Traité de la vérité de la religion chrétienne

5. Cinquième tableau de la religion chrétienne, ou sa proportion avec les besoins de l’homme.

Nous ne saurions rentrer en nous-mêmes, que nous n’y trouvions de la bassesse, de la misère et de la corruption ; et nous ne pouvons considérer la religion chrétienne, sans connaître qu’elle est destinée à nous guérir à ces trois égards.

Pour ce qui regarde la corruption de l’homme, on peut dire que c’est la chose du monde qui a été la plus connue et la plus ignorée : on l’a reconnue à ses effets qui ont frappé les sens. On a cru que les hommes étaient méchants, lorsqu’on leur a vu commettre de grands crimes ; mais on n’a pas su qu’il y eût dans le cœur de tous les hommes une malice qui les rend capables des plus grands dérèglements. On n’a pas fait une grande réflexion sur ce principe de désordre commun à tous les hommes, qui nous accompagne depuis le berceau jusqu’au cercueil : cela veut dire qu’on s’est mis en peine de l’extérieur, sans regarder au fond du cœur et de la conscience.

La religion chrétienne nous donne les lumières qui nous étaient nécessaires à cet égard ; elle nous enseigne, et que nous sommes corrompus, et que cette corruption vient de nous-mêmes ; elle nous en découvre l’étendue, et nous continue ce que l’Écriture ancienne nous avait appris : c’est que toute chair a corrompu sa voie. Elle nous fait voir que cette corruption nous assujettit à la malédiction divine, et que nous sommes de nature enfants d’ire. Elle nous apprend que la corruption s’est tellement rendue la maîtresse de l’homme, qu’elle a pénétré toutes ses facultés ; de sorte que l’imagination des pensées du cœur de l’homme n’est que mal en tout temps. Elle nous fait voir l’impossibilité qu’il y a que l’homme se guérisse par lui-même d’une maladie si profonde et si invétérée, nous le représentant comme un boiteux, un léthargique, un mort à l’égard de la vie, de la sainteté et de la justice ; vérités que la raison et l’expérience ne rendent que trop certaines.

Comment la religion chrétienne nous enseigne-t-elle des choses si généralement ignorées ? et surtout comment nous fait-elle connaître si distinctement le véritable principe de notre corruption ? Qui est-ce qui avait enseigné au fils de Marie que l’amour-propre est la source de tous nos dérèglements ? Pourquoi rend-il l’homme ennemi de soi-même ?

Ce n’est pourtant pas assez que la religion chrétienne seule nous apprenne à connaître l’homme, il est certain encore qu’elle seule nous fournit les remèdes qui peuvent le guérir.

Nous ne voyons point d’autres causes qui puissent produire cet effet. Ce n’est point l’éducation, qui est tantôt bonne et tantôt mauvaise ; ni les lois civiles, qui ne s’attachent qu’à régler l’extérieur ; ni la loi en général, qui augmente la malice, au lieu de la détruire, étant comme une digue qui fait enfler le torrent ; ni la bienséance humaine, qui change selon la diversité des pays ; ni le respect qu’on a pour soi-même, chose trop métaphysique pour ne pas céder au sentiment du plaisir ; ni la raison, que les passions corrompent si facilement ; ni l’exemple des hommes, qui mènent ordinairement une vie très déréglée ; ni l’honneur du monde, qui n’a soin que des apparences ; ni la philosophie, qui n’a point de motifs efficaces, ou qui les prend tous dans notre orgueil.

Aurons-nous recours aux vertus qui sont en usage dans le monde ? Mais on nous fait voir qu’elles ne sont qu’un orgueil et un intérêt différemment tournés, lorsqu’elles n’ont point d’autres motifs que ceux que le monde leur donne.

La fausseté des vertus humaines n’est plus une chose contestée. On sait que le désintéressement n’est qu’un intérêt délicat ; la libéralité, qu’un trafic de notre orgueil, qui préfère la gloire de donner à tout ce qu’il donne ; la modestie, qu’un art de cacher sa vanité ; la civilité, qu’une préférence affectée que nous faisons des autres à nous-mêmes, pour cacher la préférence véritable que nous faisons de nous-mêmes à tout le monde ; la pudeur, qu’une affectation de ne point parler des mêmes choses auxquelles la luxure nous fait penser avec plaisir ; le désir d’obliger les autres, qu’un secret désir de s’obliger soi-même en se les acquérant ; comme l’impatience de s’acquitter n’est qu’une honte d’être trop longtemps redevable : et toutes ces vertus en général sont autant de gardes dont l’amour-propre se sert pour empêcher que les vices qui sont au dedans ne paraissent au dehors. Qui pourra remédier aux désordres de notre corruption, dont le poison se cache jusque dans les actions de vertu ? Qui guérira un mal, lorsque les remèdes sont de nouvelles maladies ?

Consultez l’expérience, elle vous apprendra que, si vous combattez efficacement un vice, vous en confirmerez un autre. Si vous voulez détruire l’avarice, il faudra l’attaquer par des raisons qui flattent l’orgueil. Si vous voulez combattre l’orgueil, il faut l’attaquer par les motifs de l’avarice. Qu’on dépouille l’amour-propre, qu’on lui ôte ses biens et ses attachements, il tâchera de se dédommager par le mépris des biens de la fortune, ou par sa modération à souffrir ses disgrâces. L’amour-propre sur le trône fait les tyrans, et dans l’indigence il fait des philosophes qui méprisent ce qu’ils ne peuvent obtenir. II changera l’objet sans changer de disposition. Son orgueil survit à ses funérailles, s’il m’est permis de parler ainsi ; et, ne pouvant s’empêcher de périr, il fait bonne mine et triomphe en périssant. Qui est-ce qui donnera véritablement la mort à cette hydre qui renaît de sa perte ?

Il n’y a point de cause qui produise cet effet, à moins qu’elle ne soit plus certaine que les principes de l’éducation, plus infaillible que les règles de bienséance, plus sainte que les lois politiques, qui n’exigent que la pureté du dehors et le bien extérieur de la société ; plus puissante que l’honneur mondain, qui ne regarde qu’à l’éclat et à la renommée ; plus efficace que tous les motifs du monde, qui ne peuvent détruire des passions qu’ils flattent ; plus forte qu’une vaine et stérile sagesse, qui prétend guérir l’homme en l’anéantissant, et qui n’a point de motif qu’elle ne tire de la plus grande de nos faiblesses, qui est l’orgueil. La religion chrétienne seule a tous ces avantages ; et seule, par conséquent, elle est proportionnée aux besoins de l’homme.

C’est qu’elle purifie le fond de la conscience, en nous faisant voir qu’il ne sert de rien de nettoyer le dehors de la coupe et du plat. Elle corrige les principes, lorsqu’elle anéantit un intérêt temporel par un intérêt infini, et le désir d’une immortalité imaginaire par l’espérance d’une éternité effective. Elle nous propose une règle invariable, un modèle de perfection qui ne peut changer, et un juge et un témoin de nos actions, qui nous voit dans les ténèbres, sous les nuages, sous les prétextes, et à travers les déguisements ; qui nous oblige à nous connaître, à nous combattre et à nous mortifier nous-mêmes, soit qu’on nous voie, soit qu’on ne nous voie pas, soit que le monde l’approuve, soit qu’il ne l’approuve point, indépendamment de tous les objets et de toutes les circonstances du dehors. Quel autre que Dieu peut nous avoir fourni un remède si efficace et si convenable à nos besoins ?

La misère et la bassesse sont l’apanage de notre corruption. Celui qui ne peut se défendre contre celle-ci, ne saurait s’exempter des deux autres.

Il ne suffit pas de dire que l’homme est misérable ; il faut encore avouer qu’il est en quelque sorte le centre de la misère. Nous voyons que, pendant que les autres animaux jouissent tranquillement des biens qui leur sont tombés en partage, les hommes marqués en quelque sorte de la main de la justice divine, comme ayant dégénéré de la pureté de leur origine, sont également mal satisfaits par ce qu’ils possèdent et par ce qu’ils ne possèdent pas. Effrayés par l’idée de la mort, tourmentés par la considération de l’avenir, affligés de ne pouvoir fixer le temps qui les emporte, malheureux de tant connaître, ou de connaître si peu, mortifiés dans leurs passions, tourmentés par leurs remords, outragés par les autres, ou poursuivis par les inquiétudes de leur cœur, ils ne goûtent de paix qu’autant qu’ils se trompent eux-mêmes, et qu’ils conçoivent de fausses idées de leur condition.

Ce désir de nous tromper nous-mêmes nous fait en vain regarder les conditions plus élevées que la nôtre comme des remèdes à notre misère. L’expérience nous a bientôt désabusés ; elle nous apprend que les honneurs et les richesses sont plus considérables par leur être imaginaire que par leur être réel, et que l’espérance nous rendait plus heureux que la possession ; ce qui marque mieux que toute autre chose le vide de ces avantages.

Nous ne nous contentons point de nous tromper sur le sujet de notre condition, nous voulons encore tromper les autres, en leur donnant une idée excessive ou de notre mérite ou de notre bonheur ; et, par une faiblesse bien digne de pitié, nous nous servons ensuite de cette estime des autres que nous avons surprise, pour nous tromper plus efficacement nous-mêmes, et pour grossir la chimérique idée que l’amour-propre nourrit avec tant de complaisance. Qui est-ce qui nous éclairera dans ce cercle éternel d’illusions et d’erreurs, qui sont les faux principes d’une fausse satisfaction ? Qui remédiera à une si profonde misère ? Car de nous la faire connaître simplement, cela ne servirait qu’à l’augmenter.

A ce grand caractère je connais que la religion chrétienne est véritable et divine. C’est la plus grande de toutes les merveilles, que de rendre l’homme heureux en l’obligeant à se connaître, et à guérir sa misère en guérissant son ignorance, lorsque cette ignorance fait tout notre repos et toute notre satisfaction. Il ne faut pas s’en étonner. La religion nous fait considérer les choses sous une forme sous laquelle elles ne nous avaient jamais paru. Elle nous fait souffrir patiemment les maladies, nous en découvrant la fin et le principe. Elle nous console dans les disgrâces inopinées, parce qu’elle nous persuade que rien n’arrive sans la providence d’un Dieu qui fait tourner toutes choses à notre avantage. Elle nous humilie dans la prospérité, et nous soutient dans les afflictions. Elle ôte à notre cœur ses peines et ses mortifications, en modérant l’excès de ses mouvements. Elle nous fortifie contre les frayeurs de la mort, en nous la faisant regarder comme un passage à une meilleure vie.

Elle console notre conscience par ses promesses. Elle nous accompagne en tous temps et en tous lieux ; dans les dangers, pour nous assurer ; dans la solitude, pour nous défendre de l’ennui et de la tristesse, qui nous saisiraient à la vue de nous-mêmes et de ce que nous devons devenir ; et enfin au lit de la mort, où seule elle commence à nous tenir véritablement lieu de toutes choses, parce que l’enchantement de l’amour-propre est fini, et que la scène du monde a disparu pour toujours. Il faudrait certainement être bien aveugle, pour ne point voir d’où vient cette religion qui nous fait connaître notre misère, et qui remédie à nos maux tout à la fois.

Elle ne nous éclaire pas moins sur le sujet de notre bassesse, qui est le second apanage de notre corruption. Y a-t-il rien d’égal à ce prodigieux abaissement de l’homme, qui dans sa naturelle condition ne sait ni ce qui est ni ce qu’il doit être, occupé à des affaires indignes de lui, rempli de projets et de vues qui ne regardent presque qu’un instant, ne pouvant ni soutenir la vue de soi-même, ni se passer des autres ?

Cependant, si nous voulons avouer ce qui en est, nous reconnaîtrons qu’il y a dans l’homme des sentiments qui font entrevoir sa grandeur au travers des enveloppes de sa bassesse. Il s’occupe des moindres choses ; mais il ne saurait se contenter des plus grandes. Il ne peut se passer des autres ; mais il veut avoir l’estime de tous, aimant à se répandre par une espèce d’immensité qui tient du principe dont il est venu. Il s’ensevelit dans les soins de cette vie ; mais y trouvant tout disproportionné à ce qu’il est, il tend vers l’éternité ; et lorsqu’il n’en connaît point de véritable, il s’en fait une imaginaire, et veut survivre à soi-même, en s’immortalisant dans le souvenir des hommes malgré la mort. Qui est-ce qui accordera ici l’homme avec l’homme ? Pourquoi des sentiments si élevés avec tant de bassesse ? Ou pourquoi un si profond abaissement accompagné d’une telle grandeur ?

Ecoutez la religion chrétienne. Vous n’en saurez pas plutôt les premiers éléments, que vous verrez clair dans toutes ces énigmes. Elle vous fera voir que l’homme est composé de deux parties, qui sont le corps et l’âme, dont les qualités et le partage sont forts différents. Par le corps il fait partie du monde matériel ; c’est là le principe de sa bassesse. Par son esprit il porte l’image de Dieu ; c’est le fondement de sa grandeur.

Lorsque l’esprit se soumet à la matière, ce sont seulement les faiblesses et les bassesses de la matière qui paraissent ; c’est un homme animal que nous trouvons en lui. Lorsque le corps sera entièrement soumis à l’esprit, il n’y aura que la grandeur et la gloire de l’esprit qui éclateront, et nous trouverons en lui un homme spirituel. Tout ce donc qu’on dit de la grandeur de l’homme, devient un paradoxe incroyable, appliqué à l’homme charnel. Tout ce qu’on peut dire de sa bassesse, sera faux, appliqué à l’homme glorieux et purement spirituel.

Mais dans l’état où nous nous trouvons, qui est mitoyen, comme l’esprit et la matière sont dans une lutte continuelle, c’est tantôt la grandeur, et tantôt la bassesse de l’homme qui paraît, selon que c’est la matière ou l’esprit qui l’emporte ; il est si vrai que c’est là la règle de la grandeur et de la bassesse de l’homme, que tout est grand et glorieux en celui qui assujettit sa chair à son esprit ; au lieu que tout vous paraîtra bas et abject en celui qui soumet son esprit à sa chair.

Que trouvera-t-on de grand en ce dernier ? Quelle est l’excellence de ses qualités corporelles, par lesquelles seules il se fait estimer ? L’antiquité de sa race l’approche du néant ou du limon qui fut sa première origine. Il se trahit lui-même, lorsqu’il estime la source de ce qu’il a de matériel, et qu’il ne compte pour rien l’origine de son esprit. Les biens de la fortune lui enflent le cœur. Il s’estime donc plus par ce qu’il a, que par ce qu’il est. C’est un conquérant : il est, si vous voulez, le maître du monde ; mais il ne l’est que pour un instant. Il a une raison qui l’élève au-dessus des autres animaux ; mais cette raison même devient l’esclave des sens. Les passions le précipitent, au lieu de l’élever. L’ambition est une faiblesse qui l’empêche de commander à ses désirs ; l’orgueil, une faiblesse qui fait qu’il ne peut se passer d’une estime dérobée ; l’avarice, une basse crainte de l’avenir, ou une vue bornée d’un amour-propre qui s’oublie, pour ne penser qu’à ce qu’il y a de moins considérable dans sa condition ; le point d’honneur, qu’une faiblesse qui se consacre elle-même ; le courage qui brave la mort, qu’un monstrueux oubli de soi-même ; et toutes les passions, que des écarts de notre fin, et comme des renversements de notre âme, comme cela se prouve par tout ce que nous avons dit ailleurs de la destination de l’homme.

Au reste, ces vérités, pour être morales, n’en sont pas moins certaines ; et elles ont l’avantage d’être soutenues par l’expérience, et par l’aveu même des incrédules qui sont ravis de faire remarquer tous ces caractères de notre bassesse, pour soustraire l’homme à la gloire de sa destination.

Mais qu’ils considèrent la véritable grandeur de l’homme en celui qui soumet les affections de la chair à l’esprit ; et ils auront honte d’avoir si mal conçu les choses. Ils trouveront en lui une créature qui a un commencement, mais qui se vante d’être venue de Dieu ; un atome qui s’élève au-dessus de toutes les créatures, et remonte jusqu’à son principe, pour lui faire hommage du peu qu’il est ; un ver qui a l’honneur de se rapporter lui-même à la gloire de Dieu, à laquelle toutes les autres choses sont adressées sans le savoir. C’est un mortel, il est vrai, mais qui place toutes ses espérances au delà de la mort. C’est un être fini, mais qui n’a aucunes bornes dans ses vues et dans ses désirs. Il ne faut que quatre pieds de terre pour couvrir son corps : il faut un tout immense pour satisfaire son âme. Il possède toutes choses, puisqu’il se dit le fils de celui qui les a créées. Il n’est point de ces hommes qui s’enorgueillissent en s’agrandissant, ou qui ne sauraient s’humilier sans s’abattre. Il est grave sans orgueil, parce qu’il connaît sa bassesse naturelle ; et humble sans bassesse, parce qu’il connaît sa véritable grandeur. Il a des alliances avec son Dieu, que la ruine du corps ne peut rompre. S’il ne gagne les États et n’embrasse les cités, il s’élève jusqu’à surmonter des passions qui ont produit tous ces effets. Il sacrifie à Dieu des passions auxquelles on a de tout temps sacrifié toutes choses. Les couronnes sont sans prix à ses yeux. Les dignités perdent leur éclat devant lui. Il descend du trône, et s’égale aux bergers, et quoique simple berger, il croit pouvoir s’égaler aux monarques. Il regarde comme un songe tout ce que le monde admire. Que le siècle l’élève par des honneurs redoublés, il ne s’en estimera pas plus grand. Que le monde l’afflige en toutes manières, il ne se croira point plus petit. Il s’élève au-dessus de tout ce qu’il voit, pour pouvoir descendre plus bas en la présence de la divinité qu’il ne voit point. Possesseur de l’éternité, quoiqu’il soit dans le temps ; enfant de Dieu, quoiqu’il vive parmi les hommes, il se trouve élevé au-dessus de toutes choses, mais il est grand surtout par son humilité. Or c’est la religion chrétienne qui non seulement nous fait connaître cette grandeur de l’homme ; mais c’est elle seulement qui la produit, en soumettant la plus basse partie de nous-mêmes à la plus noble. Il faut donc reconnaître qu’en renonçant à la religion, vous perdez tout ce qui vous élève, et que la mesure de l’incrédulité est celle de votre abaissement.

C’est donc la religion chrétienne seule qui nous fournit la connaissance du mal et celle du remède ; qui produit une véritable vertu, et ôte le masque à tous les vices ; qui nous découvre notre misère, et nous en affranchit ; qui fait cesser notre bassesse, en nous la faisant connaître ; et qui produit notre grandeur, en nous humiliant ; qui se proportionne à tous les états de la vie et ne laisse point de vide dans le cœur ; qui nous sanctifie enfin, nous élève et nous satisfait. Que les hommes et les anges s’assemblent pour en inventer une plus utile et qui réponde mieux à nos besoins, ils n’en viendront jamais à bout.

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