Par Christ et pour Christ – Près du royaume de Dieu

VIII. Près du royaume de Dieu

Cathédrale de Lausanne, le mardi 7 mars 1922.

Jésus, voyant qu'il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n'es pas loin du Royaume de Dieu. Marc 12.34

Être près du Royaume de Dieu ou être dedans

Un scribe se rendit auprès du Seigneur et lui demanda : « Maître, quel est le premier de tous les commandements ? » et le Seigneur répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée ; cela vaut mieux que beaucoup d'offrandes et de sacrifices ».

Cet homme n'avait, semble-t-il, aucune objection à faire de ce que le Sauveur lui dit, mais sa réponse ne sortait pas de son cœur et c'est pourquoi Christ lui répondit : « Tu n'es pas loin du Royaume de Dieu ». Ce scribe était un homme très instruit et il doit avoir été ravi d'entendre un si grand prophète lui dire, devant une telle foule : « Tu n'es pas loin du Royaume de Dieu ». Jésus-Christ, qui réprimandait souvent ses interlocuteurs au sujet de leurs péchés, ne réprimande pas ce scribe. Il lui dit simplement : « Tu n'es pas loin du Royaume de Dieu... » Il semble donc qu'il ait été meilleur que tant d'autres scribes et pharisiens.

Et pourtant, cet homme aurait dû être bien attristé en s'entendant dire qu'il n'était pas dans le Royaume de Dieu ; qu'il en était près, mais pas dedans, car cela fait une immense différence. Ce scribe, en effet, avait la religion de la tête et non pas celle du cœur. Très souvent, les choses qui sont dans notre tête ne descendent pas plus bas que la gorge et ne touchent pas le cœur. Si la réponse était venue du cœur, Christ aurait dit : « Heureux es-tu, car tu es dans le Royaume de Dieu ». Pour être sauvé, il ne suffit pas d'être près, il faut être dans le Royaume ; ceux qui sont loin mourront dans le péché tout comme ceux qui sont près. Être près ne sauvera pas les pécheurs : la seule chose qui compte, c'est d'être dans le Royaume, c'est-à-dire d'avoir le Royaume de Dieu au dedans de soi.

Trois exemples

Pensez aux dix vierges dont le Seigneur a raconté l'histoire. Cinq d'entre elles attendaient hors de la maison des noces et les cinq autres étaient dans la maison. Si quelqu'un leur avait dit de l'intérieur « Vous êtes bénies, car vous n'êtes pas loin de la maison des noces », elles auraient répondu : « A quoi cela nous sert-il de n'être pas loin ? Nous ne sommes pas dans la maison, nous ne pouvons pas chanter avec vous ». Elles doivent s'être frappé la poitrine de désespoir, car il ne suffit pas d'être près de la porte, il faut être entré par cette porte pour se trouver dans la maison. De même être près du Royaume de Dieu ne sert pas à grand chose, si l'on n'entre pas dans ce Royaume.

Il y a quelques années, dans mes voyages d'évangélisation, je racontais souvent une histoire que je vais vous dire aussi. Un chasseur partait pour la chasse dans une contrée où il savait que les animaux féroces abondaient. Il tenait à la main son fusil et se croyait à l'abri de tout danger. Apercevant un lion, il le visa, tira et le manqua ! Le lion se mit aussitôt à poursuivre le chasseur qui se rappela que, par bonheur, il y avait, dans le voisinage, une petite maison destinée précisément : à servir de refuge aux voyageurs et aux chasseurs. Sentant sa vie en danger, il se mit à courir de toutes ses forces du côté de cet abri et, tout en courant, il fouillait dans ses poches pour chercher la clef du refuge, mais... il ne la trouva pas ! Elle était restée chez lui, il avait oublié de la prendre ! Il aurait mieux valu qu'il eût pensé à cette clef avant de sortir de sa maison, car, comme il était devant la porte, cherchant un moyen d'entrer, le lion sauta sur lui et le tua.

Si ce chasseur avait été dans la maison, il aurait été sauvé, mais il était dehors et, bien que tout près de la porte de la maison, il perdit la vie. Entre le salut et lui, il y avait peu de chose : juste l'épaisseur de la porte ; cela suffit pour le perdre. Satan, comme un lion rugissant, est toujours après nous, cherchant à nous tuer, à détruire notre vie, si nous ne sommes pas dans le Royaume de Dieu.

Beaucoup de chrétiens, comme ce scribe, admirent Christ. Ils disent : « C'est admirable, c'est une splendide vérité », mais l'admiration qui vient de la tête ne suffit pas ; l'admiration doit venir du cœur. Nous ne sommes pas sauvés si nous ne sommes pas entrés dans le Royaume de Dieu.

Au temps de Noé, les gens ne croyaient pas à la possibilité d'un déluge. Noé leur prêchait la repentance et ils disaient : « Il est fou. Il est si vieux qu'il a perdu la raison ! » Il y eut encore une autre chose très étonnante à ce moment-là. C'est que même les charpentiers occupés à la construction de l'arche ne croyaient pas aux prédictions de Noé. Ils étaient sans doute nombreux, ces ouvriers, car Noé avait assez à faire à les diriger et sûrement les gens venaient leur dire : « Pourquoi travaillez-vous à la construction de cette arche ? Vous ne croyez pas qu'il y aura un déluge ! » Ils répondaient sans doute : « Nous travaillons pour gagner ! »Ils ne croyaient pas à la parole de Noé, mais, quand ils virent l'eau monter toujours, ils furent effrayés comme tous les autres. Ils grimpèrent sur les plus hautes montagnes pour sauver leur vie ; ils se mirent à nager aussi, mais tout fut inutile.

Ceux qui savaient nager et qui voyaient l'arche flotter, durent se diriger de ce côté. Ils auront heurté à la porte en criant : « Ouvrez-nous » Sans doute que Noé avait pitié d'eux et aurait voulu leur ouvrir la porte, mais ce n'était pas lui qui l'avait fermée ; c'était Dieu. « Et l'Éternel ferma la porte de l'arche » (Gen. 7.16). Peut-être que l'un ou l'autre des charpentiers qui avaient travaillé avec Noé cria : « J'ai aidé à bâtir l'arche ; j'ai bien le droit d'y entrer ; ouvre la porte ! » Et Noé a dû répondre : « Quand vous m'aidiez à bâtir, vous n'avez point eu de foi, vous n'avez pas voulu me croire ; maintenant, je ne puis pas vous ouvrir la porte ! » La distance entre eux et l'intérieur de l'arche n'était pas grande : juste l'épaisseur de la porte. Si Noé leur avait crié : « N'ayez pas peur ! Vous n'êtes pas loin, vous êtes tout près de l'arche », ils auraient répondu : « A quoi cela nous sert-il d'être près, tant que nous ne sommes pas dedans ? »

Le scribe doit avoir été bien triste s'il a compris la signification de ce que Jésus lui disait : « Tu n'es pas loin ». Il doit avoir pensé : « je suis en danger ! » De nos jours, en pays chrétiens, il y a beaucoup de personnes dans les églises qui admirent Christ et son enseignement. Elles ont le privilège d'être tout près du Royaume de Dieu, mais elles se frapperont la poitrine un jour, comme les cinq vierges folles, car elles sont tout près, mais non pas dans le Royaume de Dieu. C'est maintenant qu'il faut prendre garde ; aujourd'hui est le jour favorable pour entrer dans le Royaume. Ne vous contentez plus d'être près.

Comment entrer dans le Royaume ?

Comment entrer dans le Royaume ? » direz-vous. Il n'y a qu'un moyen et c'est la prière. La prière est la clef du Ciel ; par la prière, le Ciel s'ouvrira devant nous ; par la prière, nous serons en Christ, à l'abri de tout danger. Alors aussi nous verrons et réaliserons sa présence dans nos vies, car nous serons en Lui et Lui sera en nous.

Avec nos yeux, nous pouvons voir tant de choses ! Nous voyons aussi la médecine qui guérit les yeux ; elle est dans une bouteille. Quand elle est dans les yeux, elle éclaircit la vue et pourtant les yeux ne peuvent plus la voir. Ils sentent que la médecine leur a fait du bien, mais ils ne la voient plus. On peut dire : « J'ai de la médecine dans mes yeux et je ne la vois pas ! » Quand Christ était en Palestine, dans un corps de chair, beaucoup de gens l'ont vu, mais aujourd'hui qu'il vit dans nos cœurs, nous ne le voyons pas. Comme une médecine, il purifie notre vue spirituelle de toute espèce de péché. Bien que nous ne puissions pas le voir nous sommes sauvés ; nous le savons car nous sentons la présence de Dieu dans nos vies. Je ne veux pas dire que nous « sentons » d'une sensation physique ; cette sensation n'est pas un sentiment, une émotion ; par « sentir », je veux dire que nous réalisons la présence du Christ vivant, que nous sommes rendus capables d'être ses témoins et de dire : « Maintenant, nous sommes dans le Royaume de Dieu et le Royaume de Dieu est au dedans de nous... » Alors, nous trouvons le Ciel sur la terre et il n'est plus nécessaire de nous dire : « Tu n'es pas loin », car le Royaume est au dedans de nous. Dans ces conditions, nous n'espérons pas seulement entrer dans le Royaume de Dieu après la mort, mais nous pouvons dire : « je suis au Ciel dès cette vie, parce que je suis en Christ ».

La paix du cœur, preuve que nous sommes dans le Royaume
Exemples : un martyr, le brigand repentant

Les hommes s'efforcent de toutes manières de trouver la paix, mais ils ne la trouvent qu'en donnant leur cœur à Dieu. Ils sont alors dans le Royaume de Dieu et jouissent de cette paix que le monde ne peut pas donner et qu'il ne peut enlever. Ceux qui possèdent cette paix profonde ne peuvent plus se taire ; ils doivent rendre ce témoignage :« Nous avons trouvé Christ et le Royaume de Dieu est en Lui ».

Un de mes amis était allé au Tibet pour y rendre témoignage et annoncer l'Évangile. Les gens se mirent à lui dire qu'il devait être fou pour prêcher ainsi, car le prêtre bouddhiste ne le supporterait pas longtemps. « Taisez-vous ! » lui dit-on. « Impossible, répondit-il, je ne puis pas me taire. Il faut que je raconte ce que j'ai trouvé en Jésus-Christ ». Alors, ils l'insultèrent et le frappèrent ; puis, trouvant que cela ne suffisait pas, ils lui lièrent les jambes avec une corde et le suspendirent à un arbre par les pieds. Ce devait être terrible d'être ainsi suspendu la tête en bas, et cependant, quand on lui demandait : « Comment te trouves-tu, maintenant ? » il répondait : « je remercie Dieu de me trouver au Ciel sur la terre ». « N'as-tu pas honte d'être ainsi pendu les pieds en l'air ? » « Il n'y a point là de honte ; je souffre pour mon Sauveur. Je ne suis pas surpris que vous me traitiez de la sorte ; vous montrez quelle est votre nature. Ce monde est sens dessus dessous et ses actions sont comme lui. Ce monde, qui est sens dessus dessous, ne peut rien voir du bon côté. Il voit tout à l'envers. Par votre action, vous avez témoigné de ce qui est au dedans de vous. Vous ne voyez les choses qu'à l'envers, vous ne pouvez pas supporter de les voir redressées. Le monde est à l'envers, votre nature aussi, et vous m'avez pendu de la même manière. Mais, en réalité, je n'ai pas la tête en bas. Je suis debout dans la lumière. Dans la lanterne magique, on doit placer les verres le haut en bas, mais sur l'écran, ils se reflètent redressés. S'ils étaient placés droits dans la lanterne, ils se refléteraient à l'envers sur l'écran. De même, suivant les conceptions de ce monde, je suis placé la tête en bas, mais, dans le Ciel, je me reflète debout. Je remercie Dieu de ne pas être debout aux yeux du monde. Le monde me hait, mais je suis debout aux côtés de Dieu ».

Nous avons là une preuve du Royaume de Dieu. Cet homme était dans le Royaume : au sein de la persécution, il jouissait d'une paix et d'une joie parfaites. Pour comprendre la vraie signification du christianisme, nous devons entrer dans le Royaume de Dieu. Sinon, nous ne pouvons pas comprendre ce qu'est en réalité le christianisme. Une société, une église n'est pas le christianisme ; le christianisme, c'est Christ Lui-même. Ceux qui vivent avec Jésus-Christ savent bien qu'Il est Lui-même tout le christianisme. Ceux-là ont déjà commencé à vivre dans le Ciel et rendent témoignage du Ciel ; ils sont dans le Royaume de Dieu ; ils sont sauvés. Ceux qui sont près du Royaume sont en danger. Ils ressemblent au brigand qui fut crucifié avec notre Sauveur. A Golgotha, nous voyons trois croix et trois hommes sur ces croix. Tous les trois mouraient de la même mort : la mort par crucifixion ; mais au point de vue spirituel, il y avait une très grande différence entre ces trois morts. Au milieu était le Sauveur et, de chaque côté de lui, un brigand. Entre les deux brigands, se trouvait le Sauveur qui mourait pour le péché ; à sa gauche, se trouvait le brigand qui mourait dans le péché, et, à sa droite, le brigand qui mourait au péché... Pour le péché, dans le péché, au péché. Christ mourut pour le péché, afin de sauver les hommes ; le brigand qui était à gauche était tout près du cœur et du côté percé du Sauveur, près du sang et de l'eau qui coulèrent. Il était près et cependant il mourut dans le péché, car il ne s'était pas repenti. Le brigand de droite se dit : « Cet homme n'a pas péché ; Il est saint ! » Il crut et mourut au péché pour commencer à vivre en Christ ; aussi Christ lui dit : « Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis ». Aujourd'hui, non pas dans des jours ou des années, mais aujourd'hui, parce qu'il mourut au péché et commença à vivre dans la justice.

Beaucoup d'hommes sont comme le brigand qui mourut dans son péché. Ils disent : « Il est venu pour sauver les autres et il n'a pas pu se sauver lui-même ! » D'autres, par contre, ressemblent au brigand qui se repentit et auquel Christ promit qu'il serait avec Lui au paradis.

Nous devons savoir si nous sommes près du Royaume de Dieu ou si nous sommes dans ce Royaume. Si nous sommes dans ce Royaume, nous en trouvons une preuve dans nos vies, car nous ressentons une paix profonde qui nous montre bien que nous sommes dans le Royaume de Dieu. Si cette paix nous manque, c'est la preuve que nous sommes encore hors du Royaume et que nous devons nous repentir et prier Dieu, afin d'entrer dans le Royaume.

Témoignage personnel du Sundar Singh

Pour terminer, je désire rendre témoignage. L'hindouisme m'avait enseigné qu'il y aurait un Ciel et je faisais de mon mieux pour être libéré du péché et agir en toutes choses selon la volonté de Dieu. J'essayais de sauver ma vie par mes bonnes oeuvres, ce qui était insensé et ne pouvait me sauver. Malheureusement, je ne croyais pas en Jésus-Christ. J'étais très fier de la religion et de la philosophie hindoues, mais la philosophie ne peut pas sauver les pécheurs. J'étais désespéré et suppliai Dieu de me montrer le chemin du salut. En réponse à mes prières, je vis mon Sauveur. Il se montra Lui-même à moi. Je ne me serais jamais attendu à voir une chose pareille. Je vis sa gloire et je sus que Christ est le Christ vivant. Il disparut ensuite, mais la paix qu'il m'avait apportée ne disparut plus jamais. Je le dis tout de suite à mes parents : « Maintenant, j'ai trouvé cette paix que je cherchais depuis des années ». Je réalisai dès lors que nous ne trouvons cette paix qu'en Jésus-Christ, et cela, c'est le Royaume de Dieu sur la terre. Nous ne pouvons pas le trouver ailleurs qu'en Christ.

Après ma conversion, je passai trois ou quatre jours à l'écart, en prières. Je priais pour que Dieu me pardonnât, car, trois jours auparavant, je brûlais la Bible et j'étais l'ennemi de Christ. Je criais : « Mon Dieu, pardonne-moi ! J'étais aveugle spirituellement, je ne pouvais pas comprendre ta parole ; c'est pourquoi j'ai brûlé la Bible ». Cette assurance me fut donnée : « Tu étais aveugle spirituellement, mais maintenant j'ai ouvert tes yeux. Va donc, et rends-moi témoignage ».

Mes parents étaient très étonnés et disaient : « L'autre jour, tu brûlais la Bible, tu jetais des pierres aux missionnaires et, maintenant, tu prêches l'Évangile ! Nous n'y comprenons rien ! » Je fus heureux de rendre mon témoignage et de dire : « J'ai eu de bons enseignements dans ma vie, mais le Christ vivant a changé ma religion. Je suis sauvé par sa grâce. Je l'ai persécuté, mais maintenant j'ai vu sa puissance merveilleuse et ses miracles ». Parfois encore, je risque de m'enorgueillir, mais alors je revois les années où j'ai persécuté Christ et je redeviens humble.

Appel au témoignage et à la décision

Laissez-moi comparer ma vie à la vôtre : Vous avez été bénis dès votre jeune âge, vous n'avez jamais persécuté Christ. Je ne connaissais rien de lui dans mon enfance, tandis que vous, vous avez entendu parler de lui, mais vous l'avez aussi persécuté par votre vie, par vos mauvaises actions. Ceux qui aiment Dieu réalisent sa présence. Il y a très peu de vrais chrétiens. Si tous les habitants des pays dits chrétiens avaient été de vrais enfants de Dieu, l'Évangile aurait été répandu partout en quelques mois et le monde entier serait devenu chrétien. Quand nous sommes sauvés, notre devoir et notre responsabilité sont de faire tout notre possible pour sauver les autres. Pour commencer, nous devons entrer dans le Royaume de Dieu et le Royaume de Dieu doit être en nous. Je ne puis pas expliquer ce mystère, mais il s'explique quand nous en avons fait l'expérience. Nous ne sommes plus alors comme le scribe qui n'était pas loin du Royaume, nous sommes dans le Royaume de Dieu.

Que Dieu vous aide à faire de votre vie une vie de prière. Passez chaque jour un moment en prière et vous verrez des choses magnifiques dans vos vies. Par la prière, nous entrons dans le Royaume de Dieu, pour vivre et régner avec Christ aux siècles des siècles.

C'est là mon témoignage. Au dernier jour, Christ vous dira : « Vous avez eu l'occasion d'apprendre à me connaître. Ceux qui vivaient dans les pays païens ont cherché la vérité et m'ont trouvé. Et vous ? »

Dieu nous aide, afin que nous ne soyons pas couverts de honte au dernier jour, afin que nous n'ayons pas seulement une petite part du Royaume de Dieu, mais que nous soyons les enfants du Royaume, pour régner à toujours.

Que le Seigneur nous aide à entrer dans le Royaume. Amen.

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