Histoire de la Réformation au temps de Calvin

Chapitre 4
Le roi-pontife contre les catholiques romains et contre la papauté

(1534 et 1535)

8.4

Opposition de quelques prêtres – Restrictions mentales – Moines fanatiques, moines timides – Agitation de Thomas More – More et Fisher refusent le serment – Ils sont conduits à la Tour – Le serment demandé aux chartreux – Paul III veut ramener l’Angleterre – Henri repousse la papauté – Bills stricts sur sa primauté – Le roi n’est pas chef de l’Église

Tandis que la papauté romaine triomphait dans les Pays-Bas, une papauté laïque s’établissait en Angleterre. Henri VIII donnait des ordres comme souverain évêque, summus episcopus, et la plupart des prêtres lui obéissaient. Ils croyaient qu’un état de choses si extraordinaire ne serait que de courte durée, et pensaient qu’il ne valait pas la peine de mourir, pour combattre ce qui allait de soi-même périr. Ils murmuraient des lèvres ce que le roi leur commandait, et attendaient leur prochaine délivrance.

Tout prédicateur était tenu de prêcher au moins une fois sur les usurpations de la papauté, d’exposer à cette occasion les engagements pris par le pape envers le roi d’Angleterre, la duplicité dont Clément avait fait preuve, et l’obligation où se trouvait le monarque de déjouer tant de fausseté et de ruse. Il était ordonné aux ministres de l’Église de prêcher purement la parole de Christ, mais en se taisant sur le culte des saints, le mariage des prêtres, la justification par les œuvres et autres doctrines repoussées par les réformateurs, mais que le roi entendait maintenir. Le clergé séculier obéit en général.

Toutefois il y eut de nombreuses exceptions, surtout dans le nord de l’Angleterre, et l’exécution des ordres de Henri VIII donna lieu à des scènes plus ou moins vives. Les partisans de Rome n’étaient pas dignes généralement d’un bien vif intérêt, mais il faut rendre honneur à ceux qui savaient résister à un pouvoir redoutable, pour obéir à des principes consciencieux. Il y eut çà et là quelques signes d’opposition. Le 24 août le père Ricot, prêchant dans le couvent de Sion, appela le roi, comme il en avait reçu l’ordre, chef de l’Eglise ; mais il ajouta aussitôt que celui qui lui avait donné ce commandement en était seul responsable devant Dieu, et qu’il devait pourvoir lui-même à la « décharge de sa propre conscience. » Les autres moines firent plus encore ; à peine eurent-ils entendu proclamer le nouveau titre de Henri, qu’il se fit un mouvement parmi eux. Le père Lache, qui loin de ressembler à son nom, était au contraire, d’une inflexibilité qui allait jusqu’à l’effronterie, se leva, huit autres religieux se levèrent avec lui, et sortirent du temple, « au mépris de la règle » et au grand scandale de l’audiencea. Ces neuf religieux abandonnant hardiment, l’un après l’autre, l’église, étaient la protestation vivante des moines de l’Angleterre. Leur désir n’était pas de reconnaître pour chef Jésus-Christ seul, on le comprend ; ils voulaient au contraire maintenir la domination du pape dans l’Église, et même, hélas, dans l’État. Le roi-pape ne voulait pas de ces lubies d’indépendance. Bedell, qui avait reçu de Cromwell l’ordre d’inspecter ce couvent, proposa de mettre ces neuf moines en prison. « Il faut, dit-il, donner ainsi un terrible exemple à ceux qui voudraient les imiterb. »

a – Bedell à Cromwell. (State papers, I, p. 423)

bState papers, I, p. 42

Alors les prêtres, comprenant qu’il fallait user de prudence, évitèrent de tels éclats et se mirent à instruire en secret les pénitents dans le confessionnal, les invitant à employer, pour tout concilier, des restrictions mentales. Ils en donnaient eux-mêmes l’exemple : « J’ai bien abjuré le pape dans l’homme extérieur, mais non pas dans l’homme intérieur, disait l’un d’eux à quelques paroissiensc. » Le confesseur du monastère de Sion avait proclamé le nouveau titre du roi, et même prêché sur ce sujet. Toutefois un pénitent lui ayant montré beaucoup d’angoisse, parce qu’il avait entendu dire à Latimer que le pape même ne pouvait pardonner les péchés : « N’ayez peur ! lui dit le confesseur, le pape est bien certainement le chef de l’Église. Le roi et le parlement l’ont, il est vrai, mis hors d’office en Angleterre ; mais cela ne durera pas longtemps. Le monde changera de nouveau ; vous le verrez, et sous peu. — Mais nous avons prêté serment au roi comme chef de l’Église, disaient quelques uns à un prêtre. — N’importe, répondit-il, un serment qu’on n’a pas prêté bien strictement peut être rompu de même. »

c – Father Forest of Greenwich. » (Bedell à Cromwell, Records Office, msc.)

Toutefois ces restrictions mentales mettaient mal à leur aise bien des ecclésiastiques, et même des laïques. Ils soupiraient après la délivrance ; ils avaient l’œil au guet ; ils portaient tour à tour leurs regards vers l’Irlande qui s’était soulevée pour le pape, et vers les Pays-Bas, d’où une flotte impériale devait arriver pour soumettre l’Angleterre. Les esprits s’échauffaient. Il y avait dans les couvents des moines fanatiques, même visionnaires, qui exaltés par les abus de pouvoir dont ils souffraient, enflammés par la persécution, ne rêvaient que réaction, vengeance, et exprimaient dans un langage hardi, leurs vœux cruels. L’un d’eux, nommé Maitland, dominicain du couvent de Londres, s’écriait avec arrogance et comme s’il eut été prophète : « Je verrai bientôt s’élever un bûcher… Sur ce bûcher passeront tour à tour les têtes de tous ceux qui professent la nouvelle doctrine, et Cranmer sera l’un d’eux… Le roi mourra d’une mort violente et honteuse, et la reine sera brûlée. » Adonné à la magie noire, Maitland prétendait lire dans l’avenir par le secours des êtres infernaux. Tous n’étaient pourtant pas si hardis ; il y avait les timides, les effrayés ; plusieurs moines du couvent de Sion, désespérant de la papauté, faisaient des préparatifs pour s’échapper et aller se cacher au fond de quelque désert ou de quelque cloître étranger : « Si nous y parvenons, disaient-ils, on n’entendra plus parler de nous, et nul ne saura où nous sommes. » Ceci ayant été rapporté à Bedell, l’agent de Cromwell, il se contenta de dire : « Volontiers ; la perte ne sera pas grande. » Le catholicisme romain devait pourtant trouver de plus honorables champions.

Deux hommes, un laïque et un évêque, célèbres dans toute la chrétienté, Fisher et Thomas More, allaient opposer au roi une résistance à laquelle il ne s’était peut-être pas attendu. Depuis que More avait compris les desseins du roi et déposé les fonctions de chancelier, il passait souvent des nuits entières sans sommeil, s’épouvantant de l’avenir qui le menaçait et baignant son lit de ses larmes. Il craignait de n’être pas assez ferme pour braver la mort. « O Dieu, s’écriait-il dans ses veilles agitées, viens en aide à ma faiblesse ! Je ne pourrais supporter une chiquenauded. » Ses enfants pleuraient, sa femme s’irritait contre les ennemis de son époux, et lui-même employait de singuliers moyens pour préparer les siens au sort qui l’attendait. Un jour que toute la famille était à table, un sergent entre dans la chambre et le somme de paraître devant les commissaires du roi. La famille se lève en poussant des cris. « Rassurez-vous, dit alors Thomas More ; le moment n’est pas arrivé ; j’ai payé cet homme dans l’intention de vous préparer à la calamité qui vous menace. » Elle ne tarda pas.

d – « I could not endure a fillip. » (More’s Life, p. 218.)

Peu de jours après la condamnation de la nonne, Thomas More, Fisher et plusieurs autres hommes influents reçurent l’ordre de se rendre au palais de l’archevêque pour y prêter serment à l’acte de succession. More se confessa, reçut le sacrement, puis défendant à sa femme et à ses enfants de l’accompagner, selon leur coutume, jusqu’à la barque qui devait le conduire à Londres, il s’achemina fort ému, vers le lieu où devait se décider son avenir. Sa famille consternée, le suivit des yeux. L’ancien chancelier, assis dans la barque avec son gendre William Roper, s’efforçait de retenir ses larmes et luttait, mais sans succès, contre la douleur. Enfin sa figure devint plus sereine, et se tournant vers Roper, il lui dit à l’oreille : « Mon fils, j’ai gagné la bataille ; et j’en rends grâce à notre Seigneure. » Arrivé au palais de Lambeth, où l’évêque Fisher et un grand nombre d’ecclésiastiques étaient déjà réunis, More, qui était le seul laïque, fut introduit le premier. Le chancelier lui lut la formule ; il était dit dans le préambule que les troubles de l’Angleterre, les flots de sang qui y avaient été répandus et bien d’autres malheurs, provenaient du pouvoir usurpé des papes ; que le roi était chef de l’Église anglicane et que l’évêque de Rome n’avait de pouvoir que dans son propre diocèse. « Je ne puis adhérer à cette formule, dit More, sans exposer mon âme à la condamnation éternelle. Je suis prêt à jurer l’acte de succession qui est un acte politique, — mais sans le préambule. — Vous êtes le premier à faire un tel refus, dit le chancelier. Réfléchissez-y. » Un grand nombre d’évêques, de docteurs, de prêtres, successivement introduits, jurèrent tout ce qu’on leur demandait. Mais Thomas More demeura ferme, et l’évêque Fisher fit de mêmef.

e – « I thank our Lord, son, the field is won. » (More’s Life, p. 218.)

f – 17 avril 1534. (Cranmer’s Letters and Remains, p. 286.)

Cranmer qui désirait ardemment sauver ces deux hommes consciencieux, demanda à Cromwell d’accepter le serment qu’ils offraientg, et celui-ci en fit au roi la proposition. « Il faut qu’ils cèdent, s’écria Henri, ou je ferai d’eux un exemple qui en intimidera plusieurs. » Le roi étant inexorable, les deux accusés furent atteints par acte du parlement, comme refusant de prêter le serment demandé, et conduits à la Tour. C’était en décembre 1534h.

g – Lettre de Cranmer à Cromwell. (Ibid.)

hState papers, I, p. 431.

Toute la famille de Thomas More fut plongée dans la désolation. Sa fille Marguerite ayant obtenu la permission de le voir, courut à la Tour, pénétra dans sa chambre, et incapable de parler, tomba tout en larmes dans ses bras. « Ma fille, dit More se faisant violence, mettons-nous à genoux. » Il récita les sept psaumes pénitentiaux ; puis s’étant relevé : « Ma chère Maggy, dit-il, ceux qui m’ont mis ici, croient m’avoir fait un grand mal, mais Dieu me traite comme il traite ses meilleurs amisi » Marguerite ne pensait qu’à sauver son père : « Prêtez le serment ! s’écria-t-elle, la mort est suspendue sur votre tête. — Il ne m’arrivera que ce qui plaît à Dieu, » répondit Thomas More. Sa fille sortit de la Tour, accablée de douleur. Sa femme qui vint aussi le voir, le chancelier Audley, les ducs de Norfolk, et de Suffolk, Cromwell et d’autres conseillers du roi ne furent pas plus heureux que Marguerite. L’évêque Fisher opposa les mêmes refus aux mêmes instances.

i – More’s Life, p. 239.

Le gouvernement du roi ne voulant pas précipiter le jugement de ces hommes illustres, passa des chefs aux soldats. Les chartreux de Londres étaient en grande odeur de sainteté ; ils s’abstenaient de parler, si ce n’est dans de certains moments, ne mangeaient point de viande, prétendaient même que Dieu leur accordait des visions et des miracles. Les désordres ne manquaient pas dans leur monastère, mais plusieurs de ces moines prenaient au sérieux leur vocation. Les commissaires royaux s’étant présentés pour leur faire prêter le serment de succession, le prieur Haughton, homme de petite taille, d’une figure agréable et d’un port noble, parut devant eux. Les commissaires lui demandèrent de reconnaître comme légitime le second mariage de Henri ; Haughton chercha d’abord une échappatoire et répondit que le roi pouvait se divorcer et se marier, sans que ni lui, ni ses religieux eussent rien à dire. « Le roi ordonne, répondirent les commissaires, que vous et vos frères reconnaissiez par serment la légitimité de son union ; assemblez vos moinesj. » Tous les chartreux parurent, et tous refusèrent le serment. Le prieur et le procureur furent en conséquence conduits à la Tour. L’évêque de Londres employa toute son habileté pour leur faire changer d’opinion et parvint à leur persuader qu’ils pouvaient prêter serment, en faisant certaines réserves. Ils retournèrent donc à la Chartreuse et engagèrent leurs frères à faire comme eux.

j – Strype, Records, I, p. 300.

Aussitôt, tout fut confusion dans le monastère. Plusieurs moines, saisis d’angoisse, ne savaient quel parti prendre ; d’autres plus décidés s’écriaient qu’ils ne céderaient à aucun prix. « Ils sont décidés à s’immoler en sacrifice de bonne odeur, à la grande Idole de Rome, » écrivit Bedell à Cromwellk. La force armée s’étant présentée pour mener les rebelles à la Tour, les religieux épouvantés perdirent courage et prêtèrent serment au nouveau mariage de Henri VIII, « pour autant qu’il était légitime. » La coupe amère était éloignée, mais pas pour longtemps.

kState papers, I, p. 422.

Tandis que l’Angleterre se séparait de Rome Clément VII mourait de douleurl. La haine que les Romains lui portaientm ne fut égalée que par la joie qu’ils éprouvèrent de l’élection de son successeur. Alexandre Farnèse, choisi par le parti français, était un homme du monde, désireux de soumettre les protestants, de ramener l’Angleterre, de réformer l’Église et surtout d’enrichir sa maison. Du Casale, envoyé de Henri, lui ayant présenté ses hommages : « Il n’y a rien au monde, lui dit Paul III, que j’aie a plus à cœur que de contenter votre prince. » Il était trop tard.

l – « Fu questo dolore et affanno, che lo condusse alla morte. » (Soriano.)

m – « Quem omnes mortales acerbissimo odio prosequebantur. » (State papers, VII, p. 573.)

La conduite de Clément VII avait eu sur le caractère de Tudor une fâcheuse influence. Les services rendus par ce prince à la papauté avaient été méconnus, sa longue patience n’avait point été récompensée ; il s’était cru méprisé et trompé. Son orgueil s’irrita, son caractère s’aigrit, sa violence, quelque temps contenue, se déchaîna, et ne pouvant atteindre le pape, il se vengea sur la papauté. Jusqu’alors Henri n’avait guère été pire que la plupart des monarques de la chrétienté ; dès le moment où il se fit proclamer chef de l’Église, il devint dur et ne pensa qu’à satisfaire ses mauvaises inclinations, ses lubies despotiques, sa cruauté sanguinaire. Prince, il avait montré parfois quelques qualités aimables ; pape, il ne fut plus qu’un tyran.

Henri VIII, voyant les agitations que ses prétentions causaient en Angleterre, et voulant assurer sa nouvelle autorité, fit présenter au parlement, qui s’était réuni le 3 novembre 1534, plusieurs bills concernant l’Eglise. Les ministres qui les avaient rédigés, loin d’être protestants, étaient partisans zélés de l’orthodoxie scolastique. C’étaient l’habile Gardiner, catholique passionné, le duc de Norfolk qui ne se prêtait aux actes du roi contre Rome que pour l’empêcher de se jeter dans les bras des réformateurs, et le politique Cromwell, qui, malgré son zèle contre le pape, déclara au moment de sa mort, en donnant peut-être à ces mots un sens particulier, qu’il mourait dans la foi catholiquen. » Le premier acte demandé au parlement fut la confirmation du nouveau titre du roi, déjà reconnu officiellement par le clergé. Les ministres de Henri surent rendre la loi stricte et rigoureuse. Il est décrété, dit le parlement, que le roi, notre souverain, doit être reconnu seul chef suprême sur la terre, de l’Église d’Angleterre ; qu’il possèdera, non seulement les honneurs, juridictions et profits attachés à cette dignité, mais encore pleine autorité pour réprimer toutes hérésies et énormités, quelles que soient les coutumes et les lois qui pourraient s’y opposero. » Peu après, le 1er février 1535, le parlement plus impérieux encore, déclara que « quiconque ferait quelque chose tendant à priver le roi ou ses héritiers de l’un de leurs titres, ou l’appellerait hérétique, schismatique, usurpateur, etc., serait coupable de haute trahisonp. »

n – « I die in the catholic faith, not doubting. » (Fox, Acts, V, p. 402.)

o – Acts of supremacy 26 Henry VIII, en. I. (Voir Herbert, p. 408.)

pIbid., ch. XIII.



John Fisher

Ainsi Henri VIII unissait les deux glaives dans sa main. — « Union mahométane ! » a dit un historien moderneq. Cet écrivain eût pu se contenter de dire « union papale. » Qu’un pape prétende être roi, ou un roi prétende être pape, cela revient à peu près au même. Au moment où la Réformation émancipait l’Église, si longtemps asservie, on lui assignait un maître, et quel maître ! La conscience des chrétiens se soulevait contre cet ordre de choses. Un jour (c’était plus tard) on demandait à Cranmer : « Quel est le suprême chef de l’Église d’Angleterre ? — Christ, répondit-il, comme de toute l’Église universelle. — Mais n’avez-vous pas reconnu le roi chef suprême de l’Église ? — Nous l’avons reconnu chef de tout le peuple de l’Angleterre, répondait Cranmer, des ecclésiastiques aussi bien que des laïquesr. » — Quoi ! pas de l’Église ? — Non, jamais Chef suprême de l’Église, n’a signifié autre chose que ce que je dis. » Ceci est explicite. Si le titre donné à Henri signifiait seulement qu’il était le roi des ecclésiastiques aussi bien que des laïques, et que les premiers ressortaient des tribunaux royaux comme les seconds, dans toutes les choses du droit commun, rien de plus juste. Mais Cranmer, examiné alors (1555) par Brokes, subdélégué du pape, ne trouva-t-il pas plus de hardiesse que du vivant de Henri VIII, pour parler selon sa conscience ? Un document explicatif, rédigé par le gouvernement, presque en même temps que l’acte du parlement, dit : « Le titre de chef suprême de l’Église ne donne au roi aucune autorité nouvelle ; il ne signifie pas qu’il puisse s’emparer de quelque pouvoir spirituels. » Elisabeth elle-même refusa ce titre de chef de l’Égliset. Ce sont là des faits qui peut-être ne sont pas assez généralement connus.

q – Frédéric de Raumer, Gesch. Europ., II, p. 29.

r – « Of all the people of England, as well ecclesiaslical or temporal. » (Cranmer’s Letters and Remains, p. 224.)

s – « Not that he should take any spiritual power from spiritual ministers. » (Heads of arguments concerning the power of the pope and royal supremacy. Msc. du Records office.Froude, II, p. 326.)

t – Jewell’s Works, I, p. 1144.

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