L'exode, le sentier de la vie

LE TABERNACLE : 10. Le mobilier et les ustensiles sacrés dans le Lieu Saint

Lorsque nous lisons la description de l’intérieur du Lieu Saint sans fenêtres dans Tabernacle, il y avait divers éléments de mobilier qui étaient installés à des emplacements précis :

Exode 26.35
  1. Le chandelier lumineux en or massif, installé côté méridional (sud).
Exode 25.23-24 ; 26.35
  1. La table des pains en bois d’acacia recouvert d’or, installée côté septentrional (nord), face au chandelier.
Exode 30.6-9
Exode 40.21, 28
  1. L’autel des parfums en bois d’acacia recouvert d’or, installé devant le milieu du voile du Lieu Très-Saint.
Apocalypse 1.13 ; 3.18 ; 4.4
Job 23.10
Psaumes 45.10
Apocalypse 21.18, 21

Comme les parois du Tabernacle, tout le mobilier était en or ou recouvert d’or. Nous savons que le symbole de l’or est la grandeur, la royauté, la pureté, la perfection, la divinité. Les dimensions de sa splendeur, pour la vie éternelle, sont représentées par la nouvelle Jérusalem en or pur qui sera habitée par DIEU et Ses enfants.

Psaumes 8.5-6
Hébreux 2.5-13
Apocalypse 3.17-21
Genèse 1.26-27
Psaume 8.2, 5-9

Il faut remarquer que tous les meubles qui se trouvaient dans le Tabernacle étaient en or ou recouverts d'or, tandis que dans le Parvis, l’autel des sacrifices et la cuve étaient en airain ou recouverts d’airain (cuivre ou bronze). Nous pensons que les deux métaux, l’or et l’airain, représentent deux natures différentes : l’airain représentant la nature humaine dans sa perfection, un peu inférieure à la nature angélique ; et l'or représentant la nature divine, bien au-dessus des anges, principautés et puissances. De même que l'or et l’airain (cuivre ou bronze) se ressemblent beaucoup en apparence, bien que de qualités différentes, ainsi la nature humaine est une image de la ressemblance à la nature divine, adaptée aux conditions terrestres.

Nous imaginons la splendeur des parois du Tabernacle grâce à la lumière éclatante du chandelier. Mais nous sommes surpris de la banalité du sol naturel constitué de sable, ou de terre, sans aucun revêtement.

Jean 3.16-17

Quel contraste ! Ceci révèle la présence de L’ÉTERNEL DIEU sur la terre par Son FILS JÉSUS-CHRIST, pour sauver Ses enfants.

Genèse 2.7
Genèse 3.19
Genèse 3.24

Après avoir regardé le sol, qui nous rappelle d’où nous venons et ce que nous sommes redevenus, nous levons nos yeux au plafond du Tabernacle. Et nous découvrons, à nouveau, la présence de L’ÉTERNEL DIEU au milieu des gardiens de Sa maison que sont les chérubins.

1 Jean 5.7
Jean 14.15-17
Matthieu 28.19
Jean 14.6
Jean 3.16

Au travers de ce Tabernacle lumineux, posé sur la terre, nous constatons la présence de L’ÉTERNEL DIEU dans notre vie : Le PÈRE, Le FILS et Le SAINT-ESPRIT présents au milieu de nous. ILS se sont révélés à nous au travers du chemin que JÉSUS a ouvert, pour nous faire entrer dans le royaume de DIEU.

Jean 6.39-40
Jean 1.14
Esaïe 53.2
Esaïe 53.4-6
Jean 3.16
Matthieu 28.18-20

Comme L’ÉTERNEL DIEU n’a pas abandonné Son peuple d’Israël, IL n’a abandonné aucun de Ses enfants vivants sur la terre, étant donné qu’IL a permis l’incarnation de Sa Parole au travers de JÉSUS-CHRIST, comme un rejeton semblable à nous tous, afin de nous apporter par LUI, l’amour et la puissance de DIEU, tous les jours et jusqu’à la fin du monde.

Jean 1.9-13 ; 8.12
Matthieu 5.14-16

Ainsi, L’ÉTERNEL DIEU montre Sa présence sur la terre, par Sa lumière qui brille sur tous Ses enfants.

Mais quelle était donc l’utilité du mobilier présent dans le Lieu Saint et sa signification spirituelle ?

Exode 26.35
1. Le chandelier lumineux

En entrant dans le Lieu Saint sans fenêtres, les Sacrificateurs étaient éblouis par le chandelier placé à gauche (côté sud). Car sa lumière faisait resplendir les parois en or du Tabernacle, ainsi que les chérubins des tapis au plafond, et tout le mobilier recouvert d’or.

Exode 25.31-38 ; 37.17-23

Le chandelier avait un fût et six branches. Il était en or pur massif, battu et façonné. Son pied, son fût, ses branches, ses calices, ses boutons (pommes) et ses fleurs, étaient forgés ensemble d’une seule pièce. Trois branches sortaient d’un côté du chandelier et trois autres de l’autre côté. Chaque branche possédait trois calices amygdaloïdes avec boutons (pommes) et fleurs. Le fût possédait quatre calices amygdaloïdes avec boutons (pommes) et fleurs. Soit un total de vingt-deux calices avec boutons (pommes) et fleurs.

Exode 25.37-38 ; 37.23
Nombres 8.2

L’extrémité du fût, et des six branches, était munie d’une lampe : soit un total de sept lampes. Les sept lampes en or pur étaient façonnées à part, comme les mouchettes et les vases à cendres, et emboîtées sur le fût et sur chacune des branches du chandelier.

Exode 26.35 ; 40.24-25
Nombres 8.2

Le fait que les sept lampes ne soient pas solidaires du chandelier permettait de les nettoyer et de toujours orienter leur lumière face à la table des pains de proposition.

Exode 25.39
Exode 37.23-24

Le chandelier pesait un talent d’or, soit 49 kg environ, y compris les lampes, les mouchettes et les vases à cendres.

Exode 26.35 ; 40.24
Nombres 8.2

La forme et les dimensions du chandelier sont inconnues. Mais il devait être assez haut pour éclairer la table des pains placée en face, assez large pour qu’il soit stable et assez fin pour limiter son poids en or. De toute façon, les détails de sa description démontrent la compétence des forgerons israélites dans le désert et la finesse nécessaire à la confection de ce chandelier. Car, selon notre tableau, un talent d’or pur pour fabriquer le chandelier représente un volume de moins de 3 litres d’or, par rapport au poids volumique de ce métal. D’autre part, le chandelier était posé directement sur le sol, du fait qu’aucun support n’est mentionné.

Exode 27.21
Lévitique 24.3-4

Ce chandelier, avec ses sept lampes, donnait une lumière permanente du soir au matin, quand le Tabernacle était installé.

Exode 27.20
Lévitique 24.1-4

La lumière des lampes était alimentée par de l’huile d’olives concassées qui était fournie par les Israélites à Aaron, à ses fils, puis à ses descendants qui étaient Sacrificateurs de L’ÉTERNEL DIEU.

Nombres 18.7
Hébreux 9.6
Exode 27.21
Lévitique 24.3-4

Car, Aaron et ses fils, qui étaient les seuls à accéder dans le Lieu Saint, étaient chargés des soins des lampes du chandelier. Aaron, puis ses fils, et ses descendants, étaient chargés de cette tâche, afin que les lampes brillent en permanence du soir au matin.

Exode 27.21 ; 30.7
Lévitique 24.3-4
Exode 30.7-8

Chaque matin, Aaron, (et ses fils), préparaient les sept lampes du chandelier. Ces sept lampes étaient nettoyées, arrangées et pourvues d'huile, etc., par Aaron (et ses fils) lorsqu’ils faisaient brûler le parfum odoriférant sur l’autel des parfums.

Exode 27.21 ; 30.7
Exode 27.21 ; 30.8
Lévitique 24.3-4

Chaque matin, Aron, (et ses fils), coupaient les mèches éteintes et calcinées avec les mouchettes (ciseaux), et récupéraient les déchets dans les vases à cendres. Ensuite, ils remplissaient d’huile les sept lampes qui n’étaient rallumées apparemment que le soir, pour briller continuellement jusqu’au matin. C’était un ordre de L’ÉTERNEL DIEU, qui devait être respecté pour toujours.

Certains commentateurs pensent que des lampes restaient allumées après le lever du jour. Flavius Josèphe, dans sa description, précise que trois lampes brillaient pendant le jour alors que les autres n’étaient allumées que le soir (Antiq. Judaï. 3.8.3).

Toutefois, si cette hypothèse n’a aucun fondement biblique, les lampes brillaient sans doute encore lorsqu’Aaron et ses fils entraient le matin dans le Lieu Saint pour les nettoyer et les remplir d’huile.

Exode 30.7-8
1 Samuel 3.3

Car le jour ne se lève pas à la même heure en été qu’en hiver, et la durée de la nuit est ainsi différente. Pour cette raison, nous pensons que la quantité d’huile contenue dans chaque lampe lui permettait de briller pour la nuit la plus longue, et bien au-delà…

Exode 27.21
Exode 30.7

Ainsi, lorsqu’Aaron et ses fils entraient chaque matin dans le Lieu Saint à la même heure, ils éteignaient les lampes encore allumées, les unes après les autres, pour les nettoyer, et pour garder toujours de la lumière pendant qu’ils effectuaient leur travail, et notamment lorsqu’Aaron faisait brûler le parfum odoriférant sur l’autel.

1 Samuel 2.22-25 ; 3.1-3
Lévitique 24.3-4
Jean 1.4, 9 ; 8.12 ; 12.36

Spirituellement, nous pensons que lorsque la lumière de L’ÉTERNEL DIEU s’éteint, le péché s’installe dans les ténèbres. C’est la raison pour laquelle L’ÉTERNEL DIEU voulait et veut toujours que Sa lumière (Sa Parole) brille continuellement.

Nombres 4.16
Lévitique 24.2

Eléazar, troisième fils d’Aaron, Sacrificateur, avait la surveillance de l’huile nécessaire à ce chandelier, comme celle de l’onction qui était une autre huile parfumée. Il avait aussi la surveillance de tout ce que renfermait le Tabernacle.

Nombres 4.9-10
Nombres 4.15

Pour la préparation à son transport avec le Tabernacle, le chandelier, et ses ustensiles, étaient enveloppés dans une étoffe bleue, puis l’ensemble enveloppé à nouveau dans une peau de « tahach » (dugong), et le tout posé sur un brancard. Toutes ces opérations étaient exécutées par Aaron et ses fils, puis ses descendants qui étaient Sacrificateurs.

Ephésiens 3.17-19
Jean 17.4-5
Colossiens 1.15-18

Signification spirituelle du chandelier lumineux

Bien que la Bible cite de nombreuses fois ce Saint chandelier, et qu’elle le décrive avec précision, nous ne connaissons pas ses dimensions. Ce constat symbolise simplement que la gloire de CHRIST ne peut être ni mesurée, ni comparée.

Exode 25.31 ; 37.17
Exode 32.2-4
Esaïe 53.4-8
1 Pierre 2.22-24
Apocalypse 1.5-6 ; 5.6-10

Pourtant, ce chandelier en or battu, et non fondu comme le veau d’or pour faire une idole, laisse imaginer les innombrables coups de marteau nécessaires aux orfèvres hébreux pour le façonner à la perfection. Ces nombreux coups symbolisent les nombreuses souffrances de CHRIST pour vaincre les péchés du monde, et par Sa résurrection, façonner Sa lumière incomparable et Sa perfection.

Jean 1.1-5, 9-14, 29
Luc 23.33
Apocalypse 5.6-10
Apocalypse 5.6

Le pied du chandelier posé à même le sol symbolise Le FILS de DIEU, Lumière de DIEU, Parole de DIEU, incarné en la personne de JÉSUS, qui est descendu sur la terre pour sauver tous les êtres humains. Le fût du chandelier placé au centre du chandelier et portant un nombre identique de branches identiques de chaque côté représente JÉSUS-CHRIST au milieu des crucifiés, au milieu du trône céleste et des saints glorifiés. Les sept lampes du chandelier symbolisent les sept Esprits de DIEU que CHRIST glorifié portera.

Actes 4.11
1 Corinthiens 3.11
Jean 1.9-13
1 Jean 1.7

JÉSUS-CHRIST tient la place centrale dans l’Église dont IL est le fondement et la pierre principale comme le signifie le fût du chandelier. IL est Lui-même la lumière qui transmet Sa lumière.

Jean 3.16-17
1 Jean 1.7

Le fût du chandelier qui porte plus de calices, plus de boutons (pommes) et plus de fleurs que chacune des branches, symbolise l’œuvre rédemptrice unique et incomparable de CHRIST.

Jean 1.29
Apocalypse 5.6

Le fût du chandelier représente JÉSUS-CHRIST, l’agneau de DIEU immolé, qui porte les sept Esprits de DIEU (sept lampes) envoyés par toute la terre.

Romains 6.5-11
1 Corinthiens 6.15
Exode 37.21

Les six branches du chandelier, sortant de son fût, sont nées de lui, font corps avec lui, comme vivent par CHRIST tous les croyants nés de nouveau (de DIEU). C’est le symbole des boutons (pommes) placés à la naissance de chaque branche du chandelier.

Jean 15.4-5, 16

Les six branches du chandelier, qui prennent naissance sur le fût, sont comme les sarments qui prennent naissance sur le cep et restent attachés à lui pour porter du fruit. Ces branches du chandelier, ou les sarments du cep, sont les vrais chrétiens, nés de nouveau, qui demeurent en communion avec JÉSUS-CHRIST.

1 Corinthiens 6.15
Galates 2.20
Romains 8.38-39

Après leur nouvelle naissance, les chrétiens ne s’appartiennent plus à eux-mêmes, mais ils sont devenus la propriété de CHRIST. Plus rien ne pourra les séparer de l’amour de DIEU en CHRIST, comme les branches qui font corps avec le fût du chandelier.

Exode 25.33-35
Exode 37.19-21

Ces branches du chandelier, qui prennent naissance dans le fût, sont des branches d’amandier. Elles sont munies, comme le fût, de calices amygdaloïdes, de boutons (pommes) et fleurs.

Jérémie 1.11-12

Ces branches d’amandiers, avec leurs fruits, symbolisent la Parole de DIEU répandue dans le monde. Ce sont tous les fruits produits par JÉSUS-CHRIST Parole de DIEU qui éclaire ainsi le monde. Car l’amandier, appelé « chaqued » en hébreu, signifie « celui qui se réveille ». Parce que c’est le premier arbre qui fleurit au printemps.

Nombres 17.16-25 (17.1-11)

D’ailleurs, après le départ des Hébreux du Sinaï, L’ÉTERNEL fera pousser des boutons (pommes), produire des fleurs et mûrir des amandes sur la verge d’Aaron pour faire triompher Sa Parole.

Jean 11.25
Romains 6-4

Les fleurs d’amandier sont l’image du Seigneur JÉSUS qui a détruit la mort et qui a fait luire la vie par Sa résurrection.

Jean 1.14
Apocalypse 19.13
Matthieu 13.23
Romains 7.4

JÉSUS-CHRIST est la Parole de DIEU qui porte tous Ses fruits dans le monde.

Jean 1.14
1 Jean 5.1
Matthieu 13.23
Jean 15.4-5
Ephésiens 5.8
1 Jean 3.2

Ainsi, étant nés en JÉSUS-CHRIST Parole de DIEU, les chrétiens nés de nouveau peuvent porter des fruits, beaucoup de fruits, pour devenir des enfants de lumière, semblables à LUI.

Apocalypse 4.5
Zacharie 4.2, 10

Les sept lampes du chandelier représentent les sept Esprits de DIEU qui brillent devant Son trône (le Lieu Très-Saint). Ce sont les yeux de DIEU qui parcourent toute la terre.

Jérémie 1.11-12

DIEU veille sur Sa Parole par Son SAINT-ESPRIT, qui est Sa lumière, afin qu’elle se répande rapidement sur la terre.

1 Jean 1.5
Apocalypse 21.23

Car du fait que DIEU est lumière, IL n’a besoin d’aucune lumière où IL habite. C’est la raison pour laquelle il n’y avait aucune fenêtre dans le Tabernacle.

Jean 1.5
Jean 1.14, 16-18

La lumière de DIEU luit partout, même dans les ténèbres. L’entrée du péché dans le monde a plongé tous les hommes dans les ténèbres. Mais dans Son immense amour, notre DIEU tout puissant a envoyé Sa lumière sur la terre en la personne de JÉSUS qui est Sa Parole.

Jean 1.9-14 ; 9.5 ; 12.46
Apocalypse 21.22-25

JÉSUS-CHRIST est la lumière du monde, et Sa lumière n’aura point de fin.

Jean 1.9-14

JÉSUS-CHRIST est la véritable lumière de DIEU qui éclaire tout homme dans le monde. Et cette lumière a donné aux hommes la grâce de pouvoir devenir des enfants de DIEU, nés de nouveau, par la volonté de DIEU.

Luc 4.18
Jean 1.1-4, 9, 14, 32-34

La lumière de DIEU a été ointe du SAINT-ESPRIT, alimentée par Le SAINT-ESPRIT, pour que la lumière de DIEU soit manifestée en JÉSUS-CHRIST

Matthieu 5.14-16
Jean 15.9-18 ; 16.13-14
Jean 14.6
1 Jean 2.20-21

JÉSUS a oint ses disciples (les chrétiens) afin qu’ils soient la lumière au milieu des ténèbres du monde, et qu’ils portent du fruit digne de cette lumière qui est la vérité et la vie.

2 Corinthiens 4.6
Jean 8.12
Philippiens 2.14-15

Cette lumière donnée aux enfants de DIEU, représente JÉSUS-CHRIST qui brille continuellement dans leur vie. Les enfants de DIEU, c’est-à-dire Son peuple, Son Église, doivent sans cesse regarder à JÉSUS pour marcher dans la lumière de DIEU, et pour refléter Sa lumière.

Exode 27.20
Lévitique 24.2-4
Jean 14.16-17
Actes 5.1-10 ; 8.9-21

La lumière du chandelier, produite par l’huile d’olives concassées, symbolise l’onction permanente (continuelle) du SAINT-ESPRIT ; car sans cette huile, il n’y a point de lumière divine. Et quand cette lumière s’éteint, c’est la mort dans les ténèbres qui s‘établit.

Exode 25.38 ; 37.23
Jean 15.2
Exode 30.7
Lévitique 24.3-4
Ephésiens 525-27
Jean 17.17

Pour que la lumière de l’Église brille continuellement, elle a besoin des mouchettes pour nettoyer ses impuretés sur les mèches, comme les sarments doivent être émondés, afin que la lumière de DIEU ne s’éteigne point. Les Sacrificateurs le faisaient le matin de chaque jour, comme l’Église doit le faire chaque jour par l’onction de la Parole de DIEU qui est la vérité.

Romains 8.9-16
Tite 3.4-7
Matthieu 13.23
Jean 15.5
Galates 5.22-25

L’Église, qui est maintenant la lumière du monde par Le SAINT-ESPRIT que JÉSUS-CHRIST lui a donné, doit porter du bon fruit pour DIEU. Car Ses enfants portent les fruits de Sa Parole qui doivent se multiplier.

Jean 8.12 ; 12.46
Jean 17.6-26
Matthieu 5.14-16
Ephésiens 5.8
Philippiens 2.15

Ainsi, par JÉSUS-CHRIST Parole de DIEU, lumière de DIEU descendue sur la terre, le monde entier est éclairé pour être sauvé. JÉSUS-CHRIST a transmis Sa lumière à tous ceux qui L’ont reconnu comme leur Sauveur. Et ils brillent dans le monde comme des enfants de lumière dans l’Église de DIEU ; ils sont symbolisés avec JÉSUS-CHRIST par les lampes qui brillent continuellement sur les branches du chandelier.

Hébreux 13.7-8
Jean 16.13-14

Le Seigneur notre DIEU peut transmettre encore à chacun de nous, par L’ESPRIT-SAINT, bien d’autres symboles afin de nous instruire sur la signification du chandelier lumineux dans Son Tabernacle. Comme des frères en CHRIST, qui nous ont précédés, nous les ont transmises, nous le faisons aussi par L’ESPRIT-SAINT qu’IL nous a envoyé.

Exode 26.35 ; 40.24
2. La table des pains de proposition

A l’intérieur du Lieu Saint du Tabernacle, sur le côté droit (côté nord ou septentrional), et face au chandelier lumineux, nous voyons une table en bois d’acacia recouvert d’or.

Exode 25.23-30 ; 37.10-16

Cette table mesurait deux coudées de longueur (0,90 mètre), une coudée de largeur (0,45 mètre), et une coudée et demie de hauteur (0,675 mètre). Elle était entourée d’un rebord en or sur son pourtour, comme un couronnement. Il y avait au-dessus une bordure périphérique en or d’une palme de hauteur (8 centimètres) avec un rebord en or, comme un couronnement.

Nombres 4.8, 15

Cette table avait quatre pieds munis d’un anneau en or fixé à leur sommet. Ces anneaux permettaient le passage de deux barres en bois d’acacia recouvert d’or, nécessaires au transport de la table.

Exode 25.29 ; 37.16
Lévitique 24.5-9
Exode 29.40
Lévitique 5.11
Lévitique 14.21 ; 23.13, 17
Lévitique 24.5
Nombres 15.4-6

Il y avait aussi tous les ustensiles en or indispensables à cette table : les plats, les coupes ainsi que les calices et les tasses utilisés pour les libations. Sur cette table, il y avait douze pains (ou gâteaux) de proposition disposés en deux piles de six. Ces pains étaient faits avec de la fleur de farine (sans levain) à raison de deux dixièmes (d’épha) de fleur de farine par pain (soit 7,3 litres = 5 kilos de farine par pain environ). L’unité de mesure de contenance, l’épha, n’est pas précisée comme elle peut l’être par ailleurs. Mais elle est supposée dans ce texte, comme de nombreuses fois pour la quantité de farine ou fleur de farine prélevée pour les pains ou gâteaux.

Lévitique 24.5
Lévitique 2.11 ; 24.9
Lévitique 24.5-9

Le texte biblique ne précise pas, non plus, s’il s’agissait de pain sans levain. Pourtant il était très-saint. Seule la description de l’historiographe juif Flavius Josèphe, le précise (Antiq. Judaï. 3.6.6). Sa description précise, mais comme le texte biblique, que le volume de farine de chaque pain était de deux assarôns qui sont l’équivalent de deux omers, soit deux dixièmes de l’épha. Ainsi, cette confirmation peut nous empêcher de douter de cette quantité importante de farine. Car, selon un calcul de boulanger, chaque pain cuit aurait ainsi pesé entre 6 et 7 kilos, soit pour les 12 pains : entre 72 et 84 kilos posés en deux piles sur la petite table, avec tous les ustensiles. Le volume de ces pains, même sans levain, serait peut-être supérieur à ce qui est représenté sur des images de la table.

1 Samuel 21.3-6 (4-7)

Pourtant ces gros pains expliqueraient pourquoi David et ses hommes purent être nourris après en avoir mangé cinq. Bien entendu, ce constat n’est que matériel, et il n’enlève rien aux symboles spirituels de la table et des pains de proposition.

1 Chroniques 9.32
Lévitique 24.8-9
1 Samuel 21.6 (7)
Matthieu 12.2-5
Lévitique 24.5-9
1 Samuel 21.3-6 (4-7)

Ces pains étaient préparés par les Kéhathites, famille d’Aaron et Moïse, pour chaque sabbat. Ainsi, chaque jour de sabbat, les Sacrificateurs remplaçaient les pains de la semaine écoulée par des nouveaux pains chauds. De ce fait, les pains rassis étaient mangés par les Sacrificateurs pendant toute la semaine, dans un lieu Saint (le Parvis) et non le Lieu Saint du Tabernacle, mais sans doute à proximité de l’autel des sacrifices. Seul David, quatre siècles plus tard, demanda les pains de proposition au Sacrificateur pour se nourrir avec ses hommes. Le Sacrificateur lui en donna cinq rassis, car il venait de les remplacer par des pains chauds sur la table.

2 Chroniques 3.4

La présentation des pains de proposition, par les Sacrificateurs devant L’ÉTERNEL DIEU, devait être une loi perpétuelle dans Son Temple.

Exode 25.30
Nombres 4.4-7, 15

Les pains de proposition restaient en permanence sur la table, devant L’ÉTERNEL DIEU. Les pains restaient sur la table quand elle était portée par les Kéhathites, lorsque le Tabernacle se déplaçait d’un campement à un autre. Parce que ces pains faisaient partie des choses saintes, consacrées.

Lévitique 24.6-7

Sur les deux piles des pains, le Sacrificateur versait de l’encens pur qu’il faisait brûler devant L’ÉTERNEL DIEU, comme un souvenir pour les rachetés du peuple des Hébreux.

Nombres 4.7-8
Nombres 4.15

Pour la préparation de son transport avec le Tabernacle, la table était recouverte d’une étoffe bleue. Les pains restaient sur la table, et par conséquent sous l’étoffe bleue. Sur cette étoffe, on plaçait tous les ustensiles. Puis, une étoffe écarlate (cramoisie) était étendue par-dessus. Enfin, l’ensemble était enveloppé dans une peau de « tahach » (dugong). Les barres amovibles étaient ensuite ajustées dans les anneaux de la table pour la transporter. Toutes ces opérations étaient exécutées par Aaron et ses fils, puis par ses descendants qui étaient Sacrificateurs.

Lévitique 24.9
2 Chroniques 2.4

Signification spirituelle de la table des pains de proposition

La présentation des pains de proposition devant L’ÉTERNEL DIEU, par les Sacrificateurs du peuple d’Israël, devait être une loi perpétuelle dans Son Temple.

Exode 25.30 ; 35.13 ; 39.36

L’expression “pains de proposition” prise de la Vulgate, et de Luther, ne représente pas correctement la racine hébraïque. L’utilisation de cette traduction masque l’expression hébraïque biblique “pain mis en ordre” (ranger en ordre).

Exode 25.30
Lévitique 24.8
Lévitique 24.9
Exode 35.4-5, 13

Ces pains qui restaient sur la table, devant L’ÉTERNEL DIEU, pendant les sept jours de la semaine, représentaient un don provenant des douze tribus d’Israël. Ces pains symbolisaient ainsi la communion permanente des Hébreux avec L’ÉTERNEL DIEU, c’est-à-dire Son peuple. Cela signifie que DIEU soutient Son peuple, et qu’ainsi, nous y sommes tous amenés à travers les douze tribus.

Matthieu 10.1-20 ; 19.28
Matthieu 28.18-20
1 Pierre 2.9-10

Le nombre « douze », comme celui des pains, revient souvent dans l’Écriture biblique. Par exemple, JÉSUS avait douze disciples. Ces pains de proposition évoquent par analogie l’assemblée de JÉSUS-CHRIST vue dans son entier. Le nombre « douze », considéré symboliquement, exprime aussi l’administration ou le gouvernement. Le Seigneur a donné aux douze apôtres l’autorité d’administrer tout ce qu’IL leur avait confié. IL a étendu plus tard ce mandat à toute Son Église.

Matthieu 24.30-31
Colossiens 2.11
Apocalypse 5.9-11
Apocalypse 21.12-14

À partir des douze pains, représentants les douze tribus, nous pouvons y assimiler tout individu ayant reçu la plénitude de CHRIST, circoncis et incirconcis, présents devant le trône de DIEU à travers les douze tribus. Il apparaît également que les douze apôtres soient aussi liés ou associés à chacune des douze tribus, comme les portes de la Cité céleste avec les fondements de sa muraille.

1 Rois 12.19-20
Galates 5.6
Apocalypse 5.9-10
Romains 3.21-30
Ephésiens 2.11-18
Galates 3.23-29
Colossiens 2.11-15
1 Corinthiens 6.15 ; 10.16-17

Mais pour quelle raison les pains étaient-ils présentés en deux piles ? La pensée de la division du peuple d’Israël en deux, qui se produisit six siècles plus tard, est exclue. Car la perfection de DIEU n’autorise jamais la division. La pensée du rassemblement des circoncis et des incirconcis devant le trône de DIEU correspond davantage au rassemblement des deux piles de pains. Car tous ont péché, circoncis et incirconcis, et ont été privés de la gloire de DIEU. Mais par Sa grâce, qui les a revêtus de CHRIST, ils sont unis devant Sa face pour former ensemble le peuple des enfants de DIEU. Et puisqu’il y a un pain unique qui symbolise le corps de CHRIST, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps (l’Église) ; car nous participons tous à un même pain.

Lévitique 24.9
Jean 6.44-48

Seuls les Sacrificateurs pouvaient manger les pains de proposition dans un lieu Saint (le Parvis). C’était un privilège pour les Sacrificateurs parce qu’ils étaient consacrés à L’ÉTERNEL DIEU et désignés par LUI pour le sacerdoce. Ainsi, en mangeant ces pains, les Sacrificateurs exprimaient leur communion avec L’ÉTERNEL DIEU. C’était leur nourriture spirituelle, comme JÉSUS-CHRIST est le pain de vie pour tous ceux qui sont animés de sentiments spirituels sincères identiques aux Sacrificateurs.

Lévitique 24.9
Deutéronome 8.3
Jean 6.31-35

Mais seuls les Sacrificateurs pouvaient manger les pains de proposition dans un lieu Saint (le Parvis), alors que la manne dans le désert était la nourriture de tout le peuple. Car la manne constituait uniquement un besoin physique, alors que les pains de proposition étaient une nourriture spirituelle. Ces pains symbolisaient le Seigneur JÉSUS qui est le vrai pain de vie descendu du ciel comme la nourriture spirituelle de l’âme des enfants de DIEU.

Jean 6.48-51, 54-58

Ainsi, ces pains symbolisaient JÉSUS-CHRIST qui est le pain de vie descendu du ciel, afin que ceux qui en mangent reçoivent la vie éternelle.

Jean 6.51, 54-55
Apocalypse 1.6 ; 5.9-10
Matthieu 4.4

Comme ces pains étaient réservés et mangés exclusivement par les Sacrificateurs, en nous donnant le pain de vie qu’IL est Lui-même, JÉSUS-CHRIST a fait de nous des Sacrificateurs pour DIEU Son PÈRE. Ainsi, Nous n’avons pas besoin de préparer cette nourriture, car JÉSUS-CHRIST nous l’a donnée Lui-même chaque jour : c’est la Parole de DIEU. C’est notre nourriture spirituelle.

Jean 1.9-14 ; 6.50-51
Matthieu 5.14-16
Ephésiens 5.8
Exode 26.35 ; 40.22-25

Les rachetés par CHRIST se nourrissent de LUI en pleine lumière dans son Église, symbolisée par les lampes du chandelier qui éclairent la table des pains dans le Lieu Saint.

Jean 8.12
1 Pierre 2.9
Jean 6.51
Ephésiens 1.20
Hébreux 12.2
Jean 17.21-23

Si CHRIST est lumière, une admirable lumière, IL est aussi le pain de vie descendu du ciel qui S’est donné pour tous. Et par Sa résurrection, DIEU L’a fait asseoir à la droite de Son trône. Comme Le PÈRE est dans Le FILS, et comme Le FILS est dans Le PÈRE, et qu’ILS sont un, tous ceux qu’IL a rachetés sont un avec Le PÈRE et Le FILS.

Lévitique 24.5 Jean 6.48-51
Hébreux 5.7-10 ; 10.14

Les pains faits avec de la fleur de farine symbolise la perfection de la nature de CHRIST dans le cœur des rachetés.

Lévitique 24.7-9
2 Corinthiens 2.14-15

Les Sacrificateurs faisaient brûler de l'encens pur sur chaque pile pour en faire un mémorial par une offrande faite à L’ÉTERNEL DIEU par le feu. Il est frappant de constater que c’était par l’encens que les pains devenaient « un pain de souvenir ». Ce n’étaient pas les pains, mais l’encens sur les pains qui était brûlé pour L’ÉTERNEL DIEU dans les coupes en or. Car c’est CHRIST qui donne aux sanctifiés leur valeur pour être « la bonne odeur de CHRIST pour DIEU »

Ephésiens 5.2
Psaumes 141.2
Apocalypse 5.8

Le Seigneur JÉSUS a enduré les ardeurs du jugement divin et s’est livré à Dieu, comme un parfum de bonne odeur. L’encens pur, nous parle de la consécration et du dévouement merveilleux du FILS de DIEU à Son PÈRE pour nous. L’encens pur, qui était brûlé en l’honneur de L’ÉTERNEL DIEU, représentait pour LUI une offrande d’une agréable odeur semblable à la prière des Saints.

Exode 25.29 ; 37.16
Philippiens 4.4
1 Pierre 4.13
1 Thessaloniciens 5.16-18

Pour servir à la fumigation de l’encens et aux libations, celles du vin, il y avait des ustensiles en or : des plats, des coupes ainsi que des calices et des tasses. Une libation était l’action de répandre un liquide en offrande à DIEU. Le vin ne devait pas être bu mais seulement répandu. Il était l’image de la joie des chrétiens nés de nouveau, offerte à DIEU notre Père, par CHRIST et en CHRIST.

Exode 25.25
Jean 10.28
Actes 4.12
Romains 8.38-39

La bordure au-dessus de la table, qui empêchait les pains de glisser ou de tomber sur le sol, même pendant le transport de la table avec le Tabernacle, symbolise la sécurité des rachetés en CHRIST pendant leur vie terrestre avec LUI, et pour l’éternité dans le royaume céleste.

Exode 25.30
Nombres 4.7
Jean 6.50-51 ; 10.28

C’est le symbole d’une protection perpétuelle pour le pain des rachetés.

Exode 25.24-25
Hébreux 2.7-9

Le couronnement de la table et le couronnement de la bordure de protection des pains symbolisent l’accomplissement de l’œuvre rédemptrice de JÉSUS-CHRIST sur la croix pour laquelle IL a été couronné de gloire et d’honneur par DIEU.

Matthieu 27.29
Apocalypse 6.1-2 ; 14.14

Ainsi, ce n’est plus la couronne d’épines qui couvre la tête de JÉSUS-CHRIST, mais la couronne d’or, d’honneur et de gloire.

Jean 16.13-14
Ephésiens 1.7-19

Comme pour la signification spirituelle du chandelier, il appartient à chaque enfant de DIEU de ressentir ce que Le SAINT-ESPRIT veut lui montrer aussi au travers des pains de proposition. Et ceci, afin de transmettre aux autres ce que nous avons reçu personnellement afin de nous enrichir mutuellement pour la connaissance de notre Seigneur et Sauveur JÉSUS-CHRIST, au travers de ces symboles du Tabernacle dans le désert du Sinaï.

Exode 30.6-7 ; 40.26-27
3. L’autel des parfums

Lorsque le Sacrificateur avançait au fond du Lieu Saint, et devant le voile du Lieu Très-saint, il trouvait l’autel pour brûler les parfums, appelé aussi l’autel d’or.

Exode 30.1-10 ; 37.25-28

Cet autel était en bois d’acacia recouvert d’or. Il était carré, une coudée de chaque côté (0,45 mètre), et sa hauteur était de deux coudées (0,90 mètre). Il y avait un rebord d’or autour du plateau de l’autel, mais sans bordure au-dessus comme la table des pains.

Exode 30.4
Nombres 4.11, 15 ; 7.9

En dessous de ce rebord, l’autel était muni de quatre anneaux en or, deux anneaux sur deux côté opposés, pour permettre le passage des barres de transport par les Kéhathites, sur leurs épaules. Ces deux barres, en bois d’acacia recouvert d’or, étaient amovibles comme pour la table des pains et l’autel des sacrifices.

Exode 27.2
Apoc.9.13  17.12
Luc 13.29
Jean 17.6-8, 20-26
Esaïe 49.6
Marc 13.26-27

L’autel était muni de cornes en bois d’acacia recouvert d’or. Les cornes faisaient corps avec l’autel. Elles étaient sans doute sculptées dans la masse du bois d’acacia, avec le plateau ou les parois de l’autel. Nous ne connaissons pas leur nombre, ni leur emplacement, mais nous supposons qu’il y en avait quatre, une à chaque angle, comme pour l’autel des sacrifices. Car les cornes, dans les Saintes Écritures, représentent souvent la puissance. Elles sont donc des symboles de la puissance d’intercession de CHRIST pour les siens. Le chiffre quatre souligne que cette intercession s’exerce en faveur de tous les saints de la terre entière (les 4 extrémités), et qu’elle est puissante, continuelle et efficace.

Exode 30.6-8
2 Chroniques 26.18
Luc 1.5-10
Exode 30.8-10, 37
Exode 30.34-37
Exode 31.1-11 ; 37.1, 29
Nombres 4.16
Exode 30.36
Lévitique 24.7

Sur cet autel des parfums, Aaron, puis ses fils et ses descendants qui lui succédèrent, faisaient des fumigations aromatiques chaque matin et chaque soir. Le parfum qui brûlait était d’une agréable odeur à L’ÉTERNEL DIEU. C’était un parfum sacré qui LUI était réservé. Il était composé d’aromates, d’ingrédients et d’encens, selon l’art du parfumeur, comme l’avait ordonné L’ÉTERNEL DIEU. Le premier parfum fut fabriqué par Betsaleel ou par ces partenaires sélectionnés par L’ÉTERNEL DIEU. Puis, sa fabrication était sous le contrôle d’Eléazar fils d’Aaron. Ce parfum était composé de quatre essences mélangées en parts égales, et réduites en poudre ; ce n’était pas de l’encens pur et seul comme sur les pains de proposition :

Exode 30.34
  • du sacté
  • de la coquille odorante
  • du galbanum
  • de l’encens pur
Exode 30.35
Exode 30.9, 37-38
Exode 30.7
Lévitique 10.1-2
Nombres 18.7
Hébreux 9.6
Luc 1.8-9
1 Chroniques 24.1-6, 19
2 Chroniques 26.16-21
Nombres 16.35, 40

Ce parfum était salé, pur et saint. Tout parfum semblable était considéré comme profane, et son fabriquant serait exclu du peuple d’Israël. Dans le désert du Sinaï, c’est Aaron et ses fils qui offraient le parfum sur l’autel d’or. Plus tard, lorsque les Sacrificateurs descendants d’Aaron furent nombreux, ils étaient désignés par le sort pour offrir le parfum conformément à la règle du sacerdoce. Personne, autre qu’Aaron et ses descendants, n’avait la permission d’offrir du parfum à L’ÉTERNEL DIEU, au risque d’en mourir.

Exode 30.6-9
Lévitique 10.1-2 ; 16.12-13
Lévitique 16.12

Sur cet autel des parfums, il n'y avait pas de feu. Aaron, et ses fils Sacrificateurs, devaient apporter des braises ardentes prises uniquement sur l’autel des sacrifices, dans un brasier qu’ils posaient sur l’autel des parfums. Ensuite, ils saupoudraient la composition d’aromates sur les braises.

Exode 30.36
Lévitique 16.12-13

Ce contact produisait une fumigation odoriférante qui remplissait le Lieu Saint et pénétrait au-delà du voile, dans le Lieu Très-saint.

Lévitique 10.1-2
Lévitique 16.12-13

La composition du parfum en poudre ne devait pas être consumée sur des braises provenant d’un feu étranger, mais uniquement par les braises prises sur le feu de l’autel des sacrifices.

Lévitique 16.18-19
Exode 30.10
Lévitique 16.12-13
Lévitique 16.29-34
Exode 30.7-8
Luc 1.5-10, 21

Aaron, puis ses descendants qui étaient Souverains Sacrificateurs, purifiaient les cornes de l’autel des parfums une fois par an (le jour des expiations du peuple), avec le sang des victimes expiatoires, afin que l’autel des parfums soit considéré comme très saint devant L’ÉTERNEL DIEU. Mais, au préalable, le Souverain Sacrificateur avait répandu la bonne odeur du parfum au-delà du voile du Lieu Très-Saint, sur le Propitiatoire de l’Arche. Ce jour des expiations de tout le peuple d’Israël était célébré le 10ème jour du 7ème mois (environ le 3 novembre), et qui est devenu le jour du grand pardon « Yom Kippour ». En résumé, le Souverain Sacrificateur répandait le parfum une fois par an dans le Lieu Très-Saint sur le Propitiatoire, alors qu’un Sacrificateur désigné le répandait chaque jour, matin et soir, dans le Lieu Saint sur l’autel des parfums.

Nombres 4.11-12

Pour la préparation à son transport avec le Tabernacle, l’autel des parfums était recouvert d’une étoffe bleue. Puis ils recouvraient cette étoffe avec une peau de « tahach » (dugong). Les barres amovibles étaient ensuite ajustées dans les anneaux de l’autel pour le transporter. Puis, ils prenaient tous les ustensiles utilisés pour le service de l’autel des parfums dans le Tabernacle, les enveloppaient dans une étoffe bleue et les recouvraient d’une housse en peau de « tahach » (dugong). Enfin, ils plaçaient le tout sur une civière (brancard). Toutes ces opérations étaient exécutées par Aaron et ses fils qui seront ses descendants Sacrificateurs.

Exode 30.27
Nombres 4.12

Mais quels étaient donc ces ustensiles qui étaient rattachés à l’autel des parfums, et combien il y en avait-il ?

Exode 25.29, 38-39 ; 27.3 ; 37.16, 23 ; 38.3
Nombres 7.14, 20, 26, 32, 38, 44, 50, 56, 62, 67, 74, 80

Il est vrai que la Bible ne nous donne aucun détail à ce sujet, contrairement à l’autel des sacrifices, au chandelier et à la table des pains de proposition, pour lesquels les ustensiles sont identifiés. On pourrait imaginer qu’il y avait des coupes pour prendre le parfum. Car comment et avec quoi le Souverain Sacrificateur aurait-il pu prendre deux poignées de parfum en poudre pour les faire consumer dans le brasier devant le Propitiatoire de l’Arche ? D’autant plus que des coupes en or pleines de « parfum » avaient été offertes par tous les princes des tribus du peuple, mais c’était de l’encens pur.

Exode 27.3 ; 38.3

Dans la description des ustensiles de l’autel des sacrifices, les brasiers en airain sont cités, alors que tous les ustensiles cités à l’intérieur du Tabernacle étaient en or, qui est le métal précieux qui symbolise la pureté, la perfection, la divinité.

1 Rois 7.50
2 Chroniques 4.22
Hébreux 9.1-4
Hébreux 9.4

Toutefois, ce qui est étonnant, c’est le fait que des brasiers (encensoirs) en or pur sont bien mentionnés comme des ustensiles dans le Sanctuaire du Temple de Jérusalem érigé par le roi Salomon. L’auteur de l’épitre aux Hébreux confirme même la présence d’un brûle-parfum (brasier) en or dans le Saint des Saints (Lieu Très-Saint), malgré la confusion qu’il peut y avoir sur la traduction du mot grec « thumiatérion » qui signifie « brûle-parfum », mais qui peut aussi se traduire par « autel des parfums ».

Hébreux 9.3-4
Exode 30.6 ; 40.21-27
1 Rois 6.19-22
Hébreux 9.3-4
Exode 30.7-8
Lévitique 10.1
Nombres 16.16-18
Lévitique 16.12-13

La traduction « brûle-parfum » est la plus plausible parce qu’il est cité dans le Lieu Très-Saint avec l’Arche, et non pas dans le Lieu Saint où se trouvait l’autel des parfums qui sera toujours placé juste devant le voile de séparation. La double traduction du mot grec explique donc cette confusion. Selon cette analyse, nous pourrions en déduire, peut-être, que les Sacrificateurs faisaient les fumigations, chaque matin et chaque soir, avec des brasiers (encensoirs) en airain, qui faisaient partie des ustensiles de l’autel des sacrifices. Mais, le Souverain Sacrificateur utilisait un brasier (encensoir) en or pur, qui faisait partie des ustensiles de l’autel des parfums, pour faire les fumigations au-delà du voile, directement devant l’Arche de L’ÉTERNEL DIEU, une fois par an. Cette déduction est confirmée par la signification spirituelle suivante.

Apocalypse 8.3-4
Jean 14.6, 14 ; 16.23-24

Signification spirituelle du parfum offert avec le brasier en or

La déduction précédente serait confirmée par la vision sur l’Apocalypse de l’apôtre Jean, dans laquelle il décrit l’ange de L’ÉTERNEL DIEU qui tient un encensoir d’or sur l’autel d’or et qui offre beaucoup de parfums devant le trône de DIEU. Cet ange est considéré être le Seigneur JÉSUS, car IL est « l’ange devant L’ÉTERNEL », et que les prières de tous les saints montent jusqu’au PÈRE par LUI seul.

Lévitique 16.2, 11-13, 34
Psaumes 141.1-2
Jean 14.13-14 ; 16.23
Romains 8.34
Hébreux 7.25
2 Corinthiens 2.15

Devant, et sur le Propitiatoire de l’Arche, le Souverain Sacrificateur offrait des parfums à L’ÉTERNEL DIEU, une fois par an, en intercession des louanges et des prières des Israélites rachetés. Il symbolise JÉSUS-CHRIST qui intercède pour toutes les louanges et les prières de tous les chrétiens qu’IL a racheté pour DIEU, et qui sont pour LUI un parfum d’une agréable odeur.

Lévitique 16.11-19
Hébreux 7.26-28 ; 9.11-12

Ainsi, le Souverain Sacrificateur agissait symboliquement comme CHRIST. Car LUI seul a accès au trône de DIEU pour nous tous.

Hébreux 7.23-27

Le Seigneur JÉSUS-CHRIST, notre rédempteur, est notre Souverain Sacrificateur céleste éternel. IL veut apporter notre adoration devant DIEU notre Père, parce qu’IL nous représente devant LUI.

Lévitique 16.18-19
Exode 30.10

Signification spirituelle de l’autel des parfums

Il y a souvent confusion entre l’autel des sacrifices et l’autel des parfums parce que les Écritures parlent de « l’autel » sans préciser duquel il s’agissait. Pourtant, l’analyse spirituelle des textes bibliques permet souvent de les identifier.

Déjà, l’aspect et l’emplacement de ces deux autels nous révèlent leur signification spirituelle :

Leur aspect :

  • L’autel des sacrifices était entièrement recouvert d’airain (cuivre ou bronze), alors que l’autel des parfums (l’autel d’or) était entièrement recouvert d’or.
Job 40.10, 13
Daniel 10.6
Zacharie 6.1
Jérémie 15.20
Nombres 16.35-49
ou (16.48 à 17.14)
Matthieu 4.1-11
Apocalypse 1.15
  • L’airain symbolise la force, la puissance : une puissance capable de subir le feu du jugement de DIEU comme les hommes pécheurs l’on subit, le subissent et le subiront sans CHRIST, ou de le supporter comme JÉSUS-CHRIST l’a accompli en résistant à la tentation, à la corruption, au péché.
Job 23.10
Psaumes 45.10
Apocalypse 1.12-13, 20 ; 3.18
Apocalypse 4.4
Apocalypse 21.18-21
  • L’or symbolise la grandeur, la pureté, la perfection, la royauté, la divinité. JÉSUS-CHRIST est le symbole de la divinité et de cette pureté. Les dimensions de la splendeur de l’or, pour la vie éternelle, sont représentées par la nouvelle Jérusalem en or pur qui sera habitée par L’ÉTERNEL DIEU et Ses enfants.

Leur emplacement :

  • L’autel des sacrifices était installé à l’extérieur du Tabernacle, dans le Parvis, alors que l’autel des parfums était installé dans le Lieu Saint du Tabernacle, juste devant le voile d’accès au Lieu Très-saint.
Lévitique 9.7
Hébreux 10.1-10
Esaïe 53.4-8
Jean 1.29
Galates 1.4
1 Jean 2.1-2
Hébreux 9.25-28
1 Jean 1.7
  • Sur l’autel des sacrifices étaient offerts des animaux pour obtenir le pardon « provisoire » des péchés des Israélites par la consécration des victimes offertes. Il symbolisait JÉSUS-CHRIST, l’agneau de DIEU, qui s’est offert Lui-même pour ôter définitivement tous les péchés du monde, par son sacrifice sur la croix et son sang versé.
Exode 30.6-8
2 Chroniques 26.18
Luc 1.5-9
Luc 1.10
Psaumes 141.1-2
  • Sur l’autel des parfums, Aaron, ou ses fils Sacrificateurs, puis ses descendants, offraient des parfums à L’ÉTERNEL DIEU, chaque matin et chaque soir, en intercession des louanges et des prières des Israélites rachetés.
Jean 19.30

Leur signification spirituelle :

  • Il faut bien différencier l’autel d’airain et l’autel d’or. Car pour qu’il y ait un adorateur à l’autel d’or, il fallait d’abord une victime sur l’autel d’airain. Personne ne peut venir à l’autel d’or pour être sauvé ; cela a été réglé et obtenu par JÉSUS-CHRIST à « l’autel d’airain » (à la croix de Golgotha).
  • L’autel d’airain représente le jugement de DIEU, alors que l’autel d’or représente l’accomplissement du pardon de DIEU.
Exode 30.7-9
  • Aaron, et ses fils Sacrificateurs, ne venaient pas à l’autel d’or, matin et soir, avec le sang du sacrifice d’un mouton ou d’un bélier, mais avec le parfum sacré odoriférant. L’adorateur vient à l’autel d’or parce qu’il a été sauvé, et qu’il est, ainsi, au bénéfice de l’œuvre de CHRIST.
Ephésiens 5.1-2
  • Ne sommes-nous pas exposés à apporter sur l’autel d’or ce qui a été réduit en cendres sur l’autel d’airain, en étant parfois plus occupés par l’état de misère dans lequel nous étions et dont nous vivons encore, plutôt que de rendre grâce à DIEU pour l’œuvre accomplie par Son FILS JÉSUS pour nous en délivrer, et de Le louer pour l’excellence de son FILS dont le nom est un parfum de bonne odeur répandu ?
Jean 14.6, 13-14 ; 16.23
Colossiens 3.17
  • Car beaucoup de rachetés, précieux au cœur du Seigneur, ne vont pas plus haut que l’autel d’airain ; c’est-à-dire pas plus loin que la jouissance que procure la certitude du salut de leur âme. Pourtant, nous sommes appelés à monter plus haut, jusqu’à l’autel de l’adoration (l’autel d’or), comme des Sacrificateurs. Cet autel symbolise toutes nos prières offertes à L’ÉTERNEL DIEU par CHRIST.
Hébreux 9.7
Lévitique 16.2, 33-34
Lévitique 16.15-16

L’autel des parfums préfigure l’adoration, qui est le plus exalté des privilèges. Il était placé devant le voile qui sépare le Lieu Saint du Lieu Très-Saint, et directement en face du trône de grâce (l’Arche). Seul le Souverain Sacrificateur pouvait accéder à l’Arche au-delà du voile, une fois par an, pour y offrir le sang d’un animal comme moyen d’expiation pour les péchés du peuple. C’était le lieu du pardon.

Hébreux 9.6-8
Matthieu 27.50-54
Hébreux 10.19-22
Hébreux 7.23-28

Ainsi, avant la mort de JÉSUS-CHRIST, le voile d’accès au Lieu Très-Saint restait infranchissable pour nous tous. À Sa mort, le voile se déchira, de haut en bas, signifiant que l’accès auprès de DIEU était dorénavant possible, de façon directe et permanente. Par Son sacrifice, JÉSUS-CHRIST nous a ouvert définitivement la porte d’accès à DIEU. Et parce qu’IL vit éternellement, Son sacerdoce de Souverain Sacrificateur est devenu intransmissible.

Lévitique 16.12-13
Nombres 18.7
Exode 30.7-8, 34
Exode 30.34

Mais auparavant, qu’est-ce que le Souverain Sacrificateur apportait sur l’autel d’or, une fois par an, et les Sacrificateurs deux fois par jour ? C’était un parfum composé de quatre essences mélangées en parties égales, et broyées en poudre avec du sel : « du stacté, de la coquille odorante, du galbanum et de l’encens », à poids égal.

Que signifiait donc la composition des aromates de ce parfum ?

1 Thessaloniciens 5.16-18
Philippiens 4.6
1 Timothée 2.8

Le stacté désigne une gomme-résine qui s’écoule librement de l’écorce d’un arbrisseau « le styrax » qui est abondant en Galilée. Le stacté symbolise la spontanéité et la liberté dans la prière, en toute circonstance.

Jonas 2.1-8
Romains 11.32
1 Timothée 2.4
Jonas 2.8
Apocalypse 5.8

La coquille odorante : il s'agit sans doute de l'opercule du coquillage d'un mollusque « le strombe », dont le parfum s'exhale par la combustion. Ce mollusque symbolise ceux qui sont descendus dans les eaux les plus profondes du jugement de DIEU, mais qui ont un grand prix à Ses yeux. Parce qu’IL veut que tous les humains soient sauvés par CHRIST, et que leurs prières jaillissant du fond de leur cœur montent aussi à LUI comme un parfum de bonne odeur.

Esaïe 53.1-10
1 Corinthiens 1.18
2 Corinthiens 2.15-16
Psaumes 51.19

Le galbanum, gomme-résine provenant d’une plante herbacée originaire d’Asie centrale et occidentale qui donne un parfum d’odeur âcre, ce qui peut faire penser à ce qu’ont été les souffrances de CHRIST pour un incrédule ; ce n’est pas un parfum d’une odeur agréable dans la mesure où les souffrances de CHRIST pour lui, qu’il refuse de reconnaitre, l’amène à la conviction du péché : c’est une odeur de mort. Le galbanum peut symboliser aussi la prière venant d'un cœur brisé, humilié et contrit.

Ephésiens 5.2
Hébreux 10.5-9

L’encens, gomme-résine parfumée d’un arbre qui dégage, en brûlant, une fumée avec une odeur balsamique odorante et agréable. Le Seigneur JÉSUS a enduré les ardeurs du jugement divin et s’est livré à Dieu, comme un parfum de bonne odeur. L’encens, comme parfum, nous parle de la consécration et du dévouement merveilleux du FILS de DIEU à Son PÈRE.

Hébreux 7.26-27 ; 9.24-28
Colossiens 1.21
Hébreux 2.9-10
Esaïe 66.15-16
Nombres 17.9-14
ou (16.44-49)

Cette composition du parfum traduit, par sa qualité et sa pureté, l’excellence de la personne JÉSUS-CHRIST Lui-même en rapport avec Ses souffrances pour Son sacrifice. Car c’est l’action du feu du jugement de DIEU (les braises prises sur l’autel d’airain) qui a fait monter l’odeur agréable du parfum.

Hébreux 13.15
Jean 14.6
Ephésiens 5.20
1 Timothée 2.5

Toutes nos louanges et nos prières passent par JÉSUS-CHRIST pour atteindre DIEU notre Père.

Jean 16.23
Colossiens 3.17
Hébreux 4.14-16 ; 7.24-25
1 Jean 1.9 ; 2.1-2
Esaïe 9.5
Hébreux 10.19-22
1 Pierre 2.4-5 ; 3.12
Philippiens 4.6-7

Ainsi, par Son intercession auprès de DIEU notre Père, notre Souverain Sacrificateur éternel, JÉSUS-CHRIST, connaissant nos faiblesses, nos impuretés et toutes nos imperfections, ajoute à notre repentance, Sa propre vertu. Ainsi, par LUI seul, notre offrande de repentance et d’adoration sont acceptables et précieuses pour DIEU notre Père.

Romains 10.10
Hébreux 13.15

Car, la seule adoration que L’ÉTERNEL DIEU agréé est celle qui coule des lèvres des rachetés par JÉSUS-CHRIST.

2 Corinthiens 5.17-20
1 Pierre 2.4-5
Hébreux 10.19-22 ; 13.15
Apocalypse 1.5-6 ; 5.10
Apocalypse 7.15 ; 22.3-4

Tous les croyants, rachetés par JÉSUS-CHRIST, sont devenus des Sacrificateurs. Ils sont sanctifiés et peuvent entrer dans le Temple de DIEU pour l’adorer tous les jours. En effet, tous ceux qui ont été rachetés par la grâce merveilleuse de L’ÉTERNEL DIEU en JÉSUS-CHRIST, ont aussi reçu, par LUI seul, la dignité de Sacrificateurs.

Apocalypse 8.3-4
Psaumes 134.1-2

La vocation des Sacrificateurs en CHRIST est de servir L’ÉTERNEL DIEU dans Son Royaume Éternel. Leur place est devant l’autel d’or pour apporter, devant DIEU, l’hommage et la louange qui LUI sont dus.

Hébreux 7.21-25
Romains 8.34
Hébreux 13.15
2 Corinthiens 2.15

L’autel d’or est donc pour nous, chrétiens nés de nouveau, une image du Seigneur JÉSUS-CHRIST dans son service le plus élevé et intransmissible de Souverain Sacrificateur éternel. Car après être retourné au ciel, un désir particulier l’anime, LUI qui est notre Sauveur ressuscité : c’est d’offrir nos louanges et nos prières à DIEU notre Père, comme un parfum de bonne odeur.

Apocalypse 5.2, 5-8 ; 8.3-4

Ainsi, toutes nos prières seront offertes à DIEU notre Père, dans des coupes en or, sur l’autel d’or qui est devant Son trône, comme un parfum d’une agréable odeur.


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