19 Après quoi j’entendis comme un grand bruit de foule immense au ciel, qui clamait : « Alleluia !c Salut et gloire et puissance à notre Dieu,
b Chants de jubilation amorcés 18.20 et contrastant vivement avec les complaintes de 18. Ils accompagnent la chute de Babylone. Le premier chant, vv. 1-4, vient du ciel ; il est suivi d’un second, vv. 5-9, auquel s’associent les saints de l’Église entière invitée aux noces de l’Agneau.
c Seuls emplois dans le NT, 19.1, 3, 4, 6, de l’acclamation liturgique (« Louez Dieu ») en usage dans le culte israélite, Ps 111.1 ; 113.1 ; etc.
2 car ses jugements sont vrais et justes : il a jugé la Prostituée fameuse qui corrompait la terre par sa prostitution, et vengé sur elle le sang de ses serviteurs. »
5 Puis une voix partit du trône : « Louez notre Dieu, vous tous qui le servez, et vous qui le craignez, les petits et les grands. »
d Les noces de l’Agneau symbolisent l’établissement du Royaume céleste qui sera décrit en 21.9s. Voir Os 1.2 et Ep 5.22-23.
e Jean tente de se prosterner, mais l’ange lui rappelle qu’il est lui aussi au service de Dieu, 1.1 ; 22.8-9, mise en garde probable contre le culte des puissances célestes, Col 2.18 ; He 1.14 ; 2.5. Le « témoignage de Jésus » est la Parole de Dieu, attestée par Jésus, que tout chrétien possède en lui, cf. 1.2 ; 6.9 ; 12.17 ; 20.4, et qui inspire les prophètes.
11 Alors je vis le ciel ouvert, et voici un cheval blanc ; celui qui le monte s’appelle « Fidèle » et « Vrai », il juge et fait la guerre avec justice.
f Nous voici à la fin des temps. Après la chute de Babylone, prophétisée 14.8, 14-15, et réalisée 16.19-20 ; 17.12-14, le Christ fidèle, 3.14, accomplit le Jour de Yahvé, Am 5.18, en exterminant les ennemis de l’Église. Son portrait, vv. 11-16, s’inspire, comme les descriptions précédentes, 12.5 ; 14.6-20 ; 17.14, de diverses prophéties.
g Car il est le Roi des rois, v. 16 ; cf. 5.3, 13.
h Allusion (voir v. 15) à Isa 63.1. Symbole de la victoire sanglante qu’il va remporter sur les ennemis de son Peuple, cf. 5.5.
i Les noms du Cavalier victorieux, vv. 12, 13, 16, expriment, sous différents aspects, qui il est. Au nom divin transcendant, v. 12, s’ajoute ici celui de Parole, qui le désigne comme révélation efficace de Dieu, cf. Jn 1.1, 14 ; et plus précisément comme exécuteur de ses jugements, 20.11-12 ; 22.12, cf. Sg 18.14-18.
j Les armées angéliques, cf. Mt 26.53 ; ou plutôt l’armée des martyrs, d’après 14.4 et 17.14, vêtus de blanc, cf. 19.8 ; 3.5, 18 ; 6.11 ; 16.15 et aussi Mt 22.11s.
k Le glaive est l’arme de la Parole exterminatrice, cf. 1.16 ; Isa 11.4 ; 49.2 ; Os 6.5 ; Sg 18.15 ; 2 Th 2.8 ; He 4.12.
l L’image du pressoir était un lieu commun du prophétisme pour symboliser l’extermination par Dieu des ennemis de son Peuple, au Grand Jour de sa colère ; cf. Gn 49.9-12 ; Jr 25.30 ; Isa 63.1-6 ; Jl 4.13 ; So 1.15. Sur le « vin de la colère », cf. 14.8, 19-20 ; Isa 51.17.
m Titre seigneurial, cf. 17.14 ; Ph 2.9-11, qui dépasse à l’infini les titres blasphématoires de la Bête, 13.1 ; 17.3.
17 Puis je vis un Ange, debout sur le soleil, crier d’une voix puissante à tous les oiseaux qui volent au zénith : « Venez, ralliez le grand festin de Dieu !
19 Je vis alors la Bête, avec les rois de la terre et leurs armées rassemblés pour engager le combat contre le Cavalier et son armée.
n Cette longue parenthèse rappelle les événements décrits au chap. 13.