Après s’être réfugiés dans la montagne toute proche, les deux jeunes espions israélites y restèrent pendant trois jours jusqu’à ce que leurs poursuivants soient de retour à Jéricho sans les avoir trouvés. Puis, ils traversèrent le Jourdain incognito et retournèrent au campement du peuple d’Israël qui s’était déjà installé près du Jourdain pendant leur absence (voir carte). Là, ils vinrent faire le rapport de leur mission à Josué sans rien en dissimuler, et ils lui confirmèrent qu’assurément L’ÉTERNEL avait livré tout le pays entre leurs mains et que tous les habitants en tremblaient déjà…

Car, dès le matin qui avait suivi le départ des deux espions pour Jéricho, Josué et tout le peuple d’Israël avaient quittés très tôt le campement installé entre Abel-Sittim et Beth-Jeschimoth pour s’approcher du Jourdain (voir carte) afin de respecter ce que Josué avait annoncé au peuple d’Israël en lui révélant qu’il traverserait le Jourdain trois jours après. Ainsi, dans le camp installé près du Jourdain, Josué attendait le retour des deux espions, afin de préparer la stratégie de la traversée du Jourdain qui serait affinée en fonction du rapport des deux jeunes espions. Mais leur mission avait peut-être duré trois jours de plus à cause de leur cachette et de la distance de leur retour parcourue incognito.

Le campement près du Jourdain n’était pas très éloigné de celui d’Abel-Sittim qu’il venait de quitter, étant donné que tout le peuple avait fait le trajet en une seule journée (voir carte) en étant toujours conduit par la nuée de L’ÉTERNEL. Et, conformément à l’ordre de L’ÉTERNEL, l’installation du Tabernacle et de chaque tribu d’Israël devait y être respectée, même si les tribus de Ruben, Gad et la demi-tribu de Manassé n’étaient présentes que par leurs 40000 hommes de combat du fait que leurs familles avaient déjà quitté le campement d’Abel-Sittim pour s’installer dans le pays conquis aux Amoréens à l’Est du Jourdain.

Alors, dès que les deux espions eurent fait leur rapport à Josué, les officiers parcoururent le camp pour annoncer à tous les Israélites que lorsqu’ils verront paraître l’Arche d’alliance de L’ETERNEL portée par les Sacrificateurs, ils devront quitter leur campement et devront se mettre en marche pour la suivre tout en laissant un espace d’environ deux mille coudées (900 mètres) entre elle et les premiers Israélites. Car personne ne connaissait le chemin à emprunter dans ce pays pour accéder à un gué du Jourdain qui permette à 1 700 000 personnes environ de le traverser dans de bonnes conditions. Bien entendu, les porteurs lévites de l’Arche devront bien suivre la nuée pour être guidés. Et pour ne pas se disperser, tous les Israélites suivront aussi la nuée. Cet espace symbolique entre la nuée au-dessus de l’Arche, et le peuple de DIEU, était nécessaire pour que petits et grands regardent vers LUI et se laissent guider par LUI.

« Sanctifiez-vous ! Car, demain, l’Éternel accomplira au milieu de vous des merveilles » dit Josué à tout le peuple avant que l’Arche portée par les Sacrificateurs ne parte. Cela signifiait que les enfants d’Israël allaient bientôt entrer d’une manière exceptionnelle dans le pays de la promesse qu’ils ne connaissaient pas encore, et qu’ils devaient en être dignes devant L’ÉTERNEL DIEU en se purifiant physiquement, moralement et spirituellement en se séparant de tout objet et pratique idolâtre encore conservés depuis l’Égypte ou depuis la prostitution à Baal-Péor. Ils devaient se purifier également de toutes souillures causées par des aliments impurs, des maladies, des naissances d’enfants ou par le contact de morts. Ils devaient se séparer de tout mal, de toute union illicite, de tout adultère, de toute mauvaise pensée, de toute vengeance et de tout conflit afin d’être trouvés saints comme L’ÉTERNEL DIEU est parfaitement saint.

Il était donc prioritaire pour chacun de nettoyer sa vie personnelle afin d’être en conformité aux commandements de DIEU pour être réconcilié avec LUI. Et pendant ces trois jours + ce dernier jour, ils eurent le temps de méditer et d’abandonner tout ce qui n’était pas conforme à la volonté du DIEU d’Israël.

Puis, le lendemain matin, Josué ordonna aux Sacrificateurs de porter l’Arche de l’alliance et de partir devant le peuple. C’est ce qu’ils firent en prenant une avance de deux mille coudées (900 mètres) sur le peuple en attendant les nouvelles instructions de Josué mais en se laissant toujours guider par la nuée divine.

Alors, L’ÉTERNEL DIEU s’adressa à Josué pour lui annoncer, que par Son intervention, IL allait le glorifier aux yeux de tout le peuple afin qu’il reconnaisse que L’ÉTERNEL DIEU est avec Josué de la même façon qu’IL l’a été avec Moïse. Puis, IL lui communiqua Son plan d’exécution pour traverser le Jourdain afin qu’il le transmette au porteurs de l’Arche et au peuple.

Josué demanda à tout le peuple de s’approcher et d’écouter les paroles de L’ÉTERNEL qui prouveront qu’IL est le DIEU vivant d’Israël en le délivrant de tous ses peuples ennemis. Car l’Arche divine allait traverser le Jourdain devant tout le peuple. Puis, Josué leur communiqua Ses ordres :

« Choisissez à l’avance douze hommes, un par tribu, représentant les douze tribus d’Israël. »

« Dès que les Sacrificateurs, portant l’Arche de l’Éternel, Maître de toute la terre, poseront la plante de leurs pieds dans les eaux du Jourdain, celles qui coulent en amont s’arrêteront net et resteront droites comme un mur. »

Dès le matin, tout le peuple quitta le campement du Jourdain (voir carte) à distance de l’Arche portée par les Sacrificateurs. Dès que les porteurs de l’Arche furent arrivés au Jourdain et qu’ils eurent trempé leurs pieds dans ses eaux, qui débordent par-dessus toutes ses rives pendant cette époque de la moisson, ces eaux s’arrêtèrent en amont et formèrent « un mur » à une grande distance près de la ville d’Adam (Adamah appelée aujourd’hui Damiya, voir carte), qui était située à côté de Tsarthan. Quant aux eaux en aval, en direction de la mer Salée, elles achevèrent de s’écouler. Alors, les Sacrificateurs qui portaient l’Arche s’arrêtèrent et restèrent immobiles au milieu du lit du Jourdain jusqu’à ce que tout le peuple eût traversé le Jourdain à pieds secs et à la hâte.

Une fois que le peuple d’Israël eut traversé le Jourdain à la hâte, les douze hommes, que Josué avait fait désigner auparavant selon l’ordre de L’ÉTERNEL, traversèrent en dernier le Jourdain selon l’ordre de Josué et s’arrêtèrent à l’emplacement sur lequel les Sacrificateurs porteurs de l’Arche étaient restés immobilisés au milieu du lit. Là, selon son ordre, chacun de ces douze hommes, qui représentaient les douze tribus d’Israël, ramassèrent chacun une pierre qu’ils chargèrent sur une de leurs épaules et les emportèrent jusqu’au campement de Guilgal où tout le peuple passa ensuite sa première nuit dans le pays de Canaan (voir carte).

Ces pierres devront être érigées à Guilgal pour toutes les générations du peuple d’Israël, afin qu’elles soient un mémorial qui rappelle pour toujours le souvenir des eaux du Jourdain qui ont été coupées devant l’Arche de l’alliance de L’ÉTERNEL. Et en plus de ce monument visible, Josué érigea un autre mémorial avec douze autres pierres au fond du lit du Jourdain, à l’emplacement où les Sacrificateurs qui portaient l’Arche y avaient posés leurs pieds. Ce mémorial supplémentaire, qui allait être recouvert par les eaux du Jourdain sera ainsi un souvenir qui ne pourra jamais être effacé par les hommes du fait qu’il fut ensuite immergé.

C’est la raison pour laquelle les Écritures précisent que ces pierres y sont restées jusqu’à ce jour… inconnu, contrairement au mémorial de Guilgal qui a été détruit plus tard.

Puis, L’ÉTERNEL dit à Josué qu’il ordonne aux Sacrificateurs, qui portaient l’Arche, de remonter du fond du lit du Jourdain à sec. Et dès qu’ils furent sortit du lit à sec du fleuve, les eaux du Jourdain reprirent leur place au même niveau qu’elles avaient auparavant et se mirent à couler de la même façon.

Tout d’abord, les Saintes Écritures nous donnent des éléments essentiels pour nous transporter dans le contexte de cet évènement miraculeux. En effet, le fait que le peuple sortit du Jourdain le 10^ème jour du 1^er mois (de la 41^ème année), soit environ le 1^er Avril de notre calendrier (voir tableau), concorde avec le séchage des tiges de lin sur la terrasse de Rahab (qui est moissonné en mars), et les eaux du Jourdain qui couvrent toutes ses rives à cette époque de l’année suite à la fonte des neiges du massif de l’Hermon d’où jaillissent ces sources principales.

Bien entendu, ce phénomène saisonnier explique, déjà, pourquoi les Cananéens n’étaient pas présents près du Jourdain parce qu’ils ne pouvaient pas imaginer que l’immense peuple d’Israël puisse le traverser à cause de son débit. Alors, comment expliquer l’arrêt instantané des eaux du Jourdain, dès que les Sacrificateurs y eurent posées leurs pieds, et qu’elles formèrent « un mur d’eau » près d’Adam situé à environ 30 kms au nord de Jéricho ou à une distance semblable depuis le lieu de sa traversée ? (voir carte)

L’ÉTERNEL DIEU n’a pas utilisé le bâton ou la main de Josué pour arrêter les eaux du Jourdain et pour rétablir son courant, comme IL l’avait fait avec Moïse quarante années auparavant pour l’ouverture de la mer des Joncs (Rouge) et son rétablissement. Car, pour la traversée du Jourdain, IL était présent dans l’Arche de l’alliance et Son peuple d’Israël lui faisait entièrement confiance parce qu’il marchait par la foi. La présence de L’ÉTERNEL dans le Jourdain, qui Lui était soumis, était la manifestation de l’accomplissement de l’alliance qu’IL avait déjà établie depuis longtemps par sa promesse à Abraham, à Isaac et à Jacob de donner le pays de Canaan à leurs descendants.

Le Jourdain est issu de trois sources au pied du mont Hermon. Son débit, assez régulier, est d’environ 32 m³/seconde au niveau de son confluent avec le Yarmouk qui a un débit presque aussi abondant que lui. Avant la ville d’Adam (Adamah appelée aujourd’hui Damiya), le Jourdain est grossi, sur sa rive gauche par le Wadi el Yâbis (torrent Kerith) et le Jabbok (Yabboq appelé aujourd’hui Nahr ez-Zerka) qui a un débit moyen de 3 m³/seconde. Sur sa rive droite, le Jourdain est grossi par le Wadi Harod (voir carte).

Ce cumul signifie que lorsque le Jourdain s’est arrêté de couler vers Adam, son débit était de 65 m³/seconde environ, soit 234 000 m³/heure et 5 616 000 m³ par jour. Ceci explique pourquoi la Bible exprime l’arrêt des eaux du Jourdain qui s’élevèrent comme « un mur », ou « une masse », ou « un monceau », ou « une digue » selon les traductions. C’est aussi la raison pour laquelle, avant ce phénomène, toutes les rives du Jourdain étaient submergées en aval, face à Jéricho.

Certains chroniqueurs expliquent ce phénomène de l’arrêt du Jourdain comme naturel par des évènements semblables qui se sont déroulés plus tard à la suite d’éboulements de blocs de rocher qui obstruèrent le lit du Jourdain à peu près sur le même site, au 13^ème et au 20^ème siècle après J.C. Mais, heureusement, même si L’ÉTERNEL DIEU utilise parfois des éléments de la nature qu’IL a créée pour agir, ces raisonnements humains sont détruits, pour Sa gloire, par les éléments bibliques et physiques suivants :

1. D’autres rivières se jettent dans le Jourdain entre Adam et le gué de sa traversée par le peuple d’Israël (voir carte) :
   • En rive droite, le Wadi al-Fara, le Wadi Al-Auja, le Wadi Yitav et le Wadi Nuei’ame.
   • En rive gauche, le Wadi Nimrin.

Or, les Saintes Écritures de la Bible précisent que les Sacrificateurs, qui portaient l’Arche, restèrent immobiles à pieds secs dans le lit du Jourdain pendant toute la durée de la traversée à pieds secs du peuple d’Israël ! Comment cela aurait-il été possible si les nombreux petits affluents du Jourdain, situés entre Adam et cette traversée (en amont), avaient continué à y déverser leurs eaux (voir carte) ?

3. De nombreuses rivières se jettent dans le Jourdain en aval de sa traversée et jusqu’à la mer Salée comme en rive droite le Wadi Kelt grossi par l’Aïn es-Sultan assaini plus tard par Élisée, ainsi que le Wadi al Krafayn et le Wadi Hisban en rive gauche (voir carte). Or, la Bible précise encore que les eaux du Jourdain, dans cette partie en aval (en direction de la mer Salée), achevèrent de s’écouler et furent complètement coupées ! En plus de cela, à cette époque, les cours d’eau avaient une autre ampleur qu’aujourd’hui dans cette région, à cause de l’intervention des hommes qui ont remplacé la nature, que DIEU a créée, par l’industrialisation, et par leur consommation d’eau sans retenue depuis les temps modernes.

3. Comment aurait-il été possible que les eaux du Jourdain reprennent leur niveau initial en inondant à nouveau les rives juste au moment où les Sacrificateurs, qui portaient l’Arche, eurent posé la plante de leurs pieds de l’autre côté du fleuve ?

En tout cas, quelle imagination humaine de penser que des éboulements naturels « étanches » de rochers tombèrent dans le Jourdain juste au bon moment à 30 kms en amont (soit sur plus de 70 kms du cours d’eau à cause de ses nombreux méandres) et disparurent de la même façon ! Et ces mêmes rochers qui auraient « calculé », aussi, le temps exact que mettront les eaux du Jourdain pour s’assécher, ou pour revenir à leur place initiale 30 kms plus bas, avec en plus tous les affluents (sans barrages) du Jourdain asséché qui s’y soumirent tous en même temps à la perfection !!!

Heureusement, nous avons la certitude que c’est uniquement L’ÉTERNEL DIEU qui a accompli ce prodige par Sa puissance et Sa précision divine. Et nous pouvons analyser encore d’autres détails comparatifs qui rappellent la traversée de la mer des Joncs (mer Rouge) par le peuple d’Israël pour sa libération de l’Égypte. Car la traversée du Jourdain, qui s’est accomplie en plein jour, est différente du passage au travers de la mer des Joncs (mer Rouge) que le peuple d’Israël a effectué pendant toute une nuit quarante années auparavant…

Voici certains détails comparatifs (par n°) entre la traversée de la mer des Joncs accomplie toute une nuit, et la traversée du Jourdain qui s’est accomplie en plein jour :

1. 1- Traversée de nuit.

2. Traversée de la mer à pieds secs par tout le peuple.

3. La nuée de L’ÉTERNEL placée derrière le peuple d’Israël pour le protéger de l’armée de Pharaon.

4. Une muraille d’eau de la mer de chaque côté du peuple d’Israël pour la traverser.

5. Longueur de la traversée : plus de 10 kilomètres.

6. La traversée de la mer des Joncs libéra le peuple d’Israël de l’esclavage d’Égypte.

7. C’est sur l’ordre de L’ÉTERNEL que Moïse leva sa verge devant la mer des Joncs. Mais c’est L’ÉTERNEL qui fit reculer la mer de chaque côté pour laisser un passage aux Israélites. Et IL fit de même pour que la mer se referme derrière le peuple.

8. Toute l’armée de Pharaon fut engloutie dans la mer.

9. C’est uniquement par la volonté et l’intervention de L’ÉTERNEL DIEU que tout s’est accompli à la perfection.

1. Traversée de jour.

2. Traversée du Jourdain à pieds secs par tout le peuple.

3. La nuée de L’ÉTERNEL toujours placée au-dessus de l’Arche portée et immobilisée dans le Jourdain pour protéger le peuple de la montée des eaux.

4. Une seule muraille d’eau en amont pour traverser le Jourdain.

5. Longueur de la traversée : peut-être une centaine mètres, ou plus, en fonction de la profondeur du Jourdain qui déterminait l’emplacement du gué permettant de traverser facilement son courant lorsqu’il n’était pas en crue. Ce qui ne fut pas le cas au moment où le peuple le traversa. A noter que quatre siècles plus tard une barge sera utilisée pour effectuer la traversée à cet endroit par le roi David et tous ses serviteurs. Mais ici, pour le peuple, la faible profondeur et la pente douce des rives étaient nécessaires pour permettre de le traverser à pieds secs par ce peuple immense où il y avait des enfants, des vieillards et des handicapés, des troupeaux et des bêtes de somme, des charrettes et les chars tirés par des bœufs qui transportaient le Tabernacle.

6. La traversée du Jourdain ouvrit l’entrée du peuple d’Israël dans le pays promis.

7. L’arrêt des eaux du Jourdain s’est accompli exactement lorsque les pieds des Lévites porteurs de l’Arche y ont pénétré. De même, elles ont repris leurs cours exactement lorsque les pieds des porteurs de l’Arche sont sortis du lit du Jourdain mis à sec.

8. Aucun peuple ennemi d’Israël ne fut englouti dans le Jourdain du fait qu’ils vivaient cachés dans la terreur à cause du souvenir de la mer des Joncs et selon la promesse de L’ÉTERNEL.

9. C’est uniquement par la volonté et l’intervention de L’ÉTERNEL que tout s’est accompli à la perfection.

Alors, combien de temps le peuple d’Israël a-t-il mis pour traverser « rapidement » le Jourdain, compte tenu que les Lévites qui portaient l’Arche restèrent immobiles à pieds secs au milieu du lit du Jourdain sans bouger jusqu’à la fin de la traversée ?

Du fait que la largeur et la profondeur du Jourdain étaient sans aucune mesure avec la mer des Joncs, et que l’emplacement était un gué de passage, la largeur de sa traversée à pieds secs n’était pas limitée du fait que les eaux du Jourdain étaient retenues à 30 kms en amont (Adam) et qu’en aval il n’y avait plus d’eau jusqu’à la mer salée. Toutefois, la profondeur devait être réduite sur ce site pour que cet emplacement soit un gué de traversée, sur la largeur duquel aucune végétation ne devait empêcher son accès d’un côté et sa sortie sur l’autre rive (voir simulation).

Il semble que la traversée du peuple fut organisée par tribu dans le même ordre que ses déplacements habituels. Car le peuple était complètement soumis à L’ÉTERNEL qui le précédait avec l’Arche de l’alliance toujours guidée par la nuée divine.

Toutefois, pour la traversée du Jourdain, les tribus de Ruben et de Gad étaient réduites à leurs soldats volontaires à cause de leurs nombreux bergers et bâtisseurs qui étaient déjà à l’ouvrage, tandis que celle de Manassé était réduite de moitié à cause de sa division d’héritage de territoires en Canaan alors que l’autre moitié, qui hérita de Galaad, ne fit traverser que ses propres combattants volontaires pour aider ceux qui habiteront à l’Est du Jourdain. Ainsi, le peuple qui devait traverser le Jourdain était moins nombreux que celui du deuxième recensement en raison des familles des tribus de Ruben, Gad et de la demi-tribu de Manassé qui étaient restées dans le pays conquis à l’Est du Jourdain, soit :

Selon notre calcul de simulation de croissance des Israélites dans le désert, et selon la pyramide des âges par sexe, nous pouvons faire ainsi une estimation arithmétique du nombre d’Israélites de tous âges, mâles et femelles, qui ont traversé le Jourdain, soit : 514 150 × 2 = (1 028 300 × 100)/64.3 = 1 599 222
1 599 222 + 40 000 combattants (Ruben, Gad, Manassé) = 1 639 222

Ainsi, il y avait encore près d’un million sept-cent mille personnes de tous âges en comptant aussi les esclaves (étrangers) soumis qui devaient traverser le Jourdain à la hâte avec eux. En plus, il y avait les bêtes de somme, les troupeaux, les chars et les charrettes.

La simulation de la traversée du Jourdain, effectuée en ordre par tout le peuple d’Israël, est complètement différente de celle de la mer des Joncs effectuée sans aucune organisation et en étant poursuivi par l’armée du Pharaon. Mais pour le Jourdain, en raison de cette obéissance ordonnée, chaque tribu devait traverser à son tour. Ainsi, les derniers Israélites attendirent leur tour pour arriver au bord du Jourdain en fonction de la longueur et de la largeur du cortège, et de sa vitesse de déplacement conditionnée par la traversée du lit du Jourdain à sec. Si nous estimons que la largeur du gué, exempte d’arbres, pouvait être de 300 mètres, et la largeur de traversée de Jourdain de 200 mètres, la simulation définit la surface occupée par chaque tribu par rapport à sa population, en tenant compte que 200 personnes purent ainsi traverser de front.

En admettant qu’il y avait des femmes, des enfants, des vieillards, des handicapés, des bêtes de somme, des troupeaux, des charrettes pour transporter les tentes ainsi que tout ce qui leur appartenait, sans oublier les six chars qui transportaient le Tabernacle, ces simulations imagées représentent une surface moyenne de 2 m² pour chaque personne qui marche à la hâte.

Or, du fait que la distance entre la traversée du Jourdain et le site de Guilgal est d’une dizaine de kilomètres environ, et que personne au sein du peuple ne connaissait encore l’emplacement du prochain campement, aucune tribu ne pouvait en prendre la direction sans être guidée par l’Arche de L’ÉTERNEL. En plus, le site de Guilgal n’était distant de la forteresse de Jéricho que de trois kilomètres environ (voir carte). C’est la raison pour laquelle, la longueur de l’immense cortège de 1 700 000 personnes, et de tout ce qui l’accompagnait, aurait pu facilement atteindre le site de Guilgal si les tribus s’étaient disposées les unes derrière les autres après la traversée du Jourdain et sur une largeur moins importante comme elles le faisaient auparavant pour leurs marches habituelles. Mais ici, elles ont traversé le Jourdain avant l’Arche selon l’ordre précis de L’ÉTERNEL transmis à Josué (voir 3 simulations successives de l’ordre de la traversée du Jourdain).

Face à cette obligation, lorsqu’une tribu avait traversé le lit du Jourdain, elle devait stationner à côté de celle qui l’avait précédée afin que la suivante agisse de la même façon de manière à ce que toutes les tribus puissent repartirent en ordre lorsque l’Arche, qui était encore immobilisée dans le Jourdain, les guidera à nouveau jusqu’au camp de Guilgal. Toutefois, après la traversée du Jourdain, du fait que l’Arche partit en premier en direction de Guilgal, les 40 000 combattants des tribus de Ruben, Gad et de la demie tribu de Manassé qui la suivaient, devaient s’être déjà rassemblés pour repartir en armes devant tout le peuple d’Israël dans l’ordre des tribus jusqu’au camp de Guilgal.

Ainsi, tout un ensemble d’évènements se sont accomplis en une seule journée, et en plein jour dans l’ordre suivant :

Cet ensemble d’évènements vécus en une seule journée par tout le peuple d’Israël, le 10^ème jour du 1^er mois (de la 41^ème année), confirme que, lorsqu’il fit la traversée du Jourdain ce jour-là, ce fut vraiment avec rapidité, « à la hâte », à cause de leur crainte d’être emporté par le courant si le Jourdain reprenait son cours subitement. Mais pour évaluer le temps de la traversée de 1 700 000 personnes de tous âges et de tout le bétail qui l’accompagnait, ainsi que les attelages de transport du Tabernacle, il ne faut pas négliger qu’ils effectuèrent aussi le même jour, le trajet jusqu’au site Guilgal et qu’ils y installèrent leur campement (voir carte).

Ceci signifie déjà que pour effectuer le trajet en ordre jusqu’à Guilgal, le cortège reprit sa largeur initiale déterminée par la largeur de la piste qui allait jusqu’à Jéricho (voir simulation n°3 de départ du Jourdain). Cela signifie, aussi, que lorsque l’Arche arriva sur le site de Guilgal, les dernières personnes du cortège de la tribu de Nephthali n’étaient sans doute pas encore parties de leur position après avoir traversé le Jourdain (voir simulation n°3). De même, avant de pouvoir traverser le Jourdain, ces dernières personnes de la tribu de Nephthali avaient dû attendre que tout le peuple d’Israël l’ait déjà effectué avant elles pour l’accomplir à leur tour.

Si nous essayons d’estimer la durée de temps de chacun des onze évènements qui se sont accomplis le 10^ème jour du 1^er mois, et en tenant compte que depuis le lever du soleil jusqu’à son coucher dans cette région, à la fin du mois de mars, le jour est de 12 heures, nous arrivons aux conclusions suivantes :

• Une fois que le Jourdain eut retrouvé son niveau initial, le temps écoulé entre le départ de l’Arche depuis son bord, puis la marche de ses porteurs et de tout le peuple jusqu’au site de Guilgal (distant de près de 10 kms) + l’installation totale du Tabernacle et du peuple d’Israël dans le camp de Guilgal, ne peut pas être inférieure à 7 heures de la manière suivante :
  • 3 heures de marche des porteurs de l’Arche et du peuple. 9
  • 3 heures d’attente des derniers du peuple car leur départ s’est effectué après celui de tous ceux qui les avaient précédés. 10
  • 1 heure d’installation du Tabernacle et du peuple à Guilgal. 11
  • Soit 3 + 3 + 1 = 7 heures 9 10 11

• Il ne reste donc plus que 5 heures (12h-7h) pour estimer la durée des autres évènements 1 à 8 qui les ont précédés jusqu’à ce que le Jourdain ait retrouvé son niveau initial.

• En estimant qu’au lever du soleil, le temps de marche des porteurs de l’Arche partis en avance jusqu’au bord du Jourdain ainsi que celui du peuple 1 soit réduit à 1 heure, il ne reste plus que 4 heures (5-1) pour la durée des autres évènements 2 à 8, dont la traversée du Jourdain par 1 700 000 personnes de tous âges et de tout ce qui les accompagnait.

• Or, un calcul prenant en compte une largeur du lit du Jourdain à sec de 200 mètres + une largeur de gué de 300 mètres permettant à 200 personnes de traverser ensemble sur la même ligne, avec une vitesse moyenne de marche de 3 km/h, nous donne une durée globale de 4 heures pour la traversée de tout le peuple. 4

• Ainsi, malgré certaines contestations possibles de la durée de ces cinq évènements cités 1 3 9 10 11, la journée de 12 heures (7h+1h+4h), est déjà remplie sans y avoir inclus les autres évènements 2 3 5 6 7 8 dont le retrait des eaux du Jourdain jusqu’à 30 kms en amont et son rétablissement. 2 8

En fait, ces estimations théoriques de durée démontrent, déjà, et malgré toutes les critiques, que l’arrêt du Jourdain à 30 kms en amont s’est accompli instantanément lorsque les porteurs de l’Arche y ont posé leurs pieds, alors que les eaux qui auraient dû s‘écouler encore sur cette distance, ainsi que tous les affluents, se sont arrêter en même temps. Et il en fut de même, environ quatre heures plus tard, lorsque le Jourdain repris instantanément son niveau initial lorsque les porteurs de l’Arche sortirent de son lit à sec (voir les évènements 2 3 7 8). Et si le récit du livre de Josué accentue la grandeur de ce miracle divin exceptionnel en décrivant cet arrêt inouï des eaux du Jourdain comme une « muraille » à une distance de près de 30 kilomètres (Adam), c’est qu’il fut observé par de nombreux témoins visuels, même à cette distance, à cause de sa hauteur impressionnante.

Ainsi, il est inutile d’évaluer la durée dérisoire de sortie des douze pierres du Jourdain par des Israélites désignés 5, ni de l’érection des douze autres pierres par Josué au fond du Jourdain 6 pour comprendre que l’intervention puissante et miraculeuse de L’ÉTERNEL DIEU est incontestable et merveilleuse sans avoir besoin de calculer sa durée qui Lui appartient. Ne nous a-t-il pas démontré de nombreuses fois qu’IL dirige toujours les eaux du ciel, celles des mers, et celles de tous des fleuves comme IL le fit encore plus tard pour le Jourdain et pour ses affluents en torrent comme le Kerith (voir le Wadi el Yâbis), et qu’ils LUI obéissent tous sans exception !

Le peuple d’Israël avait quitté l'esclavage de l’Égypte depuis quarante années moins cinq jours. Il avait franchi la mer Rouge pour sortir définitivement de l’Egypte, et parcouru le désert, mais jamais il n’avait traversé le Jourdain. Car, après avoir été rachetés, puis édifiés et sanctifiés devant le mont Sinaï, les Israélites continuèrent à pécher jusqu’à même refuser d’entrer dans le pays que L’ÉTERNEL DIEU leur avait promis depuis des siècles et sans avoir à traverser le Jourdain. Ainsi, à cause de leur désobéissance, L’ÉTERNEL les fit mourir dans le désert pendant trente-huit années comme IL le leur avait affirmé à l’avance.

Puis, lorsque la nouvelle génération d’Israélites fut éprouvée et fut soumise à L’ÉTERNEL, ils furent édifiés quand IL leur annonça :

« Vous avez assez tourné autour de cette région montagneuse. Tournez-vous vers le nord »

L’ÉTERNEL DIEU intervint donc pour les faire entrer dans le pays promis mais par une autre voie que la première, et qui fut donc celle du Jourdain. Le moment était venu pour Son peuple soumis de marcher par la foi jusqu’à l’accomplissement de la promesse divine au travers du passage du Jourdain pour entrer enfin résolument dans ce bon pays ruisselant de lait et de miel qu’IL leur avait promis et préparé depuis très longtemps.

La première instruction que L’ÉTERNEL DIEU donna à Josué et au peuple d’Israël fut de se lever pour passer le Jourdain et prendre possession du pays. Car le pays LUI appartenait déjà  :

« …car c’est à moi que le pays appartient, et vous êtes chez moi comme des étrangers et comme des hôtes »

Le pays appartenait donc à L’ÉTERNEL DIEU, mais il en offrait la jouissance à son peuple, dans la mesure où celui-ci aurait l’énergie d’en prendre possession  : «  Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne.  ».

L’ÉTERNEL avait déjà donné la même instruction à Abraham  :

« Lève-toi et parcours le pays dans sa longueur et dans sa largeur, car je te le donnerai. »

C’était l’héritage de L’ÉTERNEL, dont IL voulait hériter Lui-même en Son peuple  :

« Tu les conduiras et les établiras sur la montagne de ton héritage. »

Car, en fait, le peuple d’Israël constituait lui-même l’héritage de L’ÉTERNEL DIEU  :

« Tu les conduiras et les établiras sur la montagne de ton héritage. »

Car, en fait, le peuple d’Israël constituait lui-même l’héritage de L’ÉTERNEL DIEU  :

« En effet, la part de l’Éternel, c’est son peuple, Jacob est sa part d’héritage. »

Et cette même pensée est exprimée pour les chrétiens, peuple céleste de DIEU racheté par Son Fils JÉSUS :

« En Lui, nous avons été désignés comme héritiers, ayant été prédestinés suivant le plan de celui qui met tout en œuvre conformément aux décisions de sa volonté pour servir à célébrer sa gloire, nous qui avons par avance espéré dans le Messie. »

Ainsi, cet héritage est celui de DIEU dont il veut hériter Lui-même par JÉSUS-CHRIST dans tous Ses rachetés mis à part pour cet héritage par le sceau de L’ESPRIT-SAINT, afin qu’ils en possèdent un avant-goût par les arrhes qu’IL a inscrit ainsi dans leurs cœurs.

Mais DIEU, avant tout, a établi Son Fils JÉSUS héritier de toutes choses et c’est par Lui, Sa Parole, qu’IL a créé tout l’univers. Et c’est aussi par Lui que tous les vrais chrétiens sont devenus cohéritiers de CHRIST en devenant des enfants de DIEU par Sa grâce. Ils sont devenus cohéritiers par leur foi en JÉSUS-CHRIST.

Mais pour que le peuple d’Israël entre dans le pays promis, il fallait qu’il traverse un dernier obstacle, le Jourdain, fleuve infranchissable à cause de ses eaux qui débordaient par-dessus tous ses bords en cette période de l’année. Cette impossibilité de le traverser par un peuple immense représente l’impossibilité pour toute l’humanité d’échapper à sa mort « incontournable » à cause de ses péchés qui l’ont séparée de DIEU.

Pour cette raison, le peuple vint au Jourdain pour y passer la nuit et attendre pendant trois jours (voir explication durée de mission des deux espions plus haut) avant de recevoir les instructions de la part des officiers. Mais, sur l’ordre de Josué, chacun devait se sanctifier pour être trouvé digne de bénéficier des merveilles que L’ÉTERNEL DIEU accomplira pour leur faire traverser le Jourdain.

Il était vital, pour eux, qu’ils se sanctifient tous auparavant pendant ces derniers jours. Car, de l’autre côté du Jourdain, ils allaient entrer en toute liberté sur une terre sanctifiée par la présence divine. L’ÉTERNEL DIEU ne leur avait-IL pas sans cesse rappelé ce commandement :

« Vous serez saints, car je suis saint, moi, l’Eternel, votre Dieu. »

Car L’ÉTERNEL DIEU veut la sanctification de tous ceux qu’IL a rachetés par Son Fils JÉSUS-CHRIST qui a offert Sa vie sur la croix comme l’Agneau de DIEU sans défaut et sans tache symbolisé par l’agneau immolé en Égypte pour racheter tous les enfants d’Israël.

Tous les enfants de DIEU sont appelés à se sanctifier comme le firent les Israélites avant de traverser le Jourdain, afin de LUI offrir leur corps et leur cœur comme un sacrifice vivant et saint qui LUI soit agréable. Car, un jour, ils devront être trouvés dignes d’être semblables à CHRIST leur Seigneur et Sauveur lorsqu’IL apparaîtra.

Ces périodes de trois jours d’attente évoquent pour nous les trois jours de la mort de JÉSUS-CHRIST jusqu’à Sa résurrection. C’est un temps qui nous fait prendre conscience de notre misère de pécheur qu’IL a payée très cher en donnant Sa vie pour nous racheter afin que nous puissions devenir des enfants de DIEU.

La traversée du Jourdain est pour nous une image de la mort de JÉSUS-CHRIST en qui le chrétien a été baptisé pour être délivré de la puissance de sa mort.

Le passage du Jourdain d’un côté à l’autre, pour entrer dans le pays promis, symbolise pour tous les chrétiens leur mort et leur résurrection par JÉSUS-CHRIST et avec Lui. Le croyant est ainsi « identifié » avec JÉSUS-CHRIST dans Sa mort et Sa résurrection. Lorsque nous réalisons, par la foi, cette identification spirituelle avec DIEU et par Lui, nous pourrons jouir des riches bénédictions qui nous sont réservées dans les lieux célestes.

Le chemin d’Israël à travers le Jourdain était inséparablement lié à l’Arche. Pendant la traversée du désert, le peuple était accompagné par la nuée, figure de la présence de DIEU, et par l’Arche, figure de CHRIST et de Son œuvre. L’Arche précédait Israël dans ses étapes pour lui préparer un lieu de repos. Ici, elle lui ouvrait un chemin à travers les eaux profondes du jugement (le Jourdain). Comme l’arche de Noé, puis la nuée pour la traversée de la mer des joncs, l’Arche de l’alliance était ici, dans le Jourdain mis à sec, une figure de CHRIST pour sauver les êtres humains au travers d’un baptême qui les identifie en LUI par sa mort et Sa résurrection pour les accueillir dans une vie nouvelle (vie céleste).

Invité à suivre l’Arche portée par les sacrificateurs, le peuple devait laisser, entre elle et lui une distance d’environ deux mille coudées (900 m). Car, qui pouvait être trouvé digne de suivre Celui qui s’est avancé seul pour rencontrer à notre place la puissance du jugement par Sa mort  sur la croix ?

Au travers du Jourdain, L’ÉTERNEL DIEU dirigea et « porta » les enfants d’Israël « comme un père porte son fils », de la même manière qu’IL le fit aussi pendant quarante années. IL avait préparé pour eux un passage à travers le Jourdain qu’ils ne connaissaient pas auparavant. Car, ils auraient été incapables de le traverser seuls par leurs propres moyens. La voie du gué, que le peuple d’Israël devait suivre, était sécurisée par la présence de CHRIST (l’Arche).

Tout le peuple de DIEU traversa le Jourdain en toute confiance, malgré le fait qu’il le fit à la hâte, mais que personne ne refusa de le faire contrairement à leurs pères trente années auparavant.

Cette confiance en L’ÉTERNEL est la foi que le peuple d’Israël devait manifester envers Lui pour hériter de Sa promesse spirituelle faite à son ancêtre Abraham, et à sa postérité, parce qu’il avait manifesté sa foi en L’ÉTERNEL en acceptant d’offrir son fils unique en sacrifice. Et la postérité d’Abraham c’est JÉSUS-CHRIST.

Mais, cet héritage ne venait pas de la loi qui fut révélée au peuple d’Israël six siècles après Abraham. En effet, si les enfants de DIEU étaient devenus héritiers par la loi qui produit Sa colère, la foi serait dépourvue de sens et la promesse de DIEU serait sans effet. C’est la raison pour laquelle la promesse faite à Abraham, qui avait cru en L’ÉTERNEL DIEU par la foi, était adressée à toutes les nations par l’action de Sa grâce en JÉSUS-CHRIST.

Mais, cet héritage ne venait pas de la loi qui fut révélée au peuple d’Israël six siècles après Abraham. En effet, si les enfants de DIEU étaient devenus héritiers par la loi qui produit Sa colère, la foi serait dépourvue de sens et la promesse de DIEU serait sans effet. C’est la raison pour laquelle la promesse faite à Abraham, qui avait cru en L’ÉTERNEL DIEU par la foi, était adressée à toutes les nations par l’action de Sa grâce en JÉSUS-CHRIST.

« Car celui qui sanctifie (JÉSUS-CHRIST) et ceux qui sont sanctifiés (Son Église) sont tous issus d’un seul (Père : DIEU). C’est la raison pour laquelle IL n’a pas honte de les appeler frères… »

« …Me voici, moi et les enfants que tu m’as donnés. »

« …Va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »

En détruisant définitivement la puissance de cet ennemi redoutable qu’est Satan l’auteur de la mort, JÉSUS-CHRIST a donné ainsi accès au royaume éternel de DIEU Son Père, à tout Son peuple racheté, c’est-à-dire à Son Église qui est composée de tous ceux qui sont nés de nouveau (de DIEU) et qui ont ainsi accès à l’héritage céleste qui leur est réservé.

Si L’ÉTERNEL DIEU a conduit Son peuple racheté d’Israël dans le désert jusqu’en Terre promise, JÉSUS-CHRIST, Son Fils, conduit aux sources éternelles de la vie tous ceux qu’IL a rachetés par Sa mort sur la croix et Sa résurrection. Comme l’a symbolisé l’Arche devant le peuple d’Israël, CHRIST est avant toutes choses.

Car : « IL est la tête du corps de l’Église ».

Si les douze pierres rassemblées au fond du Jourdain par Josué servirent de mémorial pour témoigner que le peuple de DIEU est véritablement passé à cet endroit, elles rappellent aussi que tous Ses enfants rachetés sont identifiés ici par la mort de CHRIST. Et les douze pierres rassemblées en mémorial de l’autre côté du Jourdain témoignent qu’ils sont tous ressuscités par la résurrection de CHRIST. Ces mémoriaux d’unité des douze tribus d’Israël rappellent l’unité du peuple des chrétiens rassemblés au seul corps de CHRIST qui est Son Église et dont IL est le chef suprême.

Nous supposons la grande joie qui envahit les enfants d’Israël lorsque les eaux du Jourdain reprirent leur place lorsqu’ils l’eurent tous traversé sous la protection de l’Arche qui les retenaient. Que de remerciements envers L’ÉTERNEL DIEU sortirent sans doute de leur cœur pour toutes les bénédictions qu’IL venait de leur accorder en accomplissant ce qu’IL leur avait promis depuis des siècles.

Installé le même jour dans le camp de Guilgal, le peuple d’Israël venait d’achever ce long chemin de l’exode par la frontière définitive du Jourdain dont les eaux constituaient une barrière symbolique.

Ainsi, les Israélites laissaient derrière eux le chemin de la condamnation sans espérance, comme notre Père céleste referme derrière nous la porte de la condamnation de notre désobéissance au travers des eaux du baptême en JÉSUS-CHRIST ressuscité.

Le peuple d’Israël était né de nouveau en sortant du Jourdain dont les eaux seront le symbole de la repentance pour les baptêmes de Jean-Baptiste quatorze siècles plus tard, et qui sera confirmé par le baptême de JÉSUS-CHRIST pour l’accomplissement de l’œuvre du Messie qu’IL était lui-même.

La victoire sur cet ennemi physique du Jourdain symbolise que la mort a été anéantie par JÉSUS-CHRIST pour tous les enfants de DIEU qu’IL a rachetés par Sa mort et Sa résurrection. La victoire définitive de JÉSUS-CHRIST est acquise une fois pour toutes. Que tout le peuple de DIEU Le remercie sans cesse pour Sa victoire parce qu’IL va bientôt revenir chercher tous ceux qui l’attendent pour leur salut.

Ainsi, l’amour, la compassion et la puissance de DIEU surpassent, sans commune mesure, toutes les pensées des êtres humains.

« Bénis soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! »

Amen