41 Du maître de chant. Psaume. De David.
2 Heureux qui pense au pauvres et au faible :
au jour de malheur, Yahvé le délivre ;
s « au pauvre » grec, Targ. ; omis par hébr.
3 Yahvé le garde, il lui rend vie et bonheur sur terre :
oh ! ne le livre pas à l’appétit de ses ennemis !
4 Yahvé le soutient sur son lit de douleur ;
tu refais tout entière la couche où il languit.t
t Littéralement « dans sa maladie »; texte incertain.
5 Moi, j’ai dit : « Pitié pour moi, Yahvé !
guéris mon âme, car j’ai péché contre toi ! »
6 Parlant de moi, mes ennemis me malmènent :
« Quand va-t-il mourir et son nom périr ? »
7 Vient-on me voir, on dit des paroles en l’air,
le cœur plein de malice, on déblatère au-dehors.
8 Tous à l’envi, mes haïsseurs chuchotent contre moi,
ils supputent contre moi le malheur qui est sur moi :u
u L’épreuve de la maladie est considérée comme le châtiment d’un péché, cf. Job ; Ps 38.4 ; 107.17.
9 « C’est une plaie d’enferv qui gagne en lui,
maintenant qu’il s’est couché, il n’aura plus de lever. »
v Littéralement « chose de Bélial », cf. Dt 13.14.
10 Même le confident sur qui je faisais fond
et qui mangeait mon pain, se haussew à mes dépens.
w Littéralement « hausse le talon ». — Le « confident » (litt. « mon homme de paix ») a été parfois identifié à Ahitophel, conseiller de David, 2 S 15.12 ; 17.23 ; cf. 2 S 12.19. Jésus a appliqué ce texte à Judas, Jn 13.18.
11 Mais toi, Yahvé, pitié pour moi,
fais-moi lever, je les paierai de leur dû, ces gens :
12 par là, je connaîtrai que tu m’aimes,
si l’ennemi ne lance plus contre moi son cri ;
13 et moi, que tu soutiens, je resterai indemne,
tu m’auras à jamais établi devant ta face.
14 Béni soit Yahvé, le Dieu d’Israël,
depuis toujours jusqu’à toujours.
Amen ! Amen !x
x Cette doxologie achève le premier livre du Psautier, cf. Ps 72.18 ; 106.48.