L'exode, le sentier de la vie

LE TABERNACLE : 9. Les 3ème et 4ème couvertures sur le Tabernacle

Exode 26.14 ; 36.19 La 3ème couverture en peaux de béliers

Par-dessus, il y avait une 3ème couverture qui était constituée de peaux de béliers teintes en rouge.

Les peaux de béliers étaient abondantes grâce aux offrandes des Israélites. Toutes ces peaux furent cousues ensemble pour former une couverture d’une seule pièce qui, toutefois, n’était pas étanche à la pluie.

Exode 35.18 ; 36.19
Nombres 4.26
Exode 27.19 ; 38.20

Nous ne connaissons pas les dimensions de cette couverture assemblée en une seule pièce. Ce qui permet d’imaginer qu’elle ne retombait pas contre les façades du Tabernacle, sur la 2ème couverture. Elle était sans doute tendue au-delà des façades du Tabernacle, comme pour une tente, par des cordages fixés à des pieux en airain qui étaient enfoncés à distance, dans le sol, sur le pourtour de trois façades du Tabernacle.

Exode 30.7-8
Nombres 8.19-24
Nombres 18.2-7
Hébreux 9.6-7

Cette tension était nécessaire pour alléger le poids sur les tapis de la 1ère et 2ème couvertures en plafond du Tabernacle. Du fait que cette 3ème couverture était tendue à distance des façades du Tabernacle, lui permettait de garder sa rigidité sur les surfaces extérieures abritées, le long des deux façades latérales du Tabernacle, à cause de la prise au vent. Ces espaces latéraux constituaient un lieu couvert permettant peut-être aux Sacrificateurs de s’y abriter et s’y reposer. Mais ceci ne reste qu’une supposition. Toutefois, les lévites chargés du service dans le parvis ne pouvaient pas y accéder du fait qu’à partir de l’autel des sacrifices cette zone n’était accessible qu’aux Sacrificateurs.

Exode 29.2, 19, 28
Lévitique 8.18-24 ; 9.4
Lévitique 5.15, 18, 25

Signification spirituelle de la 3ème couverture

Le fait que ce soit le bélier qui soit choisi par L’ÉTERNEL DIEU, pour l’utilisation de sa peau comme couverture du Tabernacle, n’est pas anodin. Car le bélier était égorgé pour la consécration des Sacrificateurs, pour les holocaustes, pour les sacrifices d’actions de grâce et pour les sacrifices de culpabilité.

Genèse 22.11-13
Hébreux 10.5-14
Hébreux 10.14
Apocalypse 5.9-10

Lorsque l’ange empêcha Abraham de sacrifier son fils Isaac, il lui donna, en remplacement, un bélier qu’Abraham offrit en holocauste à L’ÉTERNEL DIEU. Et comme Abraham LUI a obéit parfaitement à en offrant son fils Isaac, à cause de la promesse qu’IL lui avait faite à son sujet, JÉSUS-CHRIST a obéit parfaitement à Son PÈRE en s’offrant Lui-même en sacrifice sur la croix, accomplissant ainsi La consécration pour tous les rachetés.

Philippiens 2.8-10
Jean 10.17-18

JÉSUS a obéi à Son PÈRE jusqu’à Sa mort sur la croix qui représente la consécration parfaite du FILS à Son PÈRE.

Romains 5.8-9
1 Pierre 1.18-20

Ces peaux de béliers teintes en rouge symbolisent le sang de JÉSUS-CHRIST versé sur la croix pour tous les enfants de DIEU.

1 Pierre 1.18
Apocalypse 5.9

Le Temple de DIEU (le Tabernacle) est rempli de Ses enfants qui sont rachetés par le sang de JÉSUS versé sur la croix.

Hébreux 10.14

L’unité de cette couverture teinte en rouge, sans dimensions, en peaux de béliers unies et indissociables, représente le sacrifice parfait de JÉSUS-CHRIST par Son sang versé pour tous (sans dimensions).

Ephésiens 1.22 ; 5.23
Jean 10.27-28 ; 14.6

Enfin, comme le bélier est le chef et le conducteur du troupeau, JÉSUS-CHRIST est le chef suprême de l’Église qu’IL conduit sur le chemin de la vie éternelle.


Exode 26.14 ; 36.19

La 4ème couverture en peaux de Dugong

Par-dessus la 3ème couverture, il y avait une 4ème couverture constitué de peaux de « tahash » ou « tahach » selon la version massorétique. La traduction de ce nom d’animal a provoqué diverses interprétations. Car, si la traduction de chèvres et de béliers a été unanime pour les 2ème et 3ème couvertures, celle des animaux constituant la 4ème couverture a été contradictoire.

En effet, une traduction a désigné comme animal le « taisson » ou le « blaireau », une autre a désigné le « dauphin ».

En réalité, « tahash » ou « tahach » a été traduit par « dauphin » parce qu’il est dérivé de « tuhas » (marsouin) ou « tukhas » (dauphin). Cette traduction est effectivement la plus proche, car il s’agit probablement du « dugong ».

Car le « dugong », appelé « vache des mers », est un gros mammifère marin. Il fait partie de la famille des « siréniens », comme le « lamantin » qui est son cousin en eaux douces.

Le « dugong » vit le plus souvent dans l’eau de mer peu profonde et respire en surface. Il est courant dans la mer rouge où il se nourrit d’algues et de plantes aquatiques qu’il broute, et qui y sont abondantes le long des côtes. D’ailleurs, le nom hébreu désignant la mer rouge est « Yam suph », qui signifie mer des algues ou mer des roseaux : il confirme le territoire du « dugong ».

Le « dugong », qui peut atteindre une longueur de 4,00 mètres et peser jusqu’à 900 kg, est en voie de disparition à cause de la pêche excessive due à la qualité de sa viande et de l’huile tirée de sa graisse. Il possède une peau parfaitement étanche et très résistante qui sont des critères essentiels pour l’utilisation de la 4ème couverture. Cette peau résistait bien au soleil et aux intempéries pour protéger le Tabernacle.

Exode 25.5 ; 35.7
Exode 35.23 ; 36.3-7

La peau du « dugong » est un cuir très résistant que les Israélites avaient l’habitude d’utiliser, puisque L’ÉTERNEL DIEU demanda à Moïse de recueillir ces peaux par leurs offrandes. Ce qui prouve qu’ils en utilisaient et qu’ils en possédaient en abondance.

Nombres 4.4-14
Ezéchiel 16.10

Les qualités de cette peau sont d’ailleurs confirmées par son utilisation pour la confection des housses des choses saintes du Tabernacle, et même des sandales dans le désert (traduction de la version massorétique).

Nombres 33.8-11

Le cheminement du peuple des Israélites sur le littoral de la mer rouge, après l’avoir traversée, ainsi que son campement sur une plage pendant près de trois semaines, sont des indices qui confirment l’hypothèse de l’approvisionnement des peaux de « dugong », dont ils s’étaient nourris de leur viande, et qui furent offertes par les Israélites pour le Tabernacle. Car L’ÉTERNEL DIEU savait qu’ils en auraient besoin en abondance.

Toutes ces peaux furent cousues ensemble pour former une couverture d’une seule pièce étanche à la pluie. Bien entendu, ces peaux de « dugong » ne pouvaient être teintes.

Exode 35.18
Nombres 4.26
Exode 27.19 ; 38.20

Comme pour la 3ème couverture, nous ne connaissons pas les dimensions de cette 4ème couverture en peaux de « dugong ». Mais elle devait être tendue elle aussi à distance, au-delà des façades du Tabernacle, comme pour une tente, par des cordages fixés à des pieux en airain enfoncés dans le sol.

Exode 30.7-8
Nombres 8.19-24
Nombres 18.2-7
Hébreux 9.6-7

Comme sous la 3ème couverture tendue, ces espaces latéraux constituaient un lieu couvert permettant peut-être aux Sacrificateurs de s’y abriter et s’y reposer. Mais ceci ne reste qu’une supposition. Toutefois, les lévites chargés du service dans le parvis ne pouvaient pas y accéder du fait qu’à partir de l’autel des sacrifices cette zone n’était accessible qu’aux Sacrificateurs.


Signification spirituelle de la 4ème couverture

Cette couverture était celle qui se voyait de l’extérieur.

Et si elle se voyait de l’extérieur, elle pouvait être la cible de tous les dangers venant du monde des curieux, des envieux, des voleurs, des ambitieux, des puissants, des moqueurs.

Pourtant, si cette couverture en peaux de « dugong » n’a rien d’exceptionnel qui puisse attirer une convoitise quelconque, elle a la capacité de résister au soleil, aux intempéries, et à l’usure, qui symbolisent toutes les convoitises du monde.

Esaïe 53.2
Marc 6.3
Philippiens 2.6-7
2 Corinthiens 8.9

Cette couverture, d’un aspect banal, grisâtre, symbolise CHRIST qui n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer les regards. Son aspect n’avait rien pour plaire, semblable à un simple homme. Et IL a caché sa richesse (l’or) en se faisant pauvre (l’aspect banal, grisâtre) pour nous enrichir en nous donnant accès au pardon divin (le voile du temple déchiré).

1 Corinthiens 15.20-23
Ephésiens 1.22-23
Colossiens 1.17-19
1 Corinthiens 6.15
Ephésiens 3.20-21

Ainsi, sous Sa protection par Sa mort et Sa résurrection, toute l’Église est en sûreté. Toute la communauté des enfants de DIEU est gardée dans Sa communion : car toute la plénitude habite en LUI. JÉSUS-CHRIST est la tête du corps de l’Église, et toutes choses subsistent en LUI. IL nous couvre de Sa gloire si nous acceptons qu’IL vive avec nous, en nous et sur nous.


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