L'exode, le sentier de la vie

B) BALAAM PROPHÈTE DE L’ÉTERNEL DIEU

Les voyages de Balaam, des émissaires Moabites et de Balak
Nombres 22.35b
Nombres 22.36
Nombres 21.13-15

Balaam, fortifié, reprit le voyage avec les émissaires Moabites. Lorsqu’il apprit à l’avance son arrivée, Balak partit à sa rencontre jusqu’à Ar-Moab (ou Ir-Moab), ville située à la frontière nord, à proximité de l’Arnon (voir carte). Car, avant la conquête des Amoréens, la capitale du territoire de Moab était Ar-Moab. Mais depuis leur occupation, la capitale Moabite était Rabbath-Moab (l’Aréopolis des Grecs et des Romains) qui était située à trente kilomètres au sud (ne pas confondre avec Kir-Moab).

Nombres 21.30-31
Deutéronome 2.34-36
Nombres 22.36
Deutéronome 3.12-17

En tout cas, si nous ne sommes pas certains que Balaam ait pu traverser totalement le territoire amoréen encore en conquête par le peuple d’Israël au nord, il se peut qu’il ait pu le faire partiellement par la route royale au sud du pays des Ammonites (voir trait bleu de la carte). Et le fait que Balaam ait pu atteindre Ar-Moab, au-delà de la frontière physique de l’Arnon, laisse supposer qu’il eût assez de liberté par la route royale au moins entre Hesbon et Ar-Moab, par Aroër, du fait que les Israélites, qui avaient conquis la contrée, n’en prirent possession que plus tard, avant de traverser le Jourdain.

Nombres 22.21, 35b
Deutéronome 2.9-12

En plus, pour assurer sa sécurité, Balaam était accompagné par les émissaires Moabites qui n’étaient pas des Amoréens ; ce qui leur permettait ainsi d’être respectés par les Israélites selon l’ordre de L’ÉTERNEL, en raison de leurs origines patriarcales communes, et en plus, parce qu’IL leur avait donné ce pays.

Nombres 22.15-17, 36-37
Nombres 22.7, 15-17
Nombres 22.21
Genèse 37.25-28
Juges 6.5
Genèse 24.10-11

Pendant ce temps, le roi Balak était trop impatient de faire maudire le peuple d’Israël par Balaam afin qu’il puisse récupérer le territoire que les Amoréens avaient conquis aux Moabites au Nord de l’Arnon. Car les deux voyages successifs aller et retour des émissaires de Balak (2 fois 1200 kms environ, voir cartes), pour faire venir Balaam, avaient peut-être duré près d’un mois et demi (voir tableau ordre des campements), dont le trajet de Balaam sur son ânesse qui fut de plus longue durée que sur un chameau souvent utilisé par les Ismaélites ou les Madianites sur cette piste, ou comme le serviteur d’Abraham lorsqu’il partit pour ce long voyage dans la même région, avec des chameaux chargés de présents.

Nombres 22.37-38

Dès que Balak eut rencontré Balaam à Ar-Moab, il lui reprocha de ne pas avoir répondu favorablement à son invitation dès la première fois, malgré les honneurs qu’il lui avait réservés et proposés. Ce qui montre à nouveau l’impatience de Balak de lui faire maudire le peuple d’Israël. Mais Balaam, qui était acquis à la volonté de L’ÉTERNEL DIEU, lui annonça qu’il prononcerait uniquement les paroles qu’IL mettrait dans sa bouche. Ainsi, Balaam annonçait donc à Balak, que dans cette mission, il dépendait de L’ÉTERNEL DIEU sans lequel il ne pouvait rien faire d’autre.

Nombres 22.39-41
Nombres 22.39-41

Alors Balak, qui ne pouvait pas comprendre que Balaam soit l’instrument pour la gloire de L’ÉTERNEL DIEU, l’emmena à Kirjath-Hutsoth qui se trouvait proche des hauteurs de Bamoth-Baal d’où l’on pouvait apercevoir les plaines de Moab et l’extrémité du campement du peuple d’Israël installé dans la plaine du Jourdain, face à Jéricho (voir carte). La traduction de Bamoth-Baal (hauts lieux de Baal) et celle de Kirjath-Hutsoth (ville des rues) laissent supposer que s’il s’agissait du même site, le second était habité et le premier était son sommet.

Cette hypothèse autorise de situer ce sommet au point culminant du Djébel Attarus (728 m) qui permettait de voir l’extrémité du camp d’Israël, installé dans la plaine du Jourdain, et dont l’autre partie était masquée par les sommets les plus élevés (859 m) de la chaîne d’Abarim proche de Baal-Meon (voir carte).

Nombres 22.41
Nombres 22.1 ; 33.48-49

Ce verset prouve encore que le campement des Israélites était déjà installé dans les plaines (steppes) de Moab, près du Jourdain.

Nombres 21.14-15

Nous supposons que pour accéder au site de Bamoth-Baal, depuis Ar-Moab, Balak a dû traverser le gué de l’Arnon qui était le seul passage de la route royale pouvant le conduire à sa destination, à cause des pentes abruptes des versants de la vallée de l’Arnon qui obligeaient de le franchir qu’à cet endroit (voir carte).

Deutéronome 2.34-36
Deutéronome 3.12-17
Nombres 22.4b

Du fait que les Amoréens avaient été exterminés de ce territoire par les Israélites qui n’en avaient pas encore pris la possession (voir tableau), Balak devait sans doute user de cette opportunité de se déplacer librement comme si ce territoire appartenait déjà à nouveau aux Moabites dont il était le roi.


Les actions de Balak et les oracles de Balaam prophète de L’ÉTERNEL DIEU
Premier oracle de Balaam
Nombres 22.39-40

Aussitôt arrivé à Kirjath-Hutsoth avec Balaam, Balak offrit des sacrifices à son dieu au sommet, qui était un haut-lieu dédié à une divinité païenne (Bamoth-Baal). Ces sacrifices offert à une divinité étaient destinés à rendre favorable les dessins de Balak. Car il voulait, de cette façon, obtenir sa faveur au travers de la bouche de Balaam. D’ailleurs, Balak envoya des portions de ces sacrifices à Balaam pour que Dieu lui accorde une communication directe et qu’il puisse maudire le peuple d’Israël selon son dessein. Puis au matin, Balak alla chercher Balaam et le conduisit sur les hauteurs de Baal (Bamoth-Baal) d’où il put voir l’extrémité du campement d’Israël dans la plaine du Jourdain (voir carte).

Nombres 23.1-6
Genèse 21.28-30

Alors, à cet emplacement, et sur l’ordre de Balaam, Balak dressa sept autels sur lesquels ils y sacrifièrent ensemble un taureau et un bélier sur chacun d’eux. Après avoir ordonné à Balak de rester près de son holocauste offert à la divinité, Balaam s’éloigna à l’écart pour obtenir seul la communication divine. Peu importe la manière dont Balaam put entrer en contact avec L’ÉTERNEL, car c’est L’ÉTERNEL qui vint lui parler. Et le fait que Balaam dit à L’ÉTERNEL qu’il LUI avait dressé sept autels sur lesquels il LUI avait offert un taureau et un bélier sur chacun d’eux, ne représentait que ce qu’il avait coutume d’ériger quand il demandait une révélation. Quant au nombre 7, pour les autels et les animaux offerts, il était aussi sacré pour beaucoup de peuples et de religions depuis longtemps, mais pas forcément en l’honneur de L’ÉTERNEL DIEU.

Nombres 23.5-10

Mais, ce qui est le plus important, c’est que Balaam rapporta à Balak, et à ses princes, tout ce que L’ÉTERNEL DIEU venait de lui transmettre. Et transformé par L’ESPRIT de DIEU, Balaam prononça des paroles sentencieuses contre Balak pour ses mauvaises intentions contre le peuple de DIEU et des paroles de bénédiction pour le peuple innombrable qu’IL avait mis à part.

Nombres 23.11-12

Balak, stupéfait, réprimanda Balaam en lui rappelant qu’il l’avait fait venir pour maudire ses ennemis et non pas pour les bénir. Mais Balaam, totalement sous l’emprise divine, lui répondit que tout ce que L’ÉTERNEL DIEU mettait dans sa bouche, ne devait-il pas le répéter fidèlement ?

Deuxième oracle de Balaam
Nombres 23.13-15

Alors, Balak, pensant que si Balaam voyait encore partiellement le peuple d’Israël dans son campement, mais que sous un autre angle en s’en approchant davantage, il devrait prononcer une sentence différente, Balak emmena donc Balaam sur le plateau de Tsophim au sommet du Pisga qui était le mont Nebo (voir carte). Balak y dressa sept autels sur lesquels il offrit un taureau et un bélier en holocauste sur chacun d’eux. Et comme précédemment, après avoir ordonné à Balak de rester près de son holocauste, Balaam s’éloigna à l’écart pour obtenir seul la communication divine.

Nombres 23.16-24

L’ÉTERNEL se présenta effectivement à Balaam, et inspira des paroles dans sa bouche, en lui ordonnant de les rapporter à Balak. De retour vers Balak, Balaam rapporta fidèlement le message que L’ÉTERNEL DIEU lui avait transmis. Et comme la première fois, Balaam prononça des paroles de bénédiction pour le peuple d’Israël, en précisant que rien ne pourrait lui résister parce que L’ÉTERNEL, son DIEU, était avec lui.

Nombres 23.25-26

Balak, exaspéré par l’oracle de Balaam, le supplia au moins de ne pas bénir le peuple d’Israël à défaut de ne pas le maudir. Mais Balaam lui rappela qu’il ne devait exécuter que les ordres de L’ÉTERNEL DIEU.

Troisième oracle de Balaam
Nombres 23.27-30 ; 23.28 (Jeschimon (1)) (lieu désertique)

Alors, Balak conduisit Balaam sur le sommet du Peor qui dominait les steppes de la plaine du Jourdain (désert (1)). Cette montagne était la cime la plus septentrionale de la chaîne des monts Abarim ; elle était située dans le nord du Pisga, c’est-à-dire située au nord du mont Nebo (voir carte).

Deutéronome 3.29
Nombres 23.29-30
Nombres 23.1-2, 14

En plaçant Balaam sur ce point culminant, duquel il pourrait voir la totalité du camp des Israélites, Balak espérait peut-être qu’en observant toute l’immensité de ce peuple installé dans le camp qui remplissait la plaine du Jourdain étendue à ses pieds, Balaam comprendrait enfin le danger qui menaçait tous les peuples environnants. Ainsi, en étant impressionné, il serait enfin disposé à le maudire comme Balak le désirait. Balaam fut sans doute impressionné puisqu’il demanda à Balak de bâtir sur place sept autels sur lesquels il devra offrir un taureau et un bélier sur chacun d’eux comme il l’avait fait précédemment.

Nombres 24.1
Nombres 23.3, 15

Mais cette fois-ci, voyant que L’ÉTERNEL DIEU se plaisait à bénir le peuple d’Israël, Balaam n’eut plus recours aux enchantements qu’il avait employés précédemment pour évoquer Son apparition lorsqu’il LE cherchait dans la solitude pour entendre Ses ordres.

Nombres 24.1-2
Nombres 24.1 (Midbar (2))
(lieu non cultivé)
Nombres 23-4

En fait, L’ESPRIT-SAINT avait saisi Balaam pour qu’il comprenne enfin que L’ÉTERNEL DIEU se plaisait à bénir le peuple d’Israël et qu’IL ne changerait pas d’avis malgré ses tentatives. Alors, Balaam tourna son visage du côté du campement des Israélites installé dans les steppes du Jourdain (désert (2)). Et dirigé par L’ESPRIT-SAINT, Balaam commença son oracle en se présentant être celui qui avait maintenant les yeux ouverts sur les paroles et la vision de L’ÉTERNEL DIEU Tout-Puissant, en se prosternant (se soumettant) devant LUI. En quelque sorte, Balaam avouait que L’ESPRIT-SAINT le poussait à tenir les propos d’un prophète qui dépassaient sa sagesse de devin et qui étaient donc indépendants de sa volonté.

Nombres 24.5-6

En extase devant l’immensité des Israélites, depuis la cime du Peor (carte), Balaam décrivit de façon poétique la beauté de leur camp. Puis il prophétisa de façon imagée dans cet ordre :

Nombres 24.7
  • La fécondité du peuple d’Israël et la puissance de son royaume.
Nombres 24.8
Genèse 12.3 ; 27.29 ; 49.9
Nombres 23.24
Nombres 24.9
Josué 11.23
Nombres 24.9b
Genèse 12.3
Genèse 27.29b
Nombres 24.9b
Exode 29.45-46
  • L’ÉTERNEL a délivré le peuple d’Israël de l’esclavage d’Égypte pour lui donner une puissance contre laquelle aucune nation ne pourra résister. Comme L’ÉTERNEL DIEU l’avait annoncé à Abraham, puis prophétisé par Isaac et par Jacob, et ensuite confirmé par Balaam dans son second oracle, IL rappelait à nouveau la domination de Son peuple par ce troisième oracle, avant qu’elle s’accomplisse. C’était donc une prophétie de L’ÉTERNEL DIEU du fait qu’elle était renouvelée plusieurs fois. C’était aussi un avertissement pour Balak s’il continuait à vouloir maudire le peuple d’Israël au risque d’être maudit lui-même. Car, depuis qu’IL l’avait annoncé à Abraham, L’ÉTERNEL avait toujours confirmé cette condamnation pour quiconque maudirait le peuple d’Israël qu’IL avait choisi, élu et béni.
Quatrième oracle de Balaam

Alors, Balak s’enflamma de colère contre Balaam :

Nombres 24.10-11

« C’est pour maudire mes ennemis que je t’avais appelé, et tu as persisté à les bénir par trois fois !

Et bien donc, fuis dans ton pays ; je voulais te combler d’honneurs, et voici que l’Eternel t’en a frustré ! »

Mais Balaam lui répondit instantanément :

Nombres 24.12-14a

« Eh ! N’ai-je pas dit aux messagers que tu m’as envoyés : Quand Balak me donnerai sa maison pleine d’argent et d’or, je ne pourrai rien faire de moi-même, ni bien ni mal, contre l’ordre de l’Eternel : Je répéterai ce que me dira l’Eternel !

Et maintenant voici, je m’en vais vers mon peuple. »

Nombres 22.18 ; 24.12-13

En quelque sorte, Balak accusait Balaam d’avoir refusé les récompenses qu’il lui avait destinées parce qu’il avait préféré obéir à son DIEU, et que maintenant, il n’avait qu’à s’adresser à Lui pour qu’IL lui en donne autant ! Mais Balaam, conduit par L’ESPRIT-SAINT, rappela à Balak ce qu’il avait déclaré à ses messagers, à savoir qu’il ne ferait rien qui soit contraire aux ordres de L’ÉTERNEL, même avec la richesse alléchante qu’ils lui avaient fait miroitée.

Nombres 24.14
Nombres 24.3-4, 15-16

Mais avant de repartir dans son pays, Balaam proposa à Balak d’écouter encore ce que le peuple de L’ÉTERNEL DIEU fera aux Moabites dans la suite des temps ! S’il commença son oracle de la même façon que le précédent, cette fois-ci il annonça la portée prophétique supérieure de ce nouveau message au caractère divin.

Nombres 24.17-19

Puis Balaam prophétisa l’arrivée, dans le futur, mais qu’il voyait déjà en le décrivant au présent, d’un astre de Jacob, d’un sceptre qui surgira d’Israël, qui renversera Moab et tous ses orgueilleux descendants (Seth). Il se rendra, aussi, maître d’Édom (le peuple) et de Séir (région montagneuse qu’il habite). Par cette domination totale, Israël manifeste sa puissance et son triomphe. Ainsi, celui qui sort de Jacob règne en souverain et il fait même mourir tous les habitants qui s’échappent des villes conquises.

2 Samuel 8.2, 13-14
Matthieu 2.1-2
Matthieu 24.25-28
Apocalypse 1.7

Ce personnage, décrit par Balaam, est identifié au roi David qui anéantira, plus tard, les Moabites qui lui seront soumis. Mais cette prophétie pouvait aussi annoncer l’arrivée de JÉSUS le Fils de DIEU, le Roi d’Israël, même si elle fut prophétisée par un devin idolâtre et confirmée par des mages venus d’orient, eux aussi. Car, cette prophétie de Balaam aura son total accomplissement au retour de CHRIST dont la souveraineté sera totale.

Genèse 10.21-31 ; 11.10-31

Puis, Balaam prophétisa des jugements de condamnation sur d’autres peuples : les Amalécites et les Kéniens qui seront emmenés captifs chez les Assyriens. Quant aux peuples descendants de fils de Sem, fils aîné de Noë (Assur et Héber), ils seront humiliés par les armées venant de l’occident (Kittim). Assur signifie ici des peuples descendants de lui (Assyriens), et Héber duquel descendent des peuples sémitiques (Hébreux et Arabes). Quant aux armées venues de l’occident, on peut comprendre celles des Grecs et des Romains. Mais Balaam annonçait peut-être aussi les chocs futurs entre l’ancien monde et le monde occidental qui les vaincra. Du fait que la compréhension de cette prophétie de Balaam soit difficile à établir dans son accomplissement, nous constatons justement qu’elle ne pouvait lui être inspirée que par L’ESPRIT-SAINT.


Nombres 24.25

Puis Balaam repartit chez lui. Mais par quel chemin le fit-il ? Celui de l’obéissance comme il venait de le prouver par la déclaration des prophéties venant de L’ÉTERNEL DIEU, ou par le chemin d’un magicien séducteur qu’il allait mettre en plein jour ? Quant au roi Balak, désabusé, il repartit dans le pays de Moab !


Message spirituel
Nombres 22.5-7
Actes 8.9-11

Balaam le devin, qui vivait de sa magie, nous fait penser à Simon le magicien. Car, l’un comme l’autre, à des époques différentes, ils furent des personnages importants qui provoquaient l’étonnement au milieu des populations par leur sorcellerie rémunérée.

Nombres 22.34 ; 24.11-14
Actes 8.12-13
Nombres 31.15-16
Actes 8.18-20
Nombres 22.22-27

D’ailleurs, l’un comme l’autre, s’ils acceptèrent la révélation de la Parole de DIEU, ils la mirent en pratique provisoirement du fait qu’ils abandonnèrent en apparence l’envie du gain mais qu’ils y retournèrent très rapidement.

Jean 6.69
Jean 13.36-38
Matthieu 26.69-74
Nombres 22.34

Quant au « triple aveuglement » de Balaam face à l’ange de L’ÉTERNEL, il pourrait nous rappeler l’attitude de l’apôtre Pierre qui, après avoir affirmé que JÉSUS était le CHRIST, le FILS du DIEU vivant, il était prêt à Le suivre partout où IL irait même au prix de sa vie. Pourtant, il fut « aveuglé » par la peur en Le reniant trois fois, avant de reconnaître sa misère, comme le fit Balaam en apparence.

Matthieu 26.75
Nombres 31.15-16

Pourtant leur repentance ne fut pas la même aux yeux de DIEU. Car, contrairement à l’apôtre Pierre, celle de Balaam ne fut pas sincère étant donné qu’il poursuivit sa sorcellerie rémunérée.

Jean 21.14-17
Matthieu 20.22-23a
Jean 21.18-19
2 Pierre 1.12-21

La repentance de l’apôtre Pierre fut sincère aux yeux de DIEU. Car, après que JÉSUS mourut sur la croix et qu’IL fut ressuscité, et après qu’IL se soit montré par trois fois à Pierre, JÉSUS lui demanda par trois fois s’Il L’aimait vraiment ! Et si à chaque fois Pierre Lui répondit qu’il L’aimait, à chaque fois JÉSUS lui précisa qu’il pourrait le prouver en nourrissant Ses brebis. Comme le firent d’autres apôtres, Pierre donna aussi sa vie pour servir JÉSUS-CHRIST son Seigneur et Sauveur en se laissant conduire par L’ESPRIT-SAINT.

Ceci signifie que l’amour intarissable pour L’ÉTERNEL DIEU est l’unique motivation qui convienne à tout être humain pour LUI rester fidèle et LE servir sincèrement jusqu’au bout de sa vie.

Nombres 22.22-27
Nombres 23.8-10, 18-24,
Nombres 24.3-9, 15-24
Nombres 22.31b, 34-35
Nombres 31.8b, 15-16

Pourtant Balaam, lui aussi, aurait pu saisir cette grâce. Car, après avoir refusé par trois fois de se soumettre à la volonté de DIEU, il fut mis à l’épreuve de son amour pour LUI en révélant quatre fois Sa Parole sans détour ni intérêt personnel. Mais, ensuite, il ne fut plus investi de son amour entier pour L’ÉTERNEL DIEU en le servant sincèrement jusqu’au bout de sa vie et en mettant en pratique les messages qu’IL lui avait confiés, étant donné qu’il préféra retourner à ses racines perverses et corrompues, et qu’il en mourut.

Matthieu 7.15-20
Matthieu 24.11, 24
1 Jean 4.1-3

N’est-ce pas justement à leurs fruits que l’on reconnaît les faux-prophètes déguisés pour nous permettre de nous éloigner d’eux ? Et n’est-ce pas par leur confession, ou non, de JÉSUS-CHRIST venu de DIEU que nous pouvons les détecter ?

Matthieu 22.37-40
Deutéronome 6.5
Marc 12.30-31
Nombres 31.16

C’est un défi pour chacun d’entre nous d’aimer DIEU avec sincérité et fidélité par JÉSUS-CHRIST notre Seigneur et Sauveur, de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée et de toute notre force, mais aussi d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Cela signifie que nous devons aimer DIEU plus que nous-mêmes et notre prochain comme nous-mêmes, contrairement à ce que fit Balaam plus tard.

Jean 14.6 ; 3.16-18

Pour nous tous, il n’y a qu’un chemin qui mène à L’ÉTERNEL DIEU : c’est JÉSUS-CHRIST notre unique Sauveur.


Jean 14.26
1 Corinthiens 8.6
Ephésiens 3.14-19 ; 4.4-7
Jean 3.5-6, 16 ; 8.19 ; 17.3
Genèse 1.1-3
Jean 16.13-15

Le fait que l’ange de L’ÉTERNEL soit apparu trois fois à Balaam pour qu’il Le reconnaisse comme l’unique DIEU Tout-Puissant, nous rappelle aussi le mystère de la Trinité Divine pour les êtres humains : trois personnes réunies en un seul DIEU. Car en DIEU, le PÈRE, le FILS et le SAINT-ESPRIT sont unis dans l’œuvre du salut, comme dans la création, pour quiconque croit dans leur sainte et parfaite unité pour l’éternité.

Matthieu 28.19
Jean 3.16-17
Matthieu 24.14
Matthieu 5.11-16 ; 24.9
2 Pierre 2.9-16
Jude 1.4, 11
Nombres 31.8b, 15-16
Actes 8.18-21
2 Corinthiens 1.21-22 ; 5.5
Ephésiens 1.13-14 ; 4.30

Le PÈRE, le Fils et le SAINT-ESPRIT sont inséparables pour le salut de tous ceux qui croient en un seul DIEU en reflétant Sa lumière dans le monde, même au prix de perdre leur vie terrestre en étant persécutés comme le furent les véritables prophètes de L’ÉTERNEL DIEU, et non comme les faux-prophètes qui périssent pour l’éternité comme ce fut le cas pour Balaam le devin pour son infidélité, ou Simon le magicien pour son incrédulité. Car, l’onction du SAINT-ESPRIT ne s’achète pas, mais c’est un don gratuit de DIEU et Son sceau pour tous ceux qui croient en LUI par JÉSUS-CHRIST.


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