La Bible et son message aux hommes

17. LA RECHERCHE DE DIEU

Lisons dans le livre de l’Ecclésiaste, chapitre 2, versets 1 à 11. {Ec 2.1-11}

Avant de faire cette lecture, je ferai quelques remarques générales. Vous savez probablement que c’est Salomon qui a écrit le livre de l’Ecclésiaste, le livre du Cantique des Cantiques, et évidemment le livre des Proverbes. Les étudiants de la Parole croient que Salomon a d’abord écrit le livre des Proverbes, puis le livre du Cantique des Cantiques et enfin le livre de l’Ecclésiaste.

Dans le Cantique des Cantiques, Salomon a atteint le sommet de sa marche avec Dieu.

Dans le livre de l’Ecclésiaste, il a déjà perdu le sentiment de la réalité de la présence de Dieu. Dans ce livre, Salomon cherche à trouver un substitut pour remplacer Dieu. C’est un effort tragique et sans succès. Dieu était sorti de sa vie, évidemment parce que lui était sorti de la vie de Dieu. Et Salomon essaie de trouver la même satisfaction dans les choses terrestres, que celle qu’il trouvait dans les choses de Dieu. C’est à la lumière de ces remarques que nous lirons dans le chapitre 2, versets 1 à 11. {Ec 2.1-11}

En somme ce passage s’explique lui-même. Salomon avait les moyens de se payer tout ce qu’il voulait. Evidemment pour ce sujet-là, il a employé sa richesse. Il a acquis toutes les sources de plaisir possibles qui portaient sur les choses terrestres, et qui étaient évidemment très très variables. Mais la conclusion était toujours la même. Salomon a découvert que l’on ne pouvait pas remplacer Dieu. C’est la même chose aujourd’hui, chers amis. Il n’y a pas de substitut pour Dieu.

Sans Dieu l’homme est un homme sans joie, il trouve toujours qu’il est nécessaire de remplir son cœur avec Dieu, sans cela il reste dans l’insatisfaction, il est malheureux. Le fait est que Dieu a créé l’homme, et lorsqu’il a créé l’homme, il lui a donné la faculté de le recevoir. Cette faculté ne peut pas être satisfaite si ce n’est en la remplissant par Dieu. Tous les plaisirs que l’on cherche sur la terre, ce sont des compensations parce que l’on est privé de Dieu. La tragédie est que l’homme se tourne vers les choses qui ne sont pas bonnes. Ceux qui vont dans les cinémas, révèlent simplement qu’ils ont faim de Dieu. Toutes les formes différentes de distraction, sont une preuve d’un besoin de Dieu. Mais ce besoin de Dieu a été complètement perverti par le péché. Et ainsi l’homme recherche toujours des substituts pour Dieu. Cette vérité, nous devons d’abord la réaliser. On ne peut pas remplacer Dieu. Il est absolument nécessaire que l’homme le recherche.

Maintenant, comprenez cela. Dieu, lui aussi, cherche les hommes. En fait, Dieu recherche bien plus les hommes, que les hommes ne Le recherchent. Vous vous rappelez lorsque Adam et Eve se sont cachés dans le jardin ; ils se sont cachés parce qu’il y avait un changement dans leurs relations avec Dieu. Ils se sont détournés de Sa présence parce qu’ils avaient une conscience coupable. La raison pour laquelle ils se sont cachés était une fausse excuse. La raison réelle c’est qu’ils avaient conscience de leur culpabilité. Dieu est revenu un jour pour les visiter. Il a trouvé qu’ils n’étaient pas là. Alors Il a appelé : « Adam où es-tu ? »

Dans le jardin d’Eden, Dieu cherchait déjà l’homme. Et aujourd’hui Dieu cherche l’homme.

Maintenant, nous regarderons dans le livre des Ps 53, versets 3 et 4. {Ps 53.3,4}

Dieu nous est décrit comme regardant du haut du ciel. Il regarde les enfants des hommes. Dieu regarde en bas pour deux raisons particulières.

— Il cherche s’il y a un homme qui soit intelligent et qui comprenne.

— Il cherche si un homme le cherche.

Pourquoi Dieu s’attend-il à ce que l’homme soit intelligent ? Dieu se demande s’il y a des hommes qui seront assez intelligents pour comprendre son désir de les chercher et de les trouver. Il voudrait que les hommes comprennent qu’il les désire. Il voudrait que nous comprenions qu’il nous veut. Comprenant son désir, Il espère que comme résultat nous le chercherons.

Dieu regarde du haut du ciel. Il regarde pour voir si quelqu’un comprend son désir ; que nous le cherchions. Quelques-uns

d’entre vous pourront soulever une objection dans leur cœur. Vous pouvez dire :

« Frère Beuttler, vous commettez une erreur, nous sommes les enfants de Dieu, nous l’avons déjà trouvé. »

Je sais que je parle au peuple de Dieu. Peut-être qu’il y en a quelques-uns qui ne sont pas encore sauvés, mais je parle au peuple de Dieu, et je sais que vous l’avez trouvé. Mais savez-vous ce que Dieu veut ? Il veut que nous le trouvions et que nous le cherchions davantage. Dieu veut que la connaissance de sa personne augmente sans cesse. Le Nouveau Testament nous enseigne que nous devons croître dans Sa connaissance. Nous ne le cherchons pas parce que nous ne l’avons pas encore trouvé, précisément nous le cherchons parce que nous l’avons déjà trouvé et que nous avons goûté combien le Seigneur est bon. Et ayant goûté qu’il est bon, nous en voulons davantage. Vous pouvez goûter une excellente nourriture. Alors le goût que vous en avez appelle à en goûter davantage, et si vous ne voulez pas devenir trop gras, vous devez exercer un réel contrôle de votre appétit. Vous devez dire non merci, alors que votre estomac vous dit prends-en encore. Et vous devez apprendre un jour à manger avec votre intelligence au lieu de manger avec votre estomac. Vous avez compris ce que je veux dire ? Vous laissez votre tète vous dire ce que vous devez manger et combien vous devez manger, et non pas l’estomac qui vous dit combien il en veut.

Vous avez beaucoup de gens qui creusent leur tombe avec leurs dents. Mais oui, beaucoup de gens creusent leur tombe avec leurs dents. Ils laissent leur estomac leur dicter ce qu’ils doivent manger. Plus la nourriture est bonne, plus l’estomac en veut. Nous devrions laisser notre tête nous dire combien nous en avons besoin. De cette manière, quelques-uns vivront cinq ou dix ans de plus. Vous savez, notre tête est bien mieux que notre estomac.

Quand nous venons au spirituel, c’est différent. Nous cherchons Dieu parce que justement nous avons goûté que le Seigneur est bon. Il n’y a pas de limite dans cette absorption de la personne de Dieu. Ainsi Dieu regarde du haut des cieux, qui, parmi les hommes, veut comprendre son désir. Il désire que les hommes continuent à le rechercher.

J’aimerais vous emmener dans le deuxième livre des Chroniques, chapitre 26, versets 3 à 5. {2Ch 26.3-5}

Là, nous avons un passage très remarquable. Je suis certain que beaucoup d’entre vous en ont fait leur passage favori. Aussi longtemps qu’Ozias a recherché Dieu, Dieu l’a fait prospérer. Vous avez remarqué comment c’est écrit ? Aussi longtemps qu’il rechercha l’Eternel. Rechercher Dieu doit être une activité continuelle. Nous cherchons Dieu pour le trouver, mais l’ayant trouvé, nous continuons à le rechercher.

En résultat, cet homme a expérimenté la bénédiction continuelle de Dieu, dans le verset 5, nous lisons que Dieu l’a fait prospérer. Comme résultat de cette recherche continuelle de Dieu, nous trouvons au verset 7 que Dieu l’aida, puis au verset 15, {2Ch 26.15} que son nom fut très connu à l’étranger, qu’il fut merveilleusement soutenu, et que Dieu l’aida jusqu’à ce qu’il devint puissant.

Ces quelques textes que nous avons lus, devraient nous encourager à rechercher Dieu.

Maintenant, rappelez-vous ceci. Ces bénédictions n’ont pas été au commencement de la recherche de Dieu, elles sont venues parce qu’il a recherché continuellement Dieu. Dieu ne veut pas que nous commencions à le rechercher, I veut que nous continuions à le rechercher. Il nous invite à le rechercher.

Regardons dans le livre du prophète Amos, chapitre 5, verset 6. {Am 5.6}

Dans ce texte, Dieu invite les hommes à le chercher. Pour nous inciter à le chercher, Il démontre la grandeur de sa création, Il nous prie de faire attention à sa grande puissance, une puissance qu’il veut déployer au bénéfice de ceux qui le cherchent. Quoique Dieu donne aux hommes cette invitation et malgré cette invitation, Il s’aperçoit que peu d’hommes recherchent sa face.

Alors dans le livre d’Esaïe, Dieu se plaint. Chapitre 64, verset 6. {Esa 64.6}

Nous trouvons la détresse de Dieu. Il a regardé sur la terre, Il a regardé les enfants des hommes, Il les cherche continuellement, Il les invite à rechercher sa face, Il les encourage à le rechercher à la vue de sa Toute Puissance, et voilà que Dieu fait une conclusion tragique. Il n’y a personne qui se réveille pour s’attacher à lui. » Il découvre que les hommes ne s’intéressent plus à Lui. Il trouve que les hommes s’intéressent à tout, sauf à Lui. Cependant Dieu continue sa recherche des hommes. Il les assure à nouveau dans la recherche de Lui-même. C’est-à-dire que si les hommes recommencent à rechercher sa face, Dieu se laissera trouver par eux.

C’est toujours dans le livre d’Esaïe, chapitre 45, verset 19, {Esa 45.19} que Dieu fait une promesse aux hommes. Il n’a pas dit cherchez-moi en vain, mais Il les assure que toute recherche sincère et véridique sera couronnée de succès. Si nous cherchons Dieu, Il se laissera trouver.

Pendant quelques instants, nous lirons dans le Nouveau Testament, dans le livre de Jacques, au chapitre 4, verset 8.

Dieu nous donne une assurance supplémentaire, Il renouvelle son invitation. Il dit aux hommes :

« Si vous vous approchez vers moi, je m’approcherai de vous. »

Cela pose une question. « Comment pourrons-nous nous approcher de Dieu ? » Mais où est-Il ?

J’ai employé ce texte dans de nombreuses occasions, pour la raison que nous devons toujours revenir aux vérités fondamentales. Où est Dieu ? Mais où est Dieu ? Le prophète Jérémie nous l’a dit. La plupart d’entre vous devriez connaître ce texte par cœur, je l’ai employé si souvent. Dieu dit, est-ce que je ne remplis pas les cieux et la terre ? Si Dieu remplit les cieux et la terre, Il est partout. Vous savez, il y a tellement de gens insensés ; certains diront : Oh ! à tel endroit dans telle et telle ville, Dieu guérit les malades. Alors ils feront 1000 km ou davantage pour y aller. Vous n’avez pas besoin d’aller là-bas. Dieu remplit les cieux et la terre. Vous pouvez le trouver où vous êtes, s’il remplit les cieux et la terre. Vous n’avez pas besoin de sortir dans la rue, vous pouvez vous approcher de Dieu juste là où vous êtes, car Il veut s’approcher de vous.

Nous avons répondu à la première question. Où est Dieu ? Il est partout. Mais où est-ce partout ? C’est partout. Ainsi Dieu est ici maintenant. Il nous regarde, Il voit nos figures, Il nous regarde, se demandant ce que nous allons faire concernant Sa recherche.

Maintenant vient la seconde question. Celle-là, il faudra un peu plus de temps pour y répondre. « Comment pouvons-nous nous approcher de Dieu ? » Comment pouvons-nous rechercher Dieu ? J’essaie de vous montrer le chemin, la Parole de Dieu.

Supposez qu’un homme se trouve au fond d’un trou. II pense que le trou est très profond, et ne peut pas sortir parce qu’il n’a pas d’échelle ou d’escalier. Supposez que vous êtes le prédicateur et vous allez prêcher à ce pauvre homme qui est là au fond. Vous lui dites :

« Cher Monsieur, je vais vous dire quelque chose : Vous êtes là au fond d’un trou, et vous devriez en sortir. Vous devriez venir là où je suis. »

Vous voyez, il y a une difficulté. Il n’est pas suffisant de dire à l’homme qu’il devrait sortir de ce trou, il faut mettre une échelle là, afin qu’il puisse en sortir.

Je ne vous dis pas seulement de chercher Dieu, je vais vous donner une échelle, et vous saurez comment chercher Dieu. Mais ce n’est pas si simple que cela. L’homme qui est au fond du trou doit opérer évidemment. Si je lui dis de sortir, et que je fasse descendre une échelle, ou une corde, l’homme doit en faire quelque chose. Si je laisse descendre une corde et que l’homme continue à dire je veux sortir, je veux sortir. D’accord, mais il faut attraper la corde, ou alors, monter sur l’échelle. Il faut faire une utilisation de ce qu’on lui donne, ou il restera dans son trou. Il pourra dire je veux sortir, je veux sortir. Moi je vous donne les moyens d’en sortir. Maintenant, vous devez employer ces moyens, ou alors vous resterez dans votre trou. Il y a deux aspects de la chose.

Je vous montrerai comment chercher Dieu, mais vous, vous devrez faire la recherche. Oh ! ce n’est pas suffisant de dire : cela c’est très bien, quelle jolie échelle vous m’avez envoyée. C’est un nouveau modèle, et je l’aime bien. Cette corde, direz-vous, c’est quelque chose de nouveau, je pourrai l’employer pour mon usage personnel, elle a dû coûter cher. Il ne faut pas admirer la corde, ou l’échelle. Cela ne vous aidera pas si vous ne les employez pas. Et vous pouvez faire exactement la même chose avec ce que je vais vous dire. C’étaient des vérités excellentes, et cela m’a fait plaisir d’être là, le frère nous a montré le chemin pour chercher Dieu. Vous auriez dû entendre ce sermon, c’était justement ce dont vous aviez besoin. C’est vraiment dommage que vous n’y étiez pas.

Je vais vous donner l’échelle, mais si vous ne l’employez pas, vous n’en tirerez aucun profit. En fait, vous recevrez seulement une condamnation, parce que vous aurez reçu la lumière et vous aurez refusé de marcher dans cette lumière. Vous serez pis après l’avoir entendu qu’avant.

Dieu nous rendra responsable d’avoir entendu la vérité. Il nous appelle à Lui aujourd’hui, et si nous voulons nous approcher de Lui, Lui, il veut s’approcher de nous.

La question est celle-là : « Comment nous approcher de Dieu ? »

Lisons Hébreux, chapitre 11, verset 6 {Heb 11.6}.

Voilà probablement la première marche que nous devons prendre pour rechercher Dieu. Ce premier échelon c’est la foi, mais la foi dans deux choses :

— La foi dans l’existence de Dieu.

— La foi que Dieu récompense tous ceux qui le recherchent.

Ces deux conditions sont fondamentales. Je vais m’arrêter pendant quelques instants sur la question de la foi, parce que beaucoup de personnes ne savent pas ce qu’est la foi, ou comment nous recevons la foi. Vous savez bien, l’espérance n’est pas la foi, une supposition n’est pas la foi, l’enthousiasme n’est pas la foi. Quelle erreur tragique que celle de confondre l’enthousiasme avec la foi. La foi n’est pas créée par l’esprit humain, elle n’est pas une persuasion intellectuelle. Jésus a dit : « Ayez la foi de Dieu », mais cette foi ne peut être fabriquée. C’est Dieu qui la donne. Il la créée au travers de sa Parole.

« La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu. »

Une autre traduction nous dit ceci :

« La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend c’est une parole de Dieu. »

Quand nous étudions sa parole, concernant la recherche de Dieu, nos cœurs sont ouverts et répondent. L’Esprit de Dieu créera la foi dans nos cœurs par le moyen de sa Parole. Il faut une foi authentique, et c’est Dieu qui la donne.

« La foi vient de ce qu’on entend », vous entendez maintenant. « Et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu. »

Cette leçon sur la recherche de Dieu devrait faire jaillir en nous la foi, et nous mettre dans la position où Dieu viendra à notre rencontre si nous le cherchons. Mais le simple enthousiasme n’est pas de la foi. Il y a beaucoup de gens qui font une grande erreur surtout dans le domaine de la guérison.

Dans une école du soir, une infirmière venait à nos leçons. Elle avait du diabète, et devait prendre ses médicaments tous les jours comme vous le savez. Un jour, elle a entendu un de ces évangélistes qui parlent beaucoup de guérison. Il lui a dit d’abandonner ses médicaments, et alors Dieu la guérirait. Il lui a donné beaucoup d’exemples dans lesquels Dieu avait guéri des personnes, et elle est devenue pleine d’enthousiasme. Oh ! Alléluia, je ne prendrai plus de médicaments. Alors il lui dit : « Prenez vos médicaments et jetez-les loin de vous, quand vous aurez fait cela, Dieu vous guérira. » Elle était tout à fait pleine d’enthousiasme. C’était une infirmière, donc elle savait. Elle a pris ses médicaments, et les a jetés par la fenêtre. « Alléluia, maintenant je suis guérie, j’ai jeté mes médicaments dehors, maintenant je crois Dieu. » En moins d’une semaine, elle était morte et enterrée. C’est vrai.

Quelques-uns d’entre vous seront choqués par ce que je dis, mais nous avons eu des guérisons dans notre propre famille. Cependant, je voudrais vous dire quelque chose.

La foi ne vient pas parce que l’on jette ses médicaments. Elle ne vient pas parce qu’on ne va pas voir le docteur. Ecoutez bien ce que j’ai dit. Je n’ai pas dit qu’il ne faut pas aller voir le docteur, je vous ai simplement dit que si vous jetez vos médicaments, cela ne vous donnera pas la foi. La foi ne vient pas lorsque l’on jette les médicaments. « La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend doit venir de la Parole de Dieu. »

Si Dieu vous donne une foi positive et que vous savez que vous êtes guéri, alors vous pouvez jeter tous vos médicaments, mais jeter ou abandonner les médicaments ne vous apportera pas la foi. C’est l’effet de la foi. Il y a d’abord la cause et l’effet vient ensuite. L’effet, le résultat ne produit pas la cause. Abandonner la médecine, les médicaments, c’est le résultat de la foi, et cette foi vous l’avez parce que vous avez entendu Dieu. Mais si vous le faites sans avoir entendu Dieu, sans avoir la foi, alors vous en supporterez les conséquences. Ce sera votre propre responsabilité.

Ne pensez pas que ce soit une hérésie. Peut-être quelques-uns d’entre vous, les enthousiastes, vous trouvez la « pilule » amère. Mais peut-être que si vous l’avalez, elle vous sauvera la vie. Attendez, j’en ai encore quelques-unes qui sont amères, mais cela ne fait rien si elles sont amères, pourvu qu’elles nous aident.

Nous avons eu des guérisons remarquables dans notre propre famille. J’en ai parlé déjà dans mes premières visites, mais rappelez-vous, mes amis, ce principe fondamental, que le résultat doit suivre la cause. Ce qui cause la foi, et la foi elle-même, vient de la Parole de Dieu. Vous comprenez ? Il n’y a pas de résultat authentique sans que la cause soit authentique, et la cause authentique de la foi, c’est la Parole de Dieu.

La foi n’est pas simplement l’affaire de l’intelligence ! Il y a des gens qui essaient de fabriquer la foi :

« Oh ! je souffre tellement, je vais croire maintenant. Alléluia, je crois, je crois, je crois... » Ils pensent que plus ils disent cela, plus ils croient. Plus vous le direz, plus vous deviendrez fous. Vous ne pouvez pas fabriquer la foi. Vous savez ce que quelques-uns disent ?

« Oh ! Seigneur, je souffre, maintenant je vais croire. Je vais juste croire que je suis guéri et que la souffrance n’existe plus. Je crois maintenant que la souffrance ne me fera plus souffrir. Alléluia, c’est parti, c’est parti. Aïe, aïe, aïe, elle est partie quand même. » C’est une foi synthétique qui conduit à une déception personnelle, cela n’agit pas. Si vous faites ainsi, vous n’attendrez pas longtemps que vous fassiez Aïe, et que vous ayez encore mal. Si vous êtes malade, eh ! bien, vous êtes malade. C’est vrai.

La foi doit venir de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu. Dieu nous donne Sa foi par le moyen de Sa parole.

« Oh ! frère Beuttler, je regrette d’être venu, vous avez détruit ma foi. »

Je n’ai pas détruit votre foi, j’ai détruit votre superstition, ce qui avait empêché la foi de Dieu de croître. Dieu doit enlever toutes ces choses de notre chemin, alors nous pourrons venir à la source de la foi. La Parole de Dieu est la source de la foi. L’espérance n’est pas la foi, l’enthousiasme n’est pas la foi, une persuasion mentale n’est pas la foi, la foi c’est un don de Dieu. La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend, de la Parole de Dieu.

Si vous êtes malade et que vous prenez des médicaments, avant de les jeter et de les abandonner, tout spécialement si votre maladie est critique, vous allez à Dieu, et recevez d’abord quelque chose de Lui. Quand vous aurez entendu Dieu, alors vous pourrez agir selon ce que vous aurez entendu.

Pourquoi Pierre a-t-il marché sur les eaux ? Parce qu’il a entendu. Pierre a dit : « Seigneur si c’est toi, dis-moi de venir sur les eaux. »

Jésus lui a dit : « Viens ! » et Pierre est sorti de la barque, et Il a commencé à marcher sur les eaux. Rappelez-vous cela. Cependant avant de mettre son pied sur les eaux, il avait mis son pied sur la parole que Jésus avait dite. Nous avons besoin d’entendre la Parole de Dieu. Et précisément, c’est la raison pour laquelle nous devons rechercher Dieu.

Je sais qu’on peut obtenir des guérisons d’une autre manière. Vous pouvez venir, quelqu’un priera pour vous, et souvent Dieu guérira, mais quelquefois il ne le fera pas. Une douzaine de prédicateurs ont prié pour vous, et vous n’avez jamais reçu votre guérison. Qu’allez-vous faire alors ? Dire : « Si je peux trouver une brique et la leur casser sur la tête à tous. » C’est peut-être la raison pour laquelle Dieu ne vous a pas guéri. Vous avez une brique qui est trop préparée dans votre esprit, vous avez le don de casser la tête au prédicateur. Des gens ont ce don là.

« Vous savez, celui-là, je ne l’aime pas, il prêche trop longtemps, et je n’aime pas cet autre là-bas, parce que je n’aime pas sa femme. »

Et un jour vous êtes malade. Alors vous venez justement au prédicateur que vous avez critiqué. Vous vous êtes occupé à l’empoisonner, et maintenant vous lui dites : « Frère, priez pour moi. » Et le pauvre homme va prier pour vous, puis vous sortirez de là avec la même souffrance. Qu’allez-vous faire ? Direz-vous : « Je savais bien que ce prédicateur n’avait pas de foi. Je n’aurais jamais dû le laisser prier pour moi ! »

Chers amis, on ne se moque pas de Dieu. Mais alors qu’est-ce que vous allez faire ?

Cherchez le Seigneur.

« Mais moi je veux être guéri ! Je vais chercher un autre prédicateur. »

« Frère, est-ce que vous voulez prier pour moi ? Je souffre tellement dans mon dos. »

Ainsi il priera pour vous, et vous aurez encore votre peine et votre souffrance. Celui-là non plus n’avait pas de foi.

« Oh ! mais, attention, il en vient un nouveau. » Vous irez d’un prédicateur à l’autre, et ce sera toujours la même histoire. Commencez par chercher Dieu. Est-ce que vous guérirez ? C’est quelque chose que je ne sais pas, mais peut-être que Dieu vous dira quelque chose.

Que vous dira-t-il ? « Tu vas être guéri tout de suite. »

Il vous dira peut-être : « Tu veux être guéri ? Alors va voir ton prédicateur, et dis-lui tout ce que tu as dit à son sujet.

— Je ne ferai jamais cela, direz-vous. Je préfère mourir. »

Peut-être que c’est ce qui va vous arriver. Vous ne seriez pas le premier ou la première à en mourir.

« Oh ! tout ce dont j’ai besoin, c’est la foi. » Mais voilà, il y a quelque chose qui empêche la foi. La foi vient de ce qu’on entend, vous dites : Mais j’entends.

Il y a une raison peut-être pour laquelle la guérison n’est pas venue. Vous dites : « J’ai entendu. » Rappelez-vous cela. Jésus a dit à propos des Pharisiens : « Ils ont des oreilles, mais ils n’entendent pas. » Qu’est-ce que Jésus voulait dire ? Est-ce qu’ils étaient sourds ? Ils n’étaient pas sourds. Ils ont entendu toutes les paroles que Jésus a dites, et cependant ils n’ont rien entendu de ce qu’il a dit.

Comment pouvait-Il dire qu’ils avaient des oreilles et qu’ils n’entendaient pas ?

Pour cette raison : Ils ont entendu ce que Jésus disait, mais ils ne se sont pas conformés à la vérité qu’ils ont entendue. Ils n’ont pas répondu, ils n’ont pas mis en pratique la vérité qu’ils avaient entendue avec leurs oreilles.

La foi vient de ce qu’on entend. Cet entendement n’est pas seulement la compréhension des mots que l’on entend, mais c’est une réponse à ce que Dieu dit. Dieu peut vous dire :

« Tu veux être guéri ? Va voir le prédicateur, et fais-lui des excuses sur ce que tu as dit de lui, demande-lui de te pardonner, alors après cela tu lui demanderas de prier pour toi. »

A ce moment-là vous entendez. Entendre veut dire également obéir, et dans l’obéissance la foi va se manifester. Alors au moment où il priera pour vous, vous pourrez croire. Non seulement vous aurez entendu avec vos oreilles, mais vous aurez entendu avec votre cœur. Vous avez répondu à la vérité, maintenant c’est si facile de croire. La foi vient de ce que l’on entend.

Je vais vous rappeler un exemple.

Un jour je devais présider la réunion du dimanche matin. Une dame est venue vers moi, désireuse que je prie pour elle. Elle me dit qu’elle avait quelque chose qui était dur à l’intérieur de son corps, et qu’elle savait que c’était un cancer. Elle avait essayé d’obtenir sa guérison depuis longtemps, mais ne l’avait pas reçue. Et un jour Dieu lui a parlé. Elle le cherchait, et voulait Lui plaire.

Il y a des maladies qui demandent que l’on recherche Dieu. N’abandonnez pas si vous n’êtes pas guéri au moment que le prédicateur prie pour vous, et n’allez pas chercher une pierre pour lui frapper sur la tête. Ne lui donnez pas un coup avec votre pied, mais allez vers Dieu, et dites-lui :

« Père, pourquoi n’ai-je pas été guéri quand le prédicateur a prié pour moi ? »

Ne demandez pas à Dieu de vous dire ce qui ne va pas avec le pasteur, demandez à Dieu ce qui ne va pas avec vous. Cette femme cherchait Dieu. Et Dieu lui a dit ceci : « Va vers le frère Beuttler. Tu lui confesseras tout ce que tu as dit de lui, tu lui demanderas de te pardonner, et après tu lui demanderas de prier pour toi. »

Je lui ai dit : « Mais, Madame, qu’est-ce que j’avais fait contre vous ? »

« Vous ne m’aviez rien fait, mais mon mari dit toujours des louanges de vous, et à force de l’entendre vous louer, j’ai commencé à avoir un sentiment contraire envers vous, et vous aimant moins, j’ai parlé en mal sur vous. Pardonnez-moi. »

« Evidemment oublions tout cela ; et maintenant prions. »

J’ai prononcé une prière bien simple, et entre la plate-forme et son siège, tout a disparu. Ce n’était pas ma prière. C’est parce qu’elle avait entendu quelque chose qui venait de Dieu et qu’elle avait répondu. Elle a été obéissante à la parole que Dieu lui avait donnée, et maintenant elle savait qu’il n’y avait plus rien sur son chemin qui l’empêchait. Ensuite ce fut si facile de croire.

« La foi vient de ce que l’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu. »

Lisons au 2e livre des Chroniques, chapitre 16, versets 10 à 12. {2Ch 16.10-12}

Avez-vous déjà entendu des gens faire la déclaration suivante :

« Le roi Asa est mort parce qu’il est allé consulter les médecins. »

Il y a des gens qui mettent une doctrine sur ce fait, et disent :

« C’est mauvais d’aller voir le docteur ». Si vous avez une foi réelle, vous n’aurez pas besoin d’aller voir le docteur, mais si vous ne l’avez pas, vous ferez mieux alors de remercier le Seigneur d’en avoir mis un à votre disposition.

« Vous n’êtes pas prêts à me lapider ? » Vous savez, le Seigneur me ressusciterait.

Asa n’est pas mort parce qu’il a consulté les médecins. Vous me direz c’est exactement ce qui est écrit : « Pendant sa maladie il ne chercha pas l’Eternel, mais il consulta les médecins. »

Et au verset 13, Asa se coucha avec ses pères et il mourut. Asa n’est pas mort parce qu’il a consulté les docteurs. Je ne veux pas dire que toutes les fois que vous irez voir le médecin, vous ne mourrez pas. Je dis seulement qu’Asa n’est pas mort parce qu’il est allé consulter le médecin. Alors pourquoi est-il mort ? Vous le trouverez lorsque vous lirez le reste du chapitre.

Asa, le roi, avait fait une grande faute en ne se confiant pas en Dieu. Quand une nation étrangère le menaça d’attaquer son pays, Dieu lui a envoyé un prophète, et ce prophète a fait des reproches à Asa. Alors il s’est mis en colère contre lui, et il l’a mis en prison, parce qu’il lui avait apporté une parole de Dieu qu’il n’aimait pas. Savez-vous que parfois Dieu a des paroles pour son peuple que ce dernier n’aime pas ? Parce que Asa a maltraité le prophète de Dieu quand celui-ci lui apporta la parole qui venait directement du Seigneur, Dieu l’a frappé d’une maladie dans ses pieds. C’était le jugement de Dieu pour avoir maltraité son messager.

Vous ferez bien attention à ce que vous ferez avec moi !

Maintenant Asa est sérieusement malade, et il va consulter les médecins au lieu de consulter Dieu. Mais il n’est pas mort parce qu’il a consulté les médecins. Suivez bien attentivement ; Asa est mort pour la raison qu’il ne s’est pas repenti des péchés qui avaient causé sa maladie. Vous comprenez ? Asa aurait dû se repentir d’avoir maltraité le prophète de Dieu. Il aurait dû dire :

« J’ai mal dans mes jambes parce que j’ai mis le prophète en prison, je vais me repentir tout de suite, j’irai voir le prophète, j’enlèverai ses chaînes, je le libérerai, et je lui dirai : je regrette de t’avoir traité comme cela, pardonne-moi. Je veux maintenant que Dieu me pardonne aussi. »

Et Dieu aurait guéri Asa, mais au lieu de se repentir, il s’est tourné du côté des médecins, qui ne pouvaient pas l’aider parce que là c’était un jugement de Dieu. Asa n’avait pas besoin d’un médecin, il avait besoin de se repentir. Mais au lieu de se repentir, il est allé voir le docteur et il est mort, de toute manière.

Voilà la raison pour laquelle Asa est mort. Cela doit être une leçon pour chacun d’entre nous. Les docteurs ne peuvent pas défaire les jugements de Dieu. Il y a des choses pour lesquelles nous devons nous repentir. Peut-être ai-je détruit votre verset favori. Non, je n’ai pas détruit votre verset favori, j’ai simplement détruit votre mauvaise interprétation d’un texte de la Parole de Dieu, afin que vous en ayez une bonne compréhension.

La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient d’une parole de Dieu.

Je reviens à une autre pensée déjà mentionnée. Avant de risquer votre vie, soyez certains d’avoir une foi réelle.

— Nous avions une jeune fille qui était une très bonne chanteuse, mais elle était malade. Elle ne savait pas quelle était sa maladie, mais toutes les fois qu’elle commençait à chanter, elle pleurait. On se demandait si elle ne jouait pas la comédie. Mais plus tard, nous avons découvert qu’elle était malade. Elle était allée écouter un certain prédicateur, et lui avait dit : « Que ferai-je ? Irai-je voir un docteur pour qu’il m’examine ? »

Le prédicateur lui avait répondu : « Non, non, surtout ne faites pas cela, il détruirait votre foi. Simplement, croyez en Dieu, et ignorez votre maladie. La bible dit, par ses meurtrissures nous sommes guéris. Croyez que vous êtes guérie, et ignorez la souffrance. » Mais la souffrance n’est pas partie, et le jour où cette jeune fille devait passer ses examens, cette souffrance est devenue insupportable. Elle a dû quitter l’école et rentrer chez elle. Ses parents alarmés l’ont menée chez le docteur. Et voilà ce que le docteur a dit : « Pourquoi ne m’avez-vous pas amené cette jeune fille six mois plus tôt, elle a un cancer, on l’aurait enlevé et ainsi sauvé sa vie. Maintenant c’est trop tard. Pourquoi n’êtes-vous pas venus il y a six mois au moins ? »

Elle avait voulu être guérie par la foi, mais elle est morte et fut enterrée le jour où elle aurait dû recevoir son diplôme.

N’allez pas penser que je suis contre la guérison divine. Je peux aussi vous donner un enseignement sur la guérison divine, mais maintenant je vous parle de la nature de la foi. Cette jeune fille n’avait pas la foi, elle avait seulement de l’espérance. Elle pensait qu’en n’allant pas voir le docteur, Dieu, d’une manière ou d’une autre ferait quelque chose. Personne n’a le moindre doute que cette jeune fille pourrait être vivante aujourd’hui, mais elle n’avait pas dans ce cas la foi qui vient de Dieu. Comme résultat elle est couchée dans la tombe aujourd’hui.

Ne pensez pas que je suis en train de diminuer votre foi, je vous montre le chemin de la vraie foi, une foi biblique, la foi de Dieu. Car la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu. Nous pouvons obtenir cette parole en recherchant Dieu, jusqu’au moment où Dieu fait naître la foi dans notre esprit. Alors à ce moment, vous savez que vous croyez vraiment, et le Seigneur peut agir. Beaucoup de gens se trompent quant à la qualité de leur foi. Généralement ce sont ceux qui ont un tas de choses à dire au sujet de la foi des autres, jusqu’au jour où cela leur arrive à eux.

Celui qui s’approche de Dieu doit croire que Dieu existe, et qu’il est Celui qui récompense ceux qui le recherchent diligemment. Dieu nous donne la foi au travers de sa Parole.

J’aimerais souligner le côté positif, sans cela vous auriez seulement la vue négative. Notre fille Mara a eu des fièvres rhumatismales. Beaucoup de personnes ont prié pour elle, des prédicateurs que le Seigneur avait employés dans des miracles de guérison divine, cependant rien n’avait touché cette fille. Alors ma femme a commencé à rechercher Dieu, afin de savoir pourquoi Il ne guérissait pas notre fille. Et Dieu lui a donné une parole : « Cette sorte de maladie ne sort que par le jeûne et la prière. » Elle a su ainsi quoi faire, jeûner et prier. Elle l’a fait quelque temps, et pendant cette période le docteur est venu pour la visite qu’il faisait régulièrement. Ma femme a demandé cela à Dieu : « Seigneur que veux-tu que l’on fasse du docteur ? » Le Seigneur a répondu : « Continue comme tu fais actuellement. » Et en d’autres mots, laisse-le venir, mais il ne sera pas dans le bon chemin. Ainsi nous l’avons laissé venir régulièrement. Quelque temps plus tard, Dieu a encore parlé à ma femme, tous les jours elle cherchait Dieu. Il lui a dit : « Demain à la même heure, Mara ta fille sera guérie. » Elle l’a entendu de Dieu. Ma femme n’a pas pu prier, elle savait que sa fille allait être guérie. Quand Dieu lui a dit cela, la foi a jailli dans son cœur.

Le jour suivant nous avons mené notre fille au spécialiste. Le docteur était venu le jour précédent, et m’avait dit quand je lui avais demandé comment il trouvait ma fille :

« Elle est vraiment malade, vous devez être préparé à supporter un long siège. »

Je lui demandai :

« Combien de temps pensez-vous que cette maladie durera ?

— Quatre à six ans ». Le Seigneur avait déjà dit : « Demain à cette heure Mara sera guérie. » Et le docteur conseilla de la mener à nouveau au spécialiste. J’ai porté cette fille dans mes bras.

Il l’a prise et il a fait plusieurs tests. Puis il a déclaré :

« Je ne trouve pas une seule trace de fièvre rhumatismale. Son cœur qui avait grossi de trois centimètres, est revenu à sa taille normale. Il n’y a rien qui n’aille pas dans sa santé.

— Dois-je la porter à nouveau dans la voiture ?

— Non, laissez-la courir, tout va bien. »

Elle était guérie, et elle est toujours en bonne santé.

Nous croyons dans la guérison. Mais vous avez remarqué, ma femme a cherché Dieu jusqu’au moment où Dieu lui a parlé. Alors elle a eu la foi de Dieu, et l’œuvre fut faite par Dieu. Ce n’est pas la foi qui s’appelle superstition, ou émotion, ou simplement foi intellectuelle. C’est une foi que Dieu produit dans nos cœurs par sa parole et par son esprit. C’est pourquoi nous avons besoin de chercher Dieu, et nous recevrons la Parole de Dieu.

Celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe, et qu’il est Celui qui récompense ceux qui le cherchent.

Toujours dans la même pensée, nous lisons dans la Ire épitre de Jean, chapitre 3, versets 20 et 21. {1Jn 3.20,21}

Nous avons quelques vérités qui vont nous aider à avoir une foi authentique. Vous savez que notre foi peut être retenue, il y a des obstacles à la foi. Un de ces obstacles s’appelle la condamnation dans le cœur. C’est pourquoi Jean écrit cela. Si notre cœur ne nous condamne pas, alors nous avons de l’assurance, de la confiance devant Dieu. Si nous voulons avoir une véritable assurance, une véritable foi, notre cœur doit être libre de toute condamnation. Un sentiment de culpabilité tue la foi.

Il y a des personnes qui ne peuvent pas croire parce que leur cœur n’est pas en ordre avec Dieu. Car s’il y a la condamnation dans le cœur, la foi ne peut pas sortir et s’épanouir. La condamnation dans le cœur doit être d’abord enlevée. Laissez-moi fabriquer une illustration. Supposez que quelqu’un d’entre vous soit malade, et que notre prédicateur soit le frère Job. Vous l’avez critiqué, raconté des mensonges à son égard, (je ne dis pas que vous l’avez fait) et vous avez cela sur votre conscience. Peut-être avez-vous même critiqué sa femme, parce que ses vêtements étaient trop longs ou trop courts. Enfin vous avez parlé mal les concernant, et vous êtes devenu malade. Vous dites « Frère voulez-vous prier pour moi ? Je souffre tellement dans mon estomac. »

Mais voilà vous ne vous sentez pas à l’aise à son égard à cause de vos paroles. Comment voulez-vous vous attendre à être guéri dans ces conditions là ? Vous ne pouvez pas croire que Dieu répondra à ses prières, à cause de la condamnation qui se trouve dans votre cœur. « Oui mais, j’ai demandé au Seigneur de me pardonner. » Attendez une minute ; Lui avez-vous demandé à lui de vous pardonner ?

« Ce n’est pas nécessaire. » C’est ce que vous pensez, c’est ce que vous aimeriez croire. Vous perdez votre temps, et vous lui faites perdre le sien aussi.

Si notre cœur ne nous condamne pas, alors nous avons de l’assurance devant Dieu. Les conditions de notre cœur pèsent sur notre foi. Il y a beaucoup de gens qui viennent pour qu’on prie parce qu’ils sont malades. Il y en a qui ne sont jamais guéris, non pas parce que le prédicateur ne peut pas prier, mais parce qu’ils ont une condamnation dans leur cœur. Ainsi ils ne peuvent pas croire. Enlevez la condamnation, et alors la foi va commencer à croître. Pour avoir une foi réelle, notre cœur doit être libéré de toute condamnation. Croyez-vous cela ? En tous cas l’apôtre Jean y croyait, c’est pourquoi il a fait cette déclaration :

« Quoi que ce soit que nous lui demandions, nous le recevons de Lui. »

Ah ! combien de gens aiment cette déclaration. C’est tout à fait bien d’y croire, mais ce n’est pas tout ce qui est écrit.

Les gens aiment mettre à part des promesses isolées, comme celle-là.

Quoi que ce soit que nous lui demandions, nous le recevons de lui. Quoi que ce soit. Que vais-je demander, une énorme voiture américaine, un beau poste de télévision ? Que voulez-vous faire avec un poste de télévision ? Perdre votre temps ? Frère Beuttler n’en avez-vous pas un ? Non je n’en ai pas, et je n’en veux pas, j’aime mieux la révélation que la télévision, et ma famille n’en veut pas non plus.

« Quoi que ce soit que nous lui demandions, nous le recevons de Lui. » Mais il est dit quelque chose d’autre : « parce que nous gardons ses commandements. »

Qu’arrive-t-il si nous ne gardons pas ses commandements ? Nous ne recevons pas « Quoi que ce soit que nous lui demandions. » C’est vrai. « Et nous faisons ce qui lui est agréable. » Savez-vous que plaire à Dieu c’est différent que de garder ses commandements ? Plaire à Dieu c’est un avion qui vole bien au-dessus de l’obéissance. Il y a des choses qui ne sont pas mauvaises, qui ne sont pas des péchés, mais qui ne plaisent pas à Dieu si nous les faisons. Plaire à Dieu est une condition pour recevoir tout ce que nous Lui demanderons. Et si nous voulons plaire à Dieu, il y a bien des choses que nous ne Lui demanderons pas. La foi est conditionnelle à l’obéissance, nous ne pouvons pas espérer avoir la foi si nous marchons dans la désobéissance. La désobéissance nous empêche d’avoir la foi, et la désobéissance détruit la foi que nous pourrions avoir.

Il y a quelques années je pense avoir eu un ulcère à l’estomac ; quelle souffrance j’ai eue. J’avais des douleurs qui me traversaient tout le dos, et j’avais peur de l’heure du repas. Quelquefois j’ai dû laisser la nourriture devant moi bien qu’affamé. Pour vous dire la vérité, je commençais à m’inquiéter. J’ai prié. Il n’y a pas eu de réponse. Je suis allé voir des frères que Dieu avait employés pour la guérison divine, quelques-uns d’entre eux avaient eu des miracles réels. Ils ont prié pour moi, rien n’est arrivé. Dieu ne voulait pas enlever quoi que ce soit en moi. J’ai commencé alors à le chercher, car je pensais que j’étais un peu jeune pour mourir. Tous les jours j’ai recherché le Seigneur pour savoir pourquoi je n’étais pas guéri.

Un jour j’ai entendu la voix de Dieu. J’ai trouvé un texte dans le livre des Proverbes, parlant des ivrognes et des gourmands. Dieu les a mis dans la même catégorie que les ivrognes. Je savais ce que Dieu voulait dire. Ma femme est une bonne cuisinière, elle est capable de faire de bons repas. De plus j’ai un bon appétit, et je mangeais. Parfois je pouvais voir une belle côtelette de porc, et la manger, puis j’en prenais une seconde, et peut-être une troisième, si une restait toute seule sur le plat. Je savais bien que j’avais assez mangé, mais ce morceau avait l’air tellement solitaire, que je me disais : « je peux prendre soin aussi de celui-là. » Elle fait aussi de la bonne pâtisserie. Je prenais des bons morceaux de gâteau, et quoique je sois rassasié, je prenais encore un morceau de plus.

Mais j’ai lu dans l’Ecriture ce qui concernait les ivrognes et les gourmands, j’ai compris ce que Dieu voulait me dire. Voulez-vous que je vous explique ce que cela veut dire ? Oui, dit Dieu, vous voulez que je vous guérisse de vos maladies d’estomac, afin que vous puissiez recommencer à pécher, afin de manger jusqu’à ce que vous en soyez malades ? C’est de l’idolâtrie. Savez-vous que de la gourmandise aux yeux de Dieu c’est de la simple idolâtrie. C’est l’adoration de la nourriture. Vous trouverez cela dans 1 Corinthiens, chapitre 10. {1Co 10}

Vous voudriez que je vous guérisse de votre estomac, afin que vous puissiez encore pécher contre votre corps et contre Moi ? Vous n’avez pas besoin d’être guéris. Vous avez besoin d’apprendre à manger normalement d’abord. Voilà ce que Dieu veut dire dans cette écriture. Maintenant écoutez ; j’ai commencé à diminuer tout ce que je mangeais, j’ai commencé à manger avec ma tête au lieu de laisser mon estomac me dominer. Quand cet estomac en avait suffisamment, qu’il se plaignait quand même et en voulait davantage parce que la nourriture avait un bon goût, je lui disais : « Non. »

Et vous savez ce qui est arrivé ? Je n’ai pas eu besoin qu’on prie davantage pour moi, mes ennuis ont disparu d’eux-mêmes. Je n’ai pas eu besoin de prier pour la guérison, j’ai eu besoin d’apprendre à vivre de la bonne manière. Dites-moi, est-ce que cela ne concerne pas quelques-uns d’entre vous ?

Il y en a qui doivent changer leurs méthodes. Certains viennent voir le prédicateur : « Voulez-vous prier pour mon estomac ? Toutes les fois que je mange, je deviens malade. »

J’ai vu un homme un jour dans un restaurant, je ne l’oublierai jamais. Il n’était pas chrétien. Cet homme a-t-il vraiment mangé ? Je ne sais pas où il a mis tout ce qu’il a absorbé. Et par-dessus il a bu deux bouteilles de vin. C’est vrai. Laissez-moi vous dire qu’il y a des chrétiens qui agissent ainsi, peut-être pas tout de même de cette manière exagérée.

Et ils viennent vers le pasteur : « Frère priez pour moi, je souffre tellement. »

Nous devons employer nos corps pour la Gloire de Dieu, car nos corps sont le temple du Saint-Esprit. Peut-être que certains seront offensés par cela. Moi je ne suis pas offensé, même pour moi c’est un compliment.

Rappelez-vous lorsque Jésus a parlé dans le chapitre 6 de Jean. « Et quand Ils ont entendu l’enseignement de Jésus. Ils n’ont plus marché avec Lui. »

Pourquoi ne sont-ils pas restés ? Ils étaient offensés par ses enseignements. Ils disaient :

« Qui peut accepter cela ? Allons-nous-en, ne restons pas à l’écouter davantage. »

Et ils l’ont fait.

Tout ce que je vous ai dit, est en relation directe avec la foi, j’ai beaucoup parlé de la guérison divine, mais cependant ces principes s’appliquent dans tous les domaines. Si j’ai employé les problèmes de la guérison divine, c’est parce qu’il y en a beaucoup parmi nous qui pensent trop à leur propre personne. Nous sommes intéressés à tout ce qui touche notre corps, mais tous les principes que je vous ai dits, s’appliquent dans toutes sortes de conditions.

Aussi si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons une grande assurance devant Dieu. Afin d’avoir une foi réelle, il est nécessaire quelquefois de changer quelque chose dans notre vie. Quelquefois tout simplement un cas de restitution.

Imaginez que ce frère à côté de moi aurait mis sa main dans ma poche et aurait pris 5 dollars. Maintenant il veut venir devant Dieu pour qu’il comble ses besoins, et le Seigneur le convainc. Il m’a pris cet argent, et il vient vers moi :

« Frère Beuttler voulez-vous prier pour moi ? Cependant j’ai une confession à vous faire. Pendant que vous parliez j’ai mis la main dans votre poche, et j’ai pris 5 dollars. Je veux que vous me pardonniez.

— Je vous pardonne, mais où est l’argent ? »

Il ne faut pas demander pardon si on ne restitue pas. Il ne pourra pas avoir la foi avant d’avoir rendu ce qu’il avait pris.

Vous voyez frères, il faut préparer le chemin devant Dieu. Il y a des choses que nous devons enlever parce qu’elles sont des empêchements concernant la foi. Dieu guérirait beaucoup de gens, mais ils n’ont pas encore reçu la guérison parce qu’ils ne croient pas vraiment, ils ne croient pas, parce qu’ils ne peuvent pas croire, et ils ne peuvent pas croire parce qu’il y a une condamnation à l’intérieur de leur cœur. La foi ne peut pas s’épanouir avant que la condamnation soit enlevée du chemin. Cela c’est la vérité.

Celui qui s’approche de Dieu doit croire que Dieu existe, et qu’il est Celui qui récompense ceux qui le cherchent. Mais cette foi demande qu’on enlève certaines choses qui ne sont pas en harmonie avec la volonté de Dieu, afin qu’il puisse la créer. Alors il y aura de la place pour la foi, une foi qui vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend de la Parole de Dieu.

Nous lirons dans deux Chroniques chapitre 19, verset 3. {2Ch 19.3}

Dieu parle ici au roi Josaphat. Le roi Josaphat avait commis de nombreuses fautes ; cependant Dieu avait vu de bonnes choses en lui. L’une d’entre elles était qu’il avait préparé son cœur à chercher Dieu. Donc pour rechercher Dieu, il faut préparer son cœur. Rechercher Dieu ne signifie pas seulement jeûner et prier, cela signifie également la préparation du cœur. Ce qui veut dire que l’on éliminera du cœur, tout ce qui est contraire à Dieu. Le cœur se prépare lui-même lorsqu’il se conforme à la volonté de Dieu. Je vais l’illustrer de cette manière :

Supposons que quelqu’un d’entre vous, messieurs, soit allé au coiffeur pour se faire couper les cheveux, et vous lui dites que vous le paierez une autre fois, parce que vous avez changé de vêtement et laissé votre argent dans l’autre. Ce sont des choses qui peuvent arriver. Supposons qu’au lieu de payer ce coiffeur vous alliez chez un autre, simplement parce que vous n’avez pas envie de payer le premier. Maintenant vous voulez chercher Dieu. La préparation du cœur signifierait qu’avant tout vous irez voir le coiffeur pour lui régler votre dette. Rechercher Dieu nécessite une préparation dans le cœur.

Peut-être parlerons-nous des dames. Nous pouvons penser que vous faites cuire un gâteau, et vous avez découvert que vous n’avez pas d’œufs. Alors vous allez voir la voisine :

« Pourriez-vous me prêter trois œufs. Je vous les rapporterai demain. »

Vous mangerez le gâteau avec les œufs, mais vous ne les rapporterez jamais.

Vous voulez chercher Dieu, mais la recherche de Dieu nécessite une préparation du cœur. Comment préparerez-vous votre cœur ? En restituant les œufs qui ont été empruntés. Evidemment ce sont de très simples illustrations, mais quelquefois, la restitution est comprise dans la préparation du cœur.

Je connais un frère qui était employé dans une fabrique de saucisses, et avant d’être sauvé, il trouvait toujours le moyen de rentrer chez lui avec quelques saucisses sous sa veste, et les plus longues. Un jour il rencontra son Sauveur, et il rechercha le baptême dans le, Saint-Esprit, mais pendant longtemps, il ne l’a pas reçu. Alors il a commencé à demander à Dieu pourquoi il ne le recevait pas. Le Seigneur lui a donné une vision : juste une saucisse. Il a tout de suite compris ce que cela voulait dire ; il avait l’habitude de les voler.

« Mais Seigneur elles sont mangées ! »

Cela ne faisait aucune différence. Il n’a pas reçu le baptême. Il est allé voir le Directeur de la fabrique, et lui a dit ce qui était arrivé :

« J’avais l’habitude de voler des saucisses, maintenant le Seigneur m’a sauvé, je veux recevoir le baptême du saint Esprit, et le Seigneur m’a montré qu’il fallait que je vienne vous voir pour remettre ces choses en ordre.

— Combien en avez-vous volé ?

— Il y en a beaucoup trop. »

Alors le Directeur lui a dit ceci :

« Les saucisses sont mangées, vous ne savez pas combien en était le poids, vous êtes un homme différent, nous allons oublier tout cela, que ces choses ne vous ennuient plus. » Quand il est revenu à l’Assemblée, il a reçu le baptême.

Rechercher le Seigneur comprend une préparation préalable du cœur. Evidemment les principes énoncés s’appliquent d’une manière différente suivant les cas, et le Saint-Esprit peut les appliquer à votre cas, suivant ce cas.

Lisons au Ps 50, le verset 23. {Ps 50.23}

Là Dieu fait une magnifique promesse :

« A celui qui veille sur sa voie, je ferai voir le salut de Dieu. »

Ceci se rapporte exactement à ce que nous venons de dire.

Si nous voulons mettre notre vie en ordre selon la voie de Dieu, alors le Seigneur nous promet la délivrance. Nous préparons nos cœurs devant Lui en faisant tous les ajustements nécessaires concernant nos manières de vivre.

Vous savez qu’il y a des gens qui recherchent Dieu et qui ne regardent pas du tout à la manière dont ils vivent, et ils se demandent pourquoi ils n’arrivent nulle part. Peut être vous, demandez-vous ce que Dieu pourrait vous demander de changer ? C’est peut-être un peu difficile à expliquer.

Nous supposons que vous cherchez Dieu, et voici quelque chose de mauvais se présente devant votre conscience, quand vous priez. Ce sera peut-être une saucisse, ce sera peut-être les œufs, ou peut-être une autre chose quelconque. Cette chose qui n’est pas bonne et qui revient sans cesse devant notre conscience est certainement une chose sur laquelle Dieu met son doigt. Si vous voulez prendre soin de cette chose, elle ne réapparaîtra plus dans votre conscience, vous la mettez en ordre. Peut-être que vous avez menti à propos de quelqu’un, et quand vous priez ce mensonge revient devant votre conscience. Cent mille prières ne changeront pas cela à moins que vous alliez faire des excuses, et que vous retourniez dire que cela n’était pas vrai. Evidemment ce n’est pas facile à faire, mais c’est la préparation de notre cœur devant Dieu, c’est veiller sur ses voies, remettre sa vie en ordre, et faisant cela, on apportera l’accomplissement de la promesse de Dieu. Si nous mettons notre vie en ordre, le Seigneur manifestera son salut pour nous. Là, le salut c’est la puissance de sa délivrance. Il est inutile de rechercher Dieu si nous ne faisons pas ces ajustements. Ne pas le faire c’est simplement perdre du temps.

Nous lirons dans deux Chroniques, chapitre 33, versets 10 à 13. {2Ch 33.10-13}

Voilà un passage qui va nous donner de grands encouragements. Il est question du roi Manassé qui s’est endurci devant la Parole de Dieu et fut emmené en captivité. Il fut torturé avec des chaînes, il fut également mis dans les fers. Cependant lorsqu’il fut affligé il ne s’est pas rebellé contre Dieu, au contraire il a cherché Dieu et l’a imploré. Il s’est humilié profondément devant Lui. Il a prié et Dieu a entendu ses supplications, il l’a ramené dans son royaume.

Voilà le point que nous devons souligner. Quelquefois la recherche de Dieu doit être accompagnée d’une humiliation devant Lui, alors le Seigneur répond et accorde la délivrance.

Au premier livre des Chroniques, chapitre 22, verset 19. {1Ch 22.19}

Notre sujet commence à changer légèrement. Regardons ce passage de près. Le prophète parle de s’appliquer cœur et âme à chercher Dieu. Nous parlons de l’attitude de la position du cœur. L’attitude ici est celle de la détermination. Bien souvent nous cherchons Dieu avec indifférence. Mais le prophète nous exhorte à appliquer nos cœurs. Cela veut dire d’avoir une attitude bien déterminée, une attitude qui ne sera pas influencée et qui ira jusqu’au résultat.

Lisons 2 Chroniques, chapitre 20, verset 3. {2Ch 20.3}

Les armées attaquent les armées du roi Josaphat, et la frayeur s’empare de son cœur. Comme résultat de sa frayeur il a appliqué son cœur à chercher Dieu, et le reste du chapitre nous montre qu’à cause de cela le Seigneur lui a accordé une grande victoire.

Dans l’Evangile de Luc, chapitre 11, versets 9 et 10, {Lu 11.9,10}

Jésus parle de trois choses :

Voilà une vérité importante. Au commencement je pensais que ces trois choses étaient semblables, mais un jour le Seigneur m’a montré que ces trois choses étaient différentes.

Chercher c’est différent de demander. Frapper est différent de chercher. Voilà la différence :

Supposons que nous désirons quelque chose de Dieu. Nous cherchons Dieu avec un objectif précis. D’abord nous demandons. Demander signifie : présenter à Dieu une pétition pour la chose que nous désirons. Chercher c’est être toujours dans l’attente de la réception de la chose que l’on a demandée. Dieu ne nous donne pas toujours ce que nous lui avons demandé, tout de suite. Je vais vous dire quelque chose ici qui va vous paraître bien étrange pour quelques-uns. Je ne m’attends pas à ce que tous vous me croyiez.

Souvent il est bien plus facile d’obtenir l’exaucement de nos prières au commencement de notre vie chrétienne que lorsqu’on est sauvé depuis longtemps. Alors une personne qui n’est pas sauvée est plus vite guérie qu’un chrétien ? Beaucoup de gens ont observé cela et se sont demandé pourquoi. Il y a plusieurs raisons différentes. Une de ces raisons est celle-là :

Pensons à un pêcheur. Dieu lui donnera la guérison simplement pour lui prouver qu’il est vraiment Dieu. Il le guérira sans doute pour lui donner la foi qui le mènera au salut alors que pour un chrétien atteint de la même maladie, Dieu pourra le faire attendre. Oh ! je ne m’attends pas à ce que tous vous me croyiez. Mais nous verrons qui aura raison.

Pensons que vous, chrétien, vous avez la même maladie qu’avant votre conversion, et maintenant votre guérison ne vient pas aussi vite qu’auparavant. Dieu fera attendre la guérison afin de vous fortifier dans la foi. Il raisonnera de cette manière : je te guérirai, mais je vais te faire attendre un peu afin de t’enseigner la patience, je vais ainsi pouvoir parler avec toi ; comme cela tu chercheras dans ma parole, et je ferai quelques œuvres de grâce supplémentaires dans ton âme. Je vais t’enseigner à marcher par la foi au lieu de marcher par ce que tu sens. Dieu a beaucoup de raisons. Peut-être que vous n’aimez pas ces raisons qui vous font attendre, mais elles n’en sont pas moins les raisons de Dieu et elles sont là. Ainsi après avoir demandé, vous cherchez, et vous trouverez. Mais chercher c’est l’attente permanente de l’exaucement de la demande que l’on a présentée à Dieu. Et cela prend du temps.

C’est pourquoi Jésus dit :

« Frappez et l’on vous ouvrira. »

Très longtemps j’ai eu des difficultés à comprendre cette déclaration. Je crois avoir cherché devant Dieu pendant trois mois, afin de recevoir une lumière sur cette déclaration. Je ne comprenais pas ce que cela voulait dire. Evidemment vous, vous avez déjà tous compris, mais j’étais trop stupide, je ne comprenais pas. Cependant un jour le Seigneur me l’a montré, exactement dans les mots que j’emploierai maintenant :

Frapper est une persévérance dans la demande et la recherche qui se refuse à prendre le « non » pour une réponse, c’est-à-dire, qui se refuse de croire que Dieu dit non.

En d’autres mots, quand vous cherchez les choses que vous avez demandées, et qu’il semble que Dieu ne va pas les donner, vous, vous continuez à chercher, vous n’abandonnerez pas, quelles que soient les circonstances, et quand Dieu voit que nous refusons d’abandonner, alors la porte s’ouvre et Dieu accorde ce qu’on lui avait demandé.

Vous vous demanderez pourquoi Dieu ne répond pas tout de suite, mais Dieu a de bonnes raisons pour nous faire attendre ; en faisant ainsi, Dieu fortifie notre foi, Il nous rend plus forts pour rencontrer des épreuves qui seront peut-être plus fortes également, et Il sait très bien pourquoi Lui Il attend. Il nous fait peut être attendre parce que nous nous sommes trop pressés, nous avons tellement de choses à faire, et si peu de temps pour Dieu, que nous voulons qu’il se dépêche de répondre, afin qu’il ne nous fasse pas perdre notre temps.

Nous pensons pouvoir sonner à la sonnette et qu’à ce moment Dieu va sauter sur ses pieds, et se dépêcher de venir en disant :

« Que veux-tu ? »

Non, Il ne sursaute pas, et vous pouvez continuer à sonner en disant : « dépêche-toi. » Le Seigneur est assis sur son trône et il ne bouge pas.

Il vous laisse sonner.

Alors vous devenez tellement impatient :

« Je ne peux pas attendre davantage, pourquoi ne fait-Il

pas ce que je veux ? »

Eh bien faites ce que vous voulez. Le temps ne compte pas pour Dieu. Voilà la raison pour laquelle il n’a pas sursauté. Nous sommes bien trop pressés pour Lui.

Quelques-uns d’entre vous m’ont entendu parler de cette expérience, je ne vous en donne qu’une petite portion. Un jour Dieu voulait que je reste dans la solitude pour le rechercher. Je suis allé à l’hôtel, car je savais que Dieu voulait me parler, et je suis resté là 48 heures, sans manger, attendant que Dieu me parle. 48 heures c’est assez long, essayez et vous verrez. Je n’ai rien mangé du tout, mais au bout de 48 heures j’ai dit dans mon cœur :

« Cela prend du temps à Dieu pour me parler. »

Alors il m’a parlé et voilà ce qu’il m’a dit :

« Si l’on veut que Dieu se presse, on lui fera commettre des erreurs. »

Savez-vous pourquoi Dieu nous fait attendre : C’est afin d’enlever de notre cœur cet esprit de précipitation, d’impatience dans nos vies, et cela prend du temps.

Allons plus loin, nous avons parlé de la détermination, qui comprend la demande faite à Dieu, une attente permanente de l’exaucement, et une persévérance qui n’acceptera pas que Dieu nous dise non.

Nous lirons maintenant dans ce livre remarquable des Lamentations de Jérémie, chapitre 3, versets 21 à 26. {La 3.21-26}

Voilà un passage qui est vraiment encourageant. Le prophète exprime sa confiance en Dieu, il a confiance, en sa miséricorde. Si nous cherchons Dieu et que nous avons conscience de ne pas l’avoir satisfait, dans une telle situation, le prophète nous dit que les compassions de Dieu ne cessent pas, elles se renouvellent chaque matin. C’est-à-dire que Dieu recommence avec nous chaque jour. Ce devrait être un grand encouragement. Dieu couvre la page de nos lacunes précédentes, et chaque matin la compassion de Dieu nous donne une nouvelle page. C’est une parole vraiment douce.

Supposez qu’aujourd’hui la page soit remplie avec les lacunes et les manquements. Alors demain matin le Seigneur nous donnera une nouvelle page pour recommencer, car ses compassions se renouvellent avec le matin. Chaque jour le Seigneur nous donnera une nouvelle page sur laquelle nous pourrons écrire, et Il ne retient pas contre nous les manquements du jour précédent, si nous préparons nos cœurs devant Lui. C’est une chose importante que nous devons considérer dans les choses de Dieu.

Supposez qu’aujourd’hui il y ait eu quelques manquements qui aient été écrits sur la page, si ce soir vous dites au Seigneur :

« Je suis misérable, il y a eu tant de manquements aujourd’hui » et que vous lui demandez : « Pardonne toutes ces lacunes, » eh bien demain matin le Seigneur vous donnera une nouvelle page, et dessus nous pouvons écrire quelque chose de nouveau.

Nous avons là, la description de la compassion de Dieu. Avez-vous remarqué le verset 25 ? {La 3.25}

« L’Eternel a de la bonté pour celui qui espère en Lui, pour l’âme qui le cherche. » Dieu promet de manifester sa bonté quand nous le cherchons.

Au verset 26, {La 3.26} nous remarquons que le prophète dit :

« C’est en silence qu’il faut attendre le secours de l’Eternel. »

Vous n’avez pas besoin de chercher Dieu en vous mettant à genoux et en donnant des coups sur la chaise :

« Oh ! Seigneur tu vas faire ce que je te demandes. Oh ! Seigneur écoute du ciel, oh ! Dieu d’Isaac de Jacob de Benjamin. »

Le Seigneur se fatiguera de cela.

« Seigneur écoute-moi, écoute-moi. »

Non ce n’est pas nécessaire, ce n’est même pas désirable. Vous savez ce que le prophète vient de dire :

« Il faut attendre en silence le secours de l’Eternel. »

Présentez votre demande devant Dieu, dites-lui exactement ce que vous désirez qu’il fasse, et alors mettez-vous dans une position beaucoup plus confortable, dans le silence attendez. Attendez patiemment, même pendant plusieurs jours, peut-être allez-vous découvrir que vous pouvez attendre davantage, mais attendez en silence. Gardez votre cœur fixé sur la demande que vous avez présentée à Dieu, et le temps viendra où Dieu vous répondra.

Je sais très bien de quoi je parle. J’ai fait cela souvent moi-même, pendant les heures de la nuit, le Seigneur me réveille, afin de passer du temps dans sa présence.

Le prophète nous montre là comment chercher le Seigneur. Il est dit :

« Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Eternel. »

Attendez patiemment la réalisation de votre espérance.

Regardons dans le livre du Prophète Osée, chapitre 10, verset 12. {Os 10.12}

Remarquez deux choses. Il est temps de chercher Dieu, et il est temps de le chercher jusqu’à ce qu’il vienne. Je ne pense pas ici à la deuxième venue de Jésus, je pense ici ce que le prophète pensait. Il parle de la recherche de Dieu jusqu’à ce que Dieu réponde à notre recherche. Nous devons chercher Dieu avec endurance, avec persévérance, cela prendra des jours, des semaines, et peut-être des mois. Je ne dis pas de quitter votre travail pour prier, ne le faites pas sans quoi vous n’aurez plus rien à manger et vous serez vraiment dans l’ennui. Mais prenons toutes les occasions possibles pour chercher Dieu. Je sais que beaucoup de gens ne veulent pas faire cela, c’est pourquoi ils ne reçoivent pas beaucoup de Dieu. C’est le temps de chercher le Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne.

Maintenant lisons dans le livre des Proverbes, chapitre 8, verset 34. {Pr 8.34}

Voilà un passage des écritures qui a été réel pour moi pendant des années. Le Seigneur me l’a donné alors que j’étais étudiant dans une école biblique. J’ai connu une époque merveilleuse avec le Seigneur pendant ce temps, et s’il y en avait qui perdaient beaucoup de temps, moi je cherchais Dieu. En ces jours Dieu m’a donné de magnifiques choses dont ce verset,

« Veillez à la porte du Seigneur. »

Nous devons trouver le secret de la recherche à rencontrer Dieu. Ici Salomon nous donne l’image d’une porte. Est-ce que vous ne vous êtes jamais tenu devant une porte attendant quelqu’un ?

Supposons qu’une jeune fille ait un ami. Elle s’attend à ce qu’il vienne la voir. Il lui parlera du beau temps ! Pourquoi pensez-vous qu’il vienne ? Pouvez-vous vous faire une image d’elle attendant à la porte ?

« Je me demande quand il va venir ? C’est un peu tard, il est déjà 5 heures. Pourquoi vient-il si tard. Est-ce qu’il aurait oublié ? Peut-être a-t-il changé d’idée. Oh ! j’entends une moto. »

Et c’était quelqu’un d’autre, cependant elle savait bien qu’il viendrait. Et soudain elle a entendu un bruit, qui a subitement décliné. Le voilà. Pouvez-vous imaginer la ferveur de son attente ?

Le Seigneur veut que nous l’attendions ainsi, afin de le rencontrer. Béni soit l’homme qui m’écoute, heureux est l’homme qui m’écoute, qui veille chaque jour à ma porte. Tous les jours il est là et il s’attend à ce que le Seigneur vienne le rencontrer, et tout spécialement dans les affaires qu’il lui a présentées. Pourquoi dit-Il :

« Heureux, béni est l’homme ? »

Parce qu’il promet par là sa venue certaine et une rencontre personnelle.

Il y a quelques années j’exerçais mon ministère dans une église. Le pasteur était absent, il prenait ses vacances. Un soir nous étions assis pour le repas, et ma femme m’avait préparé un de mes plats favoris. J’avais déjà mes yeux sur le plat, mon estomac se préparait à une heureuse activité, et je commençais déjà à sentir la nourriture dans ma bouche. A ce moment le Seigneur m’a parlé ; je ne veux pas dire qu’il m’a parlé en paroles, mais dans mon cœur j’ai compris ce qu’il voulait. Il voulait que j’aille jusqu’à la salle pour prier. J’ai dit à ma femme :

« Garde le plat au chaud. »

Vous savez, la nourriture qui doit être mangée chaude, je l’aime bien chaude. Je suis allé près de la plate-forme et je me suis mis à prier. Je suis resté là longtemps, et le Seigneur m’a parlé dans mon cœur. Voilà les paroles qu’il m’a dites :

« Attends jusqu’à ce que je vienne. »

Je savais ce qu’il me voulait.

« Attends jusqu’à ce que je vienne te rencontrer. »

J’avais faim, mais j’ai attendu. Il est arrivé 11 heures du soir, minuit, 1 heure, j’étais toujours là. J’aurais voulu aller me coucher. Je me suis dit :

« Je me suis peut-être trompé. »

Mais le Seigneur m’a dit une deuxième fois :

« C’est moi, n’aie pas peur, attends jusqu’à ce que je vienne. »

J’ai pensé alors qu’il voulait que je reste. Je suis resté jusqu’à trois heures du matin. J’étais à moitié endormi, et je me suis endormi soudain sur mes genoux. Alors j’ai dit :

« Seigneur excuse-moi, s’il faut que je m’endorme, il vaudrait mieux que j’aille dans mon lit. »

Je suis allé chez moi, me suis couché deux heures, et je suis revenu dans la salle. C’était le samedi soir, et le dimanche nous avons eu les réunions, je suis resté là tout le lundi, tout le mardi, je n’avais rien mangé depuis le samedi soir. Je suis resté presque toute la journée du mercredi, alors le diable a commencé à m’attaquer. Le diable ne m’aime pas, ce compagnon là me déteste, et il a commencé à travailler. Je suis subitement tombé dans la confusion spirituelle, c’était terrible. C’était une attaque satanique. De plus j’avais mal dans mon corps, et je me disais :

« Il y a quelque chose qui ne va pas, peut-être est-ce parce que je n’ai rien mangé. » Soudain j’ai eu un désir indescriptible de manger du potage. Tout ce que je pouvais penser, c’était à une assiette de potage. Il me semblait que j’en avais des visions. Cela devenait une passion. Mais je savais très bien que le Seigneur voulait que je jeûne jusqu’à ce que je le rencontre. Et j’avais cette peine, cette souffrance. Pour finir, il s’est imprimé ceci dans mon cœur : ce que tu as besoin, c’est de manger. C’était le diable qui me le disait, mais je ne le savais pas. Je me disais :

« Oui, c’est vrai, c’est le moment de manger. » Le mercredi, je n’avais rien mangé depuis le samedi soir :

« Je vais manger. »

Je suis allé à la maison, et j’ai dit à ma femme :

« Veux-tu me faire un peu de potage ? »

Elle m’en a fait, et j’ai eu cette assiette devant moi. Elle avait l’air tellement bonne, j’ai mis la cuillère dedans, je l’ai prise pleine, et quoique je regardais toujours cette assiette, j’ai vu le diable, Satan, aussi vrai que je vois vos visages. Son visage était resplendissant de satisfaction, ses yeux brillaient de plaisir. J’ai su alors que c’était lui qui m’avait trompé en me faisant manger. Je n’ai rien mangé de plus, je suis retourné à la salle. J’ai demandé au Seigneur de me pardonner, et j’ai continué de chercher Dieu. J’étais là le jeudi, et ma petite fille se promenait dans la salle.

J’aime bien de temps en temps me promener avec elle, et je l’entendais parler à sa mère. Elle disait :

« Est-ce que tu crois que Papa nous aime encore ? »

Et la maman lui répondait : « Mais qu’est-ce qui te fait dire cela ?

— Parce qu’il ne vient plus se promener avec moi. »

Oh ! que cela m’a fait mal. J’ai voulu sortir et la mener promener, mais le Seigneur m’avait dit : « Attends jusqu’à ce que je vienne. »

Le vendredi j’étais là. Depuis le samedi soir je n’avais mangé qu’une cuillère de soupe, et par erreur. Vers 18 h 30, j’étais assis sur la première chaise, attendant qu’il vienne à ma rencontre, et soudain je l’ai vu, comme s’Il était descendu du plafond, Il s’est tenu debout derrière la plateforme. Il était tout habillé de blanc, anxieux. Je l’ai vu comme je vous vois. Je me suis mis debout, puis à genoux devant Lui, j’avais mes yeux fermés, mes mains sur mon visage. J’étais complètement contre le sol, et cependant je Le voyais toujours debout devant moi. Je ne peux pas vous expliquer cela, mais je n’ai pas besoin de le faire. Je vous dis simplement la description, c’est correct. Il m’a regardé. Je pourrais vous dire si ses yeux étaient bruns ou bleus, c’était tellement clair, mais je garde toutes ces choses pour moi Il ne m’a jamais dit un mot, mais j’ai compris d’après son visage ce qu’il voulait me dire. Je pourrais vous dire en cinq mots, ce qu’il m’a dit sans parole. Mais c’est un secret.

Je l’attendais à la porte. J’ai attendu avec persévérance et endurance, quoique j’ai fait une erreur pendant ce temps, et au temps où il devait venir, il est venu.

Je ne dis pas que vous ferez la même expérience. Du tout. Je pense que vous feriez une grande erreur en recherchant la même expérience, mais vous le chercherez, et de quelque manière qu’il le désirera, Lui, il vous rencontrera.

C’est l’époque pour le chercher jusqu’à ce qu’il vienne, jusqu’à ce qu’il vous ait rencontré d’une manière différente.

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