122 Cantique des montées. De David.
Quelle joie quand on m’a dit :
Allons à la maison de Yahvé !
k Arrêtés aux portes de la Ville sainte, les pèlerins lui adressent leur salut Shalôm (« Paix »), en jouant sur l’étymologie populaire de Jérusalem, « cité de paix », cf. Ps 76.3. La paix souhaitée faisait partie des espérances messianiques, cf. Isa 11.6 ; Os 2.20. L’amour pour la sainte Sion, 2 S 5.9, est un trait de la piété juive, cf. Ps 48 ; 84 ; 87 ; 133 ; 137.
2 Enfin nos pieds s’arrêtent
dans tes portes, Jérusalem !
3 Jérusalem, bâtie comme une ville
où tout ensemble fait corps,l
l Jérusalem, solidement restaurée, cf. Ne 2.17s, est le symbole de l’unité du peuple élu (versions « où la communauté est une »), et la figure de l’unité de l’Église.
4 Là où montent les tribus,
les tribus de Yahvé,
est pour Israël une raison de rendre grâcem
au nom de Yahvé.
m Littéralement « témoignage pour Israël, pour qu’il rende grâces » la Ville sainte est le signe visible des bienfaits divins, le gage des promesses messianiques.
5 Car ils sont là, les sièges du jugement,
les sièges de la maison de David.
6 Appelez la paix sur Jérusalem :
que soient paisibles ceux qui t’aiment !n
n Pour respecter le parallélisme certains préfèrent corriger « ceux qui t’aiment » (’ohabayk hébr.) en « tes tentes » (’oholayk).
7 Advienne la paix dans tes murs :
que soient paisibles tes palais !
8 Pour l’amour de mes frères, de mes amis,
laisse-moi dire : paix sur toi !
9 Pour l’amour de la maison de Yahvé notre Dieu,
je prie pour ton bonheur !