Les manifestations lors des réveils

LA BÉNÉDICTION DE TORONTO

Des personnes tombent sous la puissance de l’Esprit et restent à terre jusqu’à huit heures de suite. D’autres sont saisis par la compassion et par des douleurs d’enfantement. Des vagues de rire dans l’Esprit restaurent les uns, tandis que d’autres dansent dans l’Esprit.

Ce sont autant les médias que des personnes reconnaissantes de ce qu’elles ont reçu à Toronto qui lui ont donné cette appellation.

Cette bénédiction n’est pas propre à Toronto. A la même époque, elle jaillissait en divers endroits du monde avec des caractéristiques semblables.

De ce fait on l’appelle aussi : "La bénédiction du Père, le réveil sans visage (parce qu’aucun homme est est le "promoteur"), la bénédiction du vin nouveau."

Concernant Toronto, une bénédiction particulière agit depuis janvier 1994 dans l’église Airport Vineyard. De 300 membres, elle est passé à 3000 membres en un an et demi.

Au delà des manifestations extérieures un amour immense se dégage de cette assemblée, et cela dans une majesté et une onction extraordinaires. Trois cent mille visiteurs ont été attirés et convaincus. Huit mille serviteurs de Dieu sont venus du monde entier et ont été renouvelés dans leur ministère. Tous sont repartis avec quelque chose de divin et de nouveau. Ceux qui sont venus septiques sont repartis convaincus par la puissance de Dieu. Ils disent : ce qui s’y passe est assurément bien de Dieu.

Devant une telle foule qui se déplace à Toronto, on peut toujours penser que Dieu peut tout aussi bien agir près de nous. Cependant Dieu est souverain pour choisir des lieux où il manifeste sa gloire.

Il l’a déjà fait pour plusieurs lieux de réveils tels que Cambuslang, près de Glasgow, les villages cévenols au XVIII° siècle, Luckor au Pays de Galles, Azuza Street, à Los Angeles, au début du XX° siècle.

Des personnes tombent sous la puissance de l’Esprit et restent à terre jusqu’à huit heures de suite. D’autres sont saisis par la compassion et par des douleurs d’enfantement (Voir Saint Paul). Des vagues de rire dans l’Esprit restaurent les uns, tandis que d’autres dansent dans l’Esprit. Certains bondissent, courent, sautent sur place pendant des heures (phénomène appelé "popoing" qui fait référence à une sorte d’échasse comprenant un ressort incorporé),  d’autres sont surpris par des sursauts, des contractions, des secousses, des tremblements incontrôlables, des convulsions, des pleurs, des gémissements, des sanglots irrépressibles, des larmes libératrices, des chutes à terre, des tressaillements. Des Cris, des rugissements. Des déclarations prophétiques, des paroles de connaissances.

Des gestes divers tels que bras tournoyants, battant l’air, avant-bras hachant l’air. L’ivresse dans l’Esprit.

Le Saint-Esprit se manifeste quelquefois de manière olfactive : "Je n’avais jamais entendu parler de quelqu’un qui ait senti (de manière olfactive) le parfum de la présence du Saint-Esprit, mais ayant une fois eu personnellement l’occasion de vivre ce genre d’expérience lors d’un moment de ministère, je peux dire que cela fait aussi partie des manifestations de la présence de Dieu."

Visions pour les uns, invisibles pour les autres, voix entendue audiblement.

L’humilité, la joie, la liberté, le don de soi, une ardeur renouvelée sont une parité des fruits de ce réveil.

Le pasteur Arnott fait mention de 5000 convertis en un an.

Sept mille églises de différentes dénominations sont touchées en Angleterre.

Jules Thobois de Paris écrit : "le manque de liberté d’expression des émotions dans l’Eglise a laissé bien des captifs dans leurs chaînes. Il est bon que le peuple de Dieu s’abandonne à lui et exprime ses larmes, ses souffrances, ses joies, sa jubilation dans la liberté de l’Esprit."

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