16 J'ai entendu... Et mes entrailles sont émues.
A cette voix, mes lèvres frémissent,
Mes os se consument,
Et mes genoux chancellent :
En silence je dois attendre le jour de la détresse,
Le jour où l'oppresseur marchera contre le peuple.
17 Car le figuier ne fleurira pas,
La vigne ne produira rien,
Le fruit de l'olivier manquera,
Les champs ne donneront pas de nourriture ;
Les brebis disparaîtront du pâturage,
Et il n'y aura plus de bœufs dans les étables.