chapitre précédent retour chapitre suivant

Bible de Jérusalem – 1 Corinthiens 16

Conclusion

Recommandations. Salutations. Souhait final.

16 Quant à la collecte en faveur des saints,w suivez, vous aussi, les instructions que j’ai données aux Églises de la Galatie.

w Sur cette collecte, voir Rm 15.26-28 ; Ga 2.10 ; 2 Co 8-9 ; Ac 24.17. Les « saints » (cf. 2 Co 8.4) sont les chrétiens de Jérusalem qui, de très bonne heure, eurent besoin d’être secourus, Ac 11.29-30. Cette collecte tint une grande place dans les préoccupations de Paul, qui voyait là le signe et le gage de l’unité entre les Églises fondées par lui et celles des judéo-chrétiens.

2 Que le premier jour de la semaine,x chacun de vous mette de côté chez lui ce qu’il aura pu épargner, en sorte qu’on n’attende pas que je vienne pour recueillir les dons.

x C’est-à-dire le « jour du Seigneur », cf. Ac 20.7 ; Ap 1.10 ; Mt 28.1, le dimanche.

3 Et une fois près de vous, j’enverrai, munis de lettres, ceux que vous aurez jugés aptes, porter vos libéralités à Jérusalem ; 4 et s’il vaut la peine que j’y aille aussi, ils feront le voyage avec moi.

5 J’irai chez vous, après avoir traversé la Macédoine ; car je passerai par la Macédoine. 6 Peut-être séjournerai-je chez vous ou même y passerai-je l’hiver, afin que ce soit vous qui m’acheminiez vers l’endroit où j’irai. 7 Car je ne veux pas vous voir juste en passant ;y j’espère bien rester quelque temps chez vous, si le Seigneur le permet.

y Autre traduction « Je ne veux pas, cette fois-ci, ne vous voir qu’en passant », ce qui supposerait une courte visite de peu antérieure, par ailleurs peu probable.

8 Toutefois je resterai à Éphèse jusqu’à la Pentecôte ; 9 car une porte y est ouverte toute grandez à mon activité, et les adversaires sont nombreux.

z Même image en 2 Co 2.12 ; Col 4.3 pour désigner les facilités qui s’offrent au ministère de Paul. Cf. Ap 3.8 ; Ac 14.27.

10 Si Timothée arrive, veillez à ce qu’il soit sans crainte au milieu de vous ; car il travaille comme moi à l’œuvre du Seigneur. 11 Que personne donc ne le méprise. Acheminez-le en paix, pour qu’il vienne me rejoindre : je l’attends avec les frères. 12 Quant à notre frère Apollos, je l’ai vivement exhorté à aller chez vous avec les frères, mais il ne veut absolument pas y aller maintenant ;a il ira lorsqu’il en trouvera l’occasion.

a Peut-être pour ne pas encourager par sa présence le parti qui s’est formé autour de son nom, 1.12 ; 3.4-6 ; 4.6.

13 Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, soyez forts. 14 Que tout se passe chez vous dans la charité.

15 Encore une recommandation, frères. Vous savez que Stéphanas et les siens sont les prémices de l’Achaïe, et qu’ils se sont rangés d’eux-mêmes au service des saints. 16 À votre tour, rangez-vous sous de tels hommes, et sous quiconque travaille et peine avec eux. 17 Je suis heureux de la visite de Stéphanas, de Fortunatus et d’Achaïcus,b qui ont suppléé à votre absence ;

b Sans doute avaient-ils apporté à Paul la lettre de Corinthe, 7.1.

18 ils ont en effet tranquillisé mon esprit et le vôtre. Sachez donc apprécier de tels hommes.

19 Les Églises d’Asiec vous saluent. Aquilas et Prisca vous saluent bien dans le Seigneur, ainsi que l’assemblée qui se réunit chez eux.

c C’est-à-dire de la province romaine d’Asie.

20 Tous les frères vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser.

21 La salutation est de ma main, à moi, Paul.d

d Comme les lettres de Paul étaient écrites par des secrétaires, Rm 16.22, elles devaient êtres authentifiées par quelques mots écrits de sa propre main, 2 Th 2.2, 3.17 ; Ga 6.11 ; Phm 19 ; Col 4.18.

22 Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème !e

Maran atha.f

e Le mot « anathème » répond d’ordinaire dans l’AT à l’hébreu herem, Jos 6.17. Dans le NT il a une fois le sens précis d’offrande au Temple, Lc 21.5 ; le plus souvent il exprime une malédiction qui s’adresse à celui même qui la prononce, s’il vient à manquer à un engagement sacré, Ac 23.12-21 ; Rm 9.3, ou à un autre, condamné pour une faute très grave, ici, 16.22 ; Ga 1.8-9 ; cf. 12.3 ; Ap 22.3.

f Mots araméens qui avaient passé dans la langue liturgique ; ils exprimaient l’espoir de la Parousie prochaine. Ils signifient « Le Seigneur vient ». On peut lire aussi Marana tha « Seigneur, viens ! », Ap 22.20. Cf. Rm 13.12 ; Ph 4.5 ; Jc 5.8 ; 1 P 4.7.

23 La grâce du Seigneur Jésus soit avec vous !

24 Je vous aime tous dans le Christ Jésus.

chapitre précédent retour chapitre suivant