16 À mi-voix.n De David.
Garde-moi, ô Dieu, mon refuge est en toi.
n Sens incertain. On trouve cette rubrique devant les dont la récitation publique pouvait provoquer la colère des païens maîtres de Jérusalem.
2 Tu as dit à Yahvé : « C’est toi mon Seigneur,
mon bonheur n’est pas au-dessus de toi »,
3 aux saints qui sont sur la terre :o
Ceux-là, mes puissants, tout mon plaisir est en eux."
o Le texte des vv. 2-3, très obscur, est traduit en suivant au plus près le TM. — Ces vv. pourraient s’adresser à ceux qui prétendent unir l’adoration de Yahvé au culte des dieux locaux, syncrétisme qui fut longtemps la grande tentation d’Israël, cf. Isa 57.6 ; 65.5 ; 66.3s.
4 leurs idoles foisonnent, ils se hâtent vers un autre.p
Verser leurs libations de sang ? jamais !
Faire monter leurs noms sur mes lèvres ? jamais !
p « se hâtent » comme l’ont compris les versions, plutôt que « paient le prix » (les consonnes sont les mêmes ». — « idoles », litt. « infirmités » euphémisme.
5 Yahvé, ma part d’héritage et ma coupe,
c’est toi qui garantis mon lot ;
6 le cordeau me marque un enclos de délices,
et l’héritage est pour moi magnifique.q
q Allusion à la condition des Lévites. Leur part, désignée par les images traditionnelles de la coupe, cf. Ps 11.6, et de la corde d’arpentage, Mi 2.4-5, c’est Yahvé. Le nom propre Hilqiyyahu , « Yahvé est ma part » est fréquent.
7 Je bénis Yahvé qui s’est fait mon conseil,
et même la nuit, mon cœurr m’instruit.
r Littéralement « mes reins », siège des pensées et des affections secrètes, cf. Ps 7.10 ; Pr 23.16 ; Jr 12.2.
8 J’ai mis Yahvé devant moi sans relâche ;
puisqu’il est à ma droite, je ne puis chanceler.
9 Aussi, mon cœur exulte, mes entrailless jubilent,
et ma chair reposera en sûreté ;
s Littéralement « ma gloire », cf. Ps 7.6.
10 car tu ne peux abandonner mon âme au shéol,
tu ne peux laisser ton fidèle voir la fosse.t
t Le psalmiste a choisi Yahvé. Le réalisme de sa foi et les exigences de sa vie mystique réclament une intimité indissoluble avec lui il faut donc échapper à la mort qui l’en séparerait, Ps 6.6, cf. Ps 49.16. Espérance encore imprécise, qui prélude déjà à la foi en la résurrection, cf. Dn 12.2 ; 2 M 7.9. Les versions traduisent « fosse » par « corruption ». L’application messianique admise par le judaïsme s’est vue vérifiée par la résurrection du Christ.
11 Tu m’apprendras le chemin de vie,
devant ta face, plénitude de joie,
en ta droite, délices éternelles.