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La première édition de la Bible de David Martin date de 1707. Elle fut publiée à Amsterdam en deux gros volumes in-folio qui contenaient aussi tous les commentaires et les notes de théologie du traducteur. En mai 1710, au Synode de Leuwarden, cette traduction fut reconnue comme la version officielle des Eglises Wallones Francophones.
En 1744, Pierre Roques, pasteur de l’Eglise Française de Bâle, fit une nouvelle édition in-8°, plus économique, sans les commentaires originaux et publiée à Bâle par le libraire Jean Rodolphe In-Hoff. A cette occasion, Pierre Roques introduisit quelques légères retouches de langage, pour corriger certains mots devenus désuets.
Les lecteurs qui possèdent l’édition de 1855, diffusée par l’Association Biblique Internationale de Dallas, verront qu’il y a eu très peu de changements entre l’édition de 1744 et celle de 1855, mais il y en a : quelques mots ont été changés, quand ? par qui ? Nous ne le savons pas ! C’est pour cela que nous avons préféré diffuser la version de 1744 qui est sans aucun doute plus fidèle au texte original de David Martin.
Ce n’est qu’à l’âge de 80 ans que J.F. Ostervald, professeur de théologie et prédicateur à Neuchâtel, se mit à réviser le texte de la Bible. Il connaissait très bien l’hébreu et le grec. Debout tous les jours à quatre heures du matin, il consacrait les premières heures de la journée à son travail de révision. Il n’interrompit pas une seule de ses fonctions pastorales, et en deux ans il eut achevé son œuvre.
La révision d’Ostervald parut en 1744. Il ne s’agit pas d’une nouvelle version, car la grande majorité des corrections apportées au texte indique non la préoccupation de mieux rendre le sens de l’original, mais celle de moderniser le style. Il a ainsi remis au point la version en usage de son temps qui était elle-même une révision d’Olivétan.
La Grande Bible de Tours de Jean Jacques Bourassé et Pierre Désiré Janvier, deux chanoines de la cathédrale de Tours, passionnés d’archéologie. Elle paraît en 1843, puis en 1866 dans une édition de luxe avec les illustrations de Gustave Doré. Traduction catholique faite à partir de la Vulgate, elle reçoit l’imprimatur de l’Archevêque de Tours. Rééditée en 1985 par les éditions Jean de Bonnot, en deux tomes.
Cette version aurait pu devenir beaucoup plus populaire qu’elle ne l’a été si les éditeurs en avaient proposé une déclinaison en petit format. Ils ont fait le choix d’une édition luxueuse en deux volumes, qui reste une référence dans l’édition de la Bible.
C’est animé par la conviction que l’Écriture sainte communique la pensée même de Dieu qu’un groupe de protestants piétistes se met au travail sous la direction de Louis Gaussen puis Louis Burnier. Le principe de la traduction est celle d’une cohérence poussée à l’extrême : chaque fois qu’on le peut, le même mot grec est rendu par le même mot français. Certains passages peu compréhensibles ne sont pas artificiellement éclairés par une traduction qui viserait à gommer les aspérités du texte original. Certains mots usés par leur passage à travers le latin sont évités : on ne parle plus d’« Évangile » mais de « bonne nouvelle », d’« Église » mais d’« assemblée », d’« apôtre » mais d’« envoyé ». Le vocabulaire s’enrichit ainsi de plusieurs centaines de mots nouveaux. L’équipe corrige d’elle-même certains passages où le littéralisme avait été poussé trop loin. Le Nouveau Testament paraît d’abord en 1839, puis les Psaumes en 1854 et le reste de l’Ancien Testament entre 1861 et 1872. Cette Bible de Lausanne a connu une très large audience parmi les spécialistes. Elle a profondément influencé les travaux de Louis Segond.
La Bible du Rabbinat est une traduction du Tanakh, de l’hébreu en français, publiée en 1899. Ce travail fut entrepris sous la direction du grand rabbin de France Zadoc Kahn et fit appel à de nombreux hébraïsants comme Lazare Isidor ou Mayer Lambert.
Malgré son titre sans prétention et son grand âge, la Bible Annotée, ou Bible de Neuchâtel, reste une œuvre inégalée. Elle se compose d’une traduction française originale de l’Ancien Testament, et d’un commentaire accompagnant chaque verset ou presque. Les premiers fascicules ont paru au début de l’année 1879, sous une désignation collective et anonyme : La Bible annotée, par une société de théologiens et de pasteurs ; l’ouvrage complet fut achevé au début de l’année 1900.
Le comité de rédaction se réunissait sous la direction de Frédéric Godet et comprenait notamment :
Conçue au départ dans le but de mettre à la portée des simples fidèles une exégèse de l’Ancien Testament, la Bible Annotée n’en est pas moins, encore aujourd’hui, bien supérieure, sur le plan de l’érudition et de la qualité exégétique, à bon nombre de commentaires plus modernes. C’est qu’elle a su réunir, sous la tutelle de Frédéric Godet, deux qualités qui devraient toujours être les marques du véritable protestantisme évangélique : l’honnêteté intellectuelle et la piété.
Le succès immédiat rencontré par les célèbres notes n’a guère cessé depuis plus d’un siècle, puisqu’elles sont toujours réclamées dans les librairies bibliques. La traduction française du texte hébreu eut même une singulière aventure : on la retrouve par morceaux entiers dans la Bible Crampon, version catholique bien connue. David Lortsch, auteur d’une Histoire de la Bible s’exprime ainsi à son sujet : “Traduction excellente, qui observe un juste milieu entre la liberté et le littéralisme. Au point de vue du mouvement, de la coloration du style, il y a un progrès réel sur Segond.”
Le Nouveau Testament Annoté est l’œuvre de Louis Bonnet et l’édition actuelle a été revue et augmentée par son petit-fils Albert Schrœder.
Le pasteur genevois Louis Segond, né de parents français, avait proposé une traduction de l’Ancien Testament basée sur le texte hébreu en 1874, puis une version du Nouveau Testament basée sur le texte grec en 1880. Mort en 1909, son travail a été entièrement revu en 1910 par une commission d’experts, mais les modifications restent assez légères.
La Bible Segond a bénéficié des travaux scientifiques réalisés au 19e siècle pour l’établissement des textes originaux ; elle doit son succès à son exactitude, sa clarté et à ses qualités de style. C’est, avec la version Synodale, la version protestante la plus répandue. C’est également la Bible la plus vendue dans le monde francophone.
La Bible Segond a bien essaimé dans le monde protestant. Il existe une traduction Segond révisée par la Société Biblique de Genève en 1975 et éditée sous le nom de Nouvelle Édition de Genève en 1979. La Colombe (Nouvelle Segond Révisée) est également une édition révisée de la Segond en 1978 par la Société Biblique Française. Ces versions corrigent certains archaïsmes au niveau du langage employé par Louis Segond au siècle dernier. Une révision majeure de la Bible Segond est parue en 2002. Il s’agit de la Nouvelle Bible Segond qui est publiée sous la forme d’une Bible d’étude par la Société Biblique Française. La Société Biblique de Genève a également fait paraître une version Segond révisée en 2007 (Segond 21).
Avec la traduction du chanoine Augustin Crampon (1826-1894), le catholicisme français dispose enfin d’une traduction réalisée à partir des textes hébreux, araméen et grec qui devient une traduction classique jusqu’au milieu du XXe siècle. Crampon a été l’élève du célèbre exégète catholique Arthur Le Hir avant d’enseigner au séminaire de Saint-Riquier et de devenir ensuite chanoine d’Amiens. Sur les conseils de son maître, il entreprend un important travail sur la Bible, car Crampon est navré de voir que les fidèles de l’Église délaissent l’Évangile.
Devenu chanoine d’Amiens, Augustin Crampon poursuit son travail sur l’ensemble du texte biblique, annotant copieusement le texte de remarques historiques, géographiques ou morales. Son œuvre est interrompue par sa mort, en 1894, alors que le premier des six volumes, le Pentateuque, était sous presse. Reprise à la demande de l’éditeur par des frères jésuites et des professeurs de Saint-Sulpice, la « traduction Crampon », complétée et révisée, parut en édition bilingue, le texte latin de la Vulgate figurant au regard du texte français, en 1904, en sept volumes. Une version en un seul volume, uniquement en français, avec des notes allégées, fut publiée parallèlement par Desclée à Tournai en 1905. Une nouvelle édition légèrement révisée parut en 1923.
Crampon, qui fait preuve d’une bonne connaissance des langues anciennes, prépare une traduction annotée des évangiles qui est publiée en 1864. Dans un vrai souci linguistique, il traduit à partir du seul texte grec, mais s’attache en plus à préserver le style propre de chaque auteur biblique et non pas de lisser l’ensemble comme jusque-là les traducteurs se sont ingéniés à le faire. Il essaie de préserver « une exactitude savante et minutieuse qui reproduise jusqu’aux nuances », mais en ayant le souci d’une certaine beauté littéraire en français. Le résultat est une traduction concise, souvent assez alerte. On peut regretter un certain manque d’audace de sa part lorsqu’il conserve l’appellation « Jéhovah » pour traduire le nom divin (ce mot provient de la prononciation des consonnes hébraïques du nom divin, YHWH, avec les voyelles du mot ’Adônai, le Seigneur, que les Juifs prononcent lorsqu’ils rencontrent ce mot dans la Bible hébraïque) ou lorsqu’il ne renonce pas au vouvoiement en ce qui concerne Dieu. Les notes bien documentées rédigées par Crampon, donnent au lecteur des renseignements historiques, géographiques ou des conseils spirituels. Elles ne traduisent pas la moindre polémique à l’égard des protestants, ce qui tranche par rapport à d’autres éditions du XXe siècle. Crampon meurt en 1894 alors que paraît le premier volume de sa Bible qui en comptera sept, publiés entre 1894 et 1904.
Dès la fin de la seconde Guerre mondiale, l’École biblique se lança dans un vaste chantier, celui de la Bible de Jérusalem. Conçu pour mettre à la disposition du public cultivé les résultats les plus sûrs de la recherche biblique moderne, le projet consistait en une nouvelle traduction de chaque livre biblique, équipée de notes explicatives en bas de pages et de références scripturaires utiles dans les marges. Chaque livre, ou groupe de livres, était précédé d’une solide introduction, dans laquelle on le présentait en abordant les questions relatives à l’établissement du texte, son histoire littéraire, son contexte historique, sa canonicité et sa théologie. La direction scientifique du projet revenait à l’École biblique, mais celle-ci s’assura le concours d’autres exégètes francophones. Cette belle entreprise de collaboration scientifique fut menée à bien de concert avec les Éditions du Cerf (Paris), maison d’édition religieuse tenue par les dominicains.
Entre 1945 et 1955 les divers livres de la Bible furent publiés sous forme de fascicules séparés. Finalement, en 1956, on édita l’ensemble de la Bible en un seul volume. Son titre originel était simplement « La Sainte Bible » ; mais, en raison du lien étroit avec Jérusalem, l’ouvrage devint rapidement célèbre sous le titre « La Bible de Jérusalem », et cette appellation est désormais officielle. Au moment de sa publication, on souligna le caractère novateur de sa présentation du texte biblique, et depuis lors d’autres bibles ont adopté son système d’introductions et de disposition de la traduction, avec des notes et des références scripturaires. À l’origine conçue principalement comme une bible de travail, la Bible de Jérusalem a aussi été largement utilisée comme texte liturgique.
Des versions en d’autres langues vinrent par la suite. « The Jerusalem Bible » fut publiée en anglais en 1966, par Darton, Longman et Todd, et Doubleday. Quelques années plus tard, en 1973, l’édition française originale fut entièrement révisée ; cette nouvelle édition connut plusieurs réimpressions, dans des formats très variés. Une seconde révision a vu le jour en 1998.
La première édition de la version J.N. Darby remonte à 1859 pour le Nouveau Testament, à 1885 pour l’Ancien. Des générations de lecteurs ont pu en apprécier la valeur. Profondément convaincu de la divine inspiration des Saintes Écritures, J.N. Darby s’est efforcé de traduire en français, simplement et exactement, ce que Dieu nous a donné en des langues inconnues à la plupart des lecteurs de la Bible. Il s’est attaché à rendre l’hébreu ou le grec aussi littéralement que le comportait la clarté nécessaire à l’intelligence des textes. La profondeur de la parole de Dieu est infinie, et l’enchaînement de toutes les parties du mystère divin, admirable, bien que ce mystère ne soit pas révélé comme un tout. Nous rencontrons souvent dans l’Écriture sainte des expressions qui naissent du fond de ce mystère, et qui sont propres à nous faire entrer dans la liaison des diverses parties entre elles, et de chacune de ces parties avec le tout. Il est parfois nuisible au style de la version de conserver ces expressions, mais, lorsque la clarté de la phrase n’en souffrait pas, il était avantageux de laisser subsister celles qui pouvaient contribuer à faire mieux saisir la portée de l’hébreu ou du grec. En d’autres cas, on trouvera en note la traduction littérale, lorsque le français ne permet pas de rendre mot à mot le texte original, ou lorsque la forme de la phrase renferme des pensées quelque peu modifiées, peut-être même perdues, par l’expression française.
Le lecteur ne doit pas s’attendre à trouver ici une œuvre scientifique ou une édition critique ; le seul désir du traducteur a été de lui fournir, par tous les moyens qui étaient à sa disposition, une traduction aussi simple et aussi littérale que possible.
Nouvelle version Segond révisée dite à la colombe parue en 1978. Cette nouvelle édition de la Bible a été préparée, à l’initiative de l’Alliance Biblique Française, par une commission de théologiens, de pasteurs et de laïcs de Belgique, France et Suisse.
Voici la méthode de travail adoptée : la traduction de Louis Segond (révisée en 1910) a été conservée chaque fois qu’elle correspondait au texte original et à la langue française en usage aujourd’hui. Des modifications sont intervenues dans les deux cas : celui où la connaissance actuelle des textes originaux permet une meilleure traduction ; celui où l’évolution de la langue française rend indispensable une nouvelle formulation. La grande valeur de la traduction Louis Segond de même que l’attachement que lui portent de très nombreux lecteurs justifie certainement une telle méthode.
À côté des traductions en français courant, qui sont nécessaires pour initier les gens non avertis au message biblique, le peuple chrétien est en droit de disposer d’une traduction qui lui permette de savoir exactement ce qu’il y a dans le texte original. Sans connaître les langues bibliques, le lecteur peut ainsi se faire une idée de leur génie propre, avec leur vocabulaire, leur structure, leurs répétitions, leurs formulations concrètes qui sont parfois surprenantes.
La présente traduction est donc basée sur les textes originaux d’après les éditions scientifiques les plus récentes et le principe suivi par les réviseurs a été de serrer aussi près que possible les textes hébreu et grec.
Copyright © 1979 Société Biblique de Genève
Reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés.
La Société Biblique de Genève est heureuse de présenter la Bible Nouvelle Édition de Genève. Il s’agit d’une étape importante dans la carrière centenaire de l’excellente version Segond.
Rappelons que Louis Segond avait achevé sa traduction de l’Ancien Testament hébreu en 1874 et celle du Nouveau Testament grec en 1880. Puis son texte fut entièrement revu en 1910 par un comité d’experts.
Plusieurs traductions nouvelles de la Bible suscitent aujourd’hui un intérêt accru pour la Parole de Dieu. Pour sa part, la Société Biblique de Genève, convaincue de la réelle valeur de la version Segond, a pris l’initiative de maintenir ce texte, mais d’y apporter un certain nombre de retouches, tenant compte des modifications intervenues sur le plan linguistique au sein de la génération nouvelle. Ainsi, elle a allié un style plus fluide à la rigueur scientifique et à la précision du vocabulaire caractéristiques de l’oeuvre de Louis Segond. Ce texte revu en 1975 a déjà été publié dans la Bible avec les notes de Scofield.
Après avoir entrepris l’édition des saintes écritures dans les circonstances dramatiques de la deuxième guerre mondiale, la Société Biblique de Genève a poursuivi et développé son œuvre ; elle reconnaît la grandeur du privilège qui lui échoit de mettre cette nouvelle édition au service du monde francophone, à une époque où les hommes sont particulièrement conscients de la fragilité des valeurs terrestres et des graves menaces qui pèsent sur notre société.
Nous consacrons cette nouvelle édition de la Bible à Dieu lui-même, l’auteur, l’inspirateur et le garant du texte de l’Ancien et du Nouveau Testament. Qu’elle contribue à une meilleure compréhension des saintes écritures et à une connaissance plus profonde de Jésus-Christ, Parole incarnée, auquel la Bible, Parole écrite, rend si fidèlement témoignage.
Source intarissable d’une communication universelle, fondatrice de trois religions qui se réclament de son Dieu, la Bible appartient au patrimoine culturel de l’humanité. La Lecture décloisonnée que nous en donnons ici, pour la Bible hébraïque, suit l’ordre des livres tel qu’il est défini par les massorètes et qu’il figure dans la dernière édition de la Biblia Hebraica Stuttgartensia.
Au sujet de la traduction du Nouveau Testament
Devant le Nouveau Testament, l’interprète se trouve en face d’une musique dont la partition originale aurait été perdue. Oubliée, c’est elle, aujourd’hui, qu’il convient de retrouver. Jésus il s’appelait en fait Iéshoua‘, comme ses compagnons, vivait, pensait, parlait en hébreu et en araméen. Les évangélistes, les apôtres, même lorsqu’ils écrivaient directement en grec, pensaient tous en Sémites. Pour les retrouver eux et non l’idée que l’Occident s’en est faite parfois il faut prendre assez de hauteur au regard du texte grec le seul, cependant, à faire foi pour en retrouver, scellées dans ses profondeurs, les significations réelles.
Retrouver, sous le mot grec, l’hébreu, ou l’araméen, et l’exacte pensée qu’il exprimait, restituer l’idée ainsi dégagée dans son contexte sémantique, le fait décrit dans des réalités historiques trop souvent oubliées, telle est notre méthode de lecture et donc de traduction du Nouveau Testament. Elle permet un décapage du texte qui se présente alors à nos esprits, dans sa rigueur originelle, comme un pacte encore neuf.
Copyright © 1994 Société Biblique Française
Reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés.
Issa traduzzioni di u Vangelu esci da un travagliu intercunfissiunali. Cù quilli chí ci eranu di più pà a lingua (grecu è corsu) ci anu participatu teolughi cattolichi è prutistanti, è anu dicisu elli par ció chí tocca à a capiscitura di u testu sacru. Quand’ellu ci era un dubbitu pà u significatu stessu, a intarpritazioni hè stata a soia.
Só stati chjamati à participà ci, ugnunu à modu soiu, parechji attori di a vita culturali corsa. Á chí hà traduttu, à chí hà rilettu, à chí hà illustratu.
Semu passati da u testu grecu (the Greek New Testament, edited by Kurt ALAND..., third edition, U.B.S. 1988) à u testu corsu, senza ricusà di sicuru l’aiutu ch’elli ci pudianu dà i traduzzioni in altri lingui o i cummenti. Ma à spessu ci semu avvisti chí certi formuli grechi pudianu passà in corsu tali è quali, inveci chí in francesi o in talianu ci vulia à cambià a struttura di a frasa.
Parti a traduzzioni da a tialità pulinomica di a lingua corsa : veni à dí chí i formi di corsu aduprati só sfarenti da un Vangelu à l’altru, è calchí volta ind’u listessu (par Lucca). Si sà chí d’ogni manera ugnunu capisci tutti issi formi. Di sicuru, pinsendu à una littura pubblica, tuccarà à quillu chí leghji à adattà u testu à a soia a parlata.
A nostra scelta hè stata dinó di circà una certa schiittezza di a lingua, ma fendu ch’ella fermi sempri capiscitoghja par quillu chí u corsu u sà. Una, chí u cuntinutu stessu, i Corsi u ponu riceva ancu in altri lingui. Dui, chí ùn si tratta di un testu qualunqua è chí a Sacra Scrittura ci paria ch’ella chjamessi una certa sulennità.
In ultimu, vulemu dí ch’ellu capiteghja chí una parolla greca porti un significatu oramai adimessu da a tiulugia è un altru (o parechji) d’usu più cuttidianu. Sicundu u cuntestu, ci hè toccu à aduprà unu o l’altra pussibulità : “peirasmos” và traduttu à quandu “u provu”, à quandu “a tentazioni” ; “metanoô” si pó currisponda à “cunvertiscia”, o “guardà in daretu” o ancu “mutà andatura”, “skandalizô” veni à dí : “inciampà”, o “scandalizà”, ecc... Si tratta quí di nicissità di a traduzzioni chí ùn cambianu nulla à l’unità di u significatu.
U scopu di l’ABU (Allianza Biblica Universali) hè di ch’ella vaghi tramandata a Parolla di Diu in tutti o lingui di u mondu. Á marzè à issu prughjettu, i Corsi ponu leghja, oghji, U Vangelu ind’a so lingua ; forsa sarà un passu par ch’ella ghjunghi, issa lingua, à un statutu paru cù tutti l’altri.
En 1971, l’Alliance biblique universelle proposait, sous le titre « Bonnes Nouvelles aujourd’hui », le Nouveau Testament traduit en français courant. Voici aujourd’hui la Bible en français courant, qui complète cette première publication par celle de l’Ancien Testament.
La traduction a été réalisée sur la base des meilleurs texte actuellement disponibles : pour l’Ancien Testament hébreu, la Biblia Hebraica Stuttgartensia (1968-1976), pour la version grecque, Septuaginta, Vetus Testamentum Graecum, Autoritate Academiae Scientiarum Gottingensis editum (1931 et suiv.) et, pour le Nouveau Testament, le Novum Testament Graece de Nestle-Aland (26e édition, 1979) ainsi que The Greek New Testament, United Bible Society (3e édition, 1975).
La version de la Bible en français courant diffère des autres versions actuellement en usage par les principes de traduction adoptés. Ceux-ci découlent directement d’une étude scientifique approfondie de la traduction en général. Cette étude, menée par des chercheurs de l’Alliance biblique universelle, s’est appuyée sur les découvertes récentes de l’ethnologie, de la linguistique et de la théorie de la communication. Plutôt que de chercher, comme les versions traditionnelles en usage, une concordance verbale entre le texte hébreu ou grec, d’une part, et la version française, de l’autre, les traducteurs de la Bible en français courant se sont d’abord appliqués à respecter la syntaxe du français moderne et les acceptions des mots choisis, telles qu’elles sont reconnues par les dictionnaires de langue. Mais surtout, parmi les divers niveaux de langage possibles, ils ont adoptés un registre moyen, écartant les acceptions ou les tournures qualifiées par les dictionnaires de « familier » ou « populaire », aussi bien que « vieilli » ou « littéraire ». Veillant à formuler le contenu du texte biblique — tout contenu et rien de plus — en phrases de structure simple et à présenter dans un ordre logique les informations contenues dans un verset ou un groupe de versets, ils proposent ainsi un texte qui devrait être accessible au public le plus large, composé non seulement des personnes dont le français est la langue maternelle mais aussi de tous ceux dont il n’est qu’une langue seconde. Enfin, les traducteurs se sont efforcés de rendre justice à la qualité littéraire du texte biblique, en particulier dans les passages poétiques.
La Bible Parole de Vie, traduction interconfessionnelle, est le fruit d’une recherche exigeante au service du texte biblique et de sa compréhension par des lecteurs de tous horizons. Limpide et alerte, cette traduction utilise des expressions vivantes, précises, percutantes. Elle évite les termes usés ou compris des seuls spécialistes. Comme les textes originaux de la Bible, elle parle un langage proche de la vie de tous les jours.
Parole de Vie convient à tous ceux qui trouvent la Bible hermétique et décourageante car elle ne suppose pas de connaissances préalables. A ceux qui sont familiers de la Bible, elle offre un effet de surprise stimulant, car elle dit les textes fondateurs avec simplicité et vigueur. Elle se prête bien à la lecture orale en famille ou en groupe.
Respectueuse des textes originaux, elle a été contrôlée par des spécialistes biblistes et linguistes.
La version de la Bible du Semeur est le fruit de plusieurs années de travail. Cette traduction nouvelle a eu pour objectif de rendre le texte biblique aisément compréhensible au lecteur non averti, et de permettre à ceux qui sont familiarisés avec la Bible d’apprécier d’une manière nouvelle le sens et la richesse de son message.
La comparaison de près d’une centaine de versions a été utile pour déterminer les formulations les plus aptes à rendre la pensée des auteurs bibliques pour les hommes de notre temps. La révision de ce travail a été faite sous les auspices de la Société Biblique Internationale, par un comité de théologiens évangéliques et de spécialistes de la traduction biblique. Ils se sont constamment référés aux originaux grecs en consultant les meilleurs commentaires actuels. Les acquis récents de la linguistique et de l’exégèse ont été mis a profit pour le choix des termes et la reformulation du sens suivant le génie de notre langue. Cet effort considérable a été motivé par le désir de mettre en les mains du public francophone un texte pouvant servir à la fois à un premier contact avec la Bible, à la lecture et la méditation personnelle, à l’étude approfondie et à la lecture publique. L’objectif premier de l’équipe de traduction a été d’allier fidélité aux originaux et compréhensibilité du texte. Une attention spéciale a été portée à la dimension esthétique du texte pour rendre la prose de manière bien fluide et la poésie par des vers libres rythmés.
Le vœu des éditeurs est que cette Version nouvelle pour notre temps du Nouveau Testament de la Bible du Semeur conduise beaucoup de lecteurs à connaître Jésus-Christ, la Parole de vie, qui offre la vie et change les vies.
Bible éditée par la Société Biblique Française.
La Bible reste la référence première, souvent perdue de vue mais jamais tout à fait effacée, de la civilisation chrétienne et du monde qu’elle a pour beaucoup contribué à façonner.
Dans ses différentes éditions, la traduction réalisée à la fin du XIXe siècle par le protestant Louis Segond est sans doute la plus lue dans l’ensemble de la francophonie. La Nouvelle Bible Segond est le résultat d’une révision minutieuse visant à rendre la traduction encore plus fidèle aux textes originaux et encore plus rigoureuse dans son expression. Soucieuse de favoriser l’étude en profondeur des textes bibliques, l’équipe de révision a recherché la cohérence : les correspondances entre les formulations du texte français reflètent autant que faire se peut les correspondances possibles dans les langues originales.
Pourquoi réviser la Bible Segond ?
Les motifs
Le projet éditorial
Le Comité de rédaction de la Nouvelle Bible Segond a souhaité produire un outil de travail le plus complet possible, capable d’offrir aux amoureux de la Bible une synthèse des sciences bibliques actuelles. Le lecteur exigeant trouve réunis dans la NBS des informations ou des documents qu’il ne trouverait que dans des ouvrages très spécialisés et de façon très dispersée. Archéologie, critique textuelle, apport des textes inter-testamentaires ou apocryphes, éclairage particulier de la littérature découverte à Qumrân. L’information est toujours donnée là où elle contribue à l’intelligence du texte biblique. Avec un index très détaillé, véritable dictionnaire biblique et une concordance essentielle, cette édition veut fournir aux personnes appelées à travailler sur le texte biblique une panoplie complète d’outils performants.
Projet commun datant de 1964 entre l’Alliance Biblique Universelle (société internationale protestante) et les Éditions du Cerf (éditeur catholique français).
« Chaque livre de la Bible a été confié à deux traducteurs, un catholique et un protestant, chargés de remettre leur travail à des équipes coordinatrices restreintes, qui ont reçu la tâche d’assurer la liaison entre les groupes de travail, spécialement en ce qui concerne l’homogénéité du vocabulaire de base. Peu nombreux, les biblistes orthodoxes de langue française ont fait parvenir sur l’ensemble des textes traduits, des remarques et des avis dont il a été tenu compte dans la mise au point finale. »
Le Nouveau Testament est paru en 1972 et l’Ancien Testament en 1976.
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C’est la Bible de référence pour ceux qui veulent comprendre non seulement les choix de traduction de la version Segond 21, mais aussi les différences entre les diverses versions de la Bible et les diverses interprétations possibles du texte. Bref, c’est l’outil indispensable pour les francophones.