Ce que la Bible enseigne

LIVRE II – CE QUE LA BIBLE ENSEIGNE SUR JÉSUS-CHRIST

CHAPITRE I – SA DIVINITÉ

I Noms divins.

(1) Lu 22.70. – « Tous dirent : Tu es donc le Fils de Dieu ? Et il leur répondit : Vous le dites, je le suis. »

« Le Fils de Dieu. » – Ce nom est donné au Christ quarante fois, sans compter les expressions synonymes, « Son Fils » et « Mon Fils » qui sont fréquentes.

Il est évident, que ce nom appliqué à Christ est un nom distinctement divin, comme l’atteste Jn 5.18. – « A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’Il violait le Sabbat, mais parce qu’Il appelait Dieu Son propre Père, se faisant Lui-même égal à Dieu. »

(2) Jn 1.18. – « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaitre. »

« Le Fils unique. » Ceci revient cinq fois. Il est clair que l’affirmation, que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, dans le même sens que tous les hommes sont fils de Dieu, est erronée. Comparez Mr 12.6 (Version Synodale). – « Il avait encore un fils unique et bien-aimé, il le leur envoya le dernier, en disant : Ils respecteront mon fils ! » Ici, Jésus lui-même, après avoir parlé de tous les prophètes comme serviteurs de Dieu, parle de lui comme Fils « unique » et « bien-aimé ».

(3) Ap 1.17,18. – « Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite, en disant : Ne crains point. Je suis le premier et le dernier, et le vivant. »

« Le Premier et le Dernier. » – Comparez Esa 41.4. – « Qui a fait et exécuté ces choses ? C’est celui qui a appelé les générations dès le commencement. Moi, l’Éternel, le premier, et le même jusqu’aux derniers âges. » Esa 44.6. – « Ainsi parle l’Éternel, roi d’Israël et son rédempteur, l’Éternel des Armées : Je suis le premier et je suis le dernier, et hors de moi, il n’y a point de Dieu. » Dans ces derniers passages c’est « Jéhovah », le « Jéhovah des armées » qui est, « le premier et le dernier. »

(4) Ap 22.12,13,16. – « Voici, je viens bientôt et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour attester ces choses dans les Eglises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. »

Premièrement. – L’Alpha et l’Oméga.

Deuxièmement. – Le Commencement et la Fin.

Ap 1.8. – « Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant. » Ici, c’est le Seigneur Dieu qui est l’Alpha et l’Oméga.

(5) Ac 3.14. « Vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu’on vous accordât la grâce d’un meurtrier. »

« Le Saint. » – Dans Os 11.9. – « Je n’agirai pas selon mon ardente colère, je renonce à détruire Ephraim, car je suis Dieu et non pas un homme. Je suis le Saint au milieu de toi ; je ne viendrai pas avec colère » et dans plusieurs autres passages, c’est Dieu qui est « Le Saint. »

(6) Mal 3.1. – « Voici, j’enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi. Et soudain, entrera dans son temple, le Seigneur que vous cherchez, et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il vient, dit l’Eternel des armées. »

Lu 2.11. – « C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. »

Ac 9.17. – « Ananias sortit, et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. » {Comp. Jn 20.28 ; Heb 1.10}

« Le Seigneur. » – Ce nom ou titre est appliqué à Jésus des centaines de fois. Le mot traduit par « Seigneur » est employé dans le Nouveau-Testament, en parlant d’hommes, neuf fois, par exemple : Ac 16.30 ; Jn 12.21, mais pas du tout de la même manière qu’il est appliqué à Christ. Christ est appelé « Le Seigneur » exactement comme Dieu l’est. Ac 4.26. – « Les rois de la terre se sont soulevés, et les princes se sont ligués contre le Seigneur et contre son Oint. Et Ac 4.33. – « Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus : Et une grande grâce reposait sur eux tous. »

Notez aussi Mt 22.13-15. – « Et Jésus leur dit : Comment donc David, animé par l’Esprit, l’appelle-t-il Seigneur, lorsqu’il dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je fasse, de tes ennemis ton marchepied. Si donc David l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ?

Php 2.11. – « Et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Eph 1.5. – « Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. »

Si quelqu’un avait des doutes sur l’attitude des apôtres de Jésus quant à sa divinité, il fera bien de lire, l’un après l’autre, les passages qui parlent de Lui comme Seigneur.

(7) Ac 10.36. – « Il a envoyé la parole aux fils d’Israël, en leur annonçant la paix par Jésus-Christ qui est le Seigneur de tous. »

« Le Seigneur de tous. »

(8) 1Co 2.8. – « Sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car s’ils l’eussent connue, ils n’eussent pas crucifié le Seigneur de gloire. »

« Le Seigneur de Gloire. »

Dans le Ps 21.5-10. – « Qui est ce roi de gloire ? – L’Eternel fort et puissant, l’Eternel puissant dans les combats. Portes, élevez vos linteaux ; élevez-les, portes éternelles ! Que le roi de gloire fasse son entrée ! Qui donc est ce roi de gloire ? L’Eternel (ou Seigneur) des armées. Voilà le roi de gloire. »

(9) Esa 9.5. – « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule, on l’appellera admirable {Comp. Jug 13.18. V O. – « Et l’ange de l’Eternel lui dit : Pourquoi t’informes-tu ainsi de mon nom ? Il est admirable. »} Conseiller, Dieu puissant, Père éternel (V O. « le Père d’Eternité ») prince de la Paix. »

« L’Admirable » – « Le Dieu puissant » – « Le Père éternel ».

(10) Heb 1.8. – « Mais il a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu, est éternel, le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. »

« Dieu. »

Dans Jn 20.28. – « Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu » – Thomas appelle Jésus « mon Dieu » et il est doucement réprimandé pour n’avoir pas cru auparavant à la résurrection de Jésus.

(11) Mt 1.23. – « Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. »

« Dieu avec nous. »

(12) Tit 2.13. (Lausanne). – « Attendant la bienheureuse espérance, et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ. »

« Notre Grand Dieu. »

(13) Ro 9.5. – « Les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen. »

« Dieu béni éternellement. »

PROPOSITION : Seize noms, impliquant clairement la Divinité, sont appliqués au Christ dans la Bible, certains d’entre eux réitérés plusieurs fois, le nombre total atteignant des centaines.

II Attributs divins.

(1) L’Omnipotence.

(a) Lu 4.39. – « S’étant penché sur elle, il menaça la fièvre et la fièvre la quitta. A l’instant, elle se leva, et les servit. »

Jésus, a toute puissance sur la maladie ; elle obéit à Sa parole.

(b) Lu 7.14,15. – « Il s’approcha et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi. Et le mort s’assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. »

Lu 8.54,55. – « Mais il la saisit par la main, et dit d’une voix forte : Enfant, lève-toi. Et son esprit revint en elle, et à l’instant elle se leva ; et Jésus ordonna qu’on lui donnât à manger. »

Jn 5.25. – « En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu ; et ceux qui l’auront entendue vivront. »

Le Fils de Dieu a toute puissance sur la mort ; elle obéit à Sa parole.

(c) Mt 8.26,27. – « Il leur dit : Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors, il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme. Ces hommes furent saisis d’étonnement : Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer ? »

Jésus a toute puissance sur les vents et la mer ; ils obéissent à Sa parole.

(d) Mt 8.16. – « Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades. »

Lu 4.35,36,41. « Jésus le menaça, disant : Tais-toi, et sors de cet homme. Et le démon le jeta au milieu de l’assemblée, et sortit de lui, sans lui faire aucun mal. Tous furent saisis de stupeur. et ils se disaient les uns aux autres : Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! Des démons aussi sortirent de beaucoup de personnes, en criant et en disant : Tu es le Fils de Dieu. Mais il les menaçait et ne leur permettait pas de parler, parce qu’ils savaient qu’il était le Christ. »

Jésus, le Christ, le Fils de Dieu a toute puissance sur les démons ; ils sont soumis à Sa parole.

(e) Eph 1.20,23. – « Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. »

Le Christ est infiniment au-dessus de toute domination, de toute dignité, de toute puissance et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous Ses pieds. Toutes les hiérarchies du monde angélique sont au-dessous de Lui.

(f) Heb 1.3. – « Et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. »

Le Fils de Dieu soutient toutes choses par la parole de Sa puissance.

PREMIÈRE PROPOSITION : Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est omnipotent.

(2) L’Omniscience.

(a) Jn 4.16-19. « Va, lui dit Jésus, appelle ton mari et viens ici. La femme répondit : Je n’ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : Je n’ai point de mari, car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela, tu as dit vrai. Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. »

Jésus connaissait la vie des hommes, même leur histoire secrète.

(b) Mr 2.8. – « Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au-dedans d’eux, leur dit : Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos cœurs ? »

Lu 5.22. – « Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit : Quelles pensées avez-vous dans vos cœurs ? »

Jn 2.24,25. – « Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous, et parce qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rendit témoignage d’aucun homme, car il savait lui-même ce qui était dans l’homme. » (Voir aussi Ac 1.24).

Jésus connaissait les pensées secrètes des hommes ; Il connaissait tous les hommes ; Il savait ce qui était dans l’homme. 2Ch 6.30. – « Exauce-le des cieux, du lieu de ta demeure, et pardonne ; rends à chacun selon ses voies, toi qui connais le cœur de chacun, car seul tu connais le cœur des enfants des hommes. – Jer 17.9,10. – « Le cœur est tortueux par-dessus tout et il est méchant, qui peut le connaître ? Moi, l’Eternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres. » Il nous est dit, dans ces passages, que Dieu « seul connaît le cœur des enfants des hommes. »

(c) Jn 6.64. – « Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point et qui était celui qui le livrerait. »

Jésus savait, depuis le commencement, que Judas le trahirait. Non seulement les pensées actuelles des hommes, mais leurs choix futurs, lui étaient connus.

(d) Jn 1.48. – « D’où me connais-tu ? lui dit Nathanaël. Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu.

Jésus savait ce que les hommes faisaient, même à distance.

(e) Lu 22.10-12. – « Il leur répondit : Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau, suivez-le dans la maison où il entrera, et vous direz au maître de la maison : Le Maître te dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ? Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée, c’est là que vous préparerez la Pâque. »

Jn 13.1. – « Avant la fête de Pâque, Jésus sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux. »

Lu 5.4-6. – « Lorsqu’il eût cessé de parler, il dit à Simon : Avance en pleine eau et jetez vos filets pour pécher. Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre, mais, sur ta parole, je jetterai le filet. L’ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait. »

Jésus connaissait l’avenir, non seulement quant aux plans de Dieu, mais encore quant aux menues actions des hommes, même en rapport avec les poissons de la mer.

Note. – La plus grande partie, sinon la totalité des éléments qui composent la connaissance, jusqu’au point où nous en sommes arrivés, pourraient, s’ils étaient les seuls, justifier le fait que le Dieu omniscient avait révélé à Jésus ces choses spéciales.

(f) Jn 21.17. – « Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il, lui avait dit pour la troisième fois : m’aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. »

Jn 16.30. – « Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et que tu n’as pas besoin que personne t’interroge, c’est pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. »

Col 2.3. – « Savoir Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science. »

Jésus connaissait toutes choses ; en Lui, sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science.

DEUXIÈME PROPOSITION : Jésus-Christ est omniscient.

Note. – Nous verrons, lorsque nous étudierons l’humanité du Christ qu’Il a volontairement jeté un voile sur son omniscience et a consenti à ne pas l’exercer. {Comparez Mr 11.12-14 ; Php 2.7}

(3) L’Omniprésence.

(a) Mt 18.20. – « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. »

Jésus-Christ est présent dans tout endroit ou deux ou trois sont assemblés en son nom.

(b) Mt 28.20. – « Enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Amen. »

Jésus-Christ est présent avec tous ceux qui, dans n’importe quelle partie du monde, s’efforcent de lui amener des disciples.

(c) Jn 3.13. – « Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’Homme, qui est dans le ciel. »

Le fils de l’Homme était dans le ciel pendant qu’il était sur la terre.

Note. – L’authenticité de ce texte n’est pas certaine. On le trouve ainsi dans le manuscrit Alexandrin et dans presque toutes les versions. Les derniers mots sont omis dans le Sinaïtique et autres manuscrits importants.

Il est accepté par la plupart des meilleurs éditeurs bibliques, par exemple Tischendorf et Tregelles, mais Westcott et Hort le suppriment.

(d) Jn 14.20. – « En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis dans mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous. »

2Co 13.5. – « Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi, éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés. »

Jésus-Christ est en chaque croyant.

(e) Eph 1.23. – « Qui est Son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. »

Jésus-Christ, remplit tout en tous.

TROISIÈME PROPOSITION : Jésus-Christ est Omniprésent.

(4) L’Eternité.

Jn 1.1. – « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. »

Mic 5.1. – « Et toi, Bethléem Ephratah, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité. »

Col 1.17. – « Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. »

Esa 9.5. – « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule : on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la Paix. »

Jn 17.5. – « Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. » (Voyez aussi Jn 6.62)

Jn 8.58. – « Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. »

1Jn 1.1. – « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché concernant la parole de vie. »

Heb 13.8. – « Jésus-Christ est le même hier et aujourd’hui, et éternellement. »

QUATRIÈME PROPOSITION : Le Fils de Dieu était de toute éternité.

(5) L’Immutabilité.

Heb 13.8. – « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui et éternellement. »

Heb 1.12. – « Tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés ; mais toi, tu restes le même, et tes années ne finiront point. »

CINQUIÈME PROPOSITION : Jésus-Christ ne change pas. Non seulement Il est toujours, mais Il est toujours le même.

(6) Php 2.6. – « Lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu. »

SIXIÈME PROPOSITION : Jésus-Christ, avant son incarnation, existait en forme de Dieu.

Note. – Le mot grec traduit par « forme », veut dire la forme sous laquelle une personne on une chose frappe la vision ; l’apparence extérieure.

(7) Col 2.9. – « Car en Lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. »

SEPTIÈME PROPOSITION : En Christ, habite la plénitude de la divinité dans le sens corporel.

PROPOSITION GÉNÉRALE : Plus de cinq attributs divins sont appliqués à Jésus-Christ et il est dit que la plénitude de ta Divinité habite en Lui.

III Fonctions divines.

(1) La Création.

Heb 1.10. – « Et encore : toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. »

Jn 1.3. – « Toutes choses ont été faites par elle et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. »

Col 1.16. – « Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. »

PREMIÈRE PROPOSITION : Le Fils de Dieu, le Verbe Eternel, le Seigneur, est le Créateur de toutes les choses créées.

(2) La Conservation (ou Providence).

Heb 1.3. – « Et qui étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts. »

DEUXIÈME PROPOSITION : Le Fils de Dieu est le Conservateur de toutes choses.

(3) Le Pardon des péchés.

Mr 2.5-11. – « Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. Il y avait là quelques scribes qui étaient assis, et qui se disaient au dedans d’eux : Comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés si ce n’est Dieu seul ? Jésus ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au dedans d’eux, leur dit : Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos cœurs ? Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique : Tes péchés sont pardonnés ou de dire : Lève-toi, prends ton lit, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. »

Lu 7.48. – « Et il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés. »

TROISIÈME PROPOSITION : Jésus-Christ a, sur la terre, le pouvoir de pardonner les péchés.

Note. – Il a enseigné que c’était contre lui que le péché était commis. Voyez Lu 7.40-47. – « Jésus prit la parole et lui dit : Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Maître, parle, répondit-il. – Un créancier avait deux débiteurs : l’un devait cinq-cents deniers et l’autre cinquante. Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l’aimera le plus ? Simon répondit : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as bien jugé. Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds, mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as point donné de baiser, mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de me baiser les pieds. Tu n’as point versé d’huile sur ma tête, mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu, aime peu. »

Il parle de Simon et de la femme comme de pécheurs, tous deux débiteurs envers Lui.

{Comp. Ps 51.6. – « J’ai péché contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, en sorte que tu seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement. »}

(4) La Résurrection des Morts.

Jn 6.39,44. – « Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour...Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et je le ressusciterai au dernier jour. »

QUATRIÈME PROPOSITION : C’est Jésus-Christ qui ressuscite les morts.

QUESTION : Elie et Elisée ne ressuscitèrent-ils pas les morts ? Non, Dieu ressuscita les morts en réponse à leur prière, mais Jésus-Christ fait cela par sa propre parole. Pendant son abaissement, c’était par la prière que Christ ressuscita les morts. {Jn 11.41. – « Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâce de ce que tu m’as exaucé. »}

(5) La Transformation des corps.

Php 3.21. – Qui transformera le corps de notre humiliation en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses.

CINQUIÈME PROPOSITION : Jésus-Christ transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable à son corps glorieux.

(6) Le Jugement.

2Ti 4.1. – « Je t’en conjure devant Dieu, et devant Jésus Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume. »

SIXIÈME PROPOSITION : Le Christ-Jésus jugera les vivants et les morts.

Note. – Jésus Lui-même insiste sur le divin caractère de cette fonction. Jn 5.22,23. – « Le Père ne juge personne, mais Il a remis tout jugement au Fils, afin une tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. »

(7) Le Don de la Vie Eternelle.

Jn 10.28. – « Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais et personne ne les ravira de ma main. »

Jn 17.2. – « Selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’Il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. »

SEPTIÈME PROPOSITION : Jésus-Christ est Celui qui donne la vie éternelle.

PROPOSITION GÉNÉRALE : Sept fonctions distinctes et divines sont attribuées à Jésus-Christ.

IV Affirmations de l’Ancien-Testament faites clairement au sujet de Jéhovah et qui, dans le Nouveau, s’appliquent à Jésus-Christ.

(1) Ps 102.25-28. – « Je dis : Mon Dieu, ne m’enlève pas au milieu de mes jours, toi, dont les années durent éternellement. Tu as anciennement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu subsisteras, ils s’useront tous comme un vêtement, tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu restes le même, et tes années ne finiront point. »

Heb 1.10-12. – « Toi, Seigneur, tu as au commencement, fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront mais tu subsistes ; ils vieilliront tous comme un vêtement ; tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés. Mais toi, tu restes le même, et tes années ne finiront point. » Ces paroles sont prises comme s’appliquant à Jésus-Christ.

(2) Esa 40.3,4. – « Une voix crie : Préparez au désert le chemin de l’Eternel, aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu. Que toute vallée soit exhaussée ; que toute montagne et toute colline soient abaissées ! Que les coteaux se changent en plaines, et les défilés étroits en vallons ! »

Mt 3.3 ; Lu 1.68,69,76. – « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’Il a visité et racheté son peuple, et nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur. Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut. Car tu marcheras devant la face du Seigneur pour préparer ses voies. » Dans ces passages, Jésus est le Seigneur devant la face duquel le messager marchera.

(3) Jer 11.20. – « Mais toi, Eternel des armées ! qui juges justement, et qui sondes les reins et les cœurs, tu me feras voir la vengeance que tu feras d’eux, car je t’ai découvert ma cause. »

Jer 17.10. – « Moi, l’Eternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres. »

Ap 2.23. – « Je ferai mourir de mort ses enfants, et toutes les Eglises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres. » Ici, c’est Jésus qui agit comme il est clairement dit dans l’Ancien-Testament que Jéhovah agit.

(4) Esa 60.19. – « Ce ne sera plus le soleil qui te servira de lumière pendant le jour, ni la lune qui t’éclairera de sa lueur, mais l’Eternel sera ta lumière à toujours, ton Dieu sera ta gloire. » (Voyez aussi Za 2.5)

Ceci est dit de Jésus dans Lu 2.32. – « Lumière pour éclairer les nations, et gloire d’Israël, ton peuple. »

(5) Esa 6.1,3,10. – « L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Eternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! Rends insensible le cœur de ce peuple, endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, pour qu’il ne voie point de ses yeux, n’entende point de ses oreilles, ne comprenne point de son cœur, ne se convertisse point et ne soit point guéri. » {Comp. Jn 12.37-41. – « Malgré tant de miracles qu’il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui, afin que s’accomplit la parole qu’Esaïe, le prophète, a prononcée : Seigneur, qui a cru à notre prédication et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé ? Aussi ne pouvaient-ils croire, parce qu’Esaïe a dit encore : Il a aveuglé leurs yeux et il a endurci leur cœur, de peur qu’ils ne voient des yeux, qu’ils ne comprennent du cœur, qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. Esaïe dit ces choses, lorsqu’il vit sa gloire et qu’il parla de lui. »}

Du passage de l’Ancien-Testament, il ressort que c’est lorsqu’il vit la gloire de l’Eternel des armées qu’Esaïe prononça ces paroles, mais dans le Nouveau-Testament, Jean dit que c’est lorsque Esaïe vit la gloire de Jésus-Christ. La conclusion est facile à tirer.

(6) Esa 8.13,14. – « C’est l’Eternel des armées que vous devez sanctifier, c’est lui que vous devez craindre et redouter. Et il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement, un rocher de scandale pour les deux maisons d’Israël, un filet et un piège pour les habitants de Jérusalem. »

{Comparez 1Pi 2.7,8. – « L’honneur est donc pour vous qui croyez, mais pour les incrédules, la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; ils s’y heurtent pour n’avoir pas cru à la parole, et c’est à cela qu’ils sont destinés. »}

Dans l’Ancien-Testament, Jéhovah est la pierre d’achoppement, etc...Dans le Nouveau-Testament, c’est Jésus-Christ.

(7) Esa 8.12,13. – « N’appelez pas conjuration tout ce que ce peuple appelle conjuration, ne craignez pas ce qu’il craint et ne soyez pas effrayés. C’est l’Eternel des armées que vous devez sanctifier, c’est lui que vous devez craindre et redouter. » {Comp. 1Pi 3.14-15. – « D’ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N’ayez d’eux aucune crainte et ne soyez pas troublés, mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. »}

(8) No 21.6,7. – « Alors l’Eternel envoya contre le peuple des serpents brûlants, ils mordirent le peuple et il mourut beaucoup de gens en Israël. Le peuple vint à Moïse, et dit : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Eternel et contre toi. Prie l’Eternel afin qu’il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple. » {Comparez 1Co 10.9. VO. – « Et que nous ne tentions point Christ, comme quelques-uns d’eux le tentèrent, et ils périrent par les serpents. »}

(9) Ps 23.1. – « L’Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien. » Esa 40.10,11. – « Voici le Seigneur, l’Eternel vient avec puissance et de son bras il commande, voici le salaire est avec lui et les rétributions le précèdent. Comme un berger, il paîtra son troupeau, il prendra les agneaux dans ses bras, et les portera dans son sein, il conduira les brebis qui allaitent. » {Comp. Jn 10.11. – « Je suis le bon berger, le bon berger donne sa vie pour ses brebis. »}

Dans l’Ancien-Testament, Jéhovah est le bon berger ; dans le Nouveau, c’est Jésus.

(10) Eze 34.11,12,18. – « Car ainsi parle le Seigneur, l’Eternel. Voici, j’aurai soin moi-même de mes brebis, et j’en ferai la revue comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis éparses, ainsi je ferai la revue de mes brebis, et je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour des nuages et de l’obscurité...Est-ce trop peu pour vous de paître dans le bon pâturage, pour que vous fouliez de vos pieds le reste de votre pâturage ? de boire une eau limpide, pour que vous troubliez le reste avec vos pieds ? » {Comparez Lu 19.10. – « Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »}

Dans l’Ancien-Testament, c’est Jéhovah qui « cherche et sauve les perdus. » Dans le Nouveau, c’est Jésus.

(11) Le mot Seigneur (ou Eternel) dans l’Ancien-Testament se rapporte toujours à Dieu, excepté quand le contexte indique clairement le contraire. « Seigneur », dans le Nouveau-Testament se rapporte toujours à Jésus-Christ, excepté quand le contexte indique clairement le contraire.

PROPOSITION : Un très grand nombre d’assertions qui, dans l’Ancien-Testament se rapportent distinctement à Jéhovah, à Dieu, s’appliquent dans le Nouveau à Jésus-Christ. En conclusion, dans la pensée et la doctrine du Nouveau-Testament, Jésus-Christ occupe la place que Jéhovah occupe dans la pensée et la doctrine de l’Ancien-Testament.

V La manière dont les noms de Dieu le Père et de Jésus-Christ le Fils, sont associés.

2Co 13.13. – « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, et l’amour de Dieu, et la communion du Saint-Esprit, soient avec vous tous ! »

Mt 28.19. – « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »

1Th 3.11. – « Que Dieu lui-même, notre Père, et notre Seigneur Jésus, aplanissent notre route pour que nous allions à vous. »

1Co 12.4-6. – « Il y a diversité de dons, mais le même Esprit, diversité de ministères, mais le même Seigneur, diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. »

Tit 3.4,5. – « Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit. » {Comparez Tit 2.13 V D. – « Attendant la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ. »}

Ro 1.7. – « A tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ. » (Plusieurs exemples semblables se rencontrent dans les différentes épîtres de Paul.)

Jas 1.1. – « Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut. »

Jn 14.23. – « Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole et mon Père l’aimera, nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. »

« Nous », c’est-à-dire Dieu et moi.

2Pi 1.1. – « Simon-Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ. » (Comp. V D.)

Col 2.2. V O. – « Afin que leurs cœurs soient consolés, et qu’étant liés étroitement ensemble par la charité, ils soient enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de notre Dieu et Père, et de Christ. » (Voyez ce même passage dans la Version Segond).

Jn 17.3. – « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. »

Jn 14.1. – « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. » {Comp. Jer 17.5-7. – « Ainsi parle l’Eternel : Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Eternel. Il est comme un misérable dans le désert, et il ne voit point arriver le bonheur, il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants. Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance ! »}

Ap 7.10. – « Et ils criaient d’une voix forte en disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau. »

Ap 5.13. – « Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, l’honneur, la gloire et la force, aux siècles des siècles ! »

Comp. Jn 5.23. – « Afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. »

PROPOSITION : Le nom de Jésus-Christ est uni à celui de Dieu le Père dans de nombreux passages, et cela, d’une manière qui ne serait pas possible s’il s’agissait d’associer le nom d’un être fini avec celui de la Divinité.

VI L’adoration est due à Jésus-Christ.

(1) Mt 28.9. V O. – « Mais comme elles allaient pour l’annoncer à ses disciples, voici Jésus qui vint au-devant d’elles et qui leur dit : Je vous salue. Et elles s’approchèrent, et lui embrassèrent les pieds, et l’adorèrent. »

Lu 24.52. – « Pour eux. après l’avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie. »

Mt 14.33. V O. – « Alors ceux qui étaient dans la barque vinrent, et l’adorèrent, disant : Tu es véritablement le Fils de Dieu. {Comp. Ac 10.25,26. V O. – « Et comme Pierre entrait, Corneille alla au-devant de lui, et se jetant à ses pieds, il l’adora. Mais Pierre le releva, lui disant : Lève-toi, je ne suis qu’un homme, non plus que toi. »}

Ap 22.8,9. – « C’est moi Jean, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand j’eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l’ange qui me les montrait pour l’adorer. Mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu. »

Mt 4.9,10. – « Et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores. Jésus lui dit : Retire-toi. Satan ! car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras, lui seul. »

PREMIÈRE PROPOSITION : Jésus-Christ a accepté, sans hésitation, un tribut d’adoration que de saints hommes et des anges ont repoussé avec indignation.

QUESTION : Le verbe traduit par « adorer », dans ces passages, n’est-il pas parfois employé pour exprimer l’idée du profond respect dû aux hommes occupant une haute position ?

RÉPONSE : Si, mais pas dans ce sens, par les adorateurs de Jéhovah, comme on le voit à la façon énergique dont Pierre et l’ange repoussent une telle adoration.

(2) 1Co 1.2. – « A l’Eglise de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit, le nom de notre Seigneur Jésus-Christ. »

2Co 12.8,9. – « Trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit : ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. »

Ac 7.59. – « Et ils lapidaient Etienne, qui priait et disait Seigneur Jésus, reçois mon esprit. »

DEUXIÈME PROPOSITION : La prière doit être offerte à Christ.

(3) Ps 45.12. – « Le roi porte ses désirs sur ta beauté, puisqu’il est ton Seigneur, rends-lui tes hommages. »

Jn 5.23. – « Afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. » {Comp. Ap 5.8,9,12,13.} – « Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’Agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu, par ton sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation...Ils disaient d’une voix forte : l’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange. Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! »

TROISIÈME PROPOSITION : C’est la volonté de Dieu le Père que les hommes offrent au Fils les mêmes honneurs divins qu’à Lui-même.

Heb 1.6. – « Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent ! »

Php 2.10,11. – « Afin qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » {Comp. Esa 45.21,23, où il est dit que c’est au nom de Jéhovah que tout genou doit fléchir.}

QUATRIÈME PROPOSITION : Le Fils de Dieu, Jésus, doit être adoré comme Dieu, par les anges et par les hommes.

PROPOSITION GÉNÉRALE : Jésus-Christ est une personne qui doit être adorée par les anges et par les hommes, comme Dieu le Père Lui-même est adoré.

Résumé : Par l’emploi de noms divins ; par l’application de tous les attributs distinctement divins ; par l’affirmation de plusieurs fonctions divines ; par des rapprochements entre les passages de l’Ancien Testament, relatifs à Jéhovah et des passages du Nouveau, relatifs à Jésus-Christ ; par l’union du nom de Jésus-Christ avec celui de Dieu le Père, d’une manière qui serait inacceptable si l’on unissait le nom d’un être fini à celui de la Divinité ; par l’enseignement clair et précis que Jésus-Christ doit être adoré, comme Dieu le Père Lui-même est adoré ; par toutes ces preuves irréfutables, Dieu, dans Sa parole, proclame hautement et distinctement que Jésus est un Etre divin, qu’Il est Dieu.

Note. – Quiconque refuse d’accepter Jésus comme son Divin Sauveur et Seigneur, se rend coupable du très grand péché de rejeter Dieu. Souvent, un homme se croit bon, parce qu’il n’a jamais volé ou tué ou trompé son prochain. « De quel grand péché suis-je coupable ? » demande-t-il, avec satisfaction.

Nous répondons : « Vous êtes coupable du péché terrible et qui va vous damner, de rejeter Dieu. » – Mais supposons que quelqu’un doute de sa divinité ou la nie. Sa culpabilité n’en reste pas moins la même. Douter d’un fait ou le nier ne change rien à ce fait. Supposons que quelqu’un nie la moralité d’un homme qui est en réalité l’honneur même. Le fait n’en est nullement modifié, mais rendrait celui qui l’a mis en doute coupable d’une terrible calomnie.

De même, nier le fait de la Divinité du Christ ne modifie pas ce fait mais il rend le négateur coupable d’une calomnie blasphématoire.

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