Les manifestations lors des réveils

FINNEY — 1792-1875

Il arrivait même fréquemment que des passants, dont la plupart n’étaient nullement intéressés par Dieu, s’écroulent sous l’effet de cette puissance et confessent leurs péchés.

Ses auditeurs tombaient sous l’effet de la puissance de Dieu, pleurant et demandant miséricorde.

Finney raconte au sujet d’un de ses messages :

"Après avoir parlé ainsi pendant environ un quart d’heure, les auditeurs parurent enveloppés d’une solennité formidable et ils tombèrent sur le sol en criant miséricorde. Si j’avais eu une épée dans chaque main, je n’aurais pas pu les abattre plus vite qu’ils ne tombaient. En effet, deux minutes après avoir senti l’impact du Saint-Esprit les atteindre, presque tous les assistants étaient à genoux ou prosternés sur le sol. Tous ceux qui pouvaient encore parler priaient pour eux mêmes."

Ce ne fut pas seulement en Amérique du Nord que Finney vit le Saint-Esprit tomber sur les croyants et les jeter à terre. En Angleterre, au cours des neuf mois qu’il y passa à évangéliser, de grandes multitudes-un jour plus de deux mille à la fois-se prosternèrent pendant qu’il prêchait.

Finney était revêtu d’une telle onction que sa seule présence amenait une nuée de gloire sur tout le quartier où il venait prêcher. La gloire de Dieu était perceptible aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des lieux de réunion. Il arrivait même fréquemment que des passants, dont la plupart n’étaient nullement intéressés par Dieu, s’écroulent sous l’effet de cette puissance et confessent leurs péchés.

Finney écrit: "Cette puissance est un véritable prodige. J’ai souvent vu des personnes incapables de supporter la Parole. Les déclarations les plus simples et les plus banales frappaient les hommes comme une épée, les rendaient parfois presqu’inanimés, tels des morts."

Dans une ville où il avait organisé une grande mission de réveil, Finney fut invité à déjeuner par la femme d’un des plus grand médecin de la ville. Cette femme était chrétienne mais son mari, incroyant ; aussi elle pensait que Finney pourrait communiquer quelque aide en faveur de son mari. Le frère du médecin était quant à lui cultivateur et très pieux ; il vivait dans la même maison. Il avait assisté à la mission et se trouva à table avec eux. Finney fut invité à rendre grâce à Dieu avant de commencer le repas ; cependant, il sentit en son cœur que ce devait plutôt être au frère du médecin de le faire. Aussi, à peine le frère commença-t-il, qu’il se tint l’estomac et se mit à gémir. Il sortit précipitamment de table et se dirigea dans sa chambre. Le docteur, croyant son frère malade se précipita à sa suite suivit bientôt de Finney. Le docteur s’apprêtait à chercher sa sacoche car il pensait que son frère souffrait de crampes d’estomac. Finney lui expliqua que son frère n’avait rien de grave mais que l’esprit d’intercession l’avait revêtu, qu’il connaissait les douleurs de l’enfantement et qu’il priait pour l’âme perdue de son frère. Le docteur incrédule, déclarant qu’il n’y croyait pas, sortit de la chambre. Alors, Finney s’agenouilla près du frère. Il se mit alors à gémir lui aussi. Le frère du médecin et Finney continuèrent de pleurer et de gémir ainsi pendant trois quarts d’heure. Ensuite, ils se mirent à rire et se réjouirent pendant un moment.

Puis, Finney sortit de la pièce et alla frapper à la porte du bureau du médecin. Il lui dit qu’il voulait lui parler de la part de son frère. Quand le médecin demanda des nouvelles de son frère, Finney lui répondit qu’il était en train de prier pour son âme perdue. C’est alors que le médecin tomba à genoux et fut glorieusement sauvé.

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