Notes sur les Paraboles de notre Seigneur

Avant-propos du Traducteur

Nous croyons faire une œuvre utile en offrant aux théologiens et au public religieux français la traduction du beau livre du Dr Trench sur les « les Paraboles de notre Seigneur », livre qui a eu treize éditions, en Angleterre. – Les qualités qui distinguent l’auteur des « Synonymes du Nouveau Testament » se retrouvent ici ; une vaste érudition s’y associe à une intelligence profonde de l’Écriture ; cet ouvrage est plein de vues originales, qui répandent souvent une vive lumière sur les sujets que nous offrent les récits du Seigneur ; il peut être utile aux pasteurs et, en général, à tous ceux qui étudient les Écritures. Nous n’avons pas, dans notre littérature religieuse française, un livre aussi solide et aussi complet sur les paraboles.

Nous avons dû, pour le mettre à la portée du grand public chrétien, profiter de l’autorisation que nous a donnée l’auteur, de retrancher ou d’abréger certains fragments qui s’adressent exclusivement aux théologiens ; mais ces changements ne diminuent en rien la valeur pratique de l’ouvrage. C’est ainsi que nous avons retranché un chapitre de l’Introduction qui traite des paraboles en dehors de l’Écriture, et de celles que nous trouvons chez les historiens juifs et chez les Pères de l’Église. Il nous a paru que ce chapitre, ne se rattachant pas directement au sujet, pourrait, sans trop d’inconvénients, être éliminé, quoiqu’il soit très intéressant, d’ailleursa. Nous avons dû aussi retrancher ou abréger plusieurs citations des Pères qui auraient trop surchargé la traduction et l’auraient rendue d’un plus difficile accès auprès des lecteurs français. Mais nous avons eu soin de résumer les notes les plus importantes et de conserver l’intégrité du texte même de l’ouvrage. Tout notre désir est que le livre du Dr Trench soit connu et apprécié comme il mérite de l’être, et que, par son moyen, beaucoup d’âmes soient éclairées et affermies dans leur foi au Sauveur !

a – Ce chapitre a été rajouté par nos soins (ThéoTEX).

Vallorbes, août 1878.
Paul Duplan

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