Ce que la Bible enseigne

LIVRE IV – CE QUE LA BIBLE ENSEIGNE SUR L’HOMME

CHAPITRE XVI – L’ADORATION

I Qu’est-ce que l’Adoration ?

Ex 4.31. V O. – « Et le peuple crut ; et ils apprirent que l’Éternel avait visité les enfants d’Israël, et qu’il avait vu leur affliction ; et se prosternant en terre, ils l’adorèrent. »

Ex 24.1. – « Dieu dit à Moïse : Monte vers l’Éternel, toi et Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix des anciens d’Israël, et vous vous prosternerez de loin. »

Ex 33.10. – « Tout le peuple voyait la colonne de nuée qui s’arrêtait à l’entrée de la tente, tout le peuple se levait et se prosternait à l’entrée de sa tente. »

Ex 34.5-8. – « L’Éternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de lui, et proclama le nom de l’Éternel. Et l’Eternel passa devant lui, et s’écria : L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération ! Aussitôt Moïse s’inclina à terre et se prosterna. »

Jos 5.13,14. – « Comme Josué était près de Jéricho, il leva les yeux, et regarda. Voici, un homme se tenait debout devant lui, son épée nue dans la main. Il alla vers lui et lui dit : Es-tu des nôtres ou de nos ennemis ? Il répondit : Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Éternel, j’arrive maintenant. Josué tomba le visage contre terre, se prosterna et lui dit : Qu’est-ce que mon seigneur dit à son serviteur ? »

2Ch 7.3. – « Tous les enfants d’Israël virent descendre le feu et la gloire de l’Éternel sur la maison ; ils s’inclinèrent le visage contre terre sur le pavé, se prosternèrent et louèrent l’Éternel, en disant : Car il est bon, car Sa miséricorde dure à toujours ! »

2Ch 20.18. V. D. – « Et Josaphat s’inclina le visage contre terre, et tout Juda et les habitants de Jérusalem tombèrent sur leurs faces devant l’Éternel, pour adorer l’Éternel. »

2Ch 29.29. – « Et quand on eut achevé d’offrir l’holocauste, le roi et tous ceux qui étaient avec lui fléchirent le genou et se prosternèrent. »

Ne 8.6. – « Esdras bénit l’Éternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit, en levant les mains : Amen ! Amen ! Et ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant l’Éternel, le visage contre terre. »

PROPOSITION : L’adoration est l’acte par lequel l’âme se prosterne en un amour extrême et contemplatif, devant l’objet adoré. Rendre-un culte à Dieu, c’est donc se prosterner devant lui dans une adoration contemplative.

Le mot adorer est généralement employé dans un sens très vague et tout à fait anti-biblique. Par exemple, on parlera du service entier du Dimanche matin ou du Dimanche soir, comme du « culte public », mais que de choses dans ce culte-là qui n’ont rien à faire avec l’adoration ! Lire la Bible et la méditer, ce n’est pas adorer. Cela peut y conduire, comme de prier peut le faire également, mais ni la lecture de la Bible ni la prière (qui, toutefois, devrait toujours être accompagnée d’adoration) ne sont l’adoration. Écouter un sermon, n’est pas adorer. Chanter des cantiques, n’est pas nécessairement, et même généralement, adorer. Il y a des cantiques qui, chantés avec intelligence et dans l’esprit qui convient, seraient de l’adoration, mais l’hymnologie de notre époque en contient généralement peu possédant ce caractère. L’adoration est un acte bien défini dont la nature est très nettement indiquée dans la Bible. C’est, comme nous l’avons déjà dit, l’âme se prosternant devant Dieu, dans l’amour le plus ardent et la contemplation la plus profonde de Dieu Lui-même. La racine du mot hébreu traduit par adorer, dans l’Ancien-Testament, veut dire « se courber jusqu’à terre. » Quelqu’un a dit très justement : « Dans la prière, nous sommes occupés de nos besoins ; dans l’action de grâces, de nos bénédictions ; dans l’adoration, nous nous absorbons en Dieu Lui-même. »

II. Qui devons-nous adorer ?

(1) Mt 4.10. – « Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras Lui seul. »

PREMIÈRE PROPOSITION : Nous devons adorer le Seigneur notre Dieu, Lui seul.

Nous pouvons admirer certains hommes, nous ne devons adorer que Dieu seul. Aucun homme, aucun saint, aucun ange n’a droit à l’adoration.

Ac 10.25,26. V O. – « Et comme Pierre, entrait, Corneille alla au-devant de lui, et se jetant à ses pieds, il l’adora. Mais Pierre le releva, lui disant : Lève-toi ; je ne suis qu’un homme, non plus que toi. »

Ap 22.9. – « C’est moi, Jean, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand j’eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer. Mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu.

(2) Jn 4.23. – « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. »

DEUXIÈME PROPOSITION : Nous devons adorer le Père.

(3) Heb 1.6. – « Et lorsqu’Il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent. »

Php 2.10 11. – « Afin qu’au (Grec « que dans le ») nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Ap 5.8-13. - « Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’Agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums qui sont les prières des saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils règneront sur la terre. Je regardai, et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte : L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la louange. Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! »

TROISIÈME PROPOSITION : Nous devons adorer Jésus-Christ.

QUESTION : Comment concilier cette affirmation avec la première Proposition ?

RÉPONSE : Jn 20.28. – « Thomas lui répondit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus-Christ est le Seigneur notre Dieu.

III Le devoir de l’Adoration.

(1) Mt 4.10. – « Jésus lui dit : Retire-toi. Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. »

Heb 1.6. – « Et, lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent ! »

PREMIÈRE PROPOSITION : Il nous est commandé d’adorer Dieu et Jésus-Christ.

Nous devons l’adoration à Dieu. C’est Son dû. Nous devons à l’homme : l’amour ; aux parents : l’obéissance ; à Dieu : l’adoration, le culte. C’est notre premier devoir envers Lui. Il est la Sainteté ; la Sagesse ; la Puissance absolues ; Il est l’Infini, le Parfait par excellence, et l’attitude qui nous convient en Sa présence, est celle de l’humilité profonde, dans laquelle, courbés devant Lui, nous contemplons et adorons Son infinie Beauté. Sa gloire, Ses attributs ; en un mot, Sa Personne même. Si nous n’adorons pas Dieu, nous Lui dérobons ce qui Lui est dû. Il ne suffit pas de Lui obéir, de Le prier, de Lui rendre grâces, de chercher à Le servir et à faire Sa volonté. Il nous faut L’adorer. Avez-vous jamais adoré Dieu ? Combien de temps passez-vous, chaque jour, dans l’adoration, l’adoration pure et simple, prosterné dans le silence et la contemplation ?

(2) Jn 4.23. – « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. »

DEUXIÈME PROPOSITION : Dieu demande de vrais adorateurs.

La chose que Dieu exige des hommes, par dessus toutes les autres, c’est l’adoration. Il demande leur obéissance, leur service, leurs prières, leurs louanges et leurs actions de grâces, mais, son désir suprême, c’est que les hommes L’adorent. Il cherche (V D.) des « adorateurs. »

Quelqu’un a dit que « nous étions sauvés pour servir. » C’est vrai, mais ce qui est encore plus profondément vrai, c’est que nous sommes sauvés pour que nous puissions adorer. L’œuvre entière de la rédemption atteint son point culminant et son accomplissement suprême dans un corps spirituel, composé d’hommes et de femmes, rassemblés et rendus capables d’adorer Dieu.

Ap 7.9-15. – « Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, revêtus de robes blanches ; et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d’une voix forte, en disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau. Et tous les anges se tenaient autour du trône et des vieillards et des quatre êtres vivants ; et ils se prosternèrent sur leurs faces devant le trône, et ils adorèrent Dieu, en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, l’action de grâces, l’honneur, la puissance, et la force, soient à notre Dieu, aux siècles des siècles. Amen. Et l’un des vieillards prit la parole, et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ? Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. C’est pour cela qu’ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur te trône dressera sa tente sur eux.

Le mot traduit par « servir », est le même que celui qui est traduit dans Php 3.3, par « rendre un culte. »

IV Où devons-nous adorer ?

Jn 4.19-23. – « Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. »

PROPOSITION : L’endroit où nous adorons n’a aucune importance.

V Comment devons-nous adorer ?

(1) Heb 9.7,14. – « Et dans la seconde, le souverain sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple...Combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! »

Heb 10.19. – « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire... »

PREMIÈRE PROPOSITION : Nous devons adorer sur le terrain du sang répandu de Jésus.

Il n’y a pas d’autre voie d’accès jusqu’à Dieu que celle-ci.

(2) Php 3.3. – « Car les circoncis, c’est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. »

{Comp. Jn 4.24. – « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. »}

DEUXIÈME PROPOSITION : Nous devons adorer par l’Esprit de Dieu.

La seule adoration véritable, celle que Dieu accepte, est inspirée par l’Esprit. Toute adoration n’est pas « dans l’Esprit ». Souvent, elle vient de l’homme lui-même dans la puissance de sa propre volonté. Elle vient de la chair qui cherche à s’insinuer dans chaque domaine de la vie, même dans le plus élevé et le plus sacré. La chair a, elle aussi, son culte. Les hommes cherchent à faire les choses qui plaisent à Dieu pour s’acquérir des mérites, de leur propre initiative et par leurs propres forces. Mais Dieu n’agrée pas cette adoration, quoique ceux qui l’offrent puissent être très sincères et très zélés à cet égard. Ce n’est pas ce que Dieu cherche. Il demande des adorateurs dans l’Esprit, et qui n’aient « aucune confiance en la chair. » Pour adorer comme il convient, nous de vous reconnaître l’impuissance totale de la chair – (c’est-à-dire, de notre propre nature, ignorante, insoumise et indisciplinée vis-à-vis de l’Esprit) – à adorer d’une manière que Dieu agrée. Nous devons nous rendre compte du danger d’infiltrations charnelles jusque dans notre adoration. Nous oubliant nous-mêmes, nous devons nous en remettre au Saint-Esprit pour qu’Il nous inspire notre culte. La première chose que nous ayons à faire, lorsque nous venons adorer, c’est de reconnaître notre propre incapacité et de regarder au Saint-Esprit pour nous enseigner. C’est Lui qui doit nous mettre en présence de Dieu et dans Sa contemplation. C’est Lui qui doit subjuguer nos cœurs, dans la solennité de la véritable adoration. La seule vie que Dieu agrée est celle qui est vécue dans l’Esprit ; la seule marche qu’Il accepte, c’est celle de l’Esprit, comme le seul service, la seule prière, les seules actions de grâces et le seul culte qui lui soient agréables, sont ceux qui lui sont offerts dans l’Esprit. Si nous voulons être de vrais adorateurs, nos cœurs doivent regarder en haut et crier : « Enseigne-moi à adorer, ô Saint-Esprit ! » et Il le fera.

(3) Jn 4.24. – « Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. »

TROISIÈME PROPOSITION : Nous devons adorer « en vérité ».

QUESTION : Que faut-il entendre par « adorer en vérité » ?

RÉPONSE : 1Jn 3.18. – « Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. » Php 1.18. V D. – « Quoi donc ? – Toutefois, de toute manière, soit comme prétexte, soit en vérité, Christ est annoncé ; et en cela je me réjouis et aussi je me réjouirai. »

Ce n’est pas là une simple forme ni une apparence ou un faux semblant, mais une réalité. Bien souvent, l’adoration n’est pas réelle. La tête est inclinée, le corps est prosterné, mais l’âme n’est pas courbée jusqu’en terre, en véritable adoration devant Dieu. Seul, l’Esprit nous conduit à adorer en vérité.

VI Les résultats de l’Adoration véritable.

(1) Jn 4.23. – « Mais l’heure vient et elle est déjà venue où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. »

PREMIÈRE PROPOSITION : Lorsqu’Il a découvert la véritable adoration, le Père est satisfait. C’est ce qu’Il cherche.

(2) Ps 27.4. – « Je demande à l’Éternel une chose que je désire ardemment : je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Éternel, pour contempler la magnificence de l’Éternel et pour admirer son temple. »

DEUXIÈME PROPOSITION : L’adorateur est satisfait. Il a trouvé la joie la plus haute.

Il n’y a pas de Joie plus élevée, plus profonde, plus pure, que celle qui jaillit de la contemplation de Dieu pendant que nous l’adorons. J’ai parcouru des kilomètres, j’ai gravi des pentes, à travers des broussailles et des ronces, surplombant des rochers abrupts et des précipices, dans le seul but de contempler quelque vue admirable ; et je l’ai longuement regardée, j’ai fait un festin pour mes yeux, de cette vision inoubliable de la montagne et de la vallée, des forêts et des rivières, des villages et des hameaux, des nuages et des rayons de soleil : Je me suis trouvé amplement récompensé de mes peines, de mes souffrances et de ma fatigue. Je suis resté assis ; pendant des heures, devant un tableau célèbre, dans l’heureuse contemplation de sa beauté. La terre a peu de joies aussi pures que celles-ci, mais que sont-elles, en comparaison de la joie sainte et profonde de l’âme prosternée en adoration devant Dieu, ne demandant rien, ne voyant que Lui, occupée exclusivement de Lui et ne trouvant satisfaction qu’en Lui ? Le Psalmiste ne pensait-il qu’à l’avenir ou aux jouissances spirituelles de l’heure présente, lorsqu’il écrivait : « Ta face est un rassasiement de joie ! ». {Ps 16.11, V D} Un des plus hauts privilèges du ciel sera le fait que nous verrons Sa face.

(3) 2Co 3.18. – « Nous tous qui ; le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. »

2Co 3.18. V O. - « Ainsi nous tous qui contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur à visage découvert, nous sommes transformés en la même image de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur. »

TROISIÈME PROPOSITION : L’adorateur est transformé à l’image de Dieu, de gloire en gloire.

En contemplant et en adorant Dieu, nous devenons comme Lui. {Moïse. Ex 34.29} Notre transformation totale à Son image s’opérera par la vision complète et sans voile de Sa Personne.

1Jn 3.2. – « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

(4) Esa 6.5. – « Alors je dis : Malheur à moi, je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures. j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées. »

Job 42.5,6. V D. – « Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon œil t’a vu : c’est pourquoi j’ai horreur de moi ; et je me repens dans la poussière et dans la cendre. »

QUATRIÈME PROPOSITION : L’adoration nous délivre de l’orgueil et nous révèle notre faiblesse et notre indignité.

Esa 40:31. – « Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent et ne se lassent point ; ils marchent, et ne se fatiguent point. » Il est vrai que la puissance nous est donnée en réponse à la prière définie, mais ce n’est pas seulement en réponse à la prière. La puissance appartient à Dieu et lorsque nous nous mettons et demeurons en contact avec Dieu dans l’adoration, notre âme est remplie de puissance. La force spirituelle ressemble, de bien des manières, à la force électrique ; et de même qu’un corps réceptif peut être chargé d’électricité par l’isolation et le contact avec une source quelconque d’énergie électrique, de même, nous pouvons être chargés de l’énergie divine, par la séparation d’avec le monde et, ce contact avec Lui que nous trouvons dans l’adoration. Pendant que nous adorons, la puissance de Dieu se déverse en nous. Les nuits passées en contact avec Lui, prosternés devant Sa face en adoration, sont suivies de jours de puissance, dans le contact avec les hommes. La cause secrète et principale du manque de puissance dans le service, à notre époque, c’est l’absence d’adoration, dans nos relations avec Dieu Lui-même.

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