L'appel de Dieu

L'appel de Dieu — 6e partie

Maintenant voyons le cas de Philippe. Il est le gagneur d’âmes. On ne parle pas beaucoup de lui, mais c’était un de ceux qui aimaient s’engager dans le travail personnel. Et le Seigneur l’appela aussi.

Le Seigneur appela Nathanaël. Rien ne nous est rapporté de lui, son nom était obscur dans l’écriture ; la chose que nous savons, c’est qu’il était sans fraude. Ce qui veut dire que c’était un homme sincère. Le Seigneur l’appela lui aussi.

Le Seigneur appela Matthieu. De lui, nous ne savons pas beaucoup plus que les autres. Mais vous savez bien qu’il était méprisé. La raison : Il était Publicain, collecteur d’impôts. Oui, le Seigneur a même appelé un collecteur d’impôts. Pouvez-vous l’imaginer à son bureau, amassant les impôts ? Il est là, comptant son argent, et le Seigneur passe. « Matthieu, lui dit-il, viens et suis-moi. »

— Oui, bien sûr. Et il le suivit.

Après cela, Matthieu organisa un banquet pour célébrer l’événement.

Dieu appela aussi Thomas le septique, celui qui doutait. Lui qui avait tant de peine à croire, lui, l’homme qui est allé toucher Jésus.

— « Je ne croirais pas que le Seigneur est mort, jusqu’à ce que je mette moi-même mes doigts dans ses blessures avait-il dit. » Thomas, oui, celui qui doute. Il a de la peine à croire au surnaturel, mais le Seigneur l’appela lui aussi.

Le Seigneur appela encore un autre Jacques. Vous le savez, il y avait deux Jacques. Il est question cette fois, de Jacques le mineur. Rien d’autre n’est connu de lui, sinon qu’il est mineur. Il ne semble pas qu’il soit très utile, ni qu’il puisse pour le Maître quelque chose de très grand. Mais le Seigneur l’appela quand même.

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