23 On apporta cette nouvelle à David : « Les Philistins assiègent Qéïla et pillent les aires. »
4 David consulta encore une fois Yahvé, et Yahvé répondit : « Pars ! Descends à Qéïla, car je livre les Philistins entre tes mains. »
w Cette remarque prépare la consultation par l’éphod qui va suivre, cf. v. 9.
7 On informa Saül que David était entré à Qéïla. Saül dit : « Dieu l’a livréx en ma main, car il s’est pris au piège en entrant dans une ville à portes et à verrous ! »
x Ce verbe, comme l’a bien compris le grec, signifie « vendre »; cette idée se retrouve en Jg 2.14 ; 3.8.
8 Saül appela tout le peuple au combat pour descendre à Qéïla, puis bloqua David et ses hommes.
y La première question est répétée au v. 12 et elle est omise dans le grec.
z David a sauvé les habitants de Qéïla, mais il leur a fait payer cette assistance en vivant à leurs dépens avec sa troupe, cf. 25.4-8 ; alors ils le trahissent et font appel au pouvoir régulier. Cf. 23.19-20 ; 24.2 ; 26.1.
14 David demeura au désert dans les falaises ; il demeura dans la montagne au désert de Zipha et Saül le rechercha pendant tout ce temps, mais Dieu ne le livra pas entre ses mains.
a Au sud d’Hébron. Le v. relie l’épisode de Qéïla, vv. 1-13, à celui de Ziph, vv. 19-28.
15 David vit que Saül était entré en campagne pour attenter à sa vie. David était alors dans le désert de Ziph, à Horsha.
b Les vv. 15-18 appartiennent aux traditions sur l’amitié de David et de Jonathan, cf. particulièrement 20.11-27. L’annonce de la royauté de David est ici explicite et Jonathan se réserve la seconde place, v. 17. Cela ne signifie pas qu’il y ait eu un complot des deux amis contre Saül (cf. 20.30 ; 22.8). Ces histoires sont racontées à la lumière des événements qui suivirent.
19 Des gens de Ziph montèrent à Gibéa auprès de Saül pour lui dire : « David ne se cache-t-il pas chez nous dans les falaises, à Horsha, sur la colline de Hakila, au sud de la steppe ?
24 Se mettant en route, ils partirent pour Ziph, en avant de Saül. David et ses hommes étaient au désert de Maôn, dans la plaine au sud de la steppe.
c Selac a ici son sens premier de « coupure dans le roc », Saül et David suivent, non pas les deux versants d’une hauteur, mais les deux versants d’une gorge difficile à franchir, v. 26. Cf. des situations analogues en 26.13, 22 ; 2 S 16.13.