LE PREMIER RECENSEMENT DES 12 TRIBUS ET DES LÉVITES

Le premier jour du deuxième mois de la deuxième année (environ 20 avril), L’ÉTERNEL ordonna à Moïse de faire le recensement des douze tribus du peuple d’Israël séparément pour tous les mâles âgés de vingt et plus. IL faut noter que la tribu d’Ephraïm était recensée avant celle de Manassé son aîné, c’est-à-dire placée avant comme pour les marches et selon la prophétie de Jacob. Quant à celle de Lévi, elle n’était pas prise en compte dans ce recensement, car L’ÉTERNEL l’avait consacrée pour le service du Tabernacle.

Pour les douze tribus, 603550 hommes âgés de vingt et plus furent recensés. Ce nombre est tellement impressionnant que bien des contestations ont fusé de toutes parts à ce sujet. Beaucoup d’exégètes et théologiens ont contesté ce nombre d’hommes, car il n’y a aucun moyen de vérification matérielle fiable et aucune trace d’un peuple aussi nombreux ayant vécu dans le désert du Sinaï.

En plus de cette incertitude, la Bible a laissé des doutes auprès de ceux qui ne sont pas convaincu qu’il s’agit là de la Parole de DIEU qui est la vérité. Pourtant, dans le livre des Nombres, il y a des termes hébraïques dont la traduction est incertaine en ce qui concerne la valeur numérique de ces chiffres du recensement. Car ils peuvent avoir aussi une valeur de grades militaires étant donné que ce recensement avait aussi un but de mobilisation des hommes capables de prendre des armes pour combattre les ennemis.

D’ailleurs, lorsque le roi David ordonna le recensement du peuple d’Israël, cinq siècles plus tard, il y avait une différence de chiffres entre les vaillants guerriers aptes au combat et tous les hommes valides aptes au combat, selon deux versets bibliques différents.

Mais dans le désert, jusqu’à quel âge les hommes étaient-ils capables de défendre leurs familles au prix de leur propre vie ? N’était-ce pas tant qu’ils étaient en vie et qu’ils étaient volontaires ?

En prenant en compte toutes ces incertitudes, bien des détracteurs du recensement des Hébreux dans le désert se sont régalés à cause de la fragilité des affirmations bibliques.

Pourtant, L’ÉTERNEL DIEU met en garde tous ces détracteurs pour leur faire comprendre que c’est Lui-même qui combat devant Son peuple et que ce n’est pas l’âge de Ses enfants volontaires qui soit un obstacle, mais l’incrédulité à tout âge. L’ÉTERNEL dit d’ailleurs aux officiers du peuple avant qu’il s’engage au combat :

• Que celui qui vient d’achever sa maison, y retourne pour l’habiter.
• Que celui qui a planté une vigne, y retourne pour en jouir.
• Que celui qui a peur et manque de courage, retourne chez lui.
• Que celui qui est fiancé, retourne pour se marier. Et s’il vient de se marier, il sera exempté pour rester auprès de son épouse.

Mais nous, chrétiens, croyons que rien n’est impossible à DIEU, et que rien n’est possible sans LUI. Et pour tous nos combats, IL nous donne une armure spirituelle complète à tout âge, et par-dessus tout, le bouclier de la foi par lequel Son peuple est toujours vainqueur.

Ainsi, nous voulons prouver que ce peuple des Israélites, était vraiment immense, et qu’il pouvait bien être composé de 603550 hommes âgés de vingt et plus, pour ce recensement, soit près de deux millions de personnes en comptant les femmes et les enfants.

Pour cela, nous avons élaboré des simulations démographiques en partant de Jacob et ses douze fils qui se sont installés en Egypte pour y demeurer pendant 430 ans et s’y multiplier abondamment.

Les étrangers (le ramassis), qui devaient être très nombreux à s’enfuir d’Egypte avec les Israélites, ne sont pas comptés dans nos simulations. Il n’est pas tenu compte, non plus, de tous les étrangers et les serviteurs qui auraient été intégrés dans les douze tribus en se faisant circoncire, ou peut-être d’une personne qui aurait été le fruit d’une union entre un étranger et une femme israélite, qui pourtant était interdite par ordonnance divine. Car ce recensement ne comprenait que les descendants mâles de Jacob (Israël).

La Bible dit que 600000 hommes de pied, environ, sans compter les enfants, quittèrent Ramsès en Égypte. Moïse, qui s’adressait à L’ÉTERNEL DIEU quelques jours après le départ du camp du Mont Sinaï, LUI rappelait que 600000 hommes formaient le peuple.

Ainsi, ces deux affirmations bibliques globales données avant et après le premier recensement, concordent avec le total précis de 603550 hommes, effectué un peu plus d’un an après la sortie du peuple d’Israël de l’Égypte (voir calendrier de l’Exode).

La seule différence que nous pourrions noter entre ces chiffres globaux par rapport aux chiffres précis du recensement, c’est que l’estimation globale de 600000 hommes annoncée dès la sortie d’Égypte comprenait les Lévites, alors que l’estimation globale de 600000 hommes « affamés » rappelée par Moïse après le départ du campement du Mont Sinaï ne comprenait pas les Lévites qui avaient déjà été mis à part par L’ÉTERNEL depuis le recensement.

Les Saintes Ecritures nous relatent souvent combien les Hébreux, et en particulier les patriarches, arrivèrent couramment à un âge avancé. Par exemple :

• Abraham : 175 ans
• Isaac : 180 ans
• Jacob (Israël) : 147 ans
• Joseph : 110 ans
• Lévi : 137 ans
• Amram : 137 ans
• Aaron : 123 ans
• Moïse : 120 ans

Les Hébreux et leurs patriarches avaient souvent plusieurs femmes ou concubines avec qui ils avaient de nombreux enfants. Et même lorsqu’ils étaient très avancés en âge, ils épousaient ou s’accouplaient encore avec des jeunes filles vierges parfois âgées seulement de quinze à seize ans. Ce comportement toléré leur permettait d’avoir des enfants qui avaient des grandes différences d’âge (fils et filles). Ainsi, ils avaient parfois des enfants plus jeunes que leurs arrières petits-enfants issus de leurs premiers enfants.

Pour la descendance de Jacob (Israël), la Bible nous cite ses 12 fils + 1 fille, et ses 51 petits-fils + une petite-fille, dès qu’il fut installé en Égypte sous la gouvernance de son fils Joseph. Car les deux premiers fils de son fils Juda, étaient morts au pays de Canaan à cause de leur mauvaise conduite. En compensation de cette soustraction, Joseph eut 2 fils en Égypte. Soit 54 – (2 petits-fils + 1 petite-fille) = 51 petits-fils vivants en Égypte (voir tableaux ci-dessus).

La version des Septante cite certains fils de Benjamin, petits-fils de Jacob, comme ses arrières petits-fils. Cette version est improbable parce que Benjamin n’était âgé que de 32 ans environ lorsqu’ils s’installèrent en Égypte, et qu’à cet âge, il ne pouvait pas être déjà grand père.

De ce total, il faut déduire les 3 fils de Lévi dont la tribu ne devait pas être comptée dans le recensement, mais mise à part pour être consacrée à L’ÉTERNEL DIEU. Ceci nous laisse donc un total de 51 – 3 = 48 petits-fils de Jacob (Israël) à comptabiliser pour la base des simulations démographiques proposées qui peuvent ainsi, à leur aboutissement, être comparatives au premier recensement du peuple d’Israël avant son départ du campement du Mont Sinaï.

En tenant compte que, dans ce recensement, la mise à part de la tribu de Lévi était compensée par les deux tribus attribuées aux fils de Joseph, et à sa place (Manassé et Éphraïm), nous avons donc un total de 12 tribus pour ce recensement (voir tableau ci-dessus). Nous obtenons ainsi une « moyenne » arithmétique comptable de 4 petits-enfants par tribu (48 : 12 = 4) qui est la base des simulations démographiques proposées.

En partant de cette base, nous avons élaboré de nombreuses simulations démographiques, avec un nombre différent de générations, pour les 430 années passées en Égypte par les descendants de Jacob (Israël). Quatre simulations démographiques ont été retenues, parce qu’elles correspondent aux évènements importants cités dans la Bible qui se sont déroulés en Égypte pendant ces 430 années, ainsi que les découvertes archéologiques.

Du fait de la longue vie des patriarches et de leurs descendants, et du cumul de leurs enfants obtenus par leurs épouses, ou leurs concubines, ou leurs servantes comme ce fut le cas de Jacob (Israël) qui a eu douze fils par elles, nous avons pris une fécondité masculine maximale de 4 garçons par père et par génération.

En fait, les chiffres de la fécondité des hommes est toujours étonnante même à notre époque, par rapport aux femmes, à cause de leur possibilité physique de pouvoir se reproduire à des âges très avancés. Par exemple, cette fécondité masculine moyenne peut se traduire aujourd’hui par 6 à 13 enfants par père dans certains pays d’Afrique, avec une ou plusieurs femmes, et pour une paternité moyenne qui commence quelques fois à plus de 40 ans.

Toutefois, pour les deux premières simulations démographiques proposées (1^ère et 2^ème), nous avons gardé 18 générations de 24 années de moyenne, et pour les deux autres (3^ème et 4^ème) nous avons gardé 16 générations de 27 années de moyenne pour leur élaboration. Soit un total de 432 ans pour chacune des quatre simulations démographiques arithmétiques linéaires proposées.

En tenant compte que les descendants de Jacob (Israël) restèrent 430 ans en Égypte et que le premier recensement eût lieu 1 an après leur libération, nous restons très proches de ce total cumulé de 430 + 1 = 431 ans au lieu de 432 ans pour les simulations.

Enfin, les filles et les femmes ne sont pas comptées dans les simulations démographiques, du fait que le recensement n’était que pour les mâles. En plus, il n’y a aucune base évaluée pour elles depuis les petits-enfants de Jacob jusqu’au recensement. Pourtant, pendant que les garçons nouveau-nés furent persécutés, beaucoup d’entre-elles furent sans doute mobilisées de force pour les remplacer, afin d’exécuter les travaux imposés aux Israélites par le pouvoir égyptien qui devait les humilier de diverses manières.

Sa composition est la suivante :

D’abord 7 générations (1^ère à 7^ème) de reproduction intense (4 garçons de moyenne par père), soit pendant 168 ans.

C’est une période de grand bonheur, de paix et de prospérité qui a provoqué une prolifération spectaculaire comme toujours quand une nation est en pleine naissance, sans ennemis. D’autant plus, que pendant 71 années, leur sécurité a été assurée sous l’autorité de Joseph, avant-dernier fils de Jacob, premier ministre de Pharaon et organisateur de tout le pays d’Égypte. Pendant cette période, les descendants de Jacob habitèrent pratiquement seuls dans le territoire de Gosen, parce qu’ils étaient des bergers.

Après la mort de Joseph, de nombreux souverains égyptiens sans envergures se succédèrent (voir XIII^ème dynastie sur tableau des dynasties égyptiennes). La faiblesse de leur autorité politique permit l’installation et l’accroissement de beaucoup d’étrangers dans le delta du Nil jusque dans le Fayoum, à cause de la richesse de l’agriculture obtenue par l’Irrigation de la partie orientale du fleuve grâce aux grands chantiers de régulation de ses crues dont Joseph fut un des « architectes » pendant toute sa vie de premier ministre.

Puis 5 générations (8^ème à 12^ème) de reproduction stable (2 garçons de moyenne par père), soit pendant 120 ans.

Cette période, de ralentissement des naissances, est marquée par plusieurs évènements importants :

• L’oubli de la mémoire de Joseph.

• La disparition progressive de l’autorité des Pharaons égyptiens.
• L’installation des Hyksos, qui étaient des princes asiatiques, et qui régnèrent sur le delta oriental du Nil pendant plus d’un siècle (voir sur tableau des dynasties égyptiennes en page 356).

L’installation de ces dynasties étrangères, à majorité sémites, favorisa la tranquillité des Hébreux qui étaient eux aussi des étrangers et leur permit ainsi de se multiplier pour devenir un peuple immense. Mais ses invasions étrangères, qui s’installèrent dans la partie occidentale du delta du Nil, entraîna tout de même un ralentissement des naissances chez les Hébreux, du fait qu’il y avait maintenant beaucoup de monde dans cette région.

Puis 2 générations (13^ème et 14^ème) de reproduction minoritaire (1 garçon de moyenne par père), soit pendant 48 ans.

Cette période de ralentissement significatif des naissances est marquée par plusieurs évènements importants :

• L’expulsion des Hyksos suite à la reconquête du delta du Nil par les Pharaons égyptiens Kamosé, puis Amôsis I (voir tableau des dynasties égyptiennes).

• Reprise de l’autorité des Pharaons égyptiens dans tout le pays à partir du Pharaon Amenhotep I (Amenophis 1), avec une soumission accablante des étrangers résidant encore dans le delta du Nil parce qu’ils étaient devenus très nombreux, surtout trop nombreux, avec le risque qu’ils ne s’associent à nouveau avec des ennemis étrangers.

• Les enfants d’Israël furent accablés par la servitude. Mais ils continuèrent malgré tout à se multiplier, car le nombre des fils nouveau-nés restait encore largement supérieur à celui de leurs ascendants bisaïeux.

Puis 2 générations (15^ème et 16^ème) pendant lesquelles les nouveau-nés mâles israélites furent tués (naissances d’un garçon à 20% de moyenne par père), soit pendant 48 ans.

Cette période d’extrême cruauté contre les fils nouveau-nés israélites fut de courte durée. Elle fut marquée par plusieurs évènements importants :

• Cette période de grande cruauté contre les nouveau-nés israélites, ordonnée par le Pharaon, commença plusieurs années avant la naissance de Moïse. Nous ne savons pas si son frère Aaron, qui était son aîné de trois ans, avait subi la même menace.

• On peut comprendre la crainte du Pharaon, et ses décisions cruelles, en voyant les chiffres impressionnants du nombre d’Israélites vivants pendant cette période : il y en avait de partout et ils étaient bien plus nombreux que les Égyptiens (voir ligne « Total mâles vivants » de la 14^ème génération sur la simulation démographique).

• Mais cette menace n’empêchait pas la naissance d’une minorité de ceux qui vivaient loin des grandes villes égyptiennes, ou du Nil au bord duquel étaient fabriquées les briques pour la construction de grands édifices.

Les actions et les paroles des sages-femmes Israélites montrent que beaucoup d’enfants mâles nouveau-nés israélites réussirent malgré tout à échapper à la mort.

• Du fait de l’affaiblissement des naissances des garçons, les générations précédentes furent davantage sollicitées pour les travaux que leurs imposaient les Égyptiens. Ce qui entraîna un recul important de la limite d’âge des plus vieux et des plus fragiles.

• Cette période commença juste après l’expulsion des Hyksos, et elle dura sous les règnes des Pharaons égyptiens Amenophis I (Amenhotep), et Thoutmôsis I qui se succédèrent. Hatchepsout, fille aînée de Thoutmôsis I recueillit Moïse dès sa naissance, avant d’épouser à l’âge de quinze ans Thoutmôsis II qui régna pendant 14 ans. Puis, elle lui succéda pendant 22 ans. Cette période correspond à une partie du début de la vie de Moïse à la cour de Pharaon.

Enfin, 2 générations (17^ème et 18^ème) pendant lesquelles les nouveau-nés mâles israélites furent moins persécutés (1 garçon de moyenne par père), soit pendant 48 ans.

C’est une période de continuité de l’esclavage des israélites, marquée par des évènements décisifs qui permettent de l’identifier :

• La fuite de Moïse face à la cruauté des Égyptiens contre les enfants d’Israël.

• Longtemps après la fuite de Moïse, un nouveau Pharaon dirigeait l’Égypte avec un nouveau gouvernement. Car le Pharaon, qui avait voulu faire périr Moïse depuis quarante ans, était mort ainsi que tous ses collaborateurs. Ce qui permit à Moïse de revenir en Égypte sur l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU qui se révéla à lui dans le buisson ardent.

• Pendant ce temps, la natalité des garçons resta encore minoritaire, par rapport au vieillissement du peuple et le raccourcissement de l’âge moyen de la limite de vie. Car les générations vieillissantes étaient aussi soumises aux durs travaux de l’esclavage du fait qu’il y avait moins de jeunes et que la courbe démographique était descendue au plus bas.

• Il y avait davantage de naissances de garçons pendant cette période que pendant les deux générations précédentes. Parce que Pharaon avait besoin d’une main d’œuvre jeune et pleine d’énergie pour effectuer les travaux. De nombreuses références bibliques parlent des fils et petits-fils des Israélites nés pendant cette période.

• Pour le premier recensement, 22273 enfants mâles premiers-nés âgés d’un mois, et plus, furent dénombrés. Ceci signifie que si certains de ces enfants mâles avaient peut-être été conçus après la sortie des Israélites de l’Égypte qu’ils avaient quittée depuis plus d’un an, d’autres avaient été conçus en Égypte. Car il s’agissait-là uniquement des mâles premiers-nés. C’est la raison pour laquelle le chiffre total des nouvelles naissances de garçons 134100 résultant de chacune des deux dernières générations de cette simulation démographique, n’est pas usurpé. Elle nous permet aussi d’obtenir un résultat comparatif de 616861 mâles âgés de 25 ans et plus, au bout de 432 années, alors que le recensement réel, décrit dans la Bible, fut de 603550 hommes âgés de vingt et plus, au bout de 431 années. Mais cette simulation comprend les hommes jusqu’au bout de leur vie, même ceux qui n’auraient pas été en état de prendre des armes pour combattre les ennemis, à cause de leur âge avancé.

Bien entendu, il ne s’agit que d’une simulation arithmétique linéaire moyenne et régulière pour 18 générations de 24 ans des mâles israélites. Car si certains jeunes pères avaient peu de fils, d’autres en avaient davantage. Et si certains jeunes pères n’avaient aucun fils, les grands-pères étaient suffisamment féconds pour avoir d’autres fils plus tard.

Cette 2^ème simulation démographique est toujours basée sur 18 générations de 24 ans, comme la première simulation. Mais elle est légèrement différente à partir de la 15^ème génération jusqu’à la 18^ème génération. Cette différence permet d’obtenir un dénombrement final des mâles âgés de 24 ans, jusqu’à 72 ans maximum, et non pas les plus vieux qui n’auraient pas été en état de prendre des armes pour combattre les ennemis.

Ainsi, cette 2^ème simulation démographique est composée de la manière suivante :

D’abord 7 générations (1^ère à 7^ème) de reproduction intense (4 garçons de moyenne par père), soit pendant 168 ans.

• Identique à la 1^ère simulation démographique.

Puis 5 générations (8^ème à 12^ème) de reproduction stable (2 garçons de moyenne par père), soit pendant 120 ans.

• Identique à la 1^ère simulation démographique.

Puis 2 générations (13^ème et 14^ème) de reproduction minoritaire (1 garçon de moyenne par père), soit pendant 48 ans.

• Identique à la 1^ère simulation démographique.

Puis 1 génération (15^ème) pendant laquelle les nouveau-nés mâles israélites furent tués (naissance d’un garçon à 10% de moyenne par père), soit pendant 24 ans.

Cette période d’extrême cruauté contre les fils nouveau-nés israélites fut de courte durée (plus courte que la 1^ère simulation). Elle a été marquée par plusieurs évènements importants :

• Cette période de grande cruauté contre les nouveau-nés israélites, ordonnée par le Pharaon, commença plusieurs années avant la naissance de Moïse. Nous ne savons pas si son frère Aaron, qui était son aîné de trois ans, avait subi la même menace.

• On peut comprendre la crainte du Pharaon et ses décisions cruelles en voyant les chiffres impressionnants du nombre d’Israélites vivants pendant cette période : il y en avait de partout dans le pays et ils étaient bien plus nombreux que les Égyptiens (voir ligne « Total mâles vivants » de la 14^ème génération sur la simulation démographique).

• Mais cette menace n’empêchait pas la naissance d’une minorité de ceux qui vivaient loin des grandes villes égyptiennes ou du Nil au bord duquel étaient fabriquées les briques pour la construction de grands édifices.

Les actions et les paroles des sages-femmes Israélites montrent que beaucoup d’enfants mâles nouveau-nés israélites réussirent malgré tout à échapper à la mort.

• Du fait de l’affaiblissement des naissances des garçons, les générations précédentes furent davantage sollicitées pour les travaux que leurs imposaient les Égyptiens. Ce qui entraîna un recul important de la limite d’âge des plus vieux et plus fragiles.

• Cette période fut assez courte parce qu’elle commença juste après l’expulsion des Hyksos, et qu’elle dura sous les règnes des Pharaons égyptiens Amenophis I (Amenhotep), et Thoutmôsis I qui se succédèrent. Puis Hatchepsout, fille aînée de Thoutmôsis I recueillit Moïse dès sa naissance. La fin de cette période correspond aux premières années de la vie de Moïse.

Enfin, 3 générations (16^ème à 18^ème) pendant lesquelles les nouveau-nés mâles israélites furent moins persécutés (1 garçon de moyenne par père), soit pendant 72 ans.

C’est une période de continuité de l’esclavage des israélites, marquée par des évènements décisifs qui permettent de l’identifier :

• L’éducation de Moïse à la cour de Pharaon, puis sa fuite face à la cruauté des Égyptiens contre les enfants d’Israël.

• Longtemps après la fuite de Moïse, un nouveau Pharaon dirigeait l’Égypte avec un nouveau gouvernement. Car le Pharaon, qui avait voulu faire périr Moïse depuis quarante ans, était mort ainsi que tous ses collaborateurs. Ce qui permit à Moïse de revenir en Égypte sur l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU qui se révéla à lui dans le buisson ardent.

• Mais cette période, comprise entre la fin de la persécution presque totale des garçons nouveau-nés israélites et le premier dénombrement dans le désert, fut plus longue que pour la première simulation. Car elle inclue le mariage d’Hatchepsout, âgée de 15 ans, avec Thoutmôsis II qui mourut après 14 ans de règne. Hatchepsout lui succéda et régna durant 22 ans pendant lesquels Moïse fut élevé à la cour des Pharaons. Puis le règne du Pharaon Thoutmôsis III qui succéda à Hatchepsout pendant 30 ans. Puis celui du Pharaon Amenhotep II, son fils, qui fut sans doute celui qui régnait lorsque Moïse revint en Égypte, pour faire sortir le peuple d’Israël après les dix plaies et la traversée de la mer Rouge. La durée de cette période est donc de 3 générations au lieu des deux de la simulation précédente, à cause du très long règne du Pharaon Thoutmôsis III qui dura 53 années, et qui fut le plus long de la XVIII^ème dynastie égyptienne.

• Il y eut davantage de naissances de garçons pendant les 3 générations de cette période que pendant la génération précédente. De nombreuses références bibliques parlent des fils et petits-fils des Israélites nés pendant cette période.

• Les Pharaons successifs avaient besoin d’une main d’œuvre jeune et pleine d’énergie pour effectuer les travaux.

Car, par exemple, Thoutmôsis III ne fut pas seulement un grand conquérant, mais aussi un grand bâtisseur à grande échelle. Il réalisa de vastes programmes de construction dans toute l’Égypte, notamment à Héliopolis, Memphis et Abydos. Il fit construire plus de 50 temples. A Avaris, dans le delta du Nil, il fit construire un palais sur les ruines de l’ancienne citadelle qui sera rebâtie.

• Pour le premier recensement, 22273 enfants mâles premiers-nés âgés d’un mois, et plus, furent dénombrés. Ceci signifie que si certains de ces enfants mâles avaient peut-être été conçus après la sortie des Israélites de l’Égypte, qu’ils avaient quittée depuis plus d’un an, d’autres avaient été conçus en Égypte. Car il s’agissait-là uniquement des mâles premiers-nés. Mais les Israélites eurent bien des fils sans les cacher pendant ces trois dernières générations, Aaron en étant la meilleure preuve avec ses quatre fils adultes nés pendant cette période.

• C’est la raison pour laquelle le chiffre total des nouvelles naissances de garçons 335251 résultant de chacune des trois dernières générations de cette simulation démographique, n’est pas usurpé du fait qu’il n’y eût, précédemment, qu’une seule génération de persécution des garçons nouveau-nés. Elle nous permet aussi d’obtenir un résultat comparatif de 603451 mâles âgés de 25 ans à 72 ans (aptes à combattre), au bout de 432 années, alors que le recensement réel, décrit dans la Bible, fut de 603550 hommes âgés de vingt et plus, au bout de 431 années.

• Pour cette dernière période, la 2^ème simulation présente une différence importante avec la précédente. Car, cette fois, les hommes capables de « prendre, porter et utiliser des armes », afin de pouvoir combattre les ennemis, sont des hommes âgés de 72 ans maximum pris en compte. Parce qu’ils étaient arrivés, en majorité, à un âge encore raisonnable pour en être capable.

Ces deux premières simulations démographiques arithmétiques linéaires n’ont pas pour but d’arriver à un résultat proche de 603550 hommes âgés de vingt et plus, au moment du premier recensement dans le campement du Mont Sinaï.

Au contraire, c’est ce chiffre de 603550 hommes descendants de Jacob (Israël), par rapport au nombre de ses petits-fils (48) qui étaient en Égypte lorsqu’il s’y installa, et pour la durée où ils s’y multiplièrent, qui servent de base pour permettre de déterminer cette équation démographique par un certain nombre de générations à durée égale.

Et pour démontrer que ces simulations peuvent être crédibles, les deux suivantes sont proposées avec un nombre de générations inférieur aux précédentes, mais avec des durées plus longues.

D’abord 7 générations (1^ère à 7^ème) de reproduction intense (4 garçons de moyenne par père), soit pendant 189 ans.

• Identiques à la 1^ère simulation démographique, excepté sa durée totale qui est de 189 ans au lieu de 168 ans.

Puis 5 générations (8^ème à 12^ème) de reproduction stable (2 garçons de moyenne par père), soit pendant 135 ans.

• Identiques à la 1^ère simulation démographique, excepté sa durée totale qui est de 135 ans au lieu de 120 ans.

Puis 2 générations (13^ème et 14^ème) pendant lesquelles les nouveau-nés mâles israélites furent tués (naissance d’un garçon à 20% de moyenne par père), soit pendant 54 ans.

• Identique à la 1^ère simulation démographique des 15^ème et 16^ème générations, excepté sa durée totale qui est de 54 ans au lieu de 48 ans.

Enfin, 2 générations (15^ème et 16^ème) pendant lesquelles les nouveau-nés mâles israélites furent moins persécutés (1 garçon de moyenne par père), soit pendant 54 ans.

• Identique à la 1^ère simulation démographique, excepté sa durée totale qui est de 54 ans au lieu de 48 ans.

• Pour le premier recensement, 22273 enfants mâles premiers-nés âgés d’un mois, et plus, furent dénombrés. Ceci signifie que si certains de ces enfants mâles avaient peut-être été conçus après la sortie des Israélites de l’Égypte, qu’ils avaient quittée depuis plus d’un an, d’autres avaient été conçus en Égypte. Car il s’agissait-là uniquement des mâles premiers-nés. C’est la raison pour laquelle le chiffre total des nouvelles naissances de garçons 134100 résultant de chacune des deux dernières générations de cette 3^ème simulation démographique, comme pour la 1^ère simulation, n’est pas usurpé. Elle nous permet aussi d’obtenir le même résultat comparatif de 616861 mâles âgés de 28 ans et plus, au bout de 432 années, alors que le recensement réel, décrit dans la Bible, fut de 603550 hommes âgés de vingt et plus, au bout de 431 années. Mais cette simulation comprend les hommes jusqu’au bout de leur vie, même ceux qui n’auraient pas été en état de prendre des armes pour combattre les ennemis, à cause de leur âge.

Bien entendu, il ne s’agit que d’une simulation arithmétique linéaire moyenne et régulière pour 16 générations de 27 ans des mâles Israélites. Car si certains jeunes pères avaient peu de fils, d’autres en avaient davantage. Et si certains jeunes pères n’avaient aucun fils, les grands-pères étaient suffisamment féconds pour avoir d’autres fils plus tard.

Cette 4^ème simulation démographique est toujours basée sur 16 générations de 27 ans, comme la troisième simulation. Mais elle est légèrement différente à partir de la 13^ème génération jusqu’à la 16^ème génération. Cette différence permet d’obtenir un dénombrement final des mâles âgés de 27 ans jusqu’à 81 ans maximum, et non pas les plus vieux qui n’auraient pas été en état de prendre des armes pour combattre les ennemis.

Ainsi, cette 4ème simulation démographique est composée de la manière suivante :

D’abord 7 générations (1^ère à 7^ème) de reproduction intense (4 garçons de moyenne par père), soit pendant 189 ans.

• Identique à la 3^ème simulation démographique.

Puis 5 générations (8^ème à 12^ème) de reproduction stable (2 garçons de moyenne par père), soit pendant 135 ans.

• Identique à la 3ème simulation démographique.

Puis 1 génération (13^ème) pendant laquelle les nouveau-nés mâles israélites furent tués (naissance d’un garçon à 10% de moyenne par père), soit pendant 27 ans.

Cette période d’extrême cruauté contre les fils nouveau-nés israélites fut de courte durée (plus courte que la 3^ème simulation). Elle a été marquée par plusieurs évènements importants :

• Cette période de grande cruauté contre les nouveau-nés israélites, ordonnée par le Pharaon, commença plusieurs années avant la naissance de Moïse. Nous ne savons pas si son frère Aaron, qui était son aîné de trois ans, avait subi la même menace.

• On peut comprendre la crainte du Pharaon et ses décisions cruelles en voyant les chiffres impressionnants du nombre d’Israélites vivants pendant cette période : il y en avait de partout et ils étaient bien plus nombreux que les Égyptiens (voir ligne « Total mâles vivants » de la 12^ème génération sur la simulation démographique). Toutefois, ce « Total des mâles vivants » est moins important que sur la 2^ème simulation.

• Mais cette menace n’empêchait pas la naissance d’une minorité de ceux qui vivaient loin des grandes villes égyptiennes ou du Nil au bord duquel étaient fabriquées les briques pour la construction de grands édifices.

Les actions et les paroles des sages-femmes Israélites montrent que beaucoup d’enfants mâles nouveau-nés israélites réussirent malgré tout à échapper à la mort.

• Du fait de l’affaiblissement des naissances des garçons, les générations précédentes furent davantage sollicitées pour les travaux que leurs imposaient les Égyptiens. Ce qui entraîna un recul important de la limite d’âge des plus vieux et plus fragiles.

• Cette période fut assez courte parce qu’elle commença en même temps que l’expulsion des Hyksos, et qu’elle dura sous les règnes des Pharaons égyptiens Amenhotep I (Amenophis), et Thoutmôsis I qui se succédèrent. Puis, Hatchepsout, fille aînée de Thoutmôsis I qui recueillit Moïse dès sa naissance. La fin de cette période correspond à la naissance de Moïse.

Enfin, 3 générations (14^ème à 16^ème) pendant lesquelles les nouveau-nés mâles israélites furent moins persécutés (1 garçon de moyenne par père), soit pendant 81 ans.

C’est une période de continuité de l’esclavage des israélites, marquée par des évènements décisifs qui permettent de l’identifier :

• La fuite de Moïse face à la cruauté des Égyptiens contre les enfants d’Israël.

• Longtemps après la fuite de Moïse, un nouveau Pharaon dirigeait l’Égypte avec un nouveau gouvernement. Car le Pharaon, qui avait voulu faire périr Moïse depuis quarante ans, était mort ainsi que tous ses collaborateurs. Ce qui permit à Moïse de revenir en Égypte sur l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU qui se révéla à lui dans le buisson ardent.

• Mais cette période, comprise entre la fin de la persécution presque totale des garçons nouveau-nés israélites et le premier dénombrement dans le désert, fut plus longue que pour la troisième simulation. Car elle inclut le mariage d’Hatchepsout, âgée de 15 ans, avec Thoutmôsis II. qui mourut après 14 ans de règne. Hatchepsout lui succéda et régna durant 22 ans pendant lesquels Moïse fut élevé à la cour des Pharaons. Puis le règne du Pharaon Thoutmôsis III qui succéda à Hatchepsout pendant 30 ans. Puis celui du Pharaon Amenhotep II, son fils, qui fut sans doute celui qui régnait lorsque Moïse revint en Égypte, pour faire sortir le peuple d’Israël après les dix plaies et la traversée de la mer Rouge. La durée de cette période est donc de 3 générations au lieu des deux de la simulation précédente, à cause du très long règne du Pharaon Thoutmôsis III qui dura 53 années, et qui fut le plus long de la XVIII^ème dynastie égyptienne.

• Il y eut davantage de naissances de garçons pendant les générations de cette période que pendant la génération précédente. De nombreuses références bibliques parlent des fils et petits-fils des Israélites nés pendant cette période.

• Les Pharaons successifs avaient besoin d’une main d’œuvre jeune et pleine d’énergie pour effectuer les travaux. Car, par exemple, Thoutmôsis III ne fut pas seulement un grand conquérant, mais aussi un grand bâtisseur à grande échelle. Il réalisa de vastes programmes de construction dans toute l’Égypte, notamment à Héliopolis, Memphis et Abydos. Il fit construire plus de 50 temples.

A Avaris, dans le delta du Nil, Thoutmôsis III fit construire un palais sur les ruines de l’ancienne citadelle qui sera rebâtie.

• Pour le premier recensement, 22273 enfants mâles premiers-nés âgés d’un mois, et plus, furent dénombrés. Ceci signifie que si certains de ces enfants mâles avaient peut-être été conçus après la sortie des Israélites de l’Égypte, qu’ils avaient quittée depuis plus d’un an, d’autres avaient été conçus en Égypte. Car il s’agissait-là uniquement des mâles premiers-nés. Mais les Israélites eurent bien des fils sans les cacher pendant ces trois dernières générations, Aaron en étant la meilleure preuve avec ses quatre fils adultes nés pendant cette période.

• C’est la raison pour laquelle le chiffre total des nouvelles naissances de garçons 335251 résultant de chacune des trois dernières générations de cette simulation démographique, n’est pas usurpé du fait qu’il n’y eût, précédemment, qu’une seule génération de persécution des garçons nouveau-nés. Elle nous permet aussi d’obtenir un résultat comparatif de 603451 mâles âgés de 28 ans à 81 ans, au bout de 432 années, alors que le recensement réel, décrit dans la Bible, fut de 603550 hommes âgés de vingt et plus, au bout de 431 années.

Pour cette dernière période, la 4^ème simulation présente une différence importante avec la précédente. Car, cette fois, les hommes capables de « prendre, porter et utiliser des armes » afin de pouvoir combattre les ennemis, sont des hommes âgés de 81 ans maximum pris en compte. Parce qu’ils étaient arrivés, en majorité, à un âge encore raisonnable pour être mobilisés dans la mesure de leurs capacités physiques.

Ces quatre simulations démographiques proposées, prises parmi tant d’autres, n’ont pas pour but d’obtenir un simple résultat mathématique final en utilisant uniquement le nombre de petits-fils de Jacob (Israël), lorsqu’il s’installa en Égypte avec sa famille, ainsi que le nombre de ses descendants recensés 431 ans plus tard, pour le premier dénombrement.

Bien au contraire, ces simulations ont été élaborées en tenant compte des nombreux textes bibliques et des informations historiques ou archéologiques. Toutes les bases de ces simulations sont utilisées pour prouver, à nouveau, la crédibilité de la Parole de DIEU. Car une simulation ne reste qu’une simulation, alors que la Parole de DIEU est la vérité.

La 4^ème et dernière simulation démographique proposée semble être la plus représentative de tous les évènements qui ont marqué le peuple d’Israël pendant plus de quatre siècles, ainsi que l’identité des Pharaons égyptiens en les positionnant sur le même calendrier biblique et historique avec leur datation (voir la concordance de datation des évènements bibliques avec les dynasties égyptiennes).

Ces évènements incontournables, dans l’ordre chronologique de leur accomplissement, sont les suivants (voir tableau ci-dessus) :

• La datation de l’année de l’installation de Jacob et ses fils en Égypte.

• Le nombre des fils et petits-fils de Jacob lorsqu’il s’installa en Egypte (voir tableaux).

• De son vivant, à l’âge de 110 ans, Joseph a vu trois générations parmi ses descendants. La mort de Joseph, à l’âge de 110 ans, et la datation de cette année-là.

• Apparemment, Joseph fut le premier fils de Jacob (Israël) à mourir, et à l’âge de 110 ans. Pourtant, dix de ces frères étaient plus âgés que lui.

• Le peuple d’Israël, ses descendants, se multiplièrent. Ils furent même très-féconds dès leur installation en Egypte.

• La datation de la période d’installation des Hyksos en Égypte et leur expulsion (voir tableau des Dynasties égyptiennes).

• Le nouveau Pharaon en place constata que les Israélites avaient rempli le pays d’Égypte et qu’il fallait les empêcher de s’accroitre en les accablant de travaux pénibles.

• Le massacre des garçons nouveau-nés israélites en Égypte.

• L’année de la naissance de Moïse, et sa datation. L’identité de la fille du Pharaon qui adopta Moïse.

• L’âge de Moïse (40 ans) lorsqu’il s’enfuit d’Égypte, et la datation correspondante.

• Le retour de Moïse en Égypte, âgé de 80 ans, et sa datation.

• L’année de la sortie des Israélites de l’Égypte, et sa datation.

• Le nombre d’années de vie des Israélites en Égypte (430 ans) avec leur position dans le calendrier biblique par rapport à celui des dynasties égyptiennes.

• Les Israélites concevaient encore beaucoup de fils premiers-nés à l’époque de la sortie d’Égypte, à cause de ceux qui furent épargnés par l’ange destructeur la nuit de la Pâque.

• L’identification des Pharaons pendant la vie des Israélites en Égypte et la période de chacun de leur règne par rapport à leurs agissements décrits dans la Bible (voir tableaux de datation des Dynasties égyptiennes, par rapport à la datation des évènements bibliques).

• L’année du premier recensement des Israélites, un an après leur sortie d’Égypte.

• Le nombre d’Israélites (603550) lors du premier recensement des douze tribus (hors Lévites).

• Si l’on considère que les Israélites très âgés étaient dans l’incapacité de porter des armes pour combattre les ennemis, on peut admettre qu’ils ne faisaient pas partie de ce recensement.

Tous ces évènements et éléments sont respectés dans les 2^ème et 4^ème simulations démographiques proposées. Mais c’est la 4^ème simulation qui semble la plus crédible à cause du maximum de mâles vivants estimé qui inquiéta sérieusement le Pharaon avant le massacre des garçons nouveau-nés israélites en Égypte.

Un nouvel élément des Saintes Écritures permet de confirmer la prise en compte, ou non, des Israélites de tout âge (à partir de 20 ans) dans le recensement. Il s’agit des offrandes volontaires du peuple pour la construction du Parvis et du Tabernacle en ce qui concerne les dons en argent. L’ÉTERNEL DIEU avait ordonné, à tous les hommes âgés de 20 ans et plus, de donner un demi-sicle d’argent pour le rachat de sa personne, sans exception, le riche comme le pauvre.

Or, effectivement, les 603550 hommes donnèrent, chacun d’entre eux, un demi-sicle d’argent pour leur propre rachat qui fut utilisé pour la construction du Parvis et du Tabernacle, soit :

• 100 talents de 3000 sicles = 300000 sicles + 1175 sicles = 301 775 sicles. Soit un résultat de 301775 sicles / 0,5 sicle = 603550 donneurs.

• Ceci prouve, premièrement, que la liste des hommes, qui venaient de donner l’argent pour leur rachat, était déjà connue avant la confection des éléments du Parvis et du Tabernacle, à cause du nombre égal d’hommes dénombrés six mois avant le recensement officiel. Le recensement, ordonné avant le départ du campement du Mont Sinaï, en est donc l’enregistrement et l’officialisation pour l’organisation de chaque tribu dans les campements, et pendant les étapes, sous l’autorité de chaque prince désigné pour chaque tribu, comme avec un Général de légion.

• Deuxièmement, qui était concerné par le rachat proposé par L’ÉTERNEL DIEU au peuple d’Israël ?

• Le besoin du rachat n’est-il pas adressé à ceux qui avaient atteint un âge suffisant (20 ans) pour le comprendre et l’accepter ?

• Alors, les Israélites très vieux, ou les plus vieux, ou trop vieux, avaient-ils droit au rachat divin, ou non ?
• Était-ce le fait que certains d’entre eux n’étaient plus recensable parce qu’ils auraient été incapable de manier des armes pour combattre l’ennemi, et qu’ils n’avaient ainsi plus droit au rachat offert par L’ÉTERNEL DIEU ?

• Pourtant, L’ÉTERNEL DIEU n’avait-t-il pas délivré de l’esclavage de l’Égypte tous les enfants d’Israël sans utiliser des armes ?

Ceux qui étaient trop âgés, étaient-ils restés en Égypte sans faire partie des 600000 hommes ? Et n’avaient-ils pas traversé la mer Rouge ? En tout cas, la Bible n’en parle jamais ! Au contraire, elle affirme que tous furent délivrés.

• Et tous ceux qui traînaient à l’arrière du peuple dans le désert parce qu’ils étaient fatigués, la Bible ne dit jamais qu’il s’agissait des plus vieux !

Alors, si certains estiment que L’ÉTERNEL DIEU ne les a pas tous rachetés physiquement et spirituellement à cause de leur âge, Son amour aurait bien changé étant donné qu’IL a envoyé Son Fils bien aimé pour racheter gratuitement toute l’humanité par Son sang versé sur la croix, sans discernement d’âge. Eh bien non ! L’ÉTERNEL DIEU ne change jamais. Parce que l’amour de DIEU a toujours existé, qu’il existera toujours pour nous sauver tous. Et il ne peut pas changer parce que DIEU est amour.

Mais si nous estimons que L’ÉTERNEL DIEU a accordé Son rachat à tous les hommes Israélites âgés d’au moins 20 ans, qui est un âge symbolique correspondant à l’âge d’une génération pouvant prendre en charge sa responsabilité et sa conscience, et le fait qu’IL n’a donné aucune limite d’âge maximum contrairement à ce qu’IL a ordonné avec précision en d’autres circonstances, nous pouvons accepter que les 1^ère et 3^ème simulations semblent plus crédibles que les 2^ème et 4^ème simulations. Car elles ne tiennent compte d’aucune limite d’âge du recensement. Mais au final, leur total des mâles vivants est insuffisant. Par contre, la 4^ème simulation est crédibilisée par le recensement des 22273 premiers-nés âgés d’un mois et plus, qui avaient été conçus avant la sortie d’Egypte ou pendant les deux premiers mois de l’exode.

Quant aux termes « militaires », employés dans la Bible en ce qui concerne le peuple d’Israël pendant cette période, ils sont très nombreux. Ils se rapportent souvent à une organisation militaire afin que ce peuple de deux millions de personnes puisse vivre de façon organisée et disciplinée avec rigueur, de cette manière, avec des soldats d’élite exercés et armés pour être prêt à combattre.

Car L’ÉTERNEL DIEU, Lui-même, combattait et combattra tous les ennemis de Son peuple en marchant devant lui.

Le dernier point contesté par certains exégètes est le nombre de personnes (descendants de Jacob) qui constituait le peuple d’Israël lorsqu’il sortit d’Égypte. Pourtant, l’estimation globale de 2 millions de personnes n’est pas excessive par rapport à une étude comparative de population des pays d’Israël et d’Egypte en 2016 réalisée avec les pyramides des âges.

Pour les deux pays, la proportion totale entre hommes et femmes reste voisine de 1% dans un sens comme dans l’autre, de la naissance jusqu’au décès. En ce qui concerne la proportion d’âge des populations de 0 à 19 ans, et de celle de 20 ans jusqu’au décès, elle est différente dans les deux pays (voir pyramides : 35,7 % pour 64,3 % en Israël et 41,9 % pour 58,1 % en Égypte). Ainsi, en prenant comme base de calcul le premier recensement des douze tribus d’Israël des mâles âgés de vingt ans et plus (603550), on obtiendrait une population totale de 1 877 294 personnes en Israël et de 2 077 265 personnes en Égypte. En plus de cela, il faut ajouter les Lévites qui n’étaient pas comptés dans le recensement. Enfin, il faut noter que le nombre de naissance n’était pas régulé par les moyens de contraception il y a près de trente-cinq siècles.

C’est une nouvelle preuve que le peuple d’Israël, qui sortit d’Égypte il y a près de trente-cinq siècles, pouvait bien être composé de deux millions de personnes, et peut-être davantage.

Nos pensées, nos estimations, ou nos simulations humaines, ne sont que des images qui restent bien loin de la vérité qui appartient uniquement à notre DIEU Tout Puissant, pour les siècles des siècles. Et nous avons tous besoins de Sa grâce qu’IL nous a offerte par JÉSUS-CHRIST Son FILS unique pour racheter des milliards d’êtres humains de l’esclavage du péché, de toutes les nations, de tous âges et de toutes les époques. Et c’est LUI Seul qui fera le recensement final de tous Ses enfants rachetés.