87 Des fils de Coré. Psaume. Cantique.
Sa fondation sur les montagnes saintes,
y La sainte Sion, cité de Dieu, 2 S 5.9, doit devenir la capitale spirituelle et la mère de tous les peuples. Tous les voisins païens d’Israël Égypte (« Rahab »), Éthiopie, Syro-Palestine, Mésopotamie, sont appelés à connaître le vrai Dieu et à lui fournir des prosélytes. Telle est la volonté de Yahvé, qu’exprime un oracle, vv. 4-5. Le s’inspire d’Isaïe et de Zacharie. Isaïe annonçait déjà ce rôle maternel de Sion, épouse féconde de Yahvé, rôle par lequel elle figure l’Église.
2 Yahvé la chérit,
préférant les portes de Sion
à toute demeure de Jacob.
3 Il parlez de toi pour ta gloire,
cité de Dieu :
Pause.
z « il parle » conj. ; « il est parlé » hébr.
4 « Je compte Rahab et Babylone
parmi ceux qui me connaissent,
voyez Tyr, la Philistie ou l’Éthiopie,
un tel y est né. »
5 Mais de Sion l’on dira :
« Tout homme y est né »a
et celui qui l’affermit, c’est le Très-Haut.
a Les païens sont adoptés par Sion, qui devient leur vraie patrie.
6 Yahvé inscrit au registre les peuples :b
« Un tel y est né »,
Pause.
b Il s’agit de la liste des citoyens, Isa 4.3 ; Ez 13.9, plutôt que du livre apocalyptique des destinées, Ps 69.29. Les païens inscrits deviennent donc citoyens de Sion.
7 et les princes, comme les enfants.
Tous font en toi leur demeure.c
c « les princes » mss, versions ; « les chanteurs » TM (confusion de deux lettres presque identiques). — « tous font leur demeure » grec « toutes mes sources (sont en toi) » hébr. (mal vocalisé). — Dieu inscrit les princes étrangers en qualité d’enfants (litt. « engendrés ») de Sion.