Histoire de la Réformation du seizième siècle

20.2

Coverdale et l’inspiration – Il entreprend de traduire les Écritures – Sa joie et ses cantiques – Tyball et les laïques – Coverdale prêche à Bompstead – Réveil à Colchester – Les sociétés incomplètes et l’Église du Nouveau Testament – Persécution – Monmouth arrêté et relâché

Pendant que ce drame se jouait dans les palais royaux, d’autres débats avaient lieu parmi le peuple. Après avoir quelque temps contemplé les agitations de la cour, on se retourne avec bonheur vers les humbles disciples de la sainte Ecriture. La Réformation d’Angleterre (et ceci la caractérise) fait comparaître tour à tour devant nous le roi sur son trône, et le simple artisan dans son humble demeure ; puis, entre ces deux extrêmes, le docteur dans son collège et le prêtre dans sa chaire.

Parmi les jeunes hommes qui s’étaient formés à Cambridge sous la direction de Barnès, et qui l’avaient assisté lors de son jugement, Miles Coverdale (plus tard évêque d’Exeter) devait se distinguer par son zèle pour l’Évangile de Jésus-Christ. Quelque temps après la chute du prieur, la veille de Pâques 1527, Coverdale et Cromwell s’étaient rencontrés dans la maison de Thomas More, et Cromwell avait exhorté l’étudiant de Cambridge à s’appliquer à l’étude des saintes lettresa. La chute de son malheureux maître avait effrayé Coverdale, et il sentait le besoin de s’éloigner de cette activité extérieure qui avait été si fatale à Barnès. Il se tourna donc vers les Écritures, les lut, les relut, et comprit, comme Tyndale, que la réformation de l’Église devait s’accomplir par la Parole de Dieu. L’inspiration de cette Parole, base unique de sa souveraine autorité, avait frappé Coverdale. « Partout où l’Écriture est connue, disait-il, elle dissipe les ténèbres et réforme toutes choses. Pourquoi ? — Parce qu’elle est donnée par l'inspiration même de Dieu.b » Ce principe fondamental de la réformation en Angleterre, doit être en tout temps celui de l’Église.

a – Coverdale to Cromwell. (Coverd., Remains, p. 490.) Les éditeurs des Remains datent cette lettre du 1er mai 1527 ; d’autres la croient postérieure.

b – Reformed all things. And why ? Because it is given by the inspiration of God. (Coverd., Remains, p. 10.)



Myles Coverdale

Coverdale trouva le bonheur dans ses études : « Maintenant, disait-il, je commence à goûter les saintes Écrituresc ! Gloire à Dieu ! je savoure leur inexprimable douceur ! » Il ne s’en tint pas là, et crut devoir entreprendre en Angleterre le même travail que Tyndale faisait en Allemagne. La sainte Ecriture était si importante aux yeux de ces chrétiens, que deux traductions furent entreprises presque simultanément. Pourquoi le peuple de l’Angleterre, dit Coverdale, serait-il moins richement pourvu des oracles de Dieu que d’autres peuples du monded ? — Gardez-vous de traduire la Bible ! s’écrièrent les partisans des scolastiques ; votre travail ne servirait qu’à produire des divisionse. — Dieu a donné maintenant à son Église, répliquait Coverdale, le don de traduire et le don d’imprimer ; il faut les faire va loir. » Et si quelques amis lui parlaient de la traduction de Tyndale : « Ne savez-vous pas, répondait-il, que quand plusieurs tirent ensemble à la cible, chacun s’efforce d’atteindre plus près du but que les autresf ? — Mais l’Écriture ne doit exister qu’en latin ! disaient les prêtres. — Non, répondait encore Coverdale, le Saint-Esprit en est aussi bien l’auteur en hébreu, en grec, en français, en allemand et en anglais qu’en latin… La Parole de Dieu a toujours la même valeur, quelle que soit la langue dans laquelle le Saint-Esprit parleg. » Ceci ne voulait pas dire que les traductions des saintes Ecritures fussent inspirées, mais que la Parole de Dieu, fidèlement traduite, a toujours une divine autorité.

c – Now I begin to taste of Holy Scriptures. (Ibid., p. 49.)

d – It grieved me that other nations should be more plenteously provided. (Coverd., Remains, p. 12.)

e – Many translations make division in the faith. (Ibid.)

f – Every one doth his best to be nighest the mark. (Ibid., p. 14.)

g – Of like worthings and authority in what language soever the Holy Ghost speaketh it. » (Ibid., p. 26.)

Coverdale résolut donc de traduire les saintes Ecritures, et pour avoir les livres qui lui étaient nécessaires, il s’adressa encore à Cromwell, qui, pendant ses voyages, avait recueilli des écrits précieux. « Je ne désire rien au monde que des livresh, lui écrivit-il ; vous avez, comme Jacob, recueilli la rosée du ciel Je demande à boire de votre torrenti. » Cromwell ne refusa pas ses trésors à Coverdale : « Puisque le Saint-Esprit vous pousse à faire les frais de ce travail, s’écria celui-ci, Dieu me donne aussi le courage de l’entreprendrej ; » et il se mit aussitôt à l’œuvre en disant : « Celui qui ne croit pas aux Écritures, ne croit pas en Jésus Christk ; et celui qui les rejette, rejette Dieu lui même. » Telles furent les bases de l’Église réformée en Angleterre.

h – Nothing in the world I desire but books. (Rem., p. 490.)

i – De tuo ipso torrente maxime potare exopto. (Ibid. p. 491.)

j – So was I boldened in God to labour in the same. (Ibid., p. 10.)

k – Whosoever believed not the Scripture, believed not Christ. (Ibid., p. 19, 22.)

Ce ne fut pas en scribe que Coverdale traduisit les Écritures. L’Esprit qui les avait inspirées parlait à son cœur ; et savourant leurs promesses vivifiantes, il exprimait son bonheur dans de pieux cantiques :

Vous tous, chrétiens, soyez joyeuxl,
Chantez vos transports sur la lyre !
Ce salut qui descend des cieux,
La plume ne peut le décrire.

Satan me tenait sous sa loi ;
Mais le Fils de Dieu vint me dire :
Je suis à loi ; toi, sois à moi ;
Désormais rien ne peut te nuire.

Ils ont, m’accablant de douteurs,
Dans mon sang leur rage assouvie ;
Mais ne crains rien : pour toi je meurs,
Et pour toi je reprends la vie ! »

l – Be glad now, all ye Christian men. (Ibid., p. 550.)

Coverdale ne resta pas longtemps dans la solitude qu’il avait désirée. L’étude de la Bible, qui l’y avait attiré, l’en fit bientôt sortir. Un réveil s’opérait alors dans le comté d’Essex ; un homme de Bompstead, John Tyball, ayant appris à trouver dans Jésus-Christ le vrai pain du ciel, n’en demeura pas là. Un jour qu’il lisait la première épître aux Corinthiens, ces mots : « manger de ce pain » et « boire de cette coupe » répétés quatre fois dans un petit nombre de versets, le persuadèrent qu’il n’y avait pas de transsubstantiation. Un prêtre n’a pas le pouvoir de créer le corps du Seigneur, dit-il ; Christ, il est vrai, est présent dans la Cène, mais il ne l’est que pour celui qui croit, et seulement par une présence et une action spirituelles. » Bientôt Tyball, dégoûté du clergé et du culte romains, convaincu que les chrétiens sont appelés à un sacerdoce universel, crut que l’on pouvait se passer d’un ministère spécial, et sans rejeter les charges dont parlent les saintes Écritures, comme l’ont fait dès lors quelques chrétiens, il n’y attacha pas d’importance. « La prêtrise n’est pas nécessairem, disait-il ; tout laïque peut administrer les sacrements aussi bien qu’un prêtre. » Le pasteur de Bompstead, Richard Fox, puis un cordelier de Colchester, nommé Medow, furent successivement convertis par la parole énergique de Tyball.

m – Pristhoode was not necessary. (Strype’s Records, I, p. 51.)

Coverdale, qui n’était pas éloigné de ces contrées, ayant ouï parler de ce réveil religieux, vint à Bompstead et y monta en chaire le 29 mars 1528, pour annoncer les richesses que renferment les Écritures. Parmi ses auditeurs se trouva un moine augustin, nommé Topley, qui remplaçait Fox, alors absent. Ce moine, logé au presbytère, avait trouvé dans sa chambre le Guichet de Wycleff ; il l’avait lu avec avidité ; sa conscience en avait été agitée, et tout lui avait paru chanceler autour de luin. Plein de trouble, il s’était rendu à l’église, et après le service divin il était accouru auprès du prédicateur, en s’écriant : « Oh ! mes péchés ! mes péchés ! — Confessez-les à Dieu, lui dit Coverdale, et non à l’oreille d’un prêtre. Dieu accepte la confession qui vient du cœur, et il efface tous les péchéso. » Le moine crut au pardon de Dieu, et devint un évangéliste zélé pour les contrées d’alentour.

n – I felt in my conscience a great wavering. (Anderson’s Annals of the Bible, vol. 1 p. 185.)

o – Coverdale’s Remains, p. 481.

A peine la Parole divine avait-elle allumé un flambeau, que ce flambeau en allumait un autre. Dans le même comté, à Colchester, un homme honnête, nommé Pykas, avait reçu les épîtres de saint Paul de sa vieille mère qui lui avait dit : « Mon fils, vis selon ces épîtres, et non selon l’enseignement du clergé. » Quelque temps après, Pykas ayant acheté un Nouveau Testament, l’avait lu et relup, et un changement fondamental s’était opéré en lui. « Il faut, disait-il, être baptisé du Saint-Esprit, » et ce mot avait passé comme un souffle de vie sur cette simple population. Un jour, Pykas ayant appris que Bilney, le premier des docteurs de l’université qui avait connu la puissance de la Parole de Dieu, prêchait à Ipswich, s’y était rendu, car il ne se refusait pas à écouter un prêtre, quand ce prêtre annonçait la vérité. « Oh ! dit Pykas, quel sermon plein de l’Esprit-Saint ! »

p – And read it thoroughly many times. » (Strype, I, p. 121)

Dès lors les réunions des frères en Christ (c’est ainsi qu’on les appelait) se multiplièrent. On lisait le Nouveau Testament, et chacun communiquait aux autres ce qu’il avait reçu pour l’édification commune. Un jour, le vingt-quatrième chapitre de saint Matthieu ayant été lu : « Quand le Seigneur déclare, » dit Pykas, qui se trompait quelquefois dans l’interprétation spirituelle de l’Écriture, qu'il ne sera pas laissé pierre sur pierre dans le temple, il parle de ces prêtres orgueilleux, qui persécutent ceux qu’ils appellent hérétiques et qui prétendent être le temple de Dieu ; Dieu les détruira tous. » Après avoir protesté contre le prêtre, il protestait contre l’hostie : « C’est dans la Parole qu’est le vrai corps de Jésus-Christ, disait-il ; Dieu est dans la Parole, la Parole est en Dieu. Dieu et la Parole ne peuvent être séparésq ; Christ est la Parole vivante qui nourrit les âmes. » Ces humbles prédicateurs se multipliaient. Des femmes mêmes savaient par cœur les évangiles et les épîtres ; Marion Matthew, Dorothée Long, Catherine Swain, Alice Gardiner, et surtout la femme de Gyrling qui avait servi chez un prêtre brûlé naguère pour hérésie, prenaient part aux évangéliques. Et ce n’était pas seulement dans les chaumières que l’Évangile était alors annoncé ; Bower-Hall, manoir où résidaient les seigneurs de Bompstead, était ouvert à Fox, à Topley, à Tyball, qui y lisaient souvent les saintes Écritures dans la grande salle du château, en présence des maîtres et de toute leur maison. Humble réformation, plus réelle que celle de Henri VIII !

q – God is in the word and the word is in God. (Strype, I, ch. I, p. 130.)

Il y avait, pourtant, quelque diversité de vues entre les frères. « Tous ceux qui ont commencé à croire, disaient Tyball, Pykas et d’autres, doivent se réunir afin d’entendre ensemble la Parole et de croître en la foi ; nous prions en commun et voilà l’Eglise ! » Coverdale, Bilney, Latimer, reconnaissaient volontiers ces sociétés incomplètes, où l’on se réunissait simplement comme disciples ; ils les croyaient nécessaires dans le moment où l’Église se formait. Elles prouvaient, selon eux, que l’organisation n’a pas la priorité dans la société chrétienne, comme Rome l’assure, et que c’est à la foi et à la vie que cette priorité appartient. Mais cette forme imparfaite n’était à leurs yeux que provisoire. Il fallait, pour prévenir de nombreux dangers, qu’à cette société informe en succédât une autre, l’Église du Nouveau Testament, avec ses anciens ou évêques et ses diacres. La Parole de Dieu, selon eux, rendait nécessaire un ministère de cette Parole ; et il fallait, pour l’exercer, non seulement la piété, mais aussi la connaissance des langues saintes, le don de l’éloquence, son exercice et son perfectionnement. Toutefois il n’y avait pas de division entre ces chrétiens pour ces choses secondaires.

Depuis quelque temps l’évêque de Londres suivait ce mouvement avec inquiétude. Il fit arrêter Hacker, qui depuis six ans lisait la Bible de maison en maison, à Londres et en Essex, l’examina, le menaça, rechercha soigneusement les noms de ceux qui lui donnaient l’hospitalité, et le pauvre Hacker, fort effrayé, nomma quarante de ses frères. Sébastien Harris, curé de Kensington ; Forman, recteur de Tous-les-Saints ; John et William Pykas, et beaucoup d’autres, furent cités devant l’évêque. On les conduisait en prison, on les ramenait devant le juge, on les mettait dans les ceps, on les tourmentait de mille manières ; leurs pensées se troublaient ; leur esprit s’égarait, et plusieurs firent les aveux exigés par leurs bourreaux.

Les adversaires de l’Évangile, fiers de ce succès, ambitionnèrent alors une plus belle victoire. Si l’on ne pouvait atteindre Tyndale, n’avait-on pas à Londres le patron de son œuvre, Monmouth, le plus influent des marchands qui obéissaient alors à la foi ? Le clergé avait fait de la religion son affaire, et la Réformation la rendait au peuple. Rien ne choquait les prêtres comme ces laïques qui s’attribuaient le droit de croire sans leur intervention et même celui de répandre leur foi. L’un des hommes les plus aimables du seizième siècle, Thomas More, vint servir leur haine. « L’Allemagne, écrivait-il à Cochlée, enfante chaque jour des monstres plus affreux que ceux que produit l’Afriquer ; mais hélas ! elle n’est plus seule à le faire ; que d’Anglais qui, il y a quelques années, ne pouvaient consentir à entendre nommer Luther, et qui aujourd’hui publient ses louanges ! L’Angleterre est maintenant semblable à la mer qui s’enfle et s’agite au moment où une grande tempête est près d’éclaters. » More était surtout irrité de ce qu’à la timidité des lollards succédait la hardiesse des évangéliques. « Les hérétiques, disait-il, ont déposé l’hypocrisie et revêtu l’impudence. » Il résolut donc de mettre la main à l’œuvre.

r – Germany now daily bringeth forth more monsters. (More’s Life, p. 82.)

s – Like as before a great storm the sea swelleth… (More’s Life, p. 117.)

Le 14 mai 1529, Monmouth était dans ses magasins, quand un huissier vint le sommer de se rendre chez sir John Dauncies, membre du conseil du roi. Le pieux marchand obéit, en cherchant à se persuader qu’il s’agissait d’affaires ; mais il se trompait, et il ne fut pas longtemps à le reconnaître. « Quelles lettres et quels livres avez-vous reçus dernièrement d’outre-mer ? » lui dit sévèrement Thomas More, qui, avec Sir W. Kingston, assistait Sir Johnt. — Aucuns, répondit Monmouth. — Quels secours avez-vous donnés à des gens qui se trouvent sur le continent ? — Aucun depuis trois ans. W. Tyndale, continua-t-il, a demeuré chez moi pendant six mois, et y a vécu comme un bon prêtre doit le faire. Je lui ai remis dix livres sterling au moment de son départ, mais rien depuis lors. Au reste, il n’est pas le seul que j’aie secouru ; le chapelain de l’évêque de Londres, par exemple, m’a coûté plus de cinquante livres sterling. — Quels livres possédez-vous ? continua More. — Le marchand nomma le Nouveau Testament et d’autres écrits. Tous ces livres sont restés plus de deux ans sur ma table, dit-il, et je n’ai jamais ouï dire que ni prêtres, ni moines, ni laïques, y aient puisé de grandes erreursu. » More hochait la tête. « Il est difficile, avait-il coutume de dire, de mettre un bâton sec dans le feu sans qu’il brûle, ou de nourrir un serpent sans qu’il nous piquev. — Cela suffit, continua-t-il ; nous allons visiter votre maison. » Pas un papier n’échappa à leurs recherches, mais on ne trouva rien qui pût compromettre Monmouth ; on le conduisit pourtant à la Tour.

t – What letters and what books I received lately from beyond the seas. (Strype’s Records, p. 363.)

u – I never hearde priest, nor fryer, nor lay man… (Strype’s Records, I, p. 365.)

v – To nourish a snake in our bosom and not to be stung with it. (More' Life, p. 116.)

Le marchand ayant été plus tard ramené devant ses juges : « Tu es accusé, lui dit More, d’avoir acheté des écrits de Martin Luther, d’avoir soutenu ceux qui traduisaient en anglais la sainte Écriture, de les avoir aidés à se rendre en Allemagne, d’avoir contribué à faire imprimer, avec et sans gloses, le Nouveau Testament en anglais, de l’avoir introduit dans ce royaume ; et enfin, d’avoir affirmé que la foi sauve sans les œuvresw. »

w – That faith only is sufficient to save a man. (Strype’s Idem., I, p. 490.)

Il y avait là de quoi brûler plus d’un homme. Monmouth, convaincu que Wolsey avait seul le pouvoir de le délivrer, résolut de s’adresser à lui. « Que vont devenir, pendant mon emprisonnement, mes pauvres ouvriers de Londres et des comtés ?… lui écrivit-il. Il leur faut chaque semaine leur argent ; qui le leur donnera ?… De plus, je fais en pays étranger des ventes considérables, qui rapportent beaucoup aux douanes de Sa Majestéx. Si je demeure en prison, plus de commerce, et partant plus de droits pour le fisc !… » Wolsey, homme d’État non moins qu’homme d’Église, commença à s’apitoyer ; à la veille d’une lutte avec le pape et l’Empereur, il craignit d’ailleurs de mécontenter le peuple : Monmouth fut relâché. Alderman, puis shérif de Londres, il fut fidèle jusqu’à sa mort, et ordonna dans son testament que trente sermons seraient prêchés par les ministres les plus évangéliques de l’Angleterre, « pour faire connaître la sainte Parole de Jésus-Christ. — Cela vaut mieux, pensait-il, que de fonder des messes. » La Réformation montra dès le seizième siècle qu’une grande activité dans le commerce peut s’associer à une grande piété.

x – Which was worth to the king’s Grace in his customes. (Strype’s Records, I, p. 367.)

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