Christ ressuscité

VI - Une communion secrète avec le Père

« Le Fils ne peut rien faire de sa propre initiative ; il agit seulement d’après ce qu’il voit faire au Père. Tout ce que fait le Père, le Fils le fait également, car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui donnera même le pouvoir d’accomplir des œuvres plus grandes que toutes celles que vous avez vues jusqu’à présent et vous en serez stupéfaits… .

Pour moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je juge seulement comme mon Père me l’indique ; Et mon jugement est juste, car je ne cherche pas à réaliser mes propres désirs, mais à faire la volonté de celui qui m’a envoyé. » (Jean 5.19-20; 30)

« Quand l’Esprit de vérité sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera pas de lui-même, mais tout ce qu’il aura entendu, il le dira, et il vous annoncera les choses à venir. » (Jean 16.13)

« Car la loi de l’Esprit qui nous donne la vie dans l’union avec Jésus-Christ vous a libéré de la loi du péché et de la mort… ..Car ce à quoi tend l’homme livré à lui-même mène à la mort, tandis que ce à quoi tend l’Esprit conduit à la vie et la paix. » (Romains 8.2; 6) La parole du Seigneur Jésus dans l’évangile de Jean chapitre 5, contient deux ou trois éléments intéressants.

Le premier élément : une affirmation qu’on pourrait clairement qualifier de négatif : « Je ne peux rien faire de moi-même » « Le Fils ne peut rien faire de lui-même » Ces affirmations sont abruptes, mais on peut en tirer deux déductions : La première est qu’au moment où Il parle, Il fait ce qu’il avait déclaré: « Mon Père œuvre jusqu’à présent et j’œuvre. » Il fait allusion à la guérison de cet homme telle qu’elle est rapportée en début de chapitre, mais rien de son action ne vient de Lui-même, par conséquent son action et sa parole sont dues à une autre source, secrété, qui est en opération ; Il ne peut ni agir ni parler de Lui-même, mais il ne reste ni inactif ni silencieux ; ni sa parole ni son action ne sont bloquées, au contraire : une autre source cachée est en train d’opérer. C’était la première déduction ; Le second élément : une affirmation positive qui constitue un contraste et marque une différence entre Lui et les autres.

Il est seul et, dans ce sens, Il est particulier, unique. Une ligne de démarcation est tracée entre Lui et le reste des hommes, par le fait qu’il agit et qu’il parle en dehors de lui-même.

L’homme naturel fait le contraire, la cause première de la Chute : Adam agit délibérément de lui-même, alors que la volonté expresse de Dieu était qu’il n’agisse pas ainsi. Il se sépara de Dieu et de la source de pensée et d’action et agit indépendamment de Lui. Ce qui provoqua la Chute : la marque de l’homme naturel qui pense, agit et parle indépendamment.

Christ n’a rien fait conformément à ce principe : son affirmation nous indique une fois pour toutes que la volonté divine est que nous entrions dans une relation vivante avec Lui.

Ce principe s’applique bien dans ce chapitre : le résultat, c’est la Vie.

« En effet, comme le Père ressuscite les morts, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. » (v.21) Au début du chapitre, c’est la guérison du paralytique à la piscine de Béthesda : « Il y avait là un homme malade depuis 38 ans » (v.5) Jésus le guérit, mais les Juifs lui disent : « C’est le jour du sabbat ». Ensuite, ils accusent Jésus, ils le persécutent et cherchent même à le tuer, parce qu’il avait violé le sabbat et appelé Dieu son Père.

L’opposition est une œuvre de mort. Pourquoi ? Parce qu’ils pensaient, raisonnaient, agissaient et s’exprimaient d’eux-mêmes, à partir de leur propre interprétation de la loi, au lieu de l’interprétation divine de la loi. Ils avaient la loi, mais ils l’utilisaient selon leur propre jugement ; ils l’interprétaient selon leur propre intelligence ; ils l’appliquaient selon leur propre volonté, et le résultat, c’était la mort.

Le Seigneur Jésus disposait d’une source cachée de connaissance et d’intelligence qu’ils n’avaient pas, eux. Il ne s’appuyait pas sur son propre raisonnement, sa propre interprétation, sur des traditions, mais sur le domaine spirituel. Son action était toujours dirigée vers la vie.

Nous voyons très bien dans ce chapitre, le conflit qui existe entre ceux qui pensent, parlent et agissent par eux-mêmes - même sous une forme religieuse - et Celui Qui ne pense ni ne parle ni n’agit de Lui-même, mais dans l’Esprit : c’est un combat entre deux sources d’inspiration avec deux conséquences opposées : la vie et la mort, la mort et la vie.

Quel a été le sujet d’achoppement ?

« Mon Père agit jusqu’à présent, et Moi, j’agis également. »

Le jour du sabbat ! Oui, mais comment un être humain peut-il juger cela ? Comment va-t-il se conformer aux Écritures face à cela ? Ces Juifs appelaient Dieu leur Père et ne savaient comment se confronter à une telle déclaration de vérité, comment reconnaître que leurs voies n’avaient aucune base de foi vivante en Dieu. Par conséquent, lorsque Jésus leur a dit : « Mon Père agit jusqu’à présent… » donc le jour du sabbat, c’est à ce moment là qu’ils cherchèrent à Le tuer.

Mais le Seigneur Jésus œuvre dans la vie par une communion secrète avec le Père, dont Il sait ce que son Père fait, comment Il le fait et quand Il le fait. Sa communion a une origine cachée dont le résultat produit la Vie. Sans cela, ce n’est qu’une activité religieuse, basée sur la tradition, mais qui mène à la mort.

Une Relation de Vie commune

Nous avons constaté que la vie de Jésus repose sur une relation de communion secrète avec le Père. Ensuite, il est bien clair que c’était une relation de vie par le Saint-Esprit.

Cette relation tout à fait particulière entre Jésus Fils de l’Homme et le Père était différente de celle unique et divine, comme Fils de Dieu, basée sur une Vie commune avec Son Père.

Cette Vie était le secret de cette communion.

Ce constat simple que tous peuvent saisir a de grandes conséquences pour nous : après la Croix, lors de Sa résurrection, notre relation personnelle avec le Père en Christ est basée sur le partage d’une vie commune : « Dieu nous a donné la vie éternelle et cette vie est dans Son Fils. » Cette vie qui était, qui est et qui sera toujours en Son Fils, nous la possédons en Lui. Ainsi, participant tous ensemble à une seule et même Vie, nous avons été amenés à entrer dans une relation qui doit se développer dans une communion et une interdépendance. Tout le reste découle de cette relation.

Inutile d’aller plus loin, tant que nous n’avons pas saisi ces choses auxquelles il nous faut nous accrocher comme fondement d’une vraie relation avec Dieu.

Je crains qu’une multitude de gens religieux, qui portent le titre de chrétiens ou membres d’église, en pensant qu’ils ont une relation, ont un mauvais fondement par rapport à cette relation. Il se peut fort que la base pour eux soit une maison chrétienne, une éducation chrétienne ; il est possible aussi qu’ils aient accepté les principes de la foi chrétienne, la présentation du credo et des principes chrétiens, qu’ils adorent Dieu, qu’ils prient, qu’ils lisent la Bible,… Ils croient que leur relation avec Dieu est parfaitement saine, et que tout va bien pour eux sur cette base là.

Maintenant, à moins d’avoir mal lu le Nouveau Testament, la seule et unique base d’une relation avec Dieu est de partager la vie de Dieu qui nous est communiquée par la régénération, celle de la nouvelle naissance ; la possession de la vie de Dieu Lui-même qu’aucune personne ne possède par nature.

En cherchant à expliquer que la relation entre Christ, Fils de l’Homme, et le Père, est la même que la relation que nous connaissons avec Lui par la nouvelle naissance, il faut bien saisir que la relation est celle de la vie par le Saint-Esprit, selon qu’il est dit : « Comme le Père a la vie en lui-même, de la même manière, il a donné au Fils d’avoir la Vie en lui-même. » Il s’agit bien d’une impartition divine, qui n’est communiquée qu’à certaines personnes.

La Loi de l’Esprit de Vie

La deuxième chose est que la relation découle de la vie. Fondamentalement, il s’agit d’une relation de vie, mais qui découle elle-même de la vie. Si vous observez calmement toute la vie du Seigneur Jésus, vos yeux fixés sur ce qui n’apparaît pas en surface, mais en scrutant les profondeurs de Son ministère, vous découvrirez on ne peut plus clairement que tout dans Sa vie venait d’une autre source, une source secrète et cachée.

Les temps de ces actions étaient des temps dirigés ; ce ne sont pas des mouvements impulsifs, ils sont guidés. Vous ne pouvez enlever le fait que ces temps, ces temps fixés ne sont pas le fruit du hasard ; ce qu’Il fait ne correspond ni à des incidents, ni à des obligations de l’instant, chaque action, chaque mouvement est fixé: pas n’importe quand, pas le temps des hommes, mais le temps précis et vrai pour chaque chose. Nous avons essayé de montrer que toute Sa vie est régi par ce principe, et le mot-clé du Fils de l’Homme était : « Mon heure ! Mon heure n’est pas encore venue ! » « L’heure est venue ! »

Dès le début de son existence, Sa mère essaya par un appel pressant de Le persuader d’agir pour pallier au manque de vin. Aucune pression de circonstance, de besoin, de persuasion, d’émotion, d’affection humaine, ni rien de la terre, de l’être humain, de la nature, ne pouvaient L’influencer. Sa réplique immédiate était : « Mon heure n’est pas encore venue ! » Mais cette heure est arrivée très rapidement. La fête ne pouvait aller plus loin tant que cette heure évidemment n’arrivait pas. Mais même s’il devait y avoir un espace de 3 ou 5 minutes, Il attendra. Il n’anticipera pas une seule minute. Ses temps étaient dirigés.

« Je ne me rends pas encore à cette fête ! » Et quand Ses frères se rendaient à la fête, Jésus Lui-même s’y rendait. Qu’est-ce qui le guidait ? « Mon heure n’est pas encore venue ! »

Là, sans aucun doute, son heure était venue. Mais il y eut un certain laps de temps, peut-être quelques heures. « Mon temps n’est pas encore venu ! »… et le temps est arrivé.

Il y a quelque chose dans le domaine céleste qui tenait aux temps. Les temps ont guidé Ses actes, et Ses actes sont l’expression de temps fixés.

Pour ses paroles, c’est pareil. Il ne parle pas de Ses propres mots. Il compte sur le Père pour toutes Ses paroles tout le temps. Il reçoit les paroles d’une source secrète. Les temps, les actes, les paroles étaient tous dirigés par le Père.

Mais alors, une question nous obsède : « Par quels moyens le Père dirige-t-Il ? Comment le Père guide-t-Il les temps, les actes et les paroles ? ».

Autrement dit : « Comment le Seigneur Jésus sait-Il quand les temps sont venus, quels sont les paroles et les actes ?

La réponse est sans nul doute : par la Vie, par l’intervention du Saint-Esprit, l’Esprit qui donne la vie. Il existe bien une loi de l’Esprit de Vie en Christ :

Nous parlons couramment des lois de la nature. Quelles sont-elles ?

Prenez la loi de la nourriture. Observer cette loi est respectée et honorée ; et au bon moment, nous donnons au corps ce dont il a besoin, ni plus, ni moins ; la loi de la nourriture régit cela et assez spontanément travaille au développement, à la croissance, pour se manifester de différentes manières. Vous ne restez pas assis avec cette loi en réfléchissant dessus et en vous y préoccupant. Elle est l’œuvre spontanée d’une loi naturelle. Ce que vous faîtes : vous nourrir et laisser la loi de côté. Si vous violez cette loi, vous en subissez vite les conséquences, mais, si votre attitude est juste par rapport à cette loi, vous n’allez pas vous en faire toute la journée à cause de cette loi de la nourriture, vous prendrez tout simplement vos repas et vous continuerez votre travail. Résultat : vous êtes capable de travailler et de continuer à vivre ; vous êtes nourris.

La loi de l’Esprit de vie en Christ, c’est pareil. C’est une loi de vie et elle est très pratique lorsqu’on l’observe et la respecte. Elle œuvre spontanément dans certaines directions.Elle obtient très naturellement des résultats. La loi de l’Esprit de vie en Christ est cette loi par laquelle nous devenons conscients. C’est la façon la plus simple de l’expliquer.

Le Seigneur Jésus savait qu’à un certain moment Il ne pouvait ni agir ni parler ; Il n’avait aucun assentiment de l’Esprit, aucune vie pour agir à ce moment précis ; dans Son esprit aucun mouvement de vie ; la loi n’était pas agissante de façon positive.

Mais quand le Père , qui savait quelle parole et quelle action étaient exigées, voyait que le temps était venu, il ne se penchait pas vers Jésus pour dire à haute voix à son oreille : « C’est maintenant le temps ! Dis ceci ! Fais cela ! » Il le stimulait simplement intérieurement. La loi de la vie devenait agissante dans cette direction, et Il savait par une inspiration intérieure quelle était la pensée de Dieu. C’est-ce que Paul veut dire « La pensée de l’Esprit est vie. »

Si vous voulez connaître la pensée de l’Esprit sur quoi que ce soit, vous le saurez par stimulation, par inspiration intérieure., par la vie. Si vous voulez connaître ce pour quoi l’Esprit est opposé, vous le saurez parce que la mort sera dans votre esprit par rapport à cette chose, aucune vie, aucun assentiment. Très bien, cela signifie que vous connaissez le Seigneur, l’Esprit, vous savez ce que c’est que d’agir conformément à la loi de l’Esprit de vie en Christ.

Le Père le guidait par cette Vie là. Il nous guide exactement par cette même loi, lorsque nous sommes unis au Seigneur en un seul esprit. Le Seigneur Jésus vivait Sa Vie ordonnée, dirigée, conduite, guidée dans le moindre détail par l’action de l’Esprit, l’Esprit de vie en Christ.

C’est ce qui faisait le contraste. Ces Juifs intervenaient et disaient : « Voici ce que dit l’Écriture : Tu n’as pas le droit de faire certaines choses, et Tu les fais quand même ; Tu as complètement tort puisque l’Écriture le dit ! »

Quand Christ a agi ainsi, a-t-Il violé les Écritures ? Ou a-t-Il donné le sens divin à ces Écritures.

Quand Dieu a donné cette loi, n’avait Il pas su pleinement que les hommes ne la comprendrait qu’en surface ? N’y avait-il pas une interprétation spirituelle ? Ne se fixait-Il pas sur quelque chose qui remplacerait - pas brisait mais transcendait - la loi dans son sens le plus profond ?

Christ est le Sabbat de Dieu. C’est en Christ que Dieu s’est reposé de toutes Ses œuvres, Sa nouvelle création. Mais ils disaient : Vous devez respecter la lettre !

Nous voulons montrer la différence entre prendre le texte à la lettre et recevoir l’illumination du Saint Esprit sur cette lettre. La vie et la lettre sont souvent opposées dans la Parole. La lettre tue, l’Esprit vivifie.

Cette vie spécifique que Dieu donne par Son Esprit, n’est pas simplement déposée en nous. Elle nous est donnée, mais elle n’est pas seulement un don.

Si je prenais une pièce de monnaie de ma poche pour le donner à mon garçon, il la prendrait et il dirait « Merci ! » et la mettrait dans sa poche, où elle garderait encore toute sa valeur. Elle accomplira tout ce qu’une pièce pourrait accomplir, mais elle reste dans sa poche : il l’a, c’est un don, il la garde. Il réalise que cette pièce a une valeur et il la garde précieusement au fond de sa poche. Le jour viendra où en cas de besoin cette pièce solutionnera un problème.

Cette situation peut arriver et c’est cette pièce de monnaie qui va y répondre.

Il peut en être de même pour la vie éternelle ! Le don de Dieu est la vie éternelle par Jésus-Christ notre Seigneur. Merci Seigneur pour la vie éternelle ! Et elle peut être considérée et telle qu’elle est, rejetée, en pensant qu’un jour peut-être elle nous sauvera de l’enfer. Est-ce que c’est tout ce que la vie éternelle signifie ? Non ! La vie n’est pas qu’un don, déposée quelque part pour le stocker. Il y a infiniment plus qui est lié à la vie éternelle. Toute notre course doit être dirigé par la vie. Cette vie est la base divine de gouvernement, de gestion et de révélation dans notre vie. Nous n’aurons une augmentation de connaissance du Seigneur que par cette vie. La révélation vient par la vie. La croissance de cette vie implique une lumière plus grande, car la lumière vient de la vie. « En Lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes. »

Une relation établie sur l’union de la résurrection

Cette relation et cette communion sont disponibles pour tous ceux qui sont sur le terrain de la résurrection, de l’union de résurrection avec Christ. Sur le terrain de cette résurrection, la vie de ressuscité est pour nous. Ensuite, s’il en est ainsi, tout ce que cette vie signifie pour nous : communion avec le Père dans l’accroissement de vie ; connaissance secrète du Seigneur.

Un des besoins présents les plus criants de ceux qui sont en relation avec le Seigneur par la possession de la vie éternelle par la nouvelle naissance, est cette connaissance personnelle du Seigneur, cette vie guidée intérieurement par le Seigneur, cette intelligence intime du Seigneur, de Sa pensée, de Son temps, de Ses voies ; connaître personnellement le Seigneur de manière vivante. On peut simplement être un chrétien, sauvé, et vivre tout ce qui est extérieur au christianisme, mais c’est un autre sujet.

Connaissez-vous le Seigneur personnellement pour vous-mêmes ? Savez-vous ce qu’est une relation intime avec Dieu ? Savez-vous ce que c’est le Seigneur qui vous parle intérieurement en relation avec Sa pensée sur bien des choses, au point que personne ne soit obligé de vous dire quand quelque chose est en désaccord avec le Seigneur, ou ce que vous devriez faire dans certaines circonstances, ou ce qu’il n’est pas permis pour quelque un qui confesse Christ et qui porte Son Nom ? Vous le savez. Votre vie est ordonnée et dirigée par cette connaissance intime du Seigneur.

Il est tout à fait remarquable de constater comment ceux qui ont cette vie, se conforment à la pensée du Seigneur même pour les choses ordinaires comme leur comportement ou leur façon de s’habiller. La Vie inspire tout, et cette vie implique de se défaire de choses qui ne sont pas conformes à Christ ; ils s’en débarrassent ; il y a un ajustement. Nul besoin de dire à celui ou celle dont la vie du Seigneur est agissante, en qui l’Esprit de vie est l’autorité, s’ils ont le droit d’aller dans certains lieux ou de faire certaines choses. L’Esprit de vie les dirigera et les guidera par cette vie intérieure. Si souvent, on nous a approchés et on nous a demandés quelque chose, et on a donné notre avis, et l’individu a dit ; « Je le savais déjà ! » Comment le savait-il ? C’était la loi de l’Esprit de vie en Christ qui vous a fait connaître.

Vous saviez très bien qu’à partir d’un certain point il n’y avait plus de vie, mais la mort, un arrêt, et que le témoignage de vie partait dans une autre direction. Peut-être étiez-vous vacillants, et alors que vous hésitiez, que vous remettiez à plus tard l’obéissance délibérée à la loi de la vie, vous vous trouviez dans la confusion, perdant votre paix et votre témoignage.

La relation et la communion sont communes à tous ceux qui vivent en union de résurrection avec Christ, qui participent à Sa vie de résurrection, mais cela demande une reconnaissance.

Reconnaissez-vous que c’est pour vous personnellement ? La reconnaissance est nécessaire. Il vous faut regarder cette chose bien en face : « Cette vie là, une vie dirigée par l’Esprit de Dieu intérieurement, est pour moi ; pas pour des gens particuliers, mais pour moi !

La Vie est la base commune de tous les croyants, non pas un privilège pour certains saints de haut niveau. « Car en un Esprit nous sommes tous baptisés dans un seul corps… .»

Ensuite, cela demande l’obéissance. Nous devons être sûrs de n’avoir aucune controverse avec l’Esprit de vie : pas de résistance, pas de contournement par rapport à l’Esprit de vie, et également que nous ne négligions pas les ordres de l’Esprit de vie, mais être obéissants.

Il nous faut non seulement ne pas prendre une position de résistance positive, mais aussi ne pas glisser dans une attitude négligente où nous disons : « C’est bien, ça n’a pas beaucoup d’importance ! » C’est très important. Il est possible que la mort s’accroche et œuvre sans que nous en ayons conscience. C’est si subtil que nous ne réalisons pas ce qui se passe, tant que nous ne nous réveillons pas pour nous rendre compte qu’on était en dehors du Seigneur et qu’on était sur un sentier fastidieux pour revenir en arrière sur le bon chemin. Cela coûte beaucoup pour revenir sur le bon terrain. La loi de l’Esprit de vie en Christ demande obéissance, une obéissance active, et pas simplement un assentiment passif.

Cela demande une marche dans l’Esprit, qui ne demande pas seulement de demeurer dans un certain domaine, mais un progrès dans ce que ce domaine représente. Je veux dire par là qu’aucun d’entre nous ne connaît la volonté de Dieu, la pensée de Dieu, parfaitement. Que personne ne s’imagine que parce qu’il a la vie, il connaîtra d’un coup et en détail ce que le Seigneur veut. Je doute qu’il y ait une personne dans ce monde qui a ce niveau de connaissance.

Il y aura toujours des choses qui nous entraîneront à la pensée du Seigneur, mais les temps de les connaître ne seront pas encore venus, et où d’autres facteurs devront intervenir avant que cette connaissance soit nôtre. Nous n’entrons pas dans la parfaite connaissance de Ses temps, de Ses directions, de Ses pensées et de Ses œuvres, tout d’un coup, mais nous avons la loi, et en marchant avec le Seigneur nous sommes de plus en plus sensibles à cette loi, et de plus en plus de personnes seront capables de juger quelle est la pensée du Seigneur. C’est une processus progressif de croissance. Nous devons marcher dans l’Esprit, et ainsi nous évaluerons progressivement ce qu’est la volonté bonne, parfaite et acceptable de Dieu. La loi de l’Esprit de vie produit, pour ainsi dire, un organisme élargi.

Vous voyez ce qui est à notre disposition.

La nature de notre relation avec le Seigneur ; la puissance extraordinaire de vie ; la ressource cachée qui nous appartient au travers de la vie, et comment par cette vie intime nous pouvons être dirigés par le Seigneur. Le Seigneur établit en nous Sa loi de l’Esprit de Vie en Christ.

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