Précis d'histoire de l'Eglise

Quatrième partie : Période du rationalisme (XVIIIe siècle)

Introduction

Le courant rationaliste qui triomphe au XVIIIe siècle n’était pas une nouveauté. Il datait de la Renaissance, mais il avait été contrebalancé par la Réforme et la Contre-Réforme. Il réapparaît au XVIIe siècle, sans que les chrétiens, Pascal exempté, semblent se rendre compte du danger.

René Descartes

Descartes (1596-1650), dans son Discours de la Méthode, en pose les principes. Il s’attache aux propositions évidentes et aux déductions logiques qu’on peut en tirer. Bien loin d’être irréligieux, puisque pour lui c’est l’existence de Dieu qui garantit la vérité des propositions évidentes, il exalte pourtant la raison humaine en oubliant qu’elle a été corrompue par la chute.

Baruch Spinoza (1665)

L’Israélite hollandais Spinoza (1632-1677), au nom de la raison, se montrait beaucoup moins respectueux de la Révélation biblique et aboutissait au panthéisme.

Dans ses conceptions scientifiques et philosophiques, la société tend à se libérer de la tutelle ecclésiastique. Elle se sécularise insensiblement ou violemment. Les Eglises subissent le contre-coup de cette tendance.

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