6 L’arche de Yahvé fut sept mois dans le territoire des Philistins.
2 Les Philistins en appelèrent aux prêtres et aux devins et dirent : « Que devons-nous faire de l’arche de Yahvé ? Indiquez-nous comment nous la renverrons en son lieu. »
x La mention de « rats » est étonnante, car elle n’est préparée par rien. On ne peut y voir des animaux propagateurs de la peste, car cette transmission du fléau n’était pas connue dans l’Antiquité. En 6.5 est évoquée une invasion de rats des champs. Il se peut que le chap. 6 mentionne deux fléaux l’un qui atteint les hommes, l’autre qui ravage le pays en combinant deux traditions.
y Expression qui invite les Philistins à reconnaître la puissance du Dieu d’Israël tout autant que leur faute, cf. Jos 7.19.
z Un chariot neuf (cf. 2 S 6.3), des vaches qui n’ont pas porté le joug (cf. Nb 19.2 ; Dt 21.3) sont choisis pour accomplir une action sacrée selon un procédé qui est proche de celui de la divination. Si Dieu le veut, les vaches prendront la direction d’Israël malgré leur instinct maternel.
a Littéralement « à la maison ». L’intervention de Dieu est d’autant plus éclatante que les obstacles sont plus nombreux, cf. 1 R 18.
b Dans le récit, les pronoms se rapportent à l’arche (masculin en hébreu) et non au chariot (féminin en hébreu). On passe facilement de Dieu à l’arche, signe de sa présence.
10 Ainsi firent les gens : ils prirent deux vaches qui allaitaient et ils les attelèrent au chariot, mais ils retinrent les petits à l’étable.
12 Les vaches prirent tout droit le chemin de Bet-Shémesh et elles marchaient sur une seule voie en meuglant, sans dévier ni à droite ni à gauche. Les princes des Philistins les suivirent jusqu’au territoire de Bet-Shémesh.
13 À Bet-Shémesh les gens faisaient la moisson des blés dans la plaine. Levant les yeux, ils virent l’arche et ils se réjouirent de la voir.
c Toute grande pierre peut servir d’autel, 14.33.
d Le v. 15 interrompt le récit et précise qui peut toucher l’arche et la transporter.
17 Voici les tumeurs d’or que les Philistins apportèrent en réparation à Yahvé : pour Ashdod une, pour Gaza une, pour Ashqelôn une, pour Gat une, pour Éqrôn une.
e « et jusqu’à la grande pierre » corr. d’après le grec ; « jusqu’à la grande prairie » hébr.
f Verset de traduction difficile. Le verbe « frapper » a comme sujet Dieu, ce qui est implicite dans le texte. La faute commise n’est pas claire ; on l’a interprétée comme la volonté de découvrir le contenu de l’arche. « Cinquante mille hommes » peut être une glose, à moins de comprendre « soixante-dix hommes sur cinquante mille ».
g Après les Philistins, les Israélites éprouvent combien l’arche est redoutable à qui ne la respecte pas, cf. 2 S 6.7.
20 Alors les gens de Bet-Shémesh dirent : « Qui pourrait tenir en face de Yahvé, ce Dieu Saint ? Chez qui montera-t-il loin de nous ? »
h Ville, appelée aussi Baala (Jos 15.9) où l’arche demeurera jusqu’à ce que David la fasse venir à Jérusalem (2 S 6.1-8).