6 Je m'étonne de la rapidité avec laquelle vous abandonnez celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, pour vous tourner vers un autre « Évangile ». 7 Comme s'il pouvait y avoir un autre « Évangile » ! Non, il n'en existe pas d'autre, mais il y a des gens qui sèment le trouble parmi vous et qui veulent renverser l'Évangile du Christ. 8 Eh bien, si quelqu'un – même nous, même un ange du ciel – vous annonçait un message différent de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit maudit ! 9 Je l'ai déjà dit et je le répète maintenant : si quelqu'un vous prêche un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit maudit ! 10 Qu'en pensez-vous maintenant ? Est-ce la faveur des hommes que je cherche à me concilier ou celle de Dieu ? Mon désir est-il de plaire aux hommes ? Si je cherchais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.
Dans toutes ses autres épîtres, après avoir salué ses lecteurs, Paul prie pour eux ou loue et remercie Dieu. L'épître aux Galates est la seule qui ne comporte ni prière, ni louange, ni remerciement et ni approbation. Au contraire, il passe directement au sujet essentiel avec une note d'extrême urgence. Il exprime son étonnement face à l'inconstance et à l'instabilité des Galates. Puis il se plaint des faux docteurs qui troublaient leurs Églises. Enfin il prononce un anathème redoutable et solennel sur ceux qui osent changer l'Évangile.
Je m'étonne de la rapidité avec laquelle vous abandonnez celui qui vous a appelés par la grâce du Christ. Le mot grec metatithemi traduit par « abandonner » est intéressant. Il signifie « transférer son allégeance ». On l'utilise pour des soldats qui se révoltent ou désertent, et pour des personnes qui changent de camp politique ou philosophique. Ainsi, un certain Dionysius d'Héracleia, qui quitta les Stoïciens pour devenir membre de l'école philosophique rivale des Epicuriens, fut appelé ho metathemenos, un « renégat ».8
8 Moulton – Milligan (voir metatihemi).
Voici de quoi Paul accuse les Galates. Ce sont des renégats religieux, des déserteurs spirituels. Ils se détournent de Celui qui les a appelés par la grâce du Christ et embrassent un autre « Évangile ». Le véritable Évangile est dans son essence ce que Paul appela en Actes 20.24 : « la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu ». C'est la bonne nouvelle d'un Dieu prêt à accorder sa grâce à des pécheurs qui ne méritent rien. Par grâce, il donna son Fils unique afin qu'il meure à notre place. Par grâce, il nous a appelés à lui. Par grâce, il nous a justifiés lorsque nous avons mis notre foi en Christ. « Tout cela est l'oeuvre de Dieu », comme Paul l'écrivit dans 2 Corinthiens 5.18, voulant dire que « tout est par grâce ». Rien ne vient de nos propres efforts, ni de nos mérites, ni de nos bonnes oeuvres. Tout dans le salut est dû à la grâce de Dieu.
Cependant les Galates convertis, qui avaient reçu cet Évangile de grâce, se tournaient maintenant vers un autre Évangile, fondé sur les oeuvres. Les faux docteurs étaient de toute évidence des « judaïsants », dont « l'Évangile » est résumé dans Actes 15.1 : « Si vous ne vous faites pas circoncire comme Moïse l'a prescrit, vous ne pouvez pas être sauvés ». Certes ils ne niaient pas la nécessité de croire en Jésus pour être sauvé, mais ils affirmaient également le caractère indispensable de la circoncision et de l'observation intégrale de la Loi. En d'autres termes, Moïse devait achever ce que Christ avait commencé. Ou plutôt, il nous faut nous-mêmes achever, par notre obéissance à la Loi, ce que le Christ a commencé. Il nous faut ajouter nos bonnes oeuvres à l'oeuvre du Christ. Il nous faut terminer l'oeuvre inachevée du Christ.
Paul ne tolère tout simplement pas cette doctrine. Comment ! Ajouter les mérites de l'homme à ceux du Christ ? Loin de là ! L'oeuvre du Christ est achevée, aussi l'Évangile du Christ est-il un Évangile de grâce. Le salut est par la grâce seule, par la foi seule, sans l'adjonction d’aucune oeuvre ni d'aucun mérite. Il nous est accordé uniquement par la grâce de Dieu, et nullement par nos bonnes oeuvres.
Paul va plus loin. Il affirme que l'infidélité des Galates convertis se manifeste non seulement dans leur doctrine, mais aussi dans leur expérience. Il ne les accuse pas d'abandonner l'Évangile de la grâce, mais « d'abandonner Celui qui vous a appelés par la grâce du Christ ». En d'autres termes, dans le christianisme, la théologie et l'expérience, la doctrine et la vie, sont liées et ne sauraient être séparées. Se détourner de l'Évangile de la grâce de Dieu revient à se détourner du Dieu de grâce. Que les Galates prennent garde, eux qui ont commencé à se détourner de l'Évangile de façon si prompte et si téméraire. Il est impossible d'abandonner l'Évangile sans abandonner Dieu lui-même. Comme Paul l'affirmera plus tard dans Galates 5.4, « Vous n'êtes plus sous le régime de la grâce ».
La raison pour laquelle les Galates convertis abandonnaient Dieu qui les avait appelés par sa grâce était la suivante : il y a des gens qui sèment le trouble (v. 7). Le verbe grec tarasso traduit par « semer le trouble » signifie « secouer » ou « agiter ». Les assemblées galates se trouvaient en ébullition en raison de la confusion et des conflits provoqués par les faux docteurs. Fait intéressant, la Conférence de Jérusalem, qui eut lieu sans doute aussitôt après la rédaction de cette épître, utilisa le même verbe dans sa lettre destinée aux Églises : « Nous avons appris que certains frères venus de chez nous ont jeté le trouble parmi vous et vous ont désorientés par leurs paroles. Or, ils n'avaient reçu aucun mandat de notre part » (Actes 15.24).
Ce trouble provenait d'une fausse doctrine. Les judaïsants tentaient de « renverser », de « pervertir » (Darby, Colombe) ou de « tordre » (Parole Vivante) l'Évangile. Ils propageaient ce que J.B. Phillips appelle : « une parodie de l'Évangile du Christ ». En réalité, le mot grec metastrepsai revêt un sens encore plus fort. On pourrait le traduire par « inverser », « retourner complètement ». En d'autres termes : « Ils tordent le sens de l'Évangile du Christ au point de lui faire dire le contraire » (Parole Vivante). En somme, l'on ne peut ni modifier l'Évangile ni y ajouter quoi que ce soit sans changer totalement sa nature.
Ainsi les deux principales caractéristiques des faux docteurs revenaient à troubler l'Église et à changer l'Évangile. Ces deux aspects vont de pair. Toucher à l'Évangile équivaut toujours à troubler l'Église. L'on ne peut altérer l'Évangile sans attenter à l'Église, car l'Église est créée et vit par l'Évangile. En effet, tout au long de l'histoire, les plus grands fomenteurs de trouble dans l'Église ne furent pas des adversaires déclarés qui, de l'extérieur, s'y opposaient, la tournaient en dérision et la persécutaient, mais des adhérents en son sein qui essayaient de changer l'Évangile. Ce sont eux qui troublent l'Église. En revanche, la seule façon de se montrer fidèle à l'Eglise est de demeurer fidèle à l'Évangile. Le meilleur moyen de servir l'Église est de croire et de prêcher l'Évangile.
La situation dans les Églises de Galatie devait désormais être claire. Les faux docteurs altéraient l'Évangile, si bien que les convertis de Paul l'abandonnaient. La première réaction de l'apôtre fut un profond étonnement : Je m'étonne de la rapidité avec laquelle vous abandonnez celui qui vous a appelés par la grâce du Christ (v. 6). Beaucoup d'évangélistes des générations ultérieures ont également été très surpris et peinés de voir la rapidité avec laquelle des convertis lâchaient prise sur l'Évangile qu'ils semblaient avoir accepté de tout coeur. C'est, comme Paul l'écrit dans Galates 3.1, comme si quelqu'un les avait envoûtés en leur jetant un sort; et c'est en réalité le cas. En effet, Satan trouble l'Église autant par le mensonge que par le mal. Quand il ne peut attirer les chrétiens dans le péché, il les trompe par de fausses doctrines.
La seconde réaction de Paul fut l'indignation envers les faux docteurs. Il prononce un anathème solennel sur eux : Eh bien, si quelqu'un – même nous, même un ange du ciel – vous annonçait un message différent de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit maudit ! Je l'ai déjà dit et je le répète maintenant : si quelqu'un vous prêche un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit maudit ! (vv. 8 et 9). Le mot grec traduit à deux reprises par « maudit » est anathema. Dans la Septante (l'Ancien Testament grec), ce mot exprime l'interdiction divine, la malédiction de Dieu qui reposait sur quiconque était voué par lui à la destruction. L'histoire d’Acan en est un bon exemple (voir Josué 6) : Dieu affirma que le butin pris aux Cananéens était sous son interdiction – était voué à la destruction, mais Acan en déroba une partie et garda pour lui ce qui aurait dû être détruit.
De même, l'apôtre Paul désire que ces faux docteurs soient livrés à la colère et à la malédiction divine. En bref, il exprime le souhait que le jugement de Dieu tombe sur eux. Il va donc de soi que les Églises de la Galatie ne devraient ni accueillir ni écouter ces faux docteurs, mais refuser de les recevoir et de les entendre, car Dieu lui-même les a rejetés (cf. 2 Jn 10,11).
Que penser de cet anathème ? Devons-nous l'attribuer à un accès de colère répréhensible ? Devons-nous le rejeter comme un sentiment incompatible avec l'Esprit du Christ et indigne de l'Évangile du Christ ? Devons-nous l'expliquer comme le propos d'un homme qui était le reflet de son époque et ne pouvait faire mieux ? Beaucoup le croient; cependant, au moins deux considérations indiquent que cet anathème apostolique n'était pas l'expression d'une méchanceté personnelle envers des rivaux dans l'enseignement de l'Évangile.
La première considération est le fait que la malédiction de l'apôtre, ou la malédiction de Dieu souhaitée par l'apôtre, a une portée universelle. Elle repose sur tout enseignant qui tord l'essence de l'Évangile et propage cet Évangile déformé. Ce fait apparaît clairement au v. 9 : « Je l'ai déjà dit et je le répète maintenant : si quelqu'un vous prêche... ». Il n'y a aucune exception. Au v. 8, il englobe les anges aussi bien que les hommes, puis s'ajoute à la liste : « même nous ». Le zèle de Paul pour l'Évangile est si désintéressé qu'il n'hésite pas à invoquer la malédiction de Dieu sur lui-même, s'il se rendait coupable de tordre cet Évangile. Le fait qu'il s'inclut dans la liste le lave de toute accusation d'animosité ou de vengeance personnelle.
La deuxième considération est le fait que Paul, conscient de sa responsabilité envers Dieu, prononce cette malédiction de façon délibérée. D'abord, il l'exprime à deux reprises (vv. 8 et 9). John Brown, commentateur écossais du 19e siècle, écrivit : « L'apôtre la réitère afin de montrer aux Galates qu'il ne s'agissait pas de sa part d'une exclamation excessive et exagérée, exprimée sous l'effet de la colère, mais d'une affirmation réfléchie et irrévocable ».9 Puis Paul poursuit au v. 10 : Qu'en pensez-vous maintenant ? Est-ce la faveur des hommes que je recherche ou celle de Dieu ? Mon désir est-il de plaire aux hommes ? Si je cherchais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ. Ses détracteurs, semble-t-il, l'avaient accusé d'être un opportuniste qui cherchait la popularité en adaptant son message pour plaire à son auditoire. Or, cette condamnation sans détour des faux docteurs est-elle le langage d'un homme qui recherche la popularité ? Au contraire, nul ne peut servir deux maîtres. Puisque Paul est avant tout un serviteur de Jésus-Christ, son ambition est de plaire au Christ et non aux hommes. Par conséquent c'est comme « serviteur du Christ », responsable envers son Maître divin, qu'il mesure ses paroles et ose prononcer cet anathème solennel.
9 Brown, p. 48.
Nous avons vu que Paul prononça son anathème avec impartialité (quel que soit le faux docteur en question) et à dessein (en la présence du Christ, son Seigneur).
Toutefois l'on pourrait s'interroger : Pourquoi Paul se montra-t-il si sévère et pourquoi utilisa-t-il un langage aussi dur ? Pour deux raisons très simples.
Premièrement, la gloire du Christ était en jeu. Affirmer que les oeuvres des hommes sont nécessaires au salut – même si on les présente comme un simple supplément à l'oeuvre du Christ – porte sérieusement atteinte au caractère achevé de son oeuvre. Car une telle affirmation implique que, d'une certaine manière, l'oeuvre du Christ était insuffisante, et que les hommes ont besoin d'y ajouter et de l'améliorer. Cela revient en réalité à déclarer la croix inutile : « En effet, si c'est l'obéissance à la Loi qui permet d'être déclaré juste, alors le Christ est mort pour rien ! » (2.21).
Deuxièmement, le destin éternel des hommes était aussi en jeu. Paul n'écrivait pas concernant quelque doctrine sans importance, mais s'exprimait sur un sujet fondamental à l'Évangile. Il ne parlait pas non plus de ceux qui entretenaient personnellement des vues fallacieuses, mais de ceux qui les enseignaient publiquement, de sorte qu'ils trompaient les autres par leur enseignement. Paul se souciait profondément des perdus. Dans Romains 9.3, il déclara être prêt à être maudit – littéralement anathème comme dans les vv. 8 et 9 – si par ce moyen d'autres pouvaient être sauvés. Il savait que l'Évangile du Christ est la puissance de Dieu pour le salut. Par conséquent, corrompre l'Évangile revenait à détruire le moyen de salut et ainsi conduire à la perdition des âmes qui auraient pu être sauvées par lui. Jésus lui-même ne prononça-t-il pas un avertissement solennel à l'intention de quiconque serait une cause de chute pour autrui, en déclarant : « il vaudrait bien mieux pour lui qu'on lui attache au cou une de ces pierres de meule que font tourner les ânes et qu'on le jette dans le lac » (Mc 9.42). Ainsi, en réalité, Paul, loin de contredire l'Esprit du Christ, l'exprimait réellement.
Certes, nous vivons à une époque où l'on considère comme étroit et intolérant d'avoir des opinions nettes et fortes, sans parler de s'opposer avec fermeté à autrui. Quant à souhaiter que les faux docteurs tombent sous la malédiction de Dieu et soient traités comme tel par l'Église, l'idée même paraît inconcevable à beaucoup. Mais je n'hésite pas à affirmer que si nous attachions plus d'importance à la gloire du Christ et au destin des âmes, nous ne supporterions pas non plus de voir altérer l'Évangile de la grâce.
La leçon qui ressort de ce paragraphe est qu'il n'existe qu'un seul Évangile. Il est de bon ton de prétendre que les moyens d'accès à Dieu sont innombrables, que l'Évangile change avec l'époque, et que l'on ne doit pas le cantonner au 1er siècle. Cependant, Paul ne souscrivait pas à ces notions. Il insiste ici sur le fait qu'il n'existe qu'un seul Évangile et que celui-ci ne change pas. Tout enseignement qui affirme être un autre « Évangile » n'en est pas un autre, car « il n'en existe pas d'autre » (vv. 6 et 7). Pour prouver son argument, Paul emploie deux adjectifs distincts : heteros (« autre » dans le sens de « différent ») et allos (« autre » dans le sens d'« un second »). En d'autres termes, l'on prêche certes plusieurs Évangiles, mais ils sont différents. Il n'en existe pas un autre qui soit au fond le même, il n'y en a qu'un seul. Le message des faux docteurs n'était pas un Évangile alternatif, mais un Évangile falsifié.
Comment pouvons-nous reconnaître le véritable Évangile ? Ses caractéristiques nous sont données ici : elles concernent son contenu et son origine.
Le véritable Évangile est la bonne nouvelle de la grâce – la faveur gratuite et imméritée – de Dieu. Se détourner de Celui qui nous a appelés par la grâce du Christ revient à se détourner du véritable Évangile. Chaque fois que l'on commence à glorifier l'homme, impliquant qu'il peut contribuer tant soit peu à son salut par sa propre moralité, par sa religion, par sa philosophie ou par sa respectabilité, l'Évangile de la grâce est falsifié. Voici donc le premier test : le véritable Évangile exalte la grâce de Dieu.
Le véritable Évangile est celui annoncé par les apôtres de Jésus-Christ – l'Évangile du Nouveau Testament. Considérons à nouveau les versets 8 et 9. L'anathème de Paul est prononcé sur quiconque prêche un Évangile « différent de celui que nous vous avons annoncé ». En bref, le critère par lequel tout système de pensée doit être évalué est l'Évangile originel – celui que les apôtres prêchèrent autrefois, et qui figure à présent dans le Nouveau Testament. Tout système de pensée « différent » de l'Évangile des apôtres doit être rejeté.
Voici donc le second test fondamental. Quiconque rejette l'Évangile apostolique doit lui-même être rejeté : cette règle ne souffre aucune exception. Même si cette personne revêt l'apparence d'« un ange du ciel », alors il nous faut préférer des apôtres à des anges. Nous ne devons pas nous laisser éblouir – comme beaucoup – par la personnalité, par les dons ou par la position de ceux qui enseignent dans l'Église. Ils peuvent se présenter à nous avec beaucoup de dignité, d'autorité et d'érudition. Ils peuvent être évêques ou archevêques, professeurs d'université ou même le pape en personne. Néanmoins, s'ils apportent un Évangile différent de celui proclamé par les apôtres et figurant dans le Nouveau Testament, ils doivent être rejetés. Nous devons les juger par l'Évangile, et non l'Évangile par eux. Comme le Dr. Alan Cole l'exprime : « L'identité du messager n'authentifie nullement le message; au contraire c'est le contenu du message qui authentifie le messager ».10
10 Cole, pp. 41,49.
Ainsi, quand nous entendons aujourd'hui des vues nombreuses et diverses exprimées oralement ou par écrit, à la radio ou à la télévision, nous devons soumettre chacune d'elles à ces deux tests rigoureux : leur opinion s'accorde-t-elle avec la grâce de Dieu et avec l'enseignement du Nouveau Testament ? Dans le cas contraire, nous devons la rejeter, quelle que soit l'éminence de l'orateur. En revanche, si leur doctrine passe ces tests avec succès, alors recevons-la de tout coeur et retenons-la de toutes nos forces.
En un mot, nous ne devons ni déformer l'Évangile (comme les judaïsants), ni abandonner l'Évangile (comme les Galates), mais chercher à y conformer notre vie et à le communiquer à autrui.