III ENTRER DANS LE JEU DES DÉCLARATIONS DES AUTRES

III ENTRER DANS LE JEU DES DÉCLARATIONS DES AUTRES

Il y a, dans les camps de jeunes ou ailleurs, des personnes qui s’amusent à fabriquer des couples :

Pierre dit à Sophie :

— Je verrai bien Samuel avec Florence.

Sophie répond :

— C’est vrai qu’ils n’ iraient pas mal ensemble.

Arrive Annie :

— Tu ne trouves pas que Samuel et Florence...

— Ouais ouais !

Puis quelqu’un s’en va dire à Florence :

— Samuel a des sentiments pour toi, ça t’intéresse ?

— Pourquoi pas ! Tu m’arranges ça...

Des intrigues sont ainsi montées de toutes pièces. Quelquefois les intéressés se prennent au jeu, se retrouvent ensemble on ne sait comment.Quelques temps après tout est fini, mais le cœur est meurtri, blessé inutilement.

D’autres fois cela va jusqu’au mariage parce que la rencontre s’est poursuivie par des bêtises irréversibles. On se retrouve marié en l’espace de six mois, un bambin est en train de crier à la maison, l’épouse est une femme objet, le mari lui lance à la tête des paroles sans amour. C’est aussi une façon de rater son mariage, avoir fait le jeu des copains puis le jeu de la sexualité.

Dieu n’aime pas la fausseté ni la tromperie :

1 Pierre 3.10 Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie

Et voir des jours heureux,

Qu’il préserve sa langue du mal

Et ses lèvres des paroles trompeuses.

Jacques 3.2 Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride.

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