22 Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème !e
Maran atha.f
e Le mot « anathème » répond d’ordinaire dans l’AT à l’hébreu herem, Jos 6.17. Dans le NT il a une fois le sens précis d’offrande au Temple, Lc 21.5 ; le plus souvent il exprime une malédiction qui s’adresse à celui même qui la prononce, s’il vient à manquer à un engagement sacré, Ac 23.12-21 ; Rm 9.3, ou à un autre, condamné pour une faute très grave, ici, 16.22 ; Ga 1.8-9 ; cf. 12.3 ; Ap 22.3.
f Mots araméens qui avaient passé dans la langue liturgique ; ils exprimaient l’espoir de la Parousie prochaine. Ils signifient « Le Seigneur vient ». On peut lire aussi Marana tha « Seigneur, viens ! », Ap 22.20. Cf. Rm 13.12 ; Ph 4.5 ; Jc 5.8 ; 1 P 4.7.