Théologie Systématique – I. Introduction à la Dogmatique

2.2 Divisions de la théologie

1. Divisions : Théologie naturelle et révélée etc. Définition et but de la Dogmatique — 2. Méthodes et systèmes

2.2.1 Divisions : Théologie naturelle et révélée etc. Définition et but de la Dogmatique

La théologie révélée (une fois vérifiés les documents où elle se puise) est supérieure à la théologie naturelle ; elle est seule la théologie au sens propre, car la théologie naturelle ou rationnelle s’identifie en fin de compte avec la philosophie religieuse. Cependant elle implique la théologie naturelle et s’y superpose, en sorte que dans l’ordre de filiation ou d’exposition, la théologie naturelle tient le premier rang. La Révélation présuppose dans l’homme les grandes données du sentiment religieux (Divinité, Providence, loi morale, rétributions futures, etc.) ; elle a pour but de les épurer, de les compléter, de les vivifier, plutôt que de les prouver. Ainsi, nier la théologie naturelle, c’est compromettre la théologie révélée, puisque c’est lui enlever ses assises. Aussi commence-t-on généralement par la première.

Je dis généralement, car cette marche a été l’objet de vives critiques. Chalmers, par exemple, la réprouve comme manquant de fondement réel et entraînant des inconvénients fort graves. Il veut qu’avec l’athée lui-même on se place immédiatement sur le terrain du surnaturel et qu’on en appelle aux faits évangéliques plutôt qu’aux arguments rationnels. Les vues de Chalmers sur ce point ne sont qu’une conséquence ou une application de la philosophie écossaise, dont on connaît les antipathies pour la haute métaphysique, qu’elle a été jusqu’à rayer du rang des sciences. Mais, à vrai dire, c’est un abus de cette philosophie, c’est un écart de sa polémique, plus qu’un résultat de sa doctrine. Son principe fondamental (observation interne et externe) est loin de motiver cet ostracisme. Ce qu’il interdit, c’est uniquement la spéculation ontologique basée sur de pures idéalités. Aussi les Ecossais ont-ils tous fait de la théologie naturelle (Dugald Stewart, Oswald, etc.) ; Chalmers lui-même en a fait, et à bon droit, puisque l’observation intérieure constate parmi les vérités premières le sentiment religieux, et que l’observation extérieure en confirme les données générales par l’induction.

La théologie naturelle n’est pas moins sévèrement jugée par diverses écoles allemandes. Elles l’accusent de n’être qu’une fiction, reliquat abstrait du Judaïsme et du Christianisme dont on a éliminé ce qu’ils ont de spécial, sorte de caput mortuum sans base, sans forme et sans vie (J. Muller, « Dogmatique Chrétienne »). Mais cela n’est vrai que de la religion naturelle du xviiie siècle, déisme superficiel et vague, presque uniquement employé comme arme d’attaque contre les croyances ecclésiastiques. C’est le cas d’appliquer la maxime : abusus non tollit usum. L’existence d’une religion ou d’une théologie naturelle est un fait donné tout ensemble par le sentiment et par le raisonnement, posé ou supposé par la Révélation chrétienne elle-même et tellement profond, tellement puissant, que les écoles qui semblent le jeter à l’écart et au rebut finissent par en faire leur fort par leur grand principe de l’intuition spirituelle, de la conscience du divin, sur lequel elles appuient et l’Apologétique et la Dogmatique, au risque de tout absorber dans une sorte de philosophie religieuse.

Il importe de reconnaître tout à la fois et la réalité et l’insuffisance de la théologie naturelle : sa réalité, car le Christianisme y a son point vital d’attache et de prise ; c’est le sol où il jette ses racines — son insuffisance, car, par les questions qu’elle rencontre et qu’elle est hors d’état de résoudre, elle appelle la dispensation de grâce que proclame l’Evangile. Elle est, comme la loi, une préparation. Le théisme conséquent aboutit au Christianisme.

La théologie envisagée dans son sujet ou son contenu se divise en théorique, et pratique ou en dogmatique et morale — (Observons cependant que la dénomination de théologie pratique est souvent réservée aujourd’hui à ce qu’on nommait autrefois prudence pastorale, cette partie des études où l’on expose les fonctions et les obligations du Saint Ministère.)

Envisagée dans sa méthode, la théologie se divise en scientifique et biblique, ou en systématique et populaire. Mais la théologie populaire ne serait que la religion.

Dans son acception générale, le terme de théologie qui ne désignait guère autrefois que la science du dogme chrétiena, embrasse maintenant l’ensemble des sciences religieuses ; ainsi l’on dit : la théologie critique, — exégétique, — historique, — symbolique, — dogmatiquepastorale, etc. Laissant à l’écart la partie instrumentale et la partie pratique de ces sciences, nous n’avons à traiter que de la Dogmatique, qui a pour objet l’exacte et complète exposition de la vérité évangélique.

a – Le mot dogme désignait chez les anciens toute espèce de décision et d’opinion. Dans le N. T. il est appliqué aux ordonnances impériales (Luc 2.1 ; Actes 17.7) aux décrets apostoliques (Actes 16.4) aux institutions juives (Éphésiens 2.15 ; Colossiens 2.14). Chez les Pères, il finit par être réservé aux doctrines chrétiennes et, plus tard, à ces doctrines déterminées par les formules ecclésiastiques.

Tout restreint qu’il est, ce cadre dépasse encore celui que nous traceraient bien des écoles actuelles qui veulent qu’étrangère à l’Apologétique étala Symbolique, non moins qu’à la Critique et à l’Exégèse, la Dogmatique se borne à exposer systématiquement la doctrine ou la foi d’une église déterminée. A ce point de vue, si l’on s’y arrêtait réellement, il n’y aurait pas de dogmatique chrétienne générale, il n’y aurait que des dogmatiques-particulières (catholique, grecque, luthérienne, reformée, etc.) — De plus la Dogmatique rentrerait dans la Symbolique, contre l’opinion commune ; les dogmatiques diverses ne seraient que les branches de l’arbre de la Symbolique.

[La Symbolique, telle qu’on l’entend aujourd’hui, est l’examen comparatif et critique des doctrines ou des églises qui se partagent la chrétienté. Elle s’efforce d’en déterminer le fond réel ; elle cherche à en dégager le principe constitutif et distinctif ; elle s’applique à en faire ressortir pleinement la conception théorique et la direction pratique ; elle les rapproche, les discute, les apprécie, afin de constater dans chacune la portion de vérité et la portion d’erreur qu’elle renferme. Ce plan permet plus de largeur, plus d’impartialité que n’en comporte la controverse commune, qui n’est guère que la défense d’un formulaire ou d’un système, en opposition avec tous les autres. Il peut faire de la Symbolique une des sciences les plus intéressantes et les plus utiles. Mais ce n’est encore qu’un desideratum. Et quand se réalisera-t il ? Nous n’avons en France aucun ouvrage où les différentes églises soient étudiées à ce point de vue élevé et libre. Il n’y en a pas certainement en Angleterre, et je doute qu’il en existe en Allemagne. Les Symboliques venues de là, et à nous connues, sont loin de répondre à l’idée qu’exprime ce titre. Celle de Winer n’est qu’une nomenclature ; celle de Mœhler est de la polémique.]

Ce point de vue date de Schleiermacher. D’après ce théologien, dont l’influence a été si puissante et si étendue, le sentiment religieux, racine et norme primordiale, s’exprime sous forme poétique, oratoire ou didactique. Cette dernière forme donne le dogme, fruit de la réflexion logique appliquée à la conscience du divin. La systématisation des dogmes est la Dogmatique. Et comme le sentiment religieux ne se développe qu’au sein d’une communauté, la Dogmatique n’est que l’exposition raisonnée de la foi d’une église. Elle suppose la vérité intrinsèque de cette foi, qu’elle prend comme un fait, dont elle cherche à se rendre compte par l’expérimentation ou l’intuition scientifique. Toute la direction issue de Schleiermacher penche vers ce point de vue, sans s’y tenir toujours aussi rigoureusement que lui.

On peut sans doute se faire cette idée de la Dogmatique. Mais ce n’en est ni l’idée usuelle, ni l’idée exacte et complète. Au-dessus des dogmatiques ecclésiastiques ou confessionnelles, il y a la dogmatique évangélique, à laquelle toutes les autres doivent être ramenées et qui fait leur valeur réelle, comme au-dessus des églises il y a l’Eglise. Or, la dogmatique évangélique a pour but la constatation, non de telle ou telle conception du Christianisme, mais du Christianisme en soi. Elle doit prouver et justifier en même temps qu’exposer et systématiser. Sans se confondre avec l’Apologétique et la Symbolique, auxquelles elle laisse leur rôle et leur rang dans l’encyclopédie théologique, la Dogmatique fait de l’apologétique et de la symbolique à bien des égards, comme elle fait de l’exégèse sans être l’Exégèse. Si elle est « la science du dogme chrétien », ainsi qu’on s’accorde à le dire et que le dit son nom lui-même, elle est nécessairement tout cela ; et la définition que nous discutons ne saurait être admise. En s’y renfermant, elle compromettrait son œuvre et se détournerait de son but, qui est l’exposition, la confirmation, la défense de l’Evangile dans sa pureté et sa plénitude. Ce qu’elle cherche, redisons-le, c’est le vrai Christianisme…

La question, aussi vive aujourd’hui que jamais, du rapport de la théologie avec la philosophie, cette question, toujours reprise et toujours irrésolue, devrait se trancher par ce seul mot : Il y a entre elles la Révélation, d’où une différence radicale qui s’étend du principe à la méthode et à la doctrine. La Révélation rejetée, la théologie devient philosophie, puisqu’il ne lui reste que le principe philosophique de l’autonomie de l’esprit ou du cœur humain — raison spéculative, conscience religieuse et morale. — La Révélation admise, la philosophie devient théologie, du moins quant au fond spécial de l’Evangile, puisqu’elle se place à cet égard sous une lumière et une autorité surnaturelles.

Quand on dit qu’il n’existe entre elles qu’une différence de forme, l’une reposant sur le raisonnement, l’autre sur le sentiment, l’une faisant de la vérité religieuse une affaire d’intuition et de foi, l’autre une affaire de démonstration et de science, on n’efface l’antinomie qu’en masquant le fond réel des choses. L’identité de l’idée biblique et de l’idée philosophique, là où elle semble se produire, n’est qu’une apparence trompeuse.

Quand on va jusqu’à dire qu’elles ne diffèrent pas essentiellement même dans leur méthode, puisqu’elles appliquent également les lois de l’intelligence au contenu de la conscience religieuse, conscience naturelle pour le philosophe, conscience chrétienne pour le théologien (M. Schérer : « Prolégomènes ». J. Muller, Martensen, etc.), on oublie que les données de la conscience naturelle, prémisses de la philosophie, sont immédiates et que chacun peut les vérifier directement en se repliant sur lui-même, tandis qu’il en est tout autrement des données spéciales de la conscience chrétienne, qui portent sur des faits d’un ordre supérieur qu’il faut légitimer pour pouvoir s’y appuyer. Si l’on tient ces données fondamentales comme certaines et au-dessus de tout examen critique et apologétique, en tant que reçues spontanément par la foi, outre qu’on suppose ce qui est en question, l’élaboration qu’on leur fait subir, au nom de l’antique maxime : Credo ut intelligam, y ajoute fort peu. La Dogmatique est déjà dans le Credo supposé, car il s’y trouve la dogmatique biblique, c’est-à-dire la véritable au point de vue protestant.

La théologie se distingue donc radicalement de la philosophie. Quoi qu’elles aient le même objet, elles ont un autre fondement et un autre mode de construction, un autre principe, une autre méthode, et conséquemment une autre doctrine. Il y a entre elles, répétons-le, la Révélation, lumière d’En haut, religieusement suivie par l’une et jetée ou laissée à l’écart par l’autre. On semble souvent perdre cela de vue et il importe de le rappeler. Je ne saurais mieux faire que de citer quelques paroles de M. Reuss à ce sujetb : « La théologie, en tant qu’elle se distingue de la philosophie comme science, et abstraction faite de son contenu, a toujours pour point de départ une révélation, c’est-à-dire une instruction positive sur les vérités religieuses, dérivée directement de Dieu, reconnue supérieure à la raison humaine et portant avec elle sa garantie, moins dans la valeur intrinsèque de ses enseignements, qu’il ne s’agit pas de soumettre à un examen critique, que dans les formes de sa promulgation qui la caractérisent comme exceptionnelle et miraculeuse. La théologie est donc la science de la religion révélée. »

bHistoire de la théologie chrétienne. T. I, p. 2.

Voilà le fait évident en soi, par-dessus lequel semblent passer, sans le voir, bien des directions actuelles. Si elles ne le contestent pas en théorie, elles en tiennent fort peu de compte en pratique. Dans leur prévention contre le principe ou le système d’autorité, elles ne parlent que de conscience, d’individualisme, de foi ou de religion personnelle. Et qu’est-ce au fond qu’enlever la théologie à son terrain propre et la porter sur le terrain de la philosophie ? La théologie chrétienne présuppose la révélation chrétienne, puisqu’elle n’est que par elle. Il peut s’y débattre la question de la nature de la Révélation, de sa source, de son contenu réel ; celle de son existence et de son autorité est censée résolue. Là où la Révélation est niée, il n’y a plus de théologie ; là où elle est discutée, il n’y en a pas encore. — Ceci place devant nous la grande question du principe théologique, à laquelle se rapportent, de près ou de loin, toutes les questions traitées dans cet ouvrage.

2.2.2 Méthodes et systèmes

Les méthodes théologiques dépendent en grande partie du but particulier qu’on se proposec. Appelés à établir la vérité religieuse ou pour mieux dire la vérité chrétienne dans son ensemble, notre devoir nous marque notre but et nous trace, en quelque sorte, notre marche générale. Nous avons :

c – Court résumé communiqué par M. le Pasteur Cadier, de Pau. C’est grâce aux « Notes » prises par lui à la Faculté de Montauban (1836-1840), que nous avons pu reconstituer, tant bien que mal, plusieurs parties du cours dont le texte original a été perdu. Nous exprimons ici à M. Cadier notre gratitude pour son bienveillant concours (Edit.).

  1. A explorer la grande source de lumière qui nous est ouverte : la Révélation ;
  2. A prouver, par des déclarations bibliques prises dans leur sens propre, les diverses doctrines que nous présenterons comme articles de foi ;
  3. A légitimer ces doctrines par des arguments rationnels partout où il sera possible de le faire ;
  4. A les coordonner selon leurs rapports et les liens qui les unissent ;
  5. Enfin, à les comparer avec les symboles des différentes Eglises.

Les théologiens ne se sont pas toujours astreints à ces conditions ; leur marche a varié avec leur but et leur principe : les uns ont eu pour unique objet d’exposer simplement la doctrine biblique ; les autres n’ont voulu que défendre le symbole de leur Eglise, en le légitimant soit par la raison, soit par l’Ecriture. Ceux-ci, adoptant la méthode historique, ont essayé de décrire les développements du Dogme et les révolutions qu’il a éprouvées. Ceux-là se sont efforcés de concilier la théologie chrétienne avec la philosophie de leur époque ou même de la tirer tout entière de principes rationnels. Il en est qui se sont bornés à soumettre les croyances des diverses Eglises, et de la leur en particulier, à un examen critique et philosophique.

En prenant le mot « méthode » dans un sens inférieur, en l’appliquant seulement à l’ordre des études ou à la disposition des matières, nous trouvons encore sous ce rapport une grande diversité parmi les théologiens ; outre qu’ils ont suivi tantôt la méthode analytique, tantôt la méthode synthétique, ou qu’ils les ont mêlées l’une à l’autre, ils en ont adopté une foule de particulières, telles que la méthode scolastique et la méthode positive, la méthode fédérale ou économique qui suit l’ordre des alliances que Dieu a traitées avec l’homme, la méthode historique qui suit l’ordre des temps et des livres de la Bible, la méthode mathématique qui prétend interner les faits et les dogmes du Christianisme en une série d’axiomes, de définitions, de démonstrations et de corollaires, la méthode des indépendants anglais qui veulent qu’on se borne à l’étude des Ecritures, en mettant de côté les livres et les systèmes humains, etc…

Un système est un ensemble de propositions enchaînées les unes aux autres et rattachées à un principe commun dont elles dérivent toutes ; dans un sens moins rigoureux, c’est un assemblage de faits ou de doctrines coordonnées selon leur rapport, de manière à en faciliter l’intelligence et la mémoire.

Les systèmes sont nécessaires en ce qu’ils répondent aux besoins d’ordre et d’unité naturels à l’esprit humain. Les systèmes théologiques appartiennent à la seconde classe, cela résulte de la nature même du Christianisme qui, quoique rationnel à certains égards, est essentiellement historique et positif. D’ailleurs, ne connaissant qu’en partie, ne possédant, sur plusieurs points, que des fragments de la vérité religieuse, comment saisir, dans toute son étendue, le principe fondamental, la loi suprême du plan divin qui embrasse les mondes et l’éternité ?

Tout ce qui est possible, c’est de choisir quelque énonciation générale qui domine l’ensemble des dogmes et des faits bibliques et qui leur serve de lien et de centre.

La condition fondamentale d’un bon système c’est qu’aucune des données qui doivent y entrer n’y soit volontairement négligée ou omise et qu’on y accorde à chacune la place et l’importance relative qu’elle mérite.

Les Saintes Ecritures ayant été écrites occasionnellement et successivement, les doctrines, les préceptes, les faits y sont en quelque sorte pêle-mêle ; les recueillir, les classer, les coordonner pour en rendre l’étude ou la contemplation plus facile et l’impression plus vive est le devoir et le travail du théologien et, à quelque degré, celui de tout chrétien…

Il faut distinguer l’histoire de la Dogmatique de l’histoire des Dogmes. Si nous prenons la Dogmatique telle qu’on la conçoit et qu’on la définit maintenant, nous trouverons qu’ainsi entendue c’est une science toute récente, car elle ne réunit que depuis fort peu de temps les diverses conditions qu’on exige d’elle.

Dans les premiers siècles on ne traita que des questions particulières, quoiqu’il s’y fasse quelques efforts pour recueillir et coordonner, dans un même plan, les diverses doctrines chrétiennes, c’est-à-dire quelques essais de Dogmatique.

Dans le Moyen-Age, la théologie fut exposée avec une sorte d’ordre et d’ensemble, mais on en négligea absolument la base et la source réelle, l’Ecriture Sainte.

Dans les temps qui suivirent la Réforme, les Ecritures furent mieux étudiées, les méthodes se perfectionnèrent, mais on s’occupa fort peu des rapports de la théologie avec la philosophie ; la Dogmatique ne fut guère que de la polémique entre les diverses Eglises. — Au xviiie siècle, se jetant dans l’extrême opposé, elle accorda trop d’importance aux données et aux prétentions rationnelles et elle finit par n’être guère que de la philosophie ; la Révélation, lumière et règle suprême du monde chrétien, n’y occupa plus qu’un rang secondaire…

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