Notes sur les Paraboles de notre Seigneur

XI.
Les méchants vignerons

Matthieu 21.33-45 ; Marc 12.1-12 ; Luc 20.9-19

Les adversaires du Seigneur avaient été tellement confondus par lui qu’ils auraient volontiers terminé la controverse si imprudemment engagée. Mais non, Il ne les laissera pas encore aller : « Écoutez une autre parabole ; » c’est comme s’il voulait leur dire : « J’ai encore pour vous une parole d’avertissement et de reproche, » et il les somme d’écouter.

Les premiers mots de la parabole : « Il y avait un maître de maison qui planta une vigne, » et ceux qui suivent, doivent être rapprochés d’un passage d’Ésaïe 5.1-7. Celui qui n’est pas venu pour abolir, mais pour accomplir, emploie les paroles du prophète, rattache le fait de sa venue à tout ce qui avait précédé dans l’histoire de la nation, et la présente comme le couronnement de toutes les dispensations de Dieu envers son peuple. Mais le Seigneur ne fait pas allusion seulement au passage d’Ésaïe. L’image de la vigne, pour désigner le royaume de Dieu, est répandue dans tout l’Ancien Testament (Deutéronome 32.32 ; Ésaïe 27.1-7 ; Jérémie 2.21 ; Ézéchiel 15.1-6 ; 19.10 ; Osée 10.1) c’est une image très juste. Le cep est la plante la plus humble, mais aussi la plus généreuse. Notre Seigneur se l’applique à lui-même ; Il est le cep mystique (Jean 15.1) C’est une plante, qui se propage en tous sens ; tel était le cep, dont parle le psalmiste, que le Seigneur enleva d’Egypte et qui remplit la terre (Psaumes 80.9). Aucun terrain n’était aussi précieux, ne rapportait autant que la vigne, mais à la condition de soins assidus. Dans Ésaïe, la vigne et l’Église juive sont identiques : « La vigne de l’Éternel des armées est la maison d’Israël, et les hommes de Juda sont la plante en laquelle il prend plaisir. » Aussi, elle ne sera pas accordée à d’autres, mais réduite en désert (v. 5, 6). Dans notre parabole, qui nous montre la vigne affermée à d’autres cultivateurs, il s’agit du royaume de Dieu dans son idée, idée que Juifs et Gentils ont été appelés à réaliser. En tant qu’Israël, selon la chair, fut appelé le premier à réaliser le royaume céleste, on peut dire que la vigne fut, pendant une certaine époque, l’Église juive, mais seulement d’une manière provisoire. L’erreur des Juifs consistait à croire que le royaume ne pourrait jamais leur être ôté, malgré les avertissements des prophètes, de Jean-Baptiste et du Seigneur Jésus lui-même (Jérémie 7.4 ; Matthieu 3.9 ; 8.12 ; Luc 13.29).

Le maître de maison n’est pas seulement possesseur de la vigne ; il l’a « plantée » lui-même (Exode 15.17 ; Psaumes 44.2). Cette plantation remonte aux temps de Moïse et de Josué, à la fondation de la théocratie. (Deutéronome 32.12-14 ; Ézéchiel 16.9-14 ; Néhémie 9.23-25). Mais il y a plus. Après l’avoir plantée, il « l’environna d’une haie, creusa un pressoir et bâtit une touri. Cette haie pouvait être un mur (Proverbes 24.31 ; Nombres 22.24 ; Ésaïe 5.5) ou une clôture d’épines ; on employait, pour une telle clôture, l’aloès, qui était particulièrement propre à écarter le renard et le sanglier (Cantique des cantiques 2.15 ; Néhémie 4.3). La « tour » était nécessaire pour servir d’abri aux gardiens de la vigne et pour recevoir les fruitsj.

i – On taillait quelquefois les pressoir dans le roc ; les raisons étaient foulés parles pieds des ouvriers. On trouve aujourd’hui encore beaucoup d’anciens pressoirs dans le sud de la Judée.

j – Ces tours sont fréquemment en usage en Espagne ; un surveillant s’y tient, armé d’un fusil.

Faut-il attacher un sens particulier à ces divers détails ? appartiennent-ils au sujet lui-même ou ne sont-ils qu’une illustration, comme le pensent plusieurs interprètes ? Il est difficile, en tenant compte du passage Éphésiens 2.14, qui décrit la loi comme étant un mur « mitoyen » entre les Juifs et les Gentils, de ne pas donner à la haie une signification spéciale. Enfermés de toutes parts par la loi, les Juifs formèrent un peuple distinct, séparé des autres nations (Nombres 23.9) ; cette loi était une haie de séparation et de défense, « un mur de feu » (Zacharie 2.5 ; Ésaïe 27.3) qui les préservait de l’idolâtrie des nations voisines et leur donnait l’assurance de la protection continuelle de Dieu. La Judée était d’ailleurs séparée du reste du monde par sa position géographique : à l’est, par le Jourdain et les deux lacs ; au sud, par le désert et la contrée montagneuse de l’Idumée ; à l’ouest, par la mer ; au nord, par l’Anti-Liban. Quant au sens à donner au pressoir et à la tour, cela est plus difficilek.

k – En général, on pense que le pressoir désigne l’institution prophétique.

Le maître de maison qui pourrait dire à juste titre : « Qu’y avait-il de plus à faire à ma vigne que je ne lui aie fait ? » « l’afferma à des cultivateurs (Cantique des cantiques 8.11) et s’expatria ; » saint Luc ajoute : « pour un temps assez long. » Nous ne savons pas exactement quels furent les termes de son accord avec les vignerons, mais la suite indique qu’ils s’engagèrent à lui remettre une certaine portion des fruits dans leur saison. Par ces « vignerons, » il faut entendre les chefs spirituels de la nation, auxquels Dieu avait donné le droit de s’asseoir dans la chaire de Moïse et d’enseigner le peuple (Malachie 2.7 ; Ézéchiel 34.2 ; Matthieu 23.2-3). La vigne elle-même est le corps de la nation, qui, après avoir été enseignée par ses conducteurs, aurait dû porter des fruits de justice pour Dieu. Dieu se manifesta à son peuple par les miracles qui accompagnèrent sa délivrance d’Egypte, par la loi du Sinaï et l’établissement en Canaan ; il traita alliance avec eux. Ensuite, il se retira pour un temps et ne parla plus face à face (Deutéronome 34.10-12), mais attendit avec patience, pour voir l’effet produit par la foi, les œuvres qu’ils accompliraient sous la direction de leurs chefs.

« Et quand la saison des fruits se fut rapprochés, il envoya ses serviteurs vers les vignerons pour recevoir ses fruits, » sa part du produit, quel qu’il fût (Cantique des cantiques 8.12). Sans doute, Dieu réclamait en tout temps l’obéissance, la reconnaissance, l’amour de son peuple ; dans un sens, c’est toujours « la saison des fruits » (Ésaïe 5.7). Mais la nature de la parabole exige cette manière de parler ; en outre, dans l’histoire des âmes et des nations, il y a des saisons qui sont plus particulièrement celles « du fruit ». Mais comment peut-on distinguer « les serviteurs » qui reçoivent les fruits, des « vignerons ? » De la manière suivante : les « serviteurs », c’est-à-dire les prophètes et d’autres messagers de Dieu, « furent envoyés ; » Dieu les suscita à certaines époques critiques, en donnant à chacun sa mission spéciale ; « les vignerons » sont les autorités ecclésiastiques plus permanentes, dont le pouvoir relève de toute l’organisation théocratique. Olshausen dit avec raison : « Ces fruits, qui sont exigés, ne sont pas des œuvres particulières, ni un état de droiture et d’honnêteté, mais plutôt la repentance et la soif de la vraie justice, que la loi ne pouvait satisfaire. » La loi est efficace pour détruire les manifestations grossières du péché, en sorte qu’une justice selon la loi peut, même sous la loi, être considérée comme fruit ; mais elle a encore besoin, pour être suffisante d’un désir de rédemption (Romains 3.20). Les serviteurs sont ceux qui recherchent ces besoins spirituels, pour y répondre par la promesse d’un Rédempteur ; mais les vignerons infidèles méprisèrent et tuèrent ces messagers de grâce. Cette « saison des fruits » ne devait arriver, d’après la loi lévitique, que cinq ans après la plantation de la vigne. Pendant trois ans le fruit devait être incirconcis et laissé sur l’arbre ; la quatrième année, il devenait une « chose sainte pour en louer l’Éternel ; » ce n’est que dans la cinquième année que ceux qui plantaient la vigne pouvaient manger son fruit (Lévitique 19.23-25). Durant cette longue période, les vignerons pouvaient avoir oublié qu’ils n’étaient pas les propriétaires légitimes de la vigne ; cela explique ce qui suit.

« Et les vignerons ayant saisi ses serviteurs en déchirèrent un de verges, et en tuèrent un autre, et en lapidèrent un autre. Il envoya de nouveau d’autres serviteurs en plus grand nombre que les premiers, et ils les traitèrent de même. » Marc et Luc parlent avec plus de détails de la méchanceté des vignerons. Quand le premier serviteur vint, ils « le battirent et le renvoyèrent à vide. » Ils « couvrirent d’opprobre » le suivant ; « ils lui jetèrent des pierres, et lui meurtrirent la tête, et le renvoyèrent couvert d’opprobre. » Les prophètes ne furent pas seulement maltraités, mais aussi mis à mort. (Jérémie 20.1-2 ; 37.15 ; 38.6 ; 1 Rois 18.13 ; 19.14 ; 22.24-27 ; 2 Rois 6.31 ; 21.16 ; 2 Chroniques 24.19-22 ; Actes 7.52 ; 1 Thessaloniciens 2.15).

La patience du maître, en présence de ces outrages, est merveilleuse ; il envoie messagers sur messagers pour ramener ces méchants au sentiment de leur devoir, au lieu de reprendre possession de sa vigne, et de leur infliger un châtiment mérité. Elle représente la patience infinie et le long support de Dieu : « Je vous ai envoyé tous mes serviteurs les prophètes, me levant dès le matin, et les envoyant pour vous dire : « Ne commettez point maintenant cette chose abominable, laquelle je hais » (Jérémie 44.4). « Néanmoins ils n’ont point écouté, ils se sont rebellés contre toi ; ils ont jeté ta loi derrière leur dos ; ils ont tué les prophètes qui les sommaient, pour les ramener à toi, et ils t’ont fait de grands outrages » (Néhémie 9.26). Toute la confession des Lévites est un admirable commentaire de notre parabole.

« Mais à la fin il envoya vers eux son fils, en disant : Ils respecteront mon fils » (Hébreux 1.1-2). Il ne faut pas nous laisser arrêter ici par la pensée que le maître aurait dû savoir comment son fils serait aussi traité. C’est toujours le grand mystère des rapports entre la liberté de l’homme et la prescience de Dieu. Elles peuvent se concilier, sans que nous puissions concevoir comment. La différence bien marquée entre le dernier envoyé, et les précédents, établit clairement la différence entre Christ et les prophètes, la dignité supérieur de sa personne, comme étant le Fils dans le sens le plus élevé du mot (Hébreux 3.5-6). L’envoi du Fils par le Père céleste, est l’effort suprême de la miséricorde divine.

« Mais quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux : Celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le, et emparons-nous de son héritage. » Il faut rappeler de ce passage celui de : Jean 11.47-53, et les complots des frères de Joseph (Genèse 37.19-20). Ils servent les desseins de Dieu, tout en voulant les entraver ; de même, les principaux des Juifs accomplirent les desseins de Dieu à l’égard de Christ (Actes 3.18 ; 4.27-28). « Celui-ci est l’héritier » ; Christ est « héritier de toutes choses » (Hébreux 1.2), comme Fils de l’homme (Éphésiens 1.20-23 ; Philippiens 2.9-11). Théodoret dit : « Le Seigneur Jésus-Christ est héritier de toutes choses, non comme Dieu, mais comme homme ; comme Dieu, il les a toutes créées. » Dieu regarde au cœur ; les pharisiens ne disaient peut-être pas d’une manière explicite : « C’est ici le Messie, c’est pourquoi tuons-le. » Mais dans le secret de leurs cœurs, ils désiraient s’emparer de l’héritage, et s’opposaient de toutes leurs forces aux desseins de Dieu, qui voulait remplacer l’économie transitoire par une autre. Ils se proposaient de posséder sans Dieu et malgré Lui ce que Dieu Lui-même avait établi ; toute propre justice est une tentative de tuer l’héritier, de s’emparer de l’héritage divin, de posséder la lumière en vertu d’un droit, tandis que cette lumière n’éclaire que ceux qui se soumettent à son action.

« Alors, l’ayant saisi, ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. » Les trois évangélistes nous montrent le fils « jeté hors de la vigne », et nous font penser à Celui qui « souffrit hors de la porte » (Hébreux 13.12-13), séparé du peuple de Dieu, dans la pensée des pharisiens, et privé de ses bénédictions. Lorsque Naboth périt, accusé de blasphème contre Dieu et le roi, « ils le menèrent hors de la ville, et l’assommèrent de pierres, et il mourutl » (1 Rois 21.13 ; Actes 7.58 ; 21.30). D’après saint Marc, les vignerons tuent d’abord le fils, et ensuite jettent son corps hors de la vigne (Marc 12.8). Ils lui refusent la sépulture ordinaire, et pour toute réponse aux réclamations du maître, jettent le corps loin d’eux. Le Seigneur ignore si peu le sort qui l’attend de la part de ses ennemis, qu’il leur montre, dans la parabole, le crime qu’ils méditaient dans leurs cœurs, et qu’ils devaient bientôt accomplir, comme s’il l’était déjà ; Il leur en révèle l’abomination, comme dans un miroir, et cherche à les en détourner (Voyez la prophétie d’Élisé à Hazaël : 2 Rois 8.12). Si, malgré cet avertissement, ils sont résolus à consommer leur crime, quel sera leur sort ? c’est ce qu’ils peuvent encore apprendre par le miroir que Jésus leur présente.

l – La mort de Naboth a souvent été considéré comme un type de la mort de Christ.

« Quand donc le maître de la vigne sera venu, que fera-t-il à ces vignerons ? » Il vaut la peine de remarquer que les générations successives d’Israël, qui ont comblé la mesure de leurs iniquités, sont considérées ici comme formant un seul corps de vignerons. Dieu traitera les nations comme des organismes vivants, comme formant une unité morale, un seul corps. S’il en était autrement, toute confession des péchés de nos pères serait une dérision, et les paroles du Seigneur que nous lisons dans Matthieu 23.32-35 n’auraient aucun sens. Il n’y a aucune injustice dans cette loi du gouvernement divin, par laquelle Dieu combat toute tendance à l’isolement, à l’égoïsme ; la vie de chacun participe à la vie de l’ensemble, tout en demeurant individuelle, c’est pourquoi il dépend de chacun d’échapper, par la foi et le repentir, au sort général, c’est-à-dire à la colère de Dieu.

D’après la parabole, on ne peut admettre que le fils lui-même exerce la vengeance contre ces méchants vignerons. Il est tué, et ne peut, comme Celui qu’il préfigure, ressusciter pour le châtiment des coupables. C’est le « maître de la vigne » qui punira ; de même, c’est le Père, révélé dans le Fils, qui donna la loi du Sinaï, et qui visita et jugea l’Église apostate d’Israël.

Il est probable que les pharisiens, auxquels Jésus adressa la question du v. 40, ignoraient le but de la parabole, et prononcèrent, sans s’en douter, une sentence contre eux-mêmes : « Il fera périr misérablement ces méchants, et il affermera sa vigne à d’autres vignerons, qui lui en rendront les fruits dans leur saison. » Il est possible que les pharisiens affectassent de ne pas comprendre, en sorte que Jésus dut leur parler plus clairement encore : « C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en produira les fruits ». Jésus-Christ et ses adversaires se trouvaient alors face à face, comme le prophète et le roi d’Israël, dont nous parle 1 Rois 20.41. Le peuple s’écria : « Qu’ainsi n’advienne ! » mais les pharisiens se gardèrent bien d’une pareille exclamation, ce qui nous montre qu’ils se doutaient bien du sens de la parabole. Cette exclamation du peuple pouvait exprimer la crainte ou l’incrédulité : « Cela n’arrivera pas », nous serons toujours le peuple de Dieu (Ézéchiel 33.24 ; Romains 2.17).

La même vérité fut proclamée longtemps auparavant par les Écritures : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont réprouvée ceux qui édifient, est celle qui est devenue le sommet de l’angle ? » Cette citation est empruntée à Psaumes 118.22-23, psaume que les juifs appliquaient au Roi-Messie (Matthieu 19.28) ; voir aussi : Actes 4.11 ; 1 Pierre 2.7 ; Éphésiens 2.20. Le passage cité est un parallèle très exact de cette parabole. « Ceux qui édifient » correspond aux « vignerons » ; les premiers devaient édifier le temple spirituel ; les seconds devaient cultiver la vigne spirituelle ; le rejet de la principale pierre angulaire correspond au meurtre de l’héritier. Mais la parabole ne dit pas ce qui est vrai cependant, c’est que la malice des hommes ne pourra renverser le conseil de Dieu, que le Fils sera héritier, malgré tout, et qu’il exercera lui-même la vengeance. Tout cela est impliqué dans les dernières paroles du Seigneur : « Quiconque tombera sur cette pierre sera brisé ; et celui sur qui elle tombera, elle le réduira en poussière. » La pierre rejetée étant devenue le sommet de l’angle, devient par là même le moyen de châtiment de ceux qui l’ont rejetée. Ils tombent sur la pierre, ceux qui se scandalisent à cause de l’humiliation de Christ (Ésaïe 8.14 ; Luc 2.34 ; 4.22-29 ; Jean 4.44) ; les auditeurs de Jésus étaient déjà coupables de ce péché. Mais il y a un péché plus grave encore qu’ils étaient sur le point de commettre, qui devait attirer sur eux un plus terrible châtiment : ceux sur qui la pierre tombe sont ceux qui se révoltent ouvertement contre le Seigneur, malgré la connaissance qu’ils ont de Lui ; la pierre tombera alors sur eux et les réduira en poussière « comme la paille de l’aire d’été, que le vent transporte çà et là » (Daniel 2.35).

Les trois évangélistes mentionnent la colère des principaux sacrificateurs et des pharisiens, lorsqu’ils comprirent que la parabole était dirigée contre eux (Jérémie 18.18). S’ils n’avaient pas « craint le peuple », ils auraient mis la main sur Lui. Mais le Seigneur ne se sépare pas encore d’eux ; après leur avoir, dans cette parabole, montré leur devoir envers Dieu et leur responsabilité, Il leur montrera leurs privilèges, la grâce qui leur est faite, et qui doit les rendre d’autant plus coupables s’ils la méprisent.

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