Appelé à la liberté

3.1-9 : LA FOLIE DES GALATES

1 O Galates insensés ! Qui vous a envoûtés ainsi ? Pourtant, la mort de Jésus-Christ sur la croix a été clairement dépeinte à vos yeux. 2 Je ne vous poserai qu'une seule question : A quel titre avez-vous reçu le Saint-Esprit ? Est-ce parce que vous avez accompli la Loi, ou parce que vous avez accueilli avec foi la Bonne Nouvelle que vous avez entendue ? 3 Manquez-vous à ce point d'intelligence ? Après avoir commencé par l'Esprit de Dieu, est-ce en vous remettant à des rites extérieurs que vous allez finir maintenant ? 4 Avez-vous fait tant d'expériences pour rien ? Si encore, c'était pour rien ! 5 Voyons ! Lorsque Dieu vous donne son Esprit et qu'il accomplit parmi vous des miracles, le fait-il parce que vous observez la Loi ou parce que vous accueillez avec foi la Bonne Nouvelle que vous avez entendue ?

6 Or, il en a déjà été ainsi pour Abraham, car L’Ecriture déclare à son sujet : Il a eu confiance en Dieu ,et Dieu, en portant sa foi à son crédit, l'a déclaré juste. 7 Comprenez-le donc : seuls ceux qui placent leur confiance en Dieu sont les fils d'Abraham. 8 De plus, l’Ecriture prévoyait que Dieu déclarerait les non-Juifs justes devant lui s'ils avaient la foi. C'est pourquoi elle a annoncé par avance cette bonne nouvelle à Abraham : Tu seras une source de bénédictions pour toutes les nations. 9 Ainsi, tous ceux qui font confiance à Dieu comme Abraham lui a fait confiance ont part à la bénédiction avec lui.

Dans la majeure partie des chapitres 1 et 2, Paul a défendu avec force l'origine divine de sa mission et de son message apostoliques. Ils lui avaient été transmis par Dieu, insiste-t-il, et étaient totalement indépendants des hommes.

Maintenant il revient aux Galates et à leur infidélité à l'Évangile à cause de l'influence corruptrice des faux docteurs. Le v. 1 les apostrophe : « O Galates insensés ! » Le v. 3 poursuit : « Manquez-vous à ce point d'intelligence ? » Ou, comme l'exprime J.B. Phillips : « O vous chers idiots de Galatie... il est impossible que vous soyez si dépourvus de sens.. ». L'éloignement des Galates de l'Évangile, par conséquent, n'était pas seulement une sorte de trahison spirituelle (1.6), mais aussi un acte de folie. En effet, leur attitude paraît à Paul si stupide qu'il se demande si un sorcier quelconque ne les a pas « envoûtés » ou ne leur a pas « jeté un sort » (Phillips).

Sa question relève en partie de la rhétorique, parce qu'il connaît trop bien les activités des faux docteurs. Mais peut-être utilise-t-il le singulier (en grec « qui ? » est au singulier) parce que derrière ces faux docteurs il détecte l'activité du diable lui-même, esprit séducteur que le Seigneur Jésus appelait « menteur » et « père du mensonge » (Jn 8.44). Notre manque d'intelligence spirituelle concernant la compréhension et l'application de l'Évangile est peut-être due en grande partie aux sorts qu'il jette.

Qu'avaient fait les Galates pour pousser Paul à se plaindre ainsi de leur manque d'intelligence et à se demander s'ils n'avaient pas été envoûtés ? Ils avaient cédé à l'enseignement des judaïsants. Ayant reçu d'abord la vérité (le fait que les pécheurs sont justifiés par grâce, en Christ, par la foi), ils adoptent désormais le point de vue selon lequel la circoncision et les oeuvres de la Loi sont également nécessaires pour être justifiés.

L'essence du raisonnement de Paul est que leur nouvelle position représente une contradiction de l'Évangile. Le motif de sa stupéfaction face à leur folie est le fait que « la mort de Jésus-Christ sur la croix a été clairement dépeinte devant (leurs) yeux ». Ce n'est pas seulement que le Christ a été dépeint publiquement devant leurs yeux, mais qu'il fut dépeint devant eux « comme crucifié » (estauromenos : participe emphatique à la fin de la phrase). Il est possible que Paul fasse allusion une fois encore au fait qu'ils aient été envoûtés. Il demande, semble-t-il, comment un sorcier aurait pu leur jeter un mauvais sort, alors que le Christ a été dépeint comme crucifié devant leurs yeux.

Voici donc le véritable l'Évangile. Il ne s'agit pas d'une instruction générale concernant le Jésus de l'histoire, mais de la proclamation spécifique de Jésus-Christ comme crucifié (cf. 1 Cor. 1.23; 2.2). La force du participe passé (estauromenos) signifie que l'oeuvre du Christ fut achevée sur la croix, et que les bienfaits découlant de sa crucifixion sont toujours aussi actuels, valables et accessibles. Les pécheurs peuvent être justifiés devant Dieu et par Dieu, non à cause d'un mérite quelconque de leur part, mais en raison de l'oeuvre expiatoire du Christ ; non à cause d'une oeuvre accomplie ou à accomplir, mais en raison de ce que le Christ a accompli une fois pour toutes lors de sa mort sur la croix. L'Évangile n'est pas un bon conseil prodigué aux hommes, mais une bonne nouvelle concernant le Christ ; il n'est pas une invitation nous demandant de faire quelque chose, mais la déclaration de ce que Dieu a fait ; il n'est pas une demande mais une offre.

Si les Galates avaient saisi l'Évangile du Christ crucifié, le fait que, sur la croix, le Christ avait tout accompli pour notre salut, ils auraient compris que la seule et unique obligation consistait à recevoir cette bonne nouvelle par la foi. Par conséquent, ajouter de bonnes oeuvres à l'oeuvre du Christ représentait une offense à son oeuvre parfaite, comme nous l'avons vu au chapitre 2, verset 21.

Paul dévoile maintenant la folie des Galates. Ils auraient dû résister au sort qui leur avait été jeté. Ils savaient parfaitement que l'Évangile se reçoit par la foi seule, car leur propre expérience (vv. 2-5) et l'enseignement évident de l’Ecriture (vv. 6-9) le leur avaient révélé.

I. UN ARGUMENT TIRÉ DE LEUR PROPRE EXPÉRIENCE (vv. 2-5)

Je ne vous poserai qu'une seule question : A quel titre avez-vous reçu le Saint-Esprit ? Est-ce parce que vous avez accompli la Loi, ou parce que vous avez accueilli avec foi la Bonne Nouvelle que vous avez entendue ? (v. 2). Le v. 4 poursuit : Avez-vous fait tant d'expériences pour rien ?

Paul considère comme acquis qu'ils ont tous reçu l'Esprit. La question n'est pas de savoir s'ils l'ont reçu, mais s'ils l'ont reçu par les oeuvres ou par la foi (v. 2). Il considère comme acquis que c'est ainsi que leur vie chrétienne avait commencé (v. 3 : Après avoir commencé par l'Esprit de Dieu). La question qu'il pose concerne la manière dont ils ont reçu l'Esprit et commencé leur vie chrétienne. Quel rôle ont-ils joué dans ce processus ?

Il est important d'être au clair concernant les alternatives possibles mentionnées par l'apôtre, à savoir le fait d'avoir « accompli la Loi » (c'est-à-dire avoir obéi aux exigences de la Loi) et le fait d'accueillir « avec foi la Bonne Nouvelle » qu'ils avaient entendue. Le contraste, déjà esquissé au chapitre 2, verset 16, est entre la Loi et l'Evangile.

Comme Luther l'écrit : « Celui... qui peut distinguer correctement entre la Loi et l'Evangile devrait rendre grâces à Dieu ; qu'il sache qu'il est un véritable théologien ! ».35 Voici la différence : la Loi ordonne : « Fais ceci » tandis que l'Evangile annonce : « Christ a tout accompli ». La Loi exige des oeuvres de la part de l'homme ; l'Evangile exige la foi en l'oeuvre du Christ. La Loi a des exigences et nous ordonne de nous y soumettre ; l'Evangile nous apporte des promesses et nous ordonne d'y croire. Ainsi la Loi s'oppose à l'Evangile. Ils ne représentent ni deux aspects d'une même réalité, ni deux interprétations du même christianisme. Au moins dans le domaine de la justification, comme le dit Luther, « établir la Loi revient à abolir l'Evangile ».36

35 Luther, p. 122.

36 Ibid.

Au v. 5, Paul emploie le même argument d'une autre manière – non plus dans l'optique de leur réception de l'Esprit, mais dans l'optique du don de l'Esprit par Dieu : Lorsque Dieu vous donne son Esprit et qu'il accomplit parmi vous des miracles, le fait-il parce que vous observez la Loi, ou parce que vous accueillez avec foi la Bonne Nouvelle que vous avez entendue ? Les verbes « donne » et « accomplit » ne se rapportent pas nécessairement à une action continue de Dieu. Ils concernent toujours, semble-t-il, la visite de Paul à l'occasion de laquelle ils reçurent l'Esprit, mais maintenant il parle de leur expérience du point de vue de Dieu. Quand Paul se rendit en Galatie, Dieu leur donna l'Esprit et accomplit des miracles par lui (« les marques qui caractérisent un apôtre », 2 Cor. 12.12). La question est la même : « Comment Dieu accomplit-il ces miracles parmi eux ? » Et la réponse demeure la même : Non « parce que vous observez la Loi », mais « parce que vous accueillez avec foi la Bonne Nouvelle ». Dieu leur donna l'Esprit (v. 5) et ils reçurent l'Esprit (v. 2), non parce qu'ils avaient obéi à la Loi, mais parce qu'ils avaient cru à l'Evangile.

Voici donc les faits de leur expérience. Paul s'était rendu en Galatie et leur avait prêché l'Évangile : il avait publiquement dépeint Jésus-Christ devant leurs yeux comme crucifié. Les Galates avaient entendu l'Evangile et, avec les yeux de la foi, avaient vu le Christ sur la croix. Ils avaient cru à l'Evangile et placé leur confiance dans le Christ présenté dans l'Evangile, et alors ils avaient reçu l'Esprit. Ils n'avaient ni reçu la circoncision ni obéi à la Loi, et ils n'avaient même pas essayé d'agir ainsi. Ils avaient seulement entendu et cru à l'Evangile, et l'Esprit leur avait été donné.

Compte tenu de leur propre expérience, affirme Paul, il est ridicule « après avoir commencé par l'Esprit de Dieu » de vouloir se remettre « à des rites extérieurs ». En d'autres termes, ayant commencé avec l'Evangile, ils ne doivent pas retourner à la Loi, en s'imaginant que la Loi était indispensable pour compléter l'Evangile. Agir ainsi ne serait nullement « un progrès » mais « un recul ».37

37 Brown, p. 111.

2. UN ARGUMENT TIRÉ DE L'ANCIEN TESTAMENT (vv. 6-9)

Or, il en a déjà été ainsi pour Abraham, car L’Ecriture déclare à son sujet : Il a eu confiance en Dieu et Dieu, en portant sa foi à son crédit, l'a déclaré juste. (v. 6). L'allusion de Paul à Abraham était un coup de maître. Ses adversaires judaïsants considéraient Moïse comme leur enseignant. Aussi Paul remonta des siècles en arrière jusqu'à Abraham lui-même. Il emprunte ce passage à Genèse 15.6.

Permettez-moi de vous rappeler les circonstances. Abraham était un vieillard sans enfant, mais Dieu lui avait promis un fils, et même une postérité ou une descendance. Un jour il emmena Abraham hors de sa tente, et l'invita à regarder le ciel et à compter les étoiles, puis il poursuivit : « Ainsi sera ta postérité ». Abraham crut en la promesse de Dieu, « et Dieu, en portant sa foi à son crédit, l'a déclaré juste ».

Considérons avec soin ce qui se produisit. D'abord, Dieu fit une promesse à Abraham. En effet, la promesse d'une postérité fut affichée devant les yeux d'Abraham, tout comme la promesse du pardon en Christ crucifié fut « affichée » devant les yeux des Galates. Ensuite, Abraham crut en Dieu. En dépit du caractère invraisemblable de cette promesse, à vues humaines, Abraham se confia en la fidélité de Dieu. Enfin, la foi d'Abraham fut portée à son crédit : il fut accepté comme juste en raison de sa foi. Il ne fut justifié ni parce qu'il avait accompli un acte particulier pour le mériter, ni parce qu'il avait été circoncis, ni parce qu'il avait obéi à la Loi (car ni la circoncision ni la Loi n'avaient encore été données), mais simplement parce qu'il avait cru en Dieu.

Paul rattache à cette promesse de Dieu à Abraham une autre promesse plus récente. Les vv. 7 à 9 affirment : Comprenez-le donc : seuls ceux qui placent leur confiance en Dieu sont les fils d'Abraham. De plus, l’Ecriture prévoyait que Dieu déclarerait les non-Juifs justes devant lui s'ils avaient la foi. C'est pourquoi elle a annoncé par avance cette bonne nouvelle à Abraham : Tu seras une source de bénédictions pour toutes les nations. Ainsi, tous ceux qui font confiance à Dieu comme Abraham lui a fait confiance ont part à la bénédiction avec lui.

Ici Paul cite un passage de Genèse 12.3 (cf. Gen. 22.17, 18 ; Ac. 3.25). Nous devons examiner la nature de cette bénédiction, et comment toutes les nations en bénéficieraient. Cette bénédiction est la plus grande de toutes les bénédictions, à savoir la justification, car les verbes « justifier » et « bénir » sont utilisés comme des équivalents au v. 8. La foi constitue le seul moyen d'hériter la bénédiction : « Dieu déclarerait les non-Juifs justes devant lui s'ils avaient la foi ». La foi était la seule manière par lequel les non-Juifs pouvaient hériter la bénédiction d'Abraham puisque celui-ci était le père seulement du peuple juif. Les judaïsants disaient peut-être aux Galates convertis qu'ils devaient devenir des fils d'Abraham par la circoncision. Aussi Paul contredit-il cette idée en affirmant que les Galates étaient déjà les fils d'Abraham, non par la circoncision mais par la foi.

Les vv. 7 et 9 déclarent tous deux que les vrais enfants d'Abraham (qui héritent de la bénédiction promise à sa descendance) ne sont pas sa postérité physique mais sa postérité spirituelle, les hommes et les femmes qui partagent sa foi, en somme ceux qui ont cru en Christ.

Les Galates, dit l'apôtre, auraient dû connaître ces faits. Ils n'auraient jamais dû se comporter de façon si absurde. Ils n'auraient jamais dû céder à la séduction de ces faux docteurs. D'ailleurs, ils ne se seraient jamais conduits ainsi, s'ils avaient gardé devant leurs yeux le Christ crucifié. Ils auraient dû se rendre compte aussitôt que les judaïsants contredisaient l'Évangile de la justification par la foi seule. Ils auraient dû le savoir, comme nous l'avons vu, par leur propre expérience et par les Écritures de l'Ancien Testament.

Nous aussi, nous devrions apprendre à tester toute théorie et toute doctrine des hommes par l'Évangile du Christ crucifié, surtout d'après ce que nous en connaissons à la fois par l’Ecriture et par notre expérience.

CONCLUSION

a. Ce qu'est l'Évangile

L'Évangile, c'est le Christ crucifié, son oeuvre achevée sur la croix. Prêcher l'Évangile consiste à dépeindre le Christ comme crucifié. L'Évangile n'est pas avant tout la bonne nouvelle d'un bébé couché dans une crèche, d'un jeune homme face à un établi de charpentier, d'un prédicateur dans les prés de Galilée, ni même d'un tombeau vide. L'Évangile concerne le Christ sur la croix. L'Évangile est prêché seulement quand « une claire vision de Jésus-Christ mort sur la croix... est présentée » (FC). Ce verbe prographein signifie « montrer ou dépeindre publiquement, proclamer ou afficher en public »38. Ce verbe était employé pour les édits, les lois et les annonces publiques, placés dans des lieux publics pour être lus, comme aussi pour des tableaux et des portraits.

38 Arndt-Gingrich.

Ce fait signifie qu'en prêchant l'Évangile, nous devons à la fois rapporter un événement (la mort du Christ sur la croix) et aussi enseigner une doctrine (le participe passé « crucifié » indique les effets permanents de l'oeuvre accomplie par le Christ). En outre, nous devons agir ainsi en public, avec hardiesse et vivacité de telle sorte que nos auditeurs aient l'impression de voir le Christ « cloué à la croix sous (leurs) yeux » (Parole Vivante). C'est ce que certains ont appelé l'élément « existentiel » de la prédication. Nous ne nous contentons pas simplement de décrire la croix comme un événement du 1er siècle. Au contraire, nous dépeignons le Christ crucifié à nos contemporains de telle sorte qu'ils se trouvent confrontés au Christ crucifié aujourd'hui et comprennent qu'ils peuvent recevoir aujourd'hui même le salut de Dieu acquis à la croix.

b. Ce qu'offre l'Évangile

Sur la base de la croix du Christ, l'Évangile offre une grande bénédiction. Le v. 8 déclare : « Tu seras une source de bénédiction pour toutes les nations ». De quelle bénédiction s'agit-il ? Elle est double. Le premier aspect est la justification (v. 8) et le second le don de l'Esprit (vv. 2 à 5). Dieu bénit de ces deux dons tous ceux qui sont en Christ : il nous justifie, en nous acceptant comme justes à ses yeux, et il met en nous son Esprit. De plus, il ne communique jamais un don sans l'autre : quiconque reçoit l'Esprit est justifié, et quiconque est justifié reçoit l'Esprit. Il est important de noter cette double bénédiction initiale, car de nos jours, certains enseignent que le salut est accordé en deux étapes : selon eux, nous serions justifiés d'abord, puis nous recevrions l'Esprit seulement plus tard.

c. Ce qu'exige l'Évangile

L'Évangile offre des bénédictions ; que devons-nous faire pour les recevoir ? La réponse correcte est : « Rien ! » Nous n'avons rien à faire. Nous devons seulement croire. Notre réponse n'est pas d'accomplir la Loi mais d'accueillir avec foi la Bonne Nouvelle (v 2), autrement dit, non pas obéir à la Loi, mais croire à l'Evangile. Car obéir est une tentative d'accomplir l'oeuvre de salut nous-mêmes, tandis que croire revient à laisser le Christ être notre Sauveur et à nous confier dans son oeuvre achevée sur la croix. Aussi Paul insiste-t-il à la fois sur le fait que nous recevons l'Esprit par la foi (vv. 2 et 5) et sur le fait que nous sommes justifiés par la foi (v. 8). En effet, le nom « foi » et le verbe « croire » reviennent à sept reprises dans ce bref paragraphe (vv. 1 à 9).

Voici le vrai Évangile, l'Évangile de l'Ancien et du Nouveau Testament, l'Évangile que Dieu lui-même commença à prêcher à Abraham (v. 8) et que l'apôtre Paul continua à prêcher à son époque. C'est la présentation devant les yeux des hommes de Jésus-Christ comme crucifié. Sur cette base, il offre à la fois la justification et le don de l'Esprit, et il exige seulement la foi.

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