.2-7
Lévitique 16.17-19 ; 17.11
Hébreux 9.21-22

Une fois que la personne lépreuse avait été déclarée guérie par le Sacrificateur, elle devait être purifiée du fait qu’elle avait été déclarée « impure » au début de sa maladie. Si la guérison physique avait été officialisée, il fallait encore que la personne concernée soit reconnue « pure ». La lèpre était en quelque sorte un « péché » qui avait rendu cette personne « impure ». C’est aussi la raison pour laquelle la personne lépreuse vivait hors du camp et devait crier : impure ! Impure ! Il était donc nécessaire, selon l’ordonnance, que la personne guérie de la lèpre soit purifiée par une aspersion de sang. Car, selon la moi mosaïque, il n’y avait que l’effusion du sang qui pouvait déjà purifier du péché pour être pardonné.

La purification de la personne lépreuse guérie nécessitait un rituel précis et très détaillé basé sur le sacrifice d’animaux et l’effusion de leur sang expiatoire :

Lévitique 14.4-9
  • La personne guérie devait offrir deux oiseaux vivants et purs, du bois de cèdre, un cordon de laine (ou bande d’étoffe) teint en cramoisi (écarlate), et une branche d’hysope pour l’aspersion.
  • On égorgeait le premier oiseau au-dessus d’un récipient en terre cuite contenant de l’eau vive. Puis le Sacrificateur trempait l’oiseau vivant dans l’eau et le sang de l’oiseau que l’on avait égorgé, ainsi que le bois de cèdre, le cordon de laine (ou bande d’étoffe) teint en cramoisi, et la branche d’hysope.
  • Le Sacrificateur devait faire sept fois l’aspersion du sang sur le lépreux guérit. Puis il le déclarait pur et relâchait l’oiseau vivant. C’était en quelque sorte un « petit sacrifice d’expiation » semblable à celui du bouc pour Azazel. Sauf que celui pour le lépreux se déroulait entièrement hors du camp.
Lévitique 14.8
  • La personne purifiée devait laver ses vêtements, raser tous ses poils et se laver entièrement dans l’eau. Étant considérée pure, la personne pouvait revenir dans le camp tout en restant encore pendant sept jours hors de sa tente.
  • Au bout de ce délai, la personne devait effectuer le même protocole de rasage, lavage et nettoyage de ses vêtements. Alors cette personne était considérée pure.
Lévitique 14.10-11
Lévitique 14.12-18
Lévitique 14.19
Lévitique 14.19
Lévitique 14.14
Lévitique 14.17-18
  • Le lendemain, la personne guérie et pure devait apporter et offrir des animaux en sacrifices devant l’autel des sacrifices. Puis, le Sacrificateur effectuait le rituel des sacrifices devant L’ÉTERNEL en présence de la personne purifiée :
    • Pour le sacrifice de culpabilité : un agneau sans défauts
    • Pour le sacrifice d’expiation : un agneau sans défauts
    • Pour l’holocauste : une brebis âgée d’un an

    Au cours du rituel de ces sacrifices, le Sacrificateur appliquait du sang sur la personne guérie de la lèpre : sur son oreille droite, sur le pouce de sa main droite, sur le pouce de son pied droit qui symbolisaient « entendre » DIEU, « faire » Sa volonté et « marcher » dans Ses voies. Le Sacrificateur faisait la même onction sur cette personne avec l’huile sainte, mais en plus sur sa tête, qui symbolisait sa réintégration dans la communauté d’Israël.

Lévitique 14.21-22
Lévitique 14.23-32
  • Si cette personne guérie était trop pauvre pour apporter tous les animaux exigés, il lui était autorisé d’apporter deux tourterelles ou deux pigeons, soit un pour le sacrifice d’expiation et l’autre pour l’holocauste. Mais l’offrande d’un agneau était toujours exigée pour le sacrifice de culpabilité, ainsi que la fleur de farine. Le rituel des sacrifices restait inchangé pour celui qui n’avait pas les ressources suffisantes pour offrir deux agneaux et une brebis.

Lévitique 14.33-53

Diagnostic et purification des maisons d’habitation

Plus tard, en terre promise, les Sacrificateurs auront aussi une mission de médecin sanitaire pour la lèpre lorsque les Israélites seront installés dans leurs habitations :

  • Le Sacrificateur devra contrôler des symptômes inquiétants apparus dans une habitation, et signalés par son propriétaire.
  • L’habitation devra être vidée de tout son contenu avant l’entrée du Sacrificateur pour l’examiner. Après son expertise, qui présente des signes inquiétants, l’habitation sera fermée pendant sept jours par le Sacrificateur.
  • Le Sacrificateur retournera contrôler l’habitation au terme de ce délai. S’il constate que la plaie s’est étendue sur les murs, le Sacrificateur ordonnera que les pierres atteintes soient remplacées et que tous les murs soient décapés et recrépis. Tous ces déchets impurs devront être jetés dans une décharge dont l’accès sera interdit pour d’autres usages.
  • Une fois que les pierres contaminées auront été remplacées et que les murs seront recrépis, et que la plaie revienne, le Sacrificateur en sera informé. Le Sacrificateur se rendra à nouveau dans l’habitation pour constater que la lèpre est pernicieuse. Il ordonnera alors que toute la maison soit démolie, et que tous les matériaux qui la composent soient déversés dans la décharge réservée à cet effet.
  • Par contre, si le Sacrificateur constate que la plaie n’est pas apparue, une fois les murs recrépis, il déclarera que la maison est pure.
  • Bien entendu, tous ceux qui auront pénétré dans cette habitation contaminée seront déclarés impurs chaque jour qu’ils y entreront, et jusqu’au soir.

Le Sacrificateur aura enfin accompli une mission de médecin spirituel lorsqu’il aura déclaré que l’habitation est pure :

  • Le Sacrificateur prendra deux oiseaux dont l’un sera égorgé et dont le sang sera aspergé sept fois sur l’habitation pour ôter symboliquement ce qui était « mauvais » en son sein. L’autre oiseau devra être lâché vivant dans la campagne. Ainsi sera accomplie l’expiation pour la maison.
Lévitique 14.54-57

Toute cette ordonnance concernait, non seulement la lèpre, mais aussi la teigne, les tumeurs, les dartres, les taches et les « moisissures ».

Nombres 5.2-4
Deutéronome 7.14-15

Message de santé physique :

Par cette ordonnance détaillée, L’ÉTERNEL DIEU a enseigné aux Israélites comment il fallait agir pour éviter la contagion des maladies de la peau et les « moisissures ». L’objectif était de les protéger de ces maladies qui, à l’époque, présentaient des menaces sérieuses. En respectant ces consignes divines, les Israélites pourraient éviter une contamination physique, même s’ils n’en comprenaient pas toute la portée sanitaire. Si les consignes fondamentales de santé et de propreté étaient vitales pour les Israélites, elles restent toujours valables aujourd’hui pour certains peuples qui ne bénéficient pas encore des progrès de la médecine physique et sanitaire.

Nombres 5.2-4
Psaumes 103.3
Esaïe 53.4-5
Romains 6.22-23
Jean 3.16, 36 ; 19.30

Message de santé spirituelle :

Dans la Bible, la lèpre était souvent mise en rapport avec la mort. C’est pour cette raison qu’elle était un facteur de grande impureté Mais la Parole de DIEU est toujours une source de bons conseils pour une vie saine, que ce soit physique, morale et spirituelle. Nous devons toujours Lui obéir pour être vraiment épanouis. Dans le cas des Israélites dans le désert, isolés des peuples idolâtres, la Parole de DIEU leur permettait de vivre loin du paganisme. Et la Parole de DIEU est arrivée jusqu’à nous, pour nous permettre de vivre par elle en Lui obéissant avec confiance et amour, même si beaucoup croient que la médecine suffit pour les protéger des dangers sanitaires. N’oublions pas que seul L’ÉTERNEL DIEU connaît toutes les maladies qui nous guettent et que nous ne voyons pas. Et IL est le seul à nous avoir guéris de la « lèpre » du péché par laquelle nous étions tous condamnés à la mort éternelle. Mais JÉSUS-CHRIST, Parole de DIEU, l’a vaincu définitivement pour tous ceux qui croient en LUI comme leur unique Seigneur et Sauveur.

Lévitique 15.1-15
d) Les impuretés sexuelles de l’homme et de la femme

Pour l’homme impur :

Lorsqu’un homme est atteint d’une infection de ses organes sexuels, telle qu’une gonorrhée, il est impur. Que ces organes laissent échapper, ou qu’ils retiennent un écoulement, l’homme est impur. En conséquence, tout lit sur lequel il se couche, ou tout siège sur lequel il s’assied, devient impur.

Toute personne qui s’assiéra ou touchera ce lit sera aussi impure ; elle devra se laver dans l’eau, ainsi que ses vêtements, mais cette personne sera quand même impure jusqu’au soir. Toute personne qui prendra place sur le siège, ou une selle, sur lequel celui qui est impur s’est assis, devra observer les mêmes consignes de purification, et sera impure jusqu’au soir. Les consignes étaient identiques pour la personne qui touchait un objet quelconque sur lequel celui qui était impur s’était assis dessus.

Quiconque touchera le corps (la chair) de celui qui est impur devra se laver dans l’eau, ainsi que ses vêtements, mais cette personne sera quand même impure jusqu’au soir. Et quiconque sera touché par celui qui est impur, sans qu’il se soit lavé les mains, devra observer les mêmes consignes de purification, et sera impur jusqu’au soir.

Tout récipient en argile (terre cuite) touché par la personne impure, sera brisé. Si ce récipient est en bois, il sera lavé dans l’eau.

Lorsque l’homme, atteint d’une infection telle qu’une gonorrhée, sera guérit, il devra attendre sept jours pour être considéré pur. Mais au terme de ce délai, il devra laver ses vêtements et se laver lui-même entièrement dans l’eau courante (c’est-à-dire un ruisseau, une source, un cours d’eau, et non pas dans un bassin ou un réservoir d’eau stagnante). Le huitième jour, cet homme devenu pur devra se procurer deux tourterelles ou deux jeunes pigeons qu’il remettra au Sacrificateur dans le Parvis, devant l’autel des sacrifices, l’un pour l’holocauste et l’autre pour le sacrifice d’expiation, qui sont le rituel justifiant la purification de cet homme.

Lévitique 15.16-17

Lorsqu’un homme a des pertes séminales (involontaires semble-t-il), il devra se laver lui-même entièrement dans l’eau et il sera impur jusqu’au soir. Cet homme devra laver tout vêtement et toute couverture de literie tachés par le sperme, et qui seront impurs jusqu’au soir.

Lévitique 15.18

Lorsque un homme et une femme auront eu des relations sexuelles, ils devront se laver tous les deux, et ils seront impurs jusqu’au soir.

Lévitique 15.19-23

Pour la femme impure :

Lorsqu’une femme a son indisposition menstruelle, et que le sang coule de son corps, elle est impure pendant sept jours. Celui qui la touche pendant cette période est impur jusqu’au soir. Tout lit sur lequel elle se couche ou tout siège ou tout objet sur lequel elle s’assied, devient impur. Quiconque touchera son lit ou un siège ou un objet sur lequel elle s’est assise, lavera ses vêtements, se lavera tout le corps dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir.

Lévitique 15.24-30

Si un homme couche avec elle pendant la période de son indisposition menstruelle, et que le flux de son sang se transmette à lui, il sera impur lui aussi pendant sept jours.

Si le flux de sang de cette femme coule pendant plusieurs jours en dehors de son indisposition menstruelle, elle sera impure pendant ce temps-là.

Lorsque cette femme sera purifiée de son flux de sang, elle devra attendre encore sept jours pour être pure. Le huitième jour, cette femme devenue pure devra se procurer deux tourterelles ou deux jeunes pigeons qu’elle remettra au Sacrificateur dans le Parvis, devant l’autel des sacrifices, l’un pour l’holocauste et l’autre pour le sacrifice d’expiation, qui sont le rituel justifiant la purification de cette femme.

Lévitique 15.31-33
Nombres 5.2-4

Ainsi, par cette ordonnance, L’ÉTERNEL DIEU montrait à son peuple combien IL se préoccupait de la santé et la dignité de chacun, dans le respect de l’hygiène du corps et de la vie sexuelle qu’IL a créées. L’ÉTERNEL DIEU exigeait même que tout homme ou femme porteurs d’une impureté sexuelle, s’éloignent du Tabernacle dans lequel IL était présent, au risque de le souiller, et qu’ils en meurent.

Genèse 2.24

Quelle leçon, L’ÉTERNEL, créateur et médecin de l’univers, nous adresse à tous aujourd’hui. Car se laver des impuretés physiques symbolise aussi notre santé spirituelle en obéissant à Sa Parole, afin de nous préserver de toutes souillures en rapport avec notre vie sexuelle individuelle, ou de couple fidèle, homme et femme, pour devenir une seule chair.


chapitre précédent retour à la page d'index chapitre suivant