Les manifestations lors des réveils

RÉVEIL AU GABON — 1935

Ils étaient comme ivres.

Il fut comme foudroyé et précipité à terre.

M. Thomas-Brès dans la préface du livre "Réveil au Gabon" écrit: "Nous sommes heureux de recommander chaudement la lecture de ces pages... Des chrétiens de longue date, endormis, rétrogrades, ont vu leurs péchés. Ils se sont humiliés, ont confessé leurs fautes, leurs interdits... Nous avons dans ces pages, des exemples qui nous remplissent de confusion."

G. Vernaud rapporte donc :

"Voici le témoignage écrit d’un homme de trente cinq ans, noir cultivé que le Seigneur terrassa"... J’étais en prière avec ma femme et quelques amis. Tout à coup, je tombais à terre en pleurant amèrement sur mes péchés et j’entendis une voix qui me dit: "Tu ne pécheras plus !... J’entendis plusieurs fois cette voix pendant l’espace d’une heure."

"Quelques-uns virent une lumière éclatante et éblouissante et tous tombèrent prosternés à terre. Il y eut alors une confession presque générale."

"Pendant la nuit, une femme fut réveillée, sa chambre était comme miraculeusement éclairée d’une lumière éblouissante et elle fut baptisée du Saint-Esprit..."

"Un jeune homme se convertit un dimanche 10 novembre 1935 à la suite d’une prédication. Il était moniteur primaire indigène. La soif entre dans son cœur. En janvier 1936 il m’accompagne dans un voyage. Là, dans une annexe, à cinq heures du matin tandis qu’il priait en compagnie de deux ou trois de ses camarades et de l’évangéliste de l’annexe, il fut comme foudroyé et précipité à terre (sans qu’il s’en soit ressenti dans la suite). La puissance de Dieu était telle qu’il ne put plus la supporter. Il dit : "j’étais comme une pirogue au bord d’une mer agitée par le vent, toutes les vagues viennent se précipiter sur elle et la pirogue est digne d’être cassée. Ces vagues passaient et passaient l’une après l’autre tellement que je m’écriai: "Je mourrai si ces vagues continuent à passer sur moi. Après cela je fus rempli d’une joie insondable..." Deux de ses camarades furent aussi baptisés du Saint-Esprit en même temps que lui. Quand ils se relevèrent deux heures après environ, ils étaient comme ivres.

Au sujet d’un jeune Boulou : "Le Saint-Esprit descendit sur lui en un puissant baptême, cela dura des heures et des heures pendant lesquelles une huile d’allégresse fut déversée sur lui."

Le don de discernement des esprits fût aussi remarqué chez plusieurs qui eurent des visions merveilleuses du Seigneur en personne ou d’anges. Un matin, vers neuf heures, un instituteur indigène était en train de corriger des cahiers d’école. Tout à coup, il lève la tête et il aperçoit par la fenêtre de sa case un homme lumineux et éblouissant qui passe. Il veut sortir pour le voir mais il a disparu et une joie immense envahit tout son être.

"Une femme eut des visions merveilleuses du ciel avant sa mort et elle exhorta son mari et tous les chrétiens réveillés à rester fidèle au message du réveil."

G. Vernaud écrit encore : "Dieu conduit Ses enfants par le moyen de ses dons merveilleux et qui exigent de nous une complète dépendance de Lui qui sera toujours incomprise des gens du monde et des chrétiens charnels."

Au culte du dimanche matin une femme boulou chrétienne est venue avec son amant. Au moment de l’appel, elle voulut se lever et venir confesser son péché, mais son amant l’en empêcha et ils quittèrent l’église. Arrivés à Batavia, l’homme fut précipité à terre et devint muet. Il resta ainsi jusqu’au lundi sans pouvoir parler ni manger, et son corps était sans force... il confessa son péché devant un grand nombre de gens accourus.

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