L'exode, le sentier de la vie

LA SÉDUCTION DU DEVIN BALAAM ET LA PROSTITUTION DES ISRAÉLITES

LE CHEMIN CORROMPU DE BALAAM

Nombres 22.5 ; 24.25
Nombres 25.1-15 ; 31.7-16
Nombres 31.15-16

Lorsqu’il eût quitté Balak, Balaam prit apparemment le chemin du Nord pour rentrer chez lui en Mésopotamie. Mais, si dès son départ du sommet du Peor (voir carte), la Bible ne nous indique pas de quelle manière Balaam fut ensuite mis en contact avec des Moabites et Madianites en même temps. Pourtant, les Écritures prouvent que ce fut immédiatement après sa séparation avec Balak au sommet du Peor. Car les détails bibliques suivants nous permettent de situer cette rencontre :

Deutéronome 4.46 ; 34.6
Josué 13.20
Nombres 23.28
Deutéronome 3.29
  • Beth-Peor (maison de Peor) pouvait être un lieu ou une ville et même son sommet situé en face du camp d’Israël installé dans la plaine du Jourdain.
Nombres 23.27-30 ; 25.1-5
Deutéronome 4.3
Osée 9.10
  • Baal-Peor était une divinité moabite adorée sur la montagne de Peor.
Nombres 25.1-15 ; 33.49
  • La proximité du camp des Israélites (Sittim ou Abel-Sittim), avec les Moabites et les Madianites (voir carte).
Nombres 22.2-7
  • La présence des anciens Madianites avec les anciens Moabites, envoyés en mission vers Balaam, prouve leurs relations faciles et même leur libre cohabitation.
Genèse 36.35
Josué 13.21
Nombres 22.4-6
Nombres 22.7, 15

En fait, comme nous l’avons déjà évoqué, les Madianites étaient des tribus nomades qui habitaient la région depuis des siècles et qui avaient été aussi des vassaux de Sihon roi des Amoréens avant que l’armée d’Israël ne l’anéantisse. C’est la raison pour laquelle, beaucoup d’entre eux s’étaient réfugiés dans le territoire Moabite et qu’ils se retrouvaient avec la même peur du peuple d’Israël qui était leur ennemi commun et qu’ils voulaient faire disparaître. Mais depuis l’anéantissement des Amoréens, les tribus madianites avaient repris leur liberté de cheminement dans la région, comme certains Moabites d’ailleurs, les voyages successifs des messagers envoyés par Balak à Balaam en étant la preuve.

Nombres 24.25
Nombres 25.1-3 ; 31.15-16
Nombres 25.1
Deutéronome 23.4-5
Nombres 24.11-14
Nombres 25.1-3 ; 31.15-16
Nombres 24.13
Nombres 33.49
Nombres 32.39-42
Nombres 32.1
Deutéronome 3.29
Nombres 31.32
Josué 13.21

Dans ce contexte, et dès qu’il eût été séparé de Balak, Balaam n’eut aucune difficulté à être en contact immédiat avec des Moabites et des Madianites. Et son cœur de magicien (sorcier) repris très vite ses racines pour solliciter certains d’entre eux afin d’entraîner des Israélites à la trahison envers L’ÉTERNEL DIEU, d’autant plus que leur campement n’était pas très éloigné (voir carte). Balaam usa sans doute de sa réputation de devin et aussi de prophète pour extorquer de l’argent aux Madianites, aux Moabites et aux Ammonites, du fait qu’il venait de refuser la rémunération de Balak. Et comme Balak venait de lui dire que finalement c’était L’ÉTERNEL qui l’empêchait de jouir de ce salaire, Balam n’eut aucun scrupule à entraîner par subtilité les Israélites à s’attacher à des faux-dieux tels que Baal-Peor qui était déjà vénéré sur cette montagne. Pourtant, Balaam avait affirmé à Balak qu’il n’échangerait pas de l’argent et de l’or à profusion contre l’obéissance aux ordres de L’ÉTERNEL. Quant au peuple d’Israël, installé dans son camp entre Beth-Jeschimoth et Abel-Sittim près du Jourdain, certains Israélites étaient encore mobilisés par la conquête des territoires pris aux Amoréens ou pour les contrôler (voir tableau). Car tous les Amoréens n’en avaient pas encore été chassés. D’autres Israélites, qui gardaient d’immenses troupeaux, étaient sans doute disséminés dans le pays proche de Beth-Peor où ils pouvaient être en contact avec des Moabites et des Madianites qui avaient aussi d’immenses troupeaux dans la région grâce à leurs privilèges princiers.

Nombres 25.1, 6

Pourtant, il semble bien que ce soit à l’extrémité du campement (Sittim ou Abel-Sittim), qui était le plus proche de Beth-Peor (voir carte), que le peuple se livra à la débauche. Dans ce contexte, Satan offrit à Balaam, « sur un plateau », les moyens de se venger en retournant à ses racines de sorcier et de ne pas repartir les poches vides et sans honneur comme il devait le penser.

Nombres 25.1-3, 6
Nombres 31.15-16
Nombres 25.14-15
1 Rois 11.1-8
Exode 23.32 ; 34.12-16

Ainsi, sur place, Balaam se servit du charme de jeunes femmes Moabites et Madianites pour forniquer avec des Israélites et entraîner le peuple d’Israël à la débauche par des sacrifices et des festins idolâtres jusqu’à se prosterner devant Baal-Peor (Maître-seigneur), dont le sanctuaire était sur la montagne de Peor). Et même si l’impureté faisait partie des cultes idolâtres des peuples orientaux, des personnes distinguées au sein du peuple d’Israël y participèrent aussi. Ces femmes Moabites et Madianites « légères » étaient peut-être des prêtresses qui se prostituaient pour attirer les hommes à ces pratiques idolâtres comme le fera à grande échelle le roi Salomon et ses successeurs des siècles plus tard malgré les avertissements répétés de L’ÉTERNEL.

Apocalypse 2.13-14

En tout cas, ces nouveaux et mauvais fruits mis en plein jour, dont Balaam en était le précurseur, prouvaient qu’il était bien un sorcier séducteur déguisé au service de Satan dont la fausse doctrine était de séduire tous les enfants de DIEU et de les perdre par l’idolâtrie et la débauche. Ainsi, l’identité du peuple de DIEU était en péril, et même en survie.

Nombres 25.3-5
Nombres 16.20-21
Exode 32.10
Nombres 25.14

Alors, la colère de L’ÉTERNEL DIEU s’enflamma contre le peuple d’Israël. IL ordonna à Moïse de rassembler tous les chefs du peuple et de faire pendre (ou écarteler ou démembrer) tous les coupables, devant LUI et face au soleil, c’est-à-dire aux yeux de tout le peuple, afin que la colère divine cesse aux yeux de tous par ce châtiment exemplaire. Mais que signifiait cet ordre de L’ÉTERNEL à Moïse en lui demandant de rassembler seulement tous les chefs du peuple et de faire exécuter les coupables ? Car, en d’autres circonstances, L’ÉTERNEL avait demandé à Moïse de se séparer du peuple parce qu’IL allait l’anéantir en un instant ! Était-ce donc uniquement des chefs qui s’étaient livrés à l’idolâtrie de Peor et à la débauche ? Certainement pas ! Mais certains d’entre eux en étaient sans doute les initiateurs. Ce qui explique la difficulté qu’ils eurent de rechercher les coupables qui étaient sous leur responsabilité et de les livrer pour être jugés. C’est aussi la raison pour laquelle Moïse transmis instantanément ses ordres aux juges du peuple :

Nombres 25.5

« Que chacun de vous tue ceux de ses gens (des siens) qui se sont accouplés à Baal-Peor. »

Nombres 25.6, 14-15
Nombres 25.4
Nombres 25.5, 8b-9

Pourtant, après un espace de temps inconnu, voici qu’un prince d’Israël de la famille de Siméon, Zimri fils de Salu, amena une femme nommée Kozbi qui était la fille de Tsur roi madianite. Ils se présentèrent ensemble devant Moïse et l’assemblée des Israélites qui pleuraient devant l’entrée du Sanctuaire. Mais, pour quelle raison pleuraient-ils ? Ce ne pouvait pas être à cause de la culpabilité de certains d’entre eux et de la sentence de L’ÉTERNEL DIEU qui était irréversible. C’était plutôt à cause du fléau qu’IL avait commencé à répandre au sein du campement en raison de la lenteur des chefs, ou des juges du peuple, qui ne se hâtèrent pas d’obéir à l’injonction de Moïse parce que certains d’entre eux, ou leurs proches, étaient concernés par la sanction divine.

Nombres 25.8b-9
Lévitique 26.25
Deutéronome 28.21
2 Samuel 24.15
Nombres 17.9-14

C’est sans doute la raison pour laquelle la plaie, dont il est fait mention après, se développait aussi vite et que beaucoup d’Israélites s’étaient rassemblés devant le Sanctuaire pour implorer la clémence de L’ÉTERNEL DIEU. Et ce fléau si rapide semble avoir été la peste qui était le châtiment de L’ÉTERNEL DIEU pour les infidélités de Son peuple.

Nombres 25.6-7
Nombres 9.15-16

En fait, en passant devant le Sanctuaire divin aux yeux de tout le peuple d’Israël, Zimri et Kozbi venaient de provoquer non seulement les Israélites mais aussi et surtout L’ÉTERNEL DIEU. Et si les Israélites acceptaient cette situation, tout le peuple de DIEU courait le risque d’être anéanti physiquement par l’effet de l’inimitié totale qui existe entre L’ÉTERNEL DIEU et le péché. D’autant plus qu’IL était présent en permanence dans Son sanctuaire au milieu de Son peuple.

Nombres 25.7-9
Nombres 1.23 ; 26.14

Alors, outré par l’offense à laquelle il assistait, Phinées, fils du Souverain Sacrificateur Eléazar, se leva au milieu de l’assemblée, prit une lance dans sa main, et suivit le couple jusqu’à la tente de Zimri le Siméonite. Puis, Phinées entra dans la tente et tua les deux coupables en les transperçant d’un coup de lance dans le bas-ventre, car ils étaient sans doute nus. Aussitôt, le fléau de L’ÉTERNEL cessa parmi les enfants d’Israël. Car le fléau avait été si rapide que 24000 d’entre eux en avaient déjà péri. Sans doute que de nombreux hommes de la tribu de Siméon périrent par ce fléau qui l’affecta (59300 hommes à 22200 hommes, voir 2ème recensement, pages suivantes), prouvant la contamination idolâtre qui s’était propagée dans cette tribu installée dans le sud-est du campement (voir carte et plan du campement avec son orientation).

Nombres 25.10-13
1 Rois 2.27, 35 ; 4.1, 4

L’ÉTERNEL DIEU honora Phinées pour son zèle en faveur de LUI. Il avait réussi, ainsi, à détourner la grande colère divine qui avait commencé à sévir au sein du peuple d’Israël. L’ÉTERNEL annonça en plus à Moïse qu’il traitait une alliance de paix avec Phinées, et que pour lui et pour sa postérité après lui, ce sera la garantie d’un sacerdoce perpétuel. Cette promesse avait une valeur au-delà de l’héritage héréditaire de Phinées fils d’Eléazar, et petit-fils d’Aaron, comme Souverain Sacrificateur (voir descendants d’Aaron).

Nombres 25.13
Psaumes 106.28-31

Ainsi, parce que Phinées avait été zélé pour son DIEU Tout-Puissant par son action héroïque inoubliable, L’ÉTERNEL décréta que sa descendance serait assurée d’un sacerdoce perpétuel.

Nombres 25.16-18

À la suite de la fin du fléau, provoqué par la mort de Zimri et de sa concubine madianite Kozbi, L’ÉTERNEL ordonna à Moïse de traiter tous les Madianites en ennemis et de les tuer à cause de la séduction qu’ils avaient utilisée contre les Israélites par le moyen de Peor. Les Madianites seront tous anéantis.

Nombres 11.4
Exode 12.37-38
Exode 12.43-51
Nombres 9.14
Nombres 11.1-4

Car, cette prostitution du peuple d’Israël ne fut pas provoquée par le « ramassis » d’étrangers qui cohabitait avec les Israélites depuis qu’ils avaient quitté l’Égypte avec eux quarante ans auparavant. Et même si certains de ces étrangers furent admis officiellement au sein du peuple des Israélites, en étant soumis aux ordonnances de la loi divine, certains d’entre eux entraînèrent, malgré tout, les enfants d’Israël à des divisions et à la révolte.

Nombres 25.1-3

Mais ici, il s’agissait d’Israélites qui se prostituèrent à Baal-Peor avec les filles étrangères qui n’habitaient pas au sein du peuple mais que des Israélites avaient côtoyées en dehors du camp.

Nombres 14.29-35
Nombres 15.14-16
Deutéronome 29.10-15

Et tous ces étrangers, qui avaient vécu au sein du peuple d’Israël, avaient certainement disparu pendant les 38 ans et 8 mois d’agonie des générations israélites que L’ÉTERNEL DIEU avait condamnées à mourir dans le désert. Car toutes les plaies qu’ont subies les enfants d’Israël ont certainement affectées aussi les étrangers qui étaient soumis à la loi divine. Et même si certains enfants d’étrangers de la nouvelle génération devaient aussi être soumis aux Israélites et à la loi divine dans le campement de la plaine du Jourdain, la Bible n’en parle pas en tant que précurseurs de cette prostitution dans l’affaire de Baal-Peor.

Psaumes 81.9-16
Deutéronome 4.5-8, 20
Nombres 23.9
1 Rois 8.53
Exode 23.32-33
Nombres 25.1-2
Deutéronome 24.16
Exode 32.33
Ezéchiel 18.19-20

Au fil des siècles, et de nos jours encore, des chefs religieux se réfugient derrière la culpabilité des peuples étrangers comme étant les auteurs des nombreuses prostitutions idolâtres des Israélites. Pourtant, n’était-ce pas justement pour éviter cette contagion idolâtre que L’ÉTERNEL DIEU avait mis Son peuple à l’écart, dès la sortie d’Egypte, pour le séparer des autres peuples ? Et la contagion de cette maladie mortelle ne s’était-elle pas produite par un contact venant de l’extérieur ? Les Israélites n’avaient donc aucunes excuses pour justifier leur infidélité. Car chacun est responsable de son propre péché, et davantage s’il a été instruit de son interdiction.

Nombres 25.4-5, 8b-9
Nombres 25.16-18

C’est la raison pour laquelle, après avoir « nettoyé » le camp de Son peuple de manière radicale, L’ÉTERNEL DIEU ordonna d’exterminer les coupables étrangers qui se trouvaient à l’extérieur.


Message spirituel
Josué 22.17-18

La prostitution du peuple d’Israël dans l’affaire de Peor qui resta longtemps un crime inoubliable pour lui, et son dénouement dans le camp près du Jourdain, nous interroge sur plusieurs points.

Nombres 25.7-8, 10-13
Genèse 38.21, 24
Exode 20.14, 17 ; 34.15
Lévitique 20.2-8, 27 ; 21.9 ; 24.14-16
Deutéronome 17.2-7

Car la bénédiction de L’ÉTERNEL pour Phinées, fils du Souverain Sacrificateur Eléazar, par rapport à son action, nous surprend peut-être à cause de la violence de son intervention qui ressemble à un acte volontaire incontrôlé, ou à un crime pour motif religieux, et qui pourtant arrêta instantanément la peste d’origine divine qui avait commencé à anéantir une partie du peuple d’Israël. Mais si la culpabilité de prostitution ou d’adultère physique était déjà passible de mise à mort automatique déterminée depuis longtemps au sein des enfants d’Israël, la loi ordonnée au Mont Sinaï confirmait la sanction pour la prostitution physique et spirituelle sans toujours en préciser déjà le mode exécutoire, et jamais par un homme seul.

Nombres 25.10-11
Nombres 25.13
Lévitique 4 et 5
Nombres 25.8

Alors, comment Phinées a-t-il pu détourner la fureur de DIEU en faisant mourir ensemble un homme et une femme créés par LUI ? Et comment Phinées a-t-il fait l’expiation pour tous les Israélites par la mise à mort d’un couple alors que le culte hébraïque permettait l’expiation exclusivement par le sacrifice d’animaux ? En plus, il ne s’agissait pas ici d’un sacrifice mais bien d’une exécution radicale.

Exode 20.13

Certains de nos contemporains pourraient dire aussi que Phinées a commis un grave péché parce qu’Il a désobéi au commandement divin « Tu ne tueras point. »

Mais Phinées a obéi intégralement aux commandements précédents qui mettent L’ÉTERNEL DIEU à la première place :

Exode 20.2-3

« Je suis l’ÉTERNEL, ton DIEU, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face ». Et aussi :

Exode 20.4-6

« Tu ne feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’ÉTERNEL, ton DIEU, je suis un DIEU jaloux, qui punit l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième génération et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fait miséricorde jusqu’à la millième génération à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. »


Exode 34.14
Nombres 25.1-2
Deutéronome 8.19-20
Exode 23.24 ; 34.15
Lévitique 17.7
Deutéronome 29.18-21
Hébreux 10.26-28
Deutéronome 13.6-11

La prostitution et l’adultère expriment l’abandon envers L’ÉTERNEL DIEU, et l’infidélité de ceux qui les commettent les conduit à la mort. En plus, Zimri, l’homme coupable, était un chef d’une famille Siméonite qui avait une parfaite connaissance de la loi à ce sujet et des conséquences pour les Israélites qui la violaient volontairement. Avec sa concubine étrangère, Zimri venait même de provoquer publiquement L’ÉTERNEL DIEU par ce péché volontaire que la loi condamnait par une mise à mort du coupable.

Deutéronome 13.6-11
Nombres 25.8-13

Toute expiation permise par la loi divine était agréée pour des transgressions involontaires. Mais pour celles qui étaient volontaires, comme celle de Zimri et sa concubine, la condamnation à mort en était la seule issue, dont Phinées l’exécuta en premier. Et cette intervention de Phinées montre que l’exécution des coupables, sans jugement humain préalable, a été justifiée aux yeux de L’ÉTERNEL DIEU comme une expiation agréée pour de nombreux coupables qui n’avaient pas encore subi le fléau divin.

Nombres 17.9-14 (16.45-49)

Dans une circonstance précédente, l’expiation du peuple d’Israël avait été agréée de L’ÉTERNEL DIEU par l’offrande du parfum qui symbolisait la prière d’intercession de Moïse et Aaron, et qui fit cesser la plaie divine au sein du campement israélite.

Nombres 25.6, 14
Nombres 25.6-8
Psaumes 106.28-31
Luc 13.3
Actes 3.19-20
Actes 17.30-31 ; 8.9-23
Apocalypse 9.20 ; 16.8-9

Mais ici, en bravant la colère divine à la vue de tous, ce chef Siméonite provocateur donnait aux autres l’impression que cette fornication n’était pas un péché, et que le fléau qui frappait de nombreux israélites n’était qu’une coïncidence. En fait, il s’agissait là du modèle type d’un coupable sans honte et sans remords, qui s’afficha à la vue de tous après avoir mangé des sacrifices destinés à des dieux morts. Et la mise à mort de Zimri, bien que brutale, nous enseigne que le coupable, quel qu’il soit, s’il ne manifeste aucune repentance sincère, recevra un jour le châtiment qu’il mérite.

2 Pierre 2.9-22
Hébreux 10.26-31
Matthieu 12.31-32
Luc 12.10
Marc 3.22-30
Matthieu 12.22-32
1 Jean 2.22-23
Jean 6.69

Car le péché impardonnable consiste à refuser délibérément de reconnaître la puissance de DIEU accomplie en JÉSUS-CHRIST. Et c’est encore pire pour celui qui a eu la connaissance de la vérité et qui pèche volontairement. Zimri, chef d’une famille du peuple d’Israël, qui venait de violer publiquement la loi et qui mourut sans miséricorde, en fut un exemple type. C’est un blasphème contre le SAINT-ESPRIT qui n’est jamais pardonné par DIEU. Ce blasphème, c’est aussi la persévérance dans l’incrédulité masquée quelque fois par une identité religieuse. Le blasphème contre le SAINT-ESPRIT c’est mettre Satan à la place de DIEU. C’est aussi s’opposer à la grâce de DIEU comme le firent les Pharisiens qui refusèrent « de plier le genou » devant JÉSUS-CHRIST qui est le Messie et l’unique Sauveur de tous ceux qui le reconnaissent ainsi. Car celui qui nie que JÉSUS est le CHRIST FILS de DIEU nie aussi l’existence de DIEU son PÈRE.

Hébreux 10.26-31
Romains 6.12-17
2 Corinthiens 7.10
Jean 3.16
Ephésiens 2.4-8
Actes 2.38 ; 20.21

Depuis la révélation de JÉSUS-CHRIST, il peut s’agir aussi des personnes qui ont été « éclairées » et qui se disent chrétiennes, mais qui continuent malgré tout à se détourner de CHRIST de façon délibérée (volontaire) parce qu’elles ne sont pas réellement nées de nouveau (de DIEU) et ne pourront jamais l’être si elles ne changent pas leur cœur par une véritable repentance. Car aucun être humain ne naît chrétien, mais il peut le devenir uniquement par la grâce au travers de sa foi en JÉSUS-CHRIST, après une repentance sincère.

Hébreux 10.31
Luc 7.36-50
Luc 15.17-21 ; 23.40-43
Jean 16.7-8
1 Jean 3.24
Romains 8.5-16
2 Corinthiens 7.10
Ephésiens 1.13
1 Jean 3.9
Jacques 4.7-10

Ainsi, ces personnes qui se disent chrétiennes, mais qui continuent à se détourner de CHRIST, ont blasphémé contre le SAINT-ESPRIT à cause de l’endurcissement de leur cœur. Car le péché nous sépare de DIEU, et nous devons passer par une véritable repentance pour nous approcher réellement de LUI. C’est la raison pour laquelle il n’y aura plus de pardon pour les personnes qui ne se sont pas repenties avec sincérité. Ainsi, la vraie repentance passe par la conviction du péché et le profond regret d’avoir offensé DIEU. Seul le SAINT-ESPRIT peut produire cette conviction du péché. Et la vraie repentance conduite par le SAINT-ESPRIT produit une complète soumission à DIEU et nous donne ainsi la force de ne plus nous soumettre au péché.

Romains 8.14, 26-27
Galates 5.16-25
Deutéronome 1.32-33

Quel merveilleux guide en la personne du SAINT-ESPRIT envoyé par DIEU à Ses enfants pour les diriger toute leur vie. Et s’ils vivent avec LUI une vie nouvelle, ils doivent marcher avec fidélité en se laissant toujours diriger par LUI, comme auraient toujours dû le faire les Israélites.


Nombres 25.13
Ephésiens 1.13-14
Romains 3.21-26
2 Corinthiens 5.21
1 Jean 2.1-2 ; 4.10

Si Phinées a procuré l’expiation en faveur des enfants d’Israël par son zèle pour L’ÉTERNEL DIEU, son action a été aussi propitiatoire parce qu’ainsi le mal a été définitivement éradiqué au sein du peuple élu. C’est une image de JÉSUS-CHRIST qui l’a accompli une fois pour toutes par Sa propre mort sur la croix. La différence, c’est que JÉSUS-CHRIST, qui était sans péchés, s’est fait péché lui-même pour être la victime expiatoire et propitiatoire agréée par L’ÉTERNEL DIEU pour tous. Sa mort offerte est tellement supérieure, qu’elle nous a délivrés de la condamnation à la mort éternelle qui pèse sur nous tous.

2 Corinthiens 5.17-19, 21
1 Corinthiens 6.11
Ephésiens 2.1-5
1 Jean 1.7
Ephésiens 2.4-5
1 Jean 4.9-10
Jean 3.16-17

Ainsi tous nos péchés sont lavés (couverts), parce qu’ils ont été expiés en JÉSUS-CHRIST. Nos péchés, cachés ou découverts, ont reçu leur juste châtiment en LUI. Et nous en avons été purifiés par son sang versé sur la croix. C’est le don immérité de la grâce de DIEU par JÉSUS-CHRIST qui s’est offert pour nous. Quelle preuve de Son incomparable amour IL nous a offert !

Hébreux 3.7-13
1 Corinthiens 10.6-12
Romains 3.22-26
Ephésiens 2.8
Romains 5.1-2, 6-11
2 Corinthiens 5.19-21
Ephésiens 2.4-8
Jean 3.16
Romains 4.16

Alors, comme nous le rappelle le SAINT-ESPRIT pour nous servir d’exemple, n’endurcissons pas nos cœurs comme le firent les Israélites, et leurs chefs par la tentation de Baal-Peor en se livrant à l’idolâtrie et l’immoralité. Reconnaissons plutôt notre culpabilité et repentons-nous devant notre DIEU Tout-Puissant, afin qu’IL nous accorde Sa grâce ainsi par notre foi en Son FILS qui s’est livré pour nous avant que nous le connaissions. Ainsi, par Son sacrifice sur la croix, JÉSUS-CHRIST nous a réconciliés avec L’ÉTERNEL DIEU. C’est le miracle de la grâce de DIEU par JÉSUS-CHRIST pour tous ceux qui ont la foi en LUI.


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