23 Balaam dit à Balaq : « Bâtis-moi ici sept autels, et fournis-moi ici sept taureaux et sept béliers. »
k « offrit » au sing. avec grec.
4 Or Dieu vint à la rencontre de Balaam, qui lui dit : « J’ai disposé les sept autels et j’ai offert en holocauste un taureau et un bélier sur chaque autel. »
« Balaq me fait venir d’Aram,
le roi de Moab, des monts de Qédem :
“Viens, maudis-moi Jacob,
viens, fulmine contre Israël.”
l Les poèmes qui suivent devaient primitivement appartenir à un même recueil dirigé contre Moab. Les deux premiers sont transmis par la tradition élohiste.
8 Comment maudirais-je quand Dieu ne maudit pas ?
Comment fulminerais-je quand Dieu ne fulmine pas ?
9 Oui, de la crête du rocher je le vois,
du haut des collines je le regarde.
Voici un peuple qui habite à part,
il n’est pas rangé parmi les nations.m
m C’est l’élection d’Israël, Dt 7.6, sanctionnée par la bénédiction d’une postérité nombreuse.
10 Qui pourrait compter la poussière de Jacob ?
Qui pourrait dénombrer la nuée d’Israël ?
Puissé-je mourir de la mort des justes !
Puisse ma fin être comme la leur ! »n
n « la leur » grec. L’hébr. a le singulier.
11 Balaq dit à Balaam : « Que m’as-tu fait ! Je t’avais pris pour maudire mes ennemis et tu prononces sur eux des bénédictions ! »
14 Il l’emmena au Champ des Guetteurs, vers le sommet du Pisga. Il y bâtit sept autels et offrit en holocauste un taureau et un bélier sur chaque autel.
o Littéralement « je serai rencontré ».
« Lève-toi, Balaq, et écoute,
prête-moi l’oreille, fils de Çippor.
19 Dieu n’est pas homme, pour qu’il mente,
ni fils d’Adam, pour qu’il se rétracte.
Est-ce lui qui dit et ne fait pas,
qui parle et n’accomplit pas ?
20 J’ai reçu la charge d’une bénédiction,p
je bénirai et je ne me reprendrai pas.
p Littéralement « Voici qu’il a béni, j’ai saisi », mais les versions ont le passif « j’ai été saisi ».
21 Jeq n’ai pas aperçu de mal en Jacob
ni vu de souffrance en Israël.
Yahvé son Dieu est avec lui ;
chez lui retentit l’acclamation royale.
q « Je » sam. et syr. ; « Il » hébr. et grec.
22 Dieur le fait sortir d’Égypte,
Il est pour lui comme des cornes de buffle.s
r Au lieu d’Élohim, l’hébr. a « El », qui signifie « Dieu », mais qui est aussi le nom propre du grand dieu cananéen El. Celui-ci avait déjà été identifié avec le Dieu des pères, et le fut avec Yahvé. De même en 24.4, 8, 16.
s Texte difficile. Autres traductions « Il (Jacob) a comme la vigueur du buffle », ou « Il (El) a comme des cornes de buffle ».
23 Car il n’y a pas de présage contre Jacob
ni d’augure contre Israël.t
Alors même que l’on dit à Jacob
et à Israël : “Que fait donc Dieu ?”
t Autre traduction « en Jacob » et « en Israël ».
24 Voici qu’un peuple se dresse comme une lionne,
qu’il surgit comme un lion :
il ne se couche pas, qu’il n’ait dévoré sa proie
et bu le sang de ceux qu’il a tués. »
25 Balaq dit à Balaam : « Ne le maudis pas, soit ! Du moins, ne le bénis pas ! »
26 Balaam répondit à Balaq : « Ne t’avais-je pas dit : Tout ce que Yahvé dira, je le ferai ? »
27 Balaq dit à Balaam : « Viens donc, que je t’emmène ailleurs. Et là, peut-être Dieu trouvera bon de le maudire. »